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And we are standing side by side
Ft. Soliman & Ocyllie
Ce soir, il ne pourrait pas me résister. J’en étais certaine. Je le sentais. Il ne pouvait pas me repousser alors que je comptais faire des efforts pour lui plaire, pour l’attirer dans mes filets. J’étais même prête à mentir et à me dire folle amoureuse de lui pour essayer de l’attendrir, pour passer une nouvelle nuit à ses côtés. Nous avions eu l’occasion de passer tellement de bons moments ensemble que je ne comprenais toujours pas comment il avait pu mettre fin à notre relation. Certes cette relation n’était que purement sexuelle et elle devait cesser un jour pour nous laisser l’opportunité de construire quelque chose de durable, de stable avec quelque d’autre, mais nous étions encore bien trop jeune pour nous lancer dans une quelconque histoire d’amour ayant de l’avenir. Du moins, j’étais bien trop jeune pour cela. Je n’avais pas envie de devenir plus sage. J’avais envie de passer encore quelques folles années à m’amuser avec l’un de mes jouets favoris. Je le voulais et je ne comptais pas baisser les bras uniquement sous prétexte que monsieur veuille se poser où une boutade dans le genre. De toute façon je savais pertinemment qu’il ne pourrait pas me résister éternellement. Il semblait un petit peu plus vulnérable à chaque fois qu’il refusait une de mes avances. Il n’allait plus tarder à craquer. En y pensant mes lèvres s’étiraient en un sourire confiant, à la limite de la provocation. J’étais une peste, voire un démon et pourtant j’étais tellement fière de moi, de mes actes, de mes propos. Pourtant je restais vulnérable. Je n’avais pas envie d’essuyer un énième refus de sa part. C’était pleine de doute que je finissais par me coucher tout en pensant à lui, encore une fois.
Je ne savais pas vraiment quelle heure il était, mais à cet instant précis j’avais envie de sentir ses lèvres, ses mains glisser le long de mon corps. Penser à lui de cette façon n’empêchait de dormir. L’air était chaud. Les couvertures semblaient peser une tonne. Sans prendre le temps de réfléchir je me levais pour passer pour faire un détour par ma salle de bain afin de brosser brièvement ma chevelure brune avant d’enfiler un simple peignoir de soie par-dessus les dessous que je portais. Je m’observais dans le miroir durant quelques secondes. Devais-je me changer ou bien prendre le risque de traverser le campus dans cette tenue ? Ma décision ne tardait pas à être prise. Je haussais les épaules avant de tourner les talons. J’irais me présenter à lui dans cette tenue, avec aussi peu de tissus sur moi. Je n’avais aucunement honte de mon corps de toute façon. Histoire de mettre toutes les chances de mon côté, je déposais quelques gouttes d’un parfum de créateur au creux de ma nuque, sur mes poignets. Je comptais bien le rendre fou, l’enivrer de moi.
Il faisait frais dehors. J’avais traversé le campus assez vite sans prêter attention aux diverses remarques que je pouvais recevoir en raison de ma tenue. Sans me soucier des regards, et des commentaires, des garçons qui se trouvaient encore dans le hall de la maison des Winthrop, je me laissais guider jusqu’à une chambre que je connaissais bien, voire très bien pour y avoir passé des moments plus qu’agréable. Une fois devant la porte, je frappais une première fois. Rien. Insistante je revenais à la charge une seconde fois. Du bruit se faisait entendre dans la pièce et un mince sourire satisfait s’emparait alors de mes lèvres. Il ouvrait. « Surprise ! » Je murmurais ne voulant pas réveiller les voisins de ce très cher Soliman et sans lui en demander la permission voilà que je pénétrais dans son antre, le frôlant légèrement au passage avant de refermer la porte derrière moi et d’en fermer le verrou. Souriante. Un air à la fois enfantin et provocateur sur le visage je regardais tout autour de moi, tournant légèrement sur moi-même avec énormément de grâce comme toujours. « Je remarque que rien n’a bougé depuis ma dernière visite. » Je déclarais cela tout en plongeant mon regard de garce dans le sien. Mes dents venaient riper contre ma lèvre inférieure alors que je me rapprochais dangereusement de lui, laissant deux de mes doigts s’aventurer sur son torse parfait. L’une de mes mains venait trouver sa place dans sa nuque. « C’est moi où il fait chaud ici ? » Je n’attendais pas une seconde de plus pour laisser s’écraser sur le sol la ceinture en tissus retenant mon vêtement sur les dessous que je portais. Ce soir, il était à moi.
Je ne savais pas vraiment quelle heure il était, mais à cet instant précis j’avais envie de sentir ses lèvres, ses mains glisser le long de mon corps. Penser à lui de cette façon n’empêchait de dormir. L’air était chaud. Les couvertures semblaient peser une tonne. Sans prendre le temps de réfléchir je me levais pour passer pour faire un détour par ma salle de bain afin de brosser brièvement ma chevelure brune avant d’enfiler un simple peignoir de soie par-dessus les dessous que je portais. Je m’observais dans le miroir durant quelques secondes. Devais-je me changer ou bien prendre le risque de traverser le campus dans cette tenue ? Ma décision ne tardait pas à être prise. Je haussais les épaules avant de tourner les talons. J’irais me présenter à lui dans cette tenue, avec aussi peu de tissus sur moi. Je n’avais aucunement honte de mon corps de toute façon. Histoire de mettre toutes les chances de mon côté, je déposais quelques gouttes d’un parfum de créateur au creux de ma nuque, sur mes poignets. Je comptais bien le rendre fou, l’enivrer de moi.
Il faisait frais dehors. J’avais traversé le campus assez vite sans prêter attention aux diverses remarques que je pouvais recevoir en raison de ma tenue. Sans me soucier des regards, et des commentaires, des garçons qui se trouvaient encore dans le hall de la maison des Winthrop, je me laissais guider jusqu’à une chambre que je connaissais bien, voire très bien pour y avoir passé des moments plus qu’agréable. Une fois devant la porte, je frappais une première fois. Rien. Insistante je revenais à la charge une seconde fois. Du bruit se faisait entendre dans la pièce et un mince sourire satisfait s’emparait alors de mes lèvres. Il ouvrait. « Surprise ! » Je murmurais ne voulant pas réveiller les voisins de ce très cher Soliman et sans lui en demander la permission voilà que je pénétrais dans son antre, le frôlant légèrement au passage avant de refermer la porte derrière moi et d’en fermer le verrou. Souriante. Un air à la fois enfantin et provocateur sur le visage je regardais tout autour de moi, tournant légèrement sur moi-même avec énormément de grâce comme toujours. « Je remarque que rien n’a bougé depuis ma dernière visite. » Je déclarais cela tout en plongeant mon regard de garce dans le sien. Mes dents venaient riper contre ma lèvre inférieure alors que je me rapprochais dangereusement de lui, laissant deux de mes doigts s’aventurer sur son torse parfait. L’une de mes mains venait trouver sa place dans sa nuque. « C’est moi où il fait chaud ici ? » Je n’attendais pas une seconde de plus pour laisser s’écraser sur le sol la ceinture en tissus retenant mon vêtement sur les dessous que je portais. Ce soir, il était à moi.
© Belzébuth
(Invité)