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Soliman & Ocyllie ♠ Chapitre un

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Ft. Soliman & Ocyllie
Ce soir, il ne pourrait pas me résister. J’en étais certaine. Je le sentais. Il ne pouvait pas me repousser alors que je comptais faire des efforts pour lui plaire, pour l’attirer dans mes filets. J’étais même prête à mentir et à me dire folle amoureuse de lui pour essayer de l’attendrir, pour passer une nouvelle nuit à ses côtés. Nous avions eu l’occasion de passer tellement de bons moments ensemble que je ne comprenais toujours pas comment il avait pu mettre fin à notre relation. Certes cette relation n’était que purement sexuelle et elle devait cesser un jour pour nous laisser l’opportunité de construire quelque chose de durable, de stable avec quelque d’autre, mais nous étions encore bien trop jeune pour nous lancer dans une quelconque histoire d’amour ayant de l’avenir. Du moins, j’étais bien trop jeune pour cela. Je n’avais pas envie de devenir plus sage. J’avais envie de passer encore quelques folles années à m’amuser avec l’un de mes jouets favoris. Je le voulais et je ne comptais pas baisser les bras uniquement sous prétexte que monsieur veuille se poser où une boutade dans le genre. De toute façon je savais pertinemment qu’il ne pourrait pas me résister éternellement. Il semblait un petit peu plus vulnérable à chaque fois qu’il refusait une de mes avances. Il n’allait plus tarder à craquer. En y pensant mes lèvres s’étiraient en un sourire confiant, à la limite de la provocation. J’étais une peste, voire un démon et pourtant j’étais tellement fière de moi, de mes actes, de mes propos. Pourtant je restais vulnérable. Je n’avais pas envie d’essuyer un énième refus de sa part. C’était pleine de doute que je finissais par me coucher tout en pensant à lui, encore une fois.

Je ne savais pas vraiment quelle heure il était, mais à cet instant précis j’avais envie de sentir ses lèvres, ses mains glisser le long de mon corps. Penser à lui de cette façon n’empêchait de dormir. L’air était chaud. Les couvertures semblaient peser une tonne. Sans prendre le temps de réfléchir je me levais pour passer pour faire un détour par ma salle de bain afin de brosser brièvement ma chevelure brune avant d’enfiler un simple peignoir de soie par-dessus les dessous que je portais. Je m’observais dans le miroir durant quelques secondes. Devais-je me changer ou bien prendre le risque de traverser le campus dans cette tenue ? Ma décision ne tardait pas à être prise. Je haussais les épaules avant de tourner les talons. J’irais me présenter à lui dans cette tenue, avec aussi peu de tissus sur moi. Je n’avais aucunement honte de mon corps de toute façon. Histoire de mettre toutes les chances de mon côté, je déposais quelques gouttes d’un parfum de créateur au creux de ma nuque, sur mes poignets. Je comptais bien le rendre fou, l’enivrer de moi.

Il faisait frais dehors. J’avais traversé le campus assez vite sans prêter attention aux diverses remarques que je pouvais recevoir en raison de ma tenue. Sans me soucier des regards, et des commentaires, des garçons qui se trouvaient encore dans le hall de la maison des Winthrop, je me laissais guider jusqu’à une chambre que je connaissais bien, voire très bien pour y avoir passé des moments plus qu’agréable. Une fois devant la porte, je frappais une première fois. Rien. Insistante je revenais à la charge une seconde fois. Du bruit se faisait entendre dans la pièce et un mince sourire satisfait s’emparait alors de mes lèvres. Il ouvrait. « Surprise ! » Je murmurais ne voulant pas réveiller les voisins de ce très cher Soliman et sans lui en demander la permission voilà que je pénétrais dans son antre, le frôlant légèrement au passage avant de refermer la porte derrière moi et d’en fermer le verrou. Souriante. Un air à la fois enfantin et provocateur sur le visage je regardais tout autour de moi, tournant légèrement sur moi-même avec énormément de grâce comme toujours. « Je remarque que rien n’a bougé depuis ma dernière visite. » Je déclarais cela tout en plongeant mon regard de garce dans le sien. Mes dents venaient riper contre ma lèvre inférieure alors que je me rapprochais dangereusement de lui, laissant deux de mes doigts s’aventurer sur son torse parfait. L’une de mes mains venait trouver sa place dans sa nuque. « C’est moi où il fait chaud ici ? » Je n’attendais pas une seconde de plus pour laisser s’écraser sur le sol la ceinture en tissus retenant mon vêtement sur les dessous que je portais. Ce soir, il était à moi.
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Depuis que cette putain de bombe avait balayé la sérénité des lieux on ne peut pas dire que j’étais au meilleur de ma forme. Mon meilleur ami, celui qui était devenu progressivement plus et avec qui je sortais depuis quasiment un mois avait été emporté par l’une des explosions dans le parking et je peinais vraiment à sortir de mon deuil. Dans ma culture jamais la mort n’avait été signe d’une vie terminée, pour nous les algériens c’était en quelque sorte une vie qui s’arrêtait mais une autre qui démarrait, nous n’étions jamais vraiment abattus d’où l’ambiance parfois étonnamment festive lorsque nous célébrions les enterrements. Dans mon cas je parvenais pourtant difficilement à voir les choses sous cet angle-là, je sentais bien-sûr que le temps était mon meilleur ami, je passais prudemment et à mon rythme à l’étape supérieure dans mon deuil, je m’en étais pris plusieurs fois à ma meilleure amie Briony et je m’en voulais mais c’était à la période dans laquelle je me trouvais dans le déni, je ne voulais pas accepter la nouvelle et maintenant j’étais passé à autre chose, j’étais prêt à reprendre ma vie, si je ne restais pas actif jamais je ne pourrais oublier même si, dans le cas du décès de mon petit copain c’était un peu dégueulasse de vouloir l’oublier. Pour dire vrai je ressentais le manque de mon confident, de mon ami plus que je n’éprouvais le manque de mon amoureux. Je me rendais compte que les choses avaient été tellement rapides qu’au final je n’avais jamais vraiment défini une limite stricte et qu’elle me revenait aujourd’hui en plein dans la tête comme un boomerang. Aujourd’hui, pour la première fois depuis des semaines et des semaines je m’étais décidé à mettre le nez dehors, j’étais sorti avec quelques potes Winthrop et nous étions allés boire un ou deux verres. J’étais ensuite revenu sur le campus, la fatigue avait eu raison de moi aux alentours des deux heures du matin.

Je dormais paisiblement, vêtu d’un boxer blanc et rouge Calvin Klein qui épousait mes formes à la perfection comme toujours et je ne pensais pas être interrompu aussi vite. Quelqu’un frappait à la porte, au début j’avais pensé que je rêvais mais devant l’insistance de ce bruit de fond j’en avais conclu qu’il y avait quelqu’un qui attendait devant ma porte réellement. Retrouvant peu à peu mes esprits je m’étais aventuré jusqu’à mon néon rose fluo qui éclairait suffisamment la pièce un peu comme aurait pu le faire une lampe de chevet mais en plus intense et coloré. En quelques secondes je rejoignais la porte que je déverrouillais. A la base j’aurais pensé que c’était Briony qui avait besoin de parler, nous faisions souvent des nuits blanches tous les deux il n’y aurait donc rien eu de surprenant mais non… C’était Ocyllie, à la surprise générale. Que venait-elle faire ici ? Je me posais la question mais je ne tardais pas à percevoir un élément de réponse lorsque je baissais la tête et constatais qu’elle était très peu vêtue. Elle revenait encore pour un câlin, quand est-ce qu’elle comprendrait qu’entre nous il n’y aurait plus que de l’amitié ? Nous avions fait l’amour des dizaines et des dizaines de fois dans des lieux plus insolites les uns que les autres mais à présent je n’étais plus vraiment attiré à l’idée de recommencer. Je pense qu’une amitié était plus de rigueur même si elle n’était pas d’accord avec moi. « Surprise ! » Avant même que je n’ai pu répondre elle entrait dans ma chambre et s’installait sur le lit, elle n’irait surement pas ailleurs ce soir. Je la suivais du regard alors qu’elle fermait ma porte à clé, qu’avait-elle derrière la tête cette fois pour me faire céder ? « Je remarque que rien n’a bougé depuis ma dernière visite. » Je souriais répondant du tac au tac sur un ton dénué de sentiments ou presque… Quoi, il était tard et je sortais progressivement du sommeil profond dans lequel j’étais plongé quelques minutes auparavant. « Si, j’ai fait un peu de rangement depuis parce que c’était le gros bordel à l’époque ! » Elle approchait, détachait le cordon qui m’empêchait de voir ses sublimes formes. Même en étant homosexuel je pense que personne n’aurait pu lui résister alors imaginez, moi l’ancien séducteur invertébré ? « C’est moi où il fait chaud ici ? » Elle savait comment s’y prendre, ses doigts sur mon torse me déconcentraient mais il était hors de question que je cède à ses avances. « Tu devrais aller prendre l’air alors ! Ça te ferais le plus grand bien je pense ! »


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Je n’avais strictement rien à faire de ce que les gens autour de moi pouvaient bien penser de mes actes. Je n’avais de compte à rendre à personne. J’étais une grande fille à présent et je savais parfaitement que je voulais. Je n’avais pas envie de me plier aux exigences du peuple et encore moins lorsqu’on voulait m’interdire quelque chose. Soliman ne voulait plus de moi sexuellement parlant, mais ce n’était pas un problème. Je le connaissais presque par cœur. Je connaissais la moindre de ses failles et même s’il avait beaucoup d’efforts, j’en étais certaine, pour ne pas retomber dans mes draps, je savais qu’il ne pourrait pas me résister éternellement. Notre relation avait fait parler d’elle sur le campus dès le départ. Moi, la petite nouvelle que tout le monde prenait pour une sainte nitouche, avait réussi à mettre le grappin sur l’un des mecs les plus convoités de Harvard dès mon premier jour. J’étais devenu, en quelque sorte, une véritable icône et les histoires les plus folles se sont mises à être racontées à mon sujet. Cela m’amusait énormément à l’époque et j’aurais bien aimé continuer à jouer avec les ragots. Surtout avec ceux concernant la relation que je vivais auparavant avec Soliman. Une fois je m’étais même amusée à jouer d’une rumeur qui me disait en cloque du jeune homme. Cela l’avait fait rire à lui aussi. Son sourire qui m’avait charmé dès le premier contact. Son regard qui n’avait hypnotisé sur le champ lorsque j’avais posé mes yeux sur lui. Son corps parfait qui avait fait monter le désir en moi à chaque fois que je me trouvais à ses côtés. J’avais envie de retrouver chacun de ces éléments. J’avais envie de retrouver notre complicité d’avant. Je me montrais peut-être un petit peu trop insistante, mais je n’avais pour habitude de me voir refuser quelque chose et je n’étais pas le genre de nana à baisser les bras dès le premier refus. Je l’aurais. J’en étais certaine.

Il dormait paisiblement lorsque j’étais venu perturber sa nuit. Je pouvais le voir à ses yeux. La vision de son visage m’arrachait un sourire béat l’espace d’un instant, mais je me reprenais bien vite en laissant mes lèvres s’enticher d’une moue aguicheuse, provocatrice à souhait. L’endroit n’avait pas changé. Il était comme dans mes souvenirs et je ne manquais pas de le lui rappeler, comme pour lui rappeler les bons moments que nous avions eu l’occasion de vivre ici. Ses propos ne pouvaient pas mieux tomber. Un rictus s’échappait d’entre mes lèvres. J’avançais d’un pas, réduisant l’écart qu’il y avait entre nous. Ma main se baladant sur son corps trouvait une place à plat sur son torse. « Il faut dire qu’à l’époque tu passais le plus clair de ton temps à faire joujou avec le corps de la jeune femme qui se trouve juste devant toi. » Sur la pointe des pieds, mes lèvres glissaient le long de sa mâchoire sans pour autant passer par ses lèvres avant que je ne vienne ajouter : « Et je suis certaine que tu meurs d’envie de recommencer. Là. Maintenant. Tout de suite. » Mes yeux javels étaient plus aguicheurs que jamais. Mon sourire à la fois enfantin et provocateur s’intensifiait légèrement. Au fond de ma poitrine, mon cœur battait la chamade. J’avais peur qu’il me repousse encore une fois, mais je ne comptais pas lui montrer mes failles, d’autant plus qu’il ne les connaissait pas. Il me suggérait d’aller prendre l’air étant donné que je venais de lui qu’il faisait plutôt chaud ici. Je venais secouer, négativement, mon index juste devant son nez tout en laissant ma main se trouvant dans sa nuque glisser dans son dos pour venir s’arrêter non loin de ses fesses, à la limite de son boxer. « Prendre l’air ? Mais pourquoi ? Je suis très bien ici et il me suffit juste de faire ça … pour avoir moins chaud» Marquant une pause, joignant le geste à la parole je me débarrassais de mon peignoir qui venait s’écraser sur le sol avec souplesse. Mon côté enfantin prenait le dessus. Je savais qu’à l’époque il avait bien du mal à résister à ce regard et à ce sourire innocent. J’étais certaine qu’aujourd’hui encore il ne pouvait pas y résister. « Je peux même pousser le vice un peu plus loin en continuant de me dévêtir moi-même, mais je préfère te laisser cet honneur. » Sans gêne, j’attrapais l’une de ses mains pour venir la placer dans mon dos, non loin des agrafes de mon soutien-gorge. Il avait toutes les cartes en mains pour mener le jeu bien plus loin.
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Ocyllie il y a un peu plus d’une année avait fait une entrée très remarquée sur le campus aux yeux des autres étudiants. A l’époque on ne peut pas dire que j’étais vraiment intéressé à l’idée de me casé durablement avec quelqu’un. Bien au contraire je fuyais comme la peste cette éventualité en espérant que jamais plus personne ne pourrait me faire ressentir autant de choses que l’avait fait la seule et unique femme que je décrivais comme étant la femme de ma vie à l’époque. Trois ans à être le plus heureux des hommes à ses côtés pour au final la surprendre avec l’un de mes meilleurs potes de l’époque. La pilule était très mal passée et sans Liam et Charlie jamais je n’aurais pu reconnaitre le sentiment et l’euphorie que représentait l’amour. Aujourd’hui je me retrouvais une nouvelle fois agenouillé, le boomerang m’était revenu en pleine gueule et la perte de Liam qui était décédé m’avait brisée, je me relevais et j’étais certain à présent de faire mon deuil mais c’était difficile. La question n’était pas là, lorsqu’Ocyllie était arrivée à Harvard mes potes s’étaient mis en tête de la mettre dans leur lit, une compétition régnait même entre eux et m’amusait plus qu’autre chose, je dirais même qu’à la base je n’étais pas du tout intéressé par la jeune femme. Elle avait l’air beaucoup trop gentille et humaine pour que je vienne avec mes airs de séducteur pour juste la baiser une fois, lui mettre un coup rapide entre deux salles de cours ou deux cabines de chiottes et la laisser là comme une merde. Même si je paraissais froid j’étais animé de bonnes intentions et possédait un cœur bien plus grand que ce que la majorité des étudiants pouvaient croire. A Harvard je devais être présent dans l’élite de ceux que l’on voyait partout, populaire et victime des pires rumeurs qui circulaient. C’est simple, chaque personne avec qui je sortais que ce soit pour faire la fête ou avec qui je finissais par coucher était tout de suite prise pour un ou une petite amie potentielle. Aujourd’hui je n’y prêtais plus attention mais pour certains c’était toujours difficile après être passé dans mon lit. Le fait d’avoir suivi mes copains lorsqu’elle avait fait tomber ses affaires m’avait pourtant fait perdre les pédales. Son regard enfantin, sa démarche certes un peu risible mais excusable puisqu’elle s’était blessée et sa manière de parler… Tout s’était passé en un croisement de regards entre nous et j’avais finalement gagné le pari qui ne m’intéressait pas, dans une salle de cours je m’étais laissé aller à mes pulsions les plus animales alors qu’un professeur et ses élèves auraient pu nous rejoindre d’un moment à un autre. Depuis nous n’avions pas eu un seul jour sans être enfermés dans un endroit improbable à se faire l’amour comme des bêtes. Il est vrai que cette sensualité était différente avec Liam et avait pu parfois me rendre nostalgique mais je ne me sentais pas sevré. Ocyllie l’avait pourtant mal pris, j’avais stoppé net nos ébats un beau jour en lui demandant d’être mon amie ce qu’elle n’avait pas vraiment accepté. Elle me manquait, nos délires en dehors du cul me manquaient.

Ce soir je n’étais qu’à moitié surpris de la voir rejoindre ma chambre en vitesse aussi peu vêtue. Bien-sûr que mon corps tout entier était intéressé à l’idée de communier avec une amie familière mais je n’étais pas un mec qui avait son cerveau centré dans son pénis et dans ses testicules. Au contraire, je réfléchissais toujours un peu avant de passer à l’acte et ce soir je n’étais clairement pas motivé pour une petite escapade sexuelle. Liam était encore trop ancré en moi pour que je sois capable d’éprouver du plaisir et de l’excitation envers une autre personne. Peut-être qu’elle réussirait à me surprendre mais je n’y croyais pas, la machine était embourbée depuis l’attaque terroriste du campus et il y avait peu de choses à faire à part attendre que tout ne revienne naturellement lorsque je me sentirais prêt à passer à autre chose. « Il faut dire qu’à l’époque tu passais le plus clair de ton temps à faire joujou avec le corps de la jeune femme qui se trouve juste devant toi. » Ses mains sur mon torse ne me laissaient pas insensible, je frissonnais tout en ne la quittant pas des yeux. « Oui mais ça… C’était avant ! » Elle me cherchait, elle m’embrassait le long de ma mâchoire sans que je puisse être totalement indifférent. « Et je suis certaine que tu meurs d’envie de recommencer. Là. Maintenant. Tout de suite. » Je baissais les yeux me rendant compte qu’elle n’avait pas pris quelques centimètres depuis la dernière fois. Bon d’accord c’est moi qui était relativement grand pour le coup mais ce n’était pas de ma faute, j’étais né pour être grand et avoir de grands organes… (a) « Prendre l’air ? Mais pourquoi ? Je suis très bien ici et il me suffit juste de faire ça … pour avoir moins chaud» Je souriais amusé, elle me faisait rire parce qu’elle n’était pas vraiment sensuelle, je la trouvais juste rigolote à essayer de me faire craquer comme s’il lui suffisait d’être en sous-vêtements devant moi pour me donner envie d’elle. Oubliait-elle que j’avais pu profiter de son anatomie des dizaines de fois ? Il m’en fallait plus, bien plus ! « Je peux même pousser le vice un peu plus loin en continuant de me dévêtir moi-même, mais je préfère te laisser cet honneur. » Je me mordillais la lèvre, son regard enfantin je l’aimais énormément, il me faisait toujours craquer mais… Pas ce soir, pas maintenant ! « Tu sais que mon petit copain est mort il y a à peine trois semaines et que je ne compte pas aller voir ailleurs tout de suite ? »



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Mais pourquoi j’avais autant envie de récupérer Soliman ? Expliquez-moi pourquoi je voulais à tout prix le remettre dans mon lit rien qu’une fois de plus et me laisser enivrer par la chaleur de son corps, dans la fougue de ses baisers, par la douceur de ses gestes. Au début de notre relation j’avais eu beaucoup de mal à me passer de lui durant plus d’une journée. Sa façon de voir les choses, son rire et son sourire me manquait bien plus que ses coups de reins. En arrivant ici, à Harvard, je ne pensais pas un seul instant trouver une jeune homme comme lui qui me comblerait aussi bien sur le plan sexuel que dans mes délires les plus fous. Il n’avait jamais hésité un seul instant à me suivre, voire même à m’aider lorsque j’avais décidé de faire le mur de cette maudite soirée de révision à laquelle j’étais coincée pour que je puisse sortir bouger mon corps sur le dancefloor de l’une des boîtes les plus branchées de la ville. Au départ je pensais avoir trouvé en lui comme un grand frère, avec l’inceste en plus bien évidemment, mais plus le temps passait et plus je pouvais me rendre compte que notre histoire se basait bien plus sur le sexe que sur autre chose, même s’il nous est arrivé plus d’une fois de partir dans des discutions sérieuses où bien de se remonter le moral l’un l’autre. Cette complicité s’était terminée au moment même où le jeune homme avait décidé de mettre fin à nos ébats. J’avais mal pris la chose. Je n’arrivais pas à avaler la pilule. Je ne comprenais pas pourquoi du jour au lendemain il voulait tout arrêter pour se caser. Il avait déjà eu des histoires de passage durant notre relation, mais n’avait jamais songé à y mettre fin pour se consacrer à celui ou celle qui devait, normalement, avoir l’exclusivité sur lui. Je l’avais évité durant un bon moment avant de réaliser à quel point il me manquait et de décider de le récupérer. Il était faible en ce moment suite au décès de son petit ami et je comptais bien en profiter pour mettre la main sur lui.

Je me sentais bête à me trouver là, devant lui en petite tenue alors qu’il ne posait même pas les yeux sur moi. L’espace d’un instant j’en venais même à me demander si ce que je faisais en valait vraiment la peine. Je ne voulais pas lui montrer que je doutais et je tentais de me faire aussi sensuelle que possible, comme avant, pour le reconquérir. Mes lèvres s’aventuraient le long de sa mâchoire. Mes mains glissaient sur son dos musclé. Je n’hésitais pas lui remémorer les agréables moments que nous avions pu passer dans le temps l’un avec l’autre. Je le connaissais bien et pourtant je n’arrivais pas à percevoir ce qu’il ressentait. Soliman ne se gênait pas pour me rappeler que tout cela n’était que du passé et qu’il n’y avait certainement aucune chance pour que ça se reproduise un jour. Il baissait les yeux, m’observait. Il souriait amusé à chaque fois que j’articulais plus de deux mots et cela avait le don de me mettre hors de moi. Je ne pouvais m’empêcher de lui jeter un regard tueur qui finissait par s’attendrir lorsque ses pupilles croisaient les miennes avant que je ne donne un petit coup de poing, qui ne lui avait d’ailleurs très certainement pas fait mal, sur le torse. « Rien qu’une fois. Une dernière fois. » C’était drôle, mais à chaque fois que j’avais envie d’obtenir quelque chose, que je montrais capricieuse, j’avais tendance à me transformer en petite fille. Ma voix, mon regard tout venait à changer et là, c’était le cas. Je finissais par en avoir marre lorsqu’il venait à me parler de son petit ami fraîchement décédé et sans rien un mot je tournais les talons, prenant place sur son lit. Assise en tailleur je me mettais à jouer avec les draps, laissant mes doigts parcourir le tissu. Je ne le regardais même plus. « Dis-moi juste que je ne te fais plus du tout aucun effet et je te laisse tranquille. » Ma voix était basse. Je marquais un courte pause avant de reprendre : « Pour de bon. »
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Ocyllie était très importante pour moi, nous avions été relativement proches dans tous les sens du terme pendant plus d’une année, c’est peut-être stupide dit comme ça mais elle comptait vraiment énormément à mes yeux et briser une partie de ce qui nous unissait avait été très difficile pour moi mais c’était le prix à payer si je voulais avoir la chance de pouvoir suivre ce que mon cœur me disait. J’avais été sincèrement amoureux de Liam, je ne pouvais pas vivre sans imaginer lui appartenir pleinement et ça n’avait pas été du goût de la petite brune, logique ais-je envie de dire, entre nous ça avait toujours été passionnel, fusionnel et je m’étais souvent questionné à propos de ce que je pourrais ressentir vis-à-vis d’elle. Une chose me revenait directement en tête pendant mes moments de doutes, elle ne comptait pas se caser et encore moins avec moi, si tel avait été son souhait il y aurait déjà eu des paroles ambigües, des insinuations ou des crises de jalousie, hors, à part me quémander du sexe parce qu’elle savait que j’étais très fort pour la faire rugir de plaisir et bien il n’y avait pas grand-chose. Le décès de Liam m’avait énormément touché et j’aurais pensé qu’elle serait présente pour moi comme l’était une amie logiquement, elle avait été absente depuis l’attentat et je ne m’attendais pas à recevoir une visite de sa part pour autre chose qu’une envie de baiser, c’est triste à dire mais j’étais blessé de voir qu’elle s’intéressait aussi peu à mon état psychologique alors que tout s’était dernièrement écroulé sous mes pieds. Mon meilleur ami avait eu un accident à la rentrée qui lui avait été fatal puis, quelques mois plus tard c’est l’homme avec qui j’étais en couple depuis peu qui passait l’arme à gauche, pendant toute cette période jamais elle n’avait fait un pas vers moi pour me prouver qu’elle pouvait, peut-être tenir à moi. Elle voulait juste que je la tronche un coup histoire de ne plus avoir le sentiment d’être incapable de mettre le grappin sur moi mais je ne comptais pas être cet homme, non, je ne coucherais pas avec elle.

Je connaissais par cœur Ocyllie et je me doutais qu’à force de refuser elle me ferait son petit spectacle qui me faisait toujours énormément rire, elle allait agir comme la gosse de riche pourrie gâtée qu’elle était, ne pas avoir quelque chose était inédit chez elle et autant vous dire qu’elle ne pourrait plus m’atteindre pour un bon moment. C’est bien simple, certes je restais un homme qui avait des besoins mais je n’éprouvais aucune envie de faire l’amour ce soir, ni demain, ni dans les jours à venir, je ne me sentais pas prêt à voir d’autres personnes sur ce plan là alors que Liam avait été enterré il y a si peu de temps. La jeune femme ne tardait pas à me taper dans le ventre, je souriais amusé ne la quittant plus du regard. « Rien qu’une fois. Une dernière fois. » Je la regardais, croyait-elle vraiment que je pouvais être suffisamment naïf pour penser qu’elle voulait juste le faire une dernière fois ? Entre nous ça avait été une dizaine de dernières fois au début de notre relation et je savais que c’était une spirale infernale. La brunette semblait être lassée, elle allait s’asseoir sur mon lit défait, logique puisqu’il était quelque chose comme quatre heures du matin, à peine vêtu de mon boxer je me demandais si elle aurait capable de me sauter dessus au sens strict du terme pour me mettre dans son lit… Ou plutôt le mien pour le coup ! « Dis-moi juste que je ne te fais plus du tout aucun effet et je te laisse tranquille. » Je la regardais gêné, pourquoi est-ce qu’elle me mettait devant un fait comme celui-là ? « Pour de bon. » Je soupirais agacé par ses propos, je venais m’asseoir à côté d’elle posant une main sur l’une de ses cuisses sans idées mal placées. « Je ne peux pas dire ça… Tu sais très bien que tu m’attires… Mais je n’ai pas envie de coucher avec toi ! »




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Ma fierté venait de prendre un sacré coup. Je n’étais pas habitué à ce qu’on me refuse quoi que ce soit. J’avais pour habitude d’obtenir tout ce que je voulais sans aucune difficulté, même si je devais admettre qu’un brin de piment ne pouvait faire de mal à personne et que cela mettait un peu d’action. Tout avoir trop facilement devenait lassant, mais tout donner pour au final ne rien avoir du tout, ça aussi s’était lassant à la longue. Les divers refus de Soliman commençaient sérieusement à me taper sur le système. Je le connaissais pourtant très bien, pour ne pas dire par cœur, et je n’arrivais pas à le comprendre. Je n’arrivais pas à voir ce qui lui passait par la tête à chaque fois qu’il se trouvait en ma compagnie. Par moment il semblait réceptif à mes avances, sur le point de craquer et de faire ressurgir son côté bestial, alors que la minute d’après il semblait sortir d’une douche froide et n’hésitait pas à m’envoyer valser comme si je n’étais qu’une vulgaire nana qui n’avait fait qu’un seul et unique passage dans son lit. Ce soir, j’avais encore du mal à le cerner. Un instant il se mettait à frissonner sous l’effet de mes doigts parcourant son torse nu, la seconde d’après il avait son sourire moqueur sur les lèvres qui me faisait comprendre qu’il n’en avait, au final, rien à faire de ce que j’étais en train de lui dire, de faire. Je finissais par jeter l’éponge pour m’installer en tailleur sur son lit. Je ne voulais même plus croiser son regard. Je n’avais même plus envie de laisser ses mains se poser sur mon corps. Telle une gamine je m’amusais à passer mes doigts sur les plis des draps de son lit tout en lui demandant de me dire que je ne l’attirais plus et que j’étais prête à le laisser tranquille pour de bon s’il avouait ce fait. Je pouvais l’entendre pousser un soupir plutôt agacé par mes propos. Si je pouvais créer la confusion chez lui, alors je venais de marquer un point. Le jeune homme ne tardait pas à venir me rejoindre, à s’installer à mes côtés tout en posant une main sur l’une de mes cuisses. Sa réponse suivant et ma réaction ne tardait pas à montrer le bout de son nez. Mes yeux couleur javel lui lançaient un regard noir alors que d’un geste sec je lui ordonnais de retirer sa main de là où elle se trouvait. « Tu le fais exprès là non ? » Je levais à nouveau les yeux vers lui, marquant une courte pause avant de reprendre : « Je te laisse l’opportunité de m’envoyer balader une bonne fois pour toute et la seule chose que tu fais c’est me dire que je t’attire, mais que tu ne veux pas coucher avec moi. Au final, on en est toujours au même point. » Sans savoir pourquoi, j’attrapais un coussin que je venais coller contre mon buste avant de rajouter sur un ton sec : « Je vais finir par croire que ça t’amuse d’avoir une meuf qui se traine à tes pieds et de l’envoyer valser à chaque fois qu’elle ouvre la bouche. » Le reste n’était pas vraiment calculé. Sur un coup de colère, je donnais un coup du coussin que je tenais en plein dans le torse du garçon. J’avais l’air d’une gamine en train de piquer sa crise, mais je n’en avais strictement rien à faire pour dire vrai.
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Je n’étais pas un mec attiré uniquement par le cul, bien-sûr je prenais toujours mon pied en faisant l’amour avec différentes personnes parce que chacune avait des particularités, des manières d’appréhender l’acte originales et qui me laissaient parfois de très bons souvenirs. Ocyllie resterait de loin dans mes meilleures expériences mais me limiter à du sexe pour dire de baiser ce n’était plus vraiment parmi mes priorités. Au contraire, je dirais même qu’il m’arrivait parfois de céder avant de me mettre avec Liam mais que depuis que nous étions ensemble et maintenant qu’il était mort je ne voyais même plus l’intérêt de le faire. Je vous mentirais ensuite si j’admettais que la jeune femme ne me donnait pas envie de céder, je devais être très concentré pour ne pas laisser entrevoir qu’elle ne me laissait pas de marbre en me touchant comme elle savait si bien le faire, je ne pouvais pas lui faire comprendre par le biais d’une quelconque bosse encore plus importante qu’au naturel sur mon boxer qu’elle me faisait plus envie que jamais. Non, ce n’était même pas envisageable parce qu’il en reviendrait à dire que je n’étais plus capable de résister à la tentation, elle n’aurait pas eu besoin de faire davantage de choses pour que je sois sien pour une nuit supplémentaire, juste de placer ses mains au bon endroit contre mon corps bouillant et après ça je lui aurais fait l’amour avec une fureur sans précédents. Comme une gamine vexée Ocyllie m’imposait en quelque sorte un ultimatum visant à me faire dire que je ne ressentais rien à son égard que ce soit physiquement ou moralement, elle aurait surement préféré que ma réponse soit négative ou totalement positive pour pouvoir faire quelque chose de précis mais je ne pouvais pas, parce qu’il n’y avait rien de bien simple et que lui dire qu’elle ne m’attirait pas aurait été un mensonge, le contraire également. Oui, j’avais envie d’elle, mais pas comme ça, pas maintenant alors que je peinais à envisager avoir la moindre relation intime avec quelqu’un d’autre que mon petit copain décédé. J’aurais trop l’impression de le trahir, j’avais encore besoin de temps, peut-être d’un coup de pouce pour que je puisse me rendre compte que je ne crachais pas sur sa mémoire en continuant à vivre, jusqu’à maintenant je n’avais pas eu le droit à un coup de pouce de ce genre-là. Subitement plus en colère que jamais la jeune femme retirait ma main de sa cuisse. « Tu le fais exprès là non ? » Je levais les yeux, fatigué par ses réflexions, elle était assez grande pour comprendre que nous n’étions plus à l’école primaire, il existait très peu de réponses strictes, surtout lorsqu’on parlait de choses plus adultes et subtiles. « Je te laisse l’opportunité de m’envoyer balader une bonne fois pour toute et la seule chose que tu fais c’est me dire que je t’attire, mais que tu ne veux pas coucher avec moi. Au final, on en est toujours au même point. » Je l’écoutais attentivement la regardant s’emparer d’un coussin, comme si il allait la protéger. « Je vais finir par croire que ça t’amuse d’avoir une meuf qui se traine à tes pieds et de l’envoyer valser à chaque fois qu’elle ouvre la bouche. » Je me relevais lui faisant face, je luttais contre l’envie de lui hurler dessus parce qu’elle ne méritait pas ça, nous ne méritions pas ça. « Il n’est pas question d’avoir envie ou pas, tu préfères que je te dise que tu ne me plais pas alors que tu sais très bien que tu m’as rendu fou… Que tu pourrais encore me rendre fou sans difficultés ! » Je marquais une courte pause reprenant sur un ton tellement fragile et froid à la fois. « J’ai perdu mon copain il y a quinze jours, tu me demandes de te sauter comme si je n’avais jamais été amoureux d’un mec qui a explosé avec ces putains de bombes sur le campus ! » Rien que de m’énerver mon bras droit sur lequel quatre points de suture avaient été cousus suite à l’explosion dans la bibliothèque me grattait affreusement. « Alors oui, si c’est ce que tu veux penses que je n’ai pas envie de toi mais si tu étais un peu plus compréhensive tu comprendrais que ce n’est pas le moment pour baiser mais le moment pour être présente et m’apporter du réconfort pour peut-être aller plus loin lorsque je me serais complètement remis de toute cette histoire ! » Mon cœur battait tellement fort, il se serrait toujours lorsque je parlais de cet attentat, de Liam. Je prenais le coussin et je lui en mettais un petit coup sur la tête. « Et ça c’est pour m’avoir mis un coup vilaine ! »



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Ft. Soliman & Ocyllie
Ses paroles résonnaient dans la pièce et venait s’écraser contre les murs tel un couperet. Je ne savais pas vraiment si Soliman venait réellement de dire ce que je venais d’entendre ou s’il s’agissait du fruit de mon imagination, mais je me sentais bête tout d’un coup. Si je savais que le jeune homme m’appréciait plus ou moins je n’avais aucune idée que j’avais eu l’occasion de le rendre complètement fou de moi. Même s’il ne parlait très certainement que de l’état dans lequel il se trouvait lors de nos ébats, ses paroles me faisaient plaisir, voire faisaient tourner au rose mes pommettes. Il en venait même à insinuer que je pouvais encore le faire entrer dans cet état, que j’avais encore les moyens de le rendre accro à ma petite personne. Je n’étais pas entièrement d’accord avec lui. La preuve, je faisais tout pour lui plaire, pour l’attirer dans mes draps et pourtant il restait froid et calme devant moi. J’ouvrais la bouche, mais aucun son n’en sortait alors que j’avais pourtant envie de lui faire partager la façon dont il avait le don de me rendre toute chose lorsque, dans le temps, il posait ses mains sur moi, lorsqu’il me regardait, lorsqu’il me souriait, lorsqu’il me faisait atteindre le septième ciel. Sa voix s’élevait à nouveau et encore une fois il venait évoquer la mort de son petit copain, Liam. Je pouvais sentir dans sa voix de la tristesse tout comme de l’énervement. Je baissais les yeux, me trouvant à la limite de la honte. J’en arrivais même à me trouver égoïste sur ce coup là alors que ce n’était pas dans mes habitudes de me trouver des défauts. J’avais plutôt tendance à me trouver parfaite, sans reproches. « Excuse-moi. » Voilà les seuls mots que j’arrivais à prononcer dans un murmure alors que je n’osais toujours pas le regarder. J’avais, à présent, peur de croiser son regard. Je ne savais pas s’il m’avait entendu car déjà il continuait à m’accabler en m’indiquant que ce n’était pas le temps de penser à coucher avec lui, mais plutôt le temps de penser à être présente à ses côtés pour l’aider à remonter la pente. Quelques mots retenaient mon attention, mais le moment était bien trop solennel pour que je prenne le risque de les relever. Un blanc s’installait. Tant pis, cela me démangeait trop et je ne pouvais pas rester dans l’ignorance une seconde de plus. C’était d’une voix aussi douce qu’enfantine que je venais demander : « Tu entends quoi par aller plus loin ? » Mes pupilles brillaient légèrement comme si je venais de pleurer. Remarquez, il faut avouer que les propos qu’il venait de tenir à mon égard résonnaient comme une claque et me faisait prendre conscience de certaine chose. Je n’avais pas le temps de m’apitoyer sur mon sort qu’un coussin venait s’écraser contre ma tête. Je lui lançais un regard étonné avant de lui lancer sur un air de défi : « Si tu crois que tu vas t’en sortir comme ça, tu te trompes. » Un sourire accompagnait mes paroles avant que je ne prenne à nouveau le coussin pour me venger et l’assommer de plusieurs coups moelleux. Je me hissais sur mes genoux afin d’être bien plus stable en cas de réplique. Ce changement soudain de comportement n’était pas anodin chez moi. J’étais de nature plutôt lunatique.
© Belzébuth
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Ocyllie par le passé avait été bien plus qu’une vide couille comme pouvaient le dire certains. Bien-sûr en plus d’être devenue une amie nous avions pu faire l’amour des dizaines et des dizaines de fois dans des lieux plus insolites les uns que les autres et parfois même plus de trois fois dans la même journée. Oui mais il fut un temps où je ressentais bien plus à son égard que de l’amitié purement physique, je n’avais pas été sourd pour ne pas entendre mon cœur qui battait la chamade, je n’avais pas perdu la notion de sensations pour le sentir se serrer, être en émoi lorsqu’elle apparaissait devant moi comme un ange tombé du ciel. C’est peut-être stupide mais je n’avais jamais osé dire la moindre chose là-dessus de peur qu’elle prenne la fuite, puis, avec Liam et Charlie tout ça s’était entassé. Je ne dis pas qu’aujourd’hui j’étais insensible par rapport à elle, mon petit cœur à l’agonie battait encore et toujours plus fort lorsqu’elle apparaissait, ses doigts contre mon torse, à la limite de mon boxer auraient pu me faire exploser, lui sauter dessus comme une bête en furie mais je n’en avais rien fait ayant privilégié mon cerveau à mon cœur. Je ne comprenais pas qu’elle ne puisse pas voir que ce n’était tout simplement pas le moment, je ne me sentais pas capable de la déshabiller, la caresser, m’introduire en elle et tout simplement d’assumer ensuite, j’aurais trop mauvaise conscience par rapport à mon petit-ami, une impression de l’avoir trahi qui rendrait ma vie encore plus difficile qu’elle ne l’était déjà maintenant. Je voyais son regard s’adoucir, est-ce qu’elle était en train de comprendre de quoi je parlais ? Je l’espérais en tout cas. « Excuse-moi. » Elle baissait la tête, paraissait honteuse et je me sentais tout à coup très mal, mon objectif n’était pas de la blesser, bien au contraire je voulais juste qu’elle se rende compte qu’elle était un peu lourde ce soir, je ne voulais pas que nous nous engueulions, bien au contraire. « Tu n’as pas à t’excuser ce n’est rien ! » Je la regardais tranquillement restant debout devant elle, non, je ne souhaitais pas qu’elle me retire mon boxer pour passer aux préliminaires, je vous jure que je n’attendais pas ça. Elle relevait la tête avec une bouille qui ne me laissait jamais insensible, elle me faisait même craquer. « Tu entends quoi par aller plus loin ? » Je souriais amusé, elle ne perdrait donc jamais le nord cette petite brune. J’aimais ça chez elle. « Tu sais très bien de quoi je parle ! » Ma manière de parler était tout de suite plus mielleuse, elle ne pouvait pas comprendre autrement mes paroles que ce que je voulais lui faire entendre. D’un coup la discussion déviait totalement, un oreiller s’écrasait contre elle, je souriais, sa vengeance serait terrible. « Si tu crois que tu vas t’en sortir comme ça, tu te trompes. » Elle me couvrait de petits coups, je gloussais faisant mine d’avoir mal, vêtu de mon boxer alors qu’elle avait un peignoir sur ses sous-vêtements je sautais sur elle la faisant tomber sur le lit, fini les oreillers, je la couvrais de chatouilles.


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