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★ ─ w/ @Naëlle Hoover

Le rituel de la semaine. Cinq jours sur sept, c'était l'entrainement intensif... De certains vous diront que c'est mauvais pour la santé, d'autres vous diront que je suis drogué. En réalité, les deux parties ont raison. J'ai trouvé le réconfort dans le sport dès que je suis entré dans l'armée, c'était ma façon à moi de canaliser mon hyperactivité et c'est devenu ce que c'est devenu... Et la transformation de mon corps qu'on insulte par les nombreuses suspicions de stéroïdes, mais touchez... vous verrez que c'est du vrai. Mais pour maintenir cette musculature, il faut s'entrainer, s'acharner... et de toute façon, même si j'en avais marre, si je devais tout arrêter demain, mon corps ne le supporterait pas autant que mon moral.
Non, c'était mon moment de décompresser, de profiter... voilà. Certains jouent aux jeux vidéo ou font du violon ? moi je pousse de la fonte.

Comme à mon habitude, je check les gérants et discute un petit moment à l'accueil avec les coachs en parlant programme et des efforts aussi des nouvelles recrues qui veulent se mettre au bodybulding.
Certains croient aussi que c'est mon objectif, mais je n'ai jamais été friand de l'exercice. J'ai aimé faire du catch à une époque mais maintenant je m'entraine uniquement à la salle pour le plaisir.
On parle salade et autres aliments qu'on déteste manger pendant une période de sèche, avant que je les abandonne pour commencer mon entrainement.
Je me change dans les vestiaires, pose mes affaires à leur place et me déplace entre les machines avec le casque sur les oreilles, la serviette sur l'épaule et la bouteille d'eau dans les mains.
La presse est libre et j'y pose ma bouteille, commençant par m'étirer les gambettes avant de poser les poids sur la machine et d'attaquer doucement les exercices.

Un mouvement dans le miroir me fait relever la tête et je vois passer une demoiselle qui me semble familière.
Je retourne à mes poids et quand je relève la tête, je vois qu'elle me regarde. Un instant se fige, l'esprit interdit et le poids manque de me tomber des mains. « Naaan. » que je dis en reposant le poids, criant presque à cause de la musique qui hurle dans les oreilles.
Je retire mon casque et ouvre les bras. « Naëlle, ma gamine ! J'en reviens pas ! » que je dis en refermant les bras autour de son tout petit corps. « Wah, regarde toi ! Ce que t'es belle ! » que je dis en la regardant, comme un père fier de sa gamine. « je t'ai jamais vue là, tu viens de débuter la muscu ? »


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Voilà longtemps que je n'avais pas pris de temps rien que pour moi, laissant mon boulot de côté. Avec les fêtes, même en solitaire, j'ai conscience que je me suis laissée aller. J'ai voulu prendre le taureau par les cornes, de ressortir ce bon vieux short de basket, ce bon vieux débardeur et mon sac de sport pour me rendre à la salle. Je salue les gérants, qui sont contents de me revoir depuis les dernières semaines où j'ai été un véritable fantôme. Je passe rapidement par la case vestiaire des dames, afin de poser mes affaires dans un casier, ne gardant qu'une serviette et une bouteille d'eau, car il ne faut pas oublier de s'hydrater correctement.

Je fais un rapide tour des lieux, histoire de savoir quelles sont les machines disponibles, tout en me demandant par quelle partie de mon corps j'allais commencer à bosser. Evidemment, je commence par m'échauffer au tapis de course, voir si je dois de nouveau bosser mon cardio, ou si les excès ne m'ont pas tant ravagée. Une petite demi-heure de course et me voilà déterminée à bosser mes trapèzes et les muscles dorsaux.

Je passe devant un miroir, où un crâne luisant me rappelle un souvenir familier. Je pense simplement que c'est une idée stupide d'imaginer que ce soit lui, jusqu'au moment où son regard se lève de ses poids. Sa surprise semblait égale à la mienne, mais un sourire heureux se dessinait rapidement sur mon visage, avec une légère pointe d'amusement quant à la portée sonore élevée de sa voix. Quand il ouvre ses bras, qui pourraient facilement me couvrir deux fois vu leur diamètre, je viens m'y fondre. « Salut tonton. J'pensais que tu m'avais oubliée, depuis la dernière fois. » Je me sens tellement...crevette, à côté de lui. Il me dit des paroles réconfortantes, que je n'avais jamais entendues de mes parents, ce qui m'arrache un léger rire gêné. « Et toi, ce que t'as pris en masse ! Tu peux tuer des gens avec une gifle, non ? » Je pourrais lui servir d'haltère sans problème, peut-être même pour un seul de ses doigts. « Disons que j'avais pas spécialement le temps ces derniers mois, je passais tard le soir la plupart du temps. Mais j'suis pas venue depuis bien... trois semaines, je crois. » Je ne m'attendais pas à le revoir, et c'est une excellente surprise. Comme quoi, le hasard fait parfois très bien les choses. J'ai tellement de choses à lui dire qu'on risque de passer beaucoup de temps ici.
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La revoir me mettait une petite claque. La dernière fois que je l'ai vu, elle était toujours aussi belle mais j'avais arrêté de donner des nouvelles. Perturbé par le chamboulement dans nos vies et le fait qu'il ait été difficile de digérer la vie à la maison avec deux gamines, la perte de leur mère, le chat qui suscitait des jalousies et de l'amour, le déménagement... Bref. Mais rien qui pardonne que j'ai laissé ma petite gamine sans nouvelle.
Elle était adorable, et j'aimais beaucoup son tempérament qui mêlait celui de mes filles, ce que je trouvais parfaitement drôle. Surement pour cette raison qu'elles s'entendaient plutôt bien. Enfin, je n'avais jamais fait vraiment état de leur relation respective, mais il me semblait que ça se passait bien.
Mais malgré moi, je ressentais une pointe de culpabilité à l'avoir abandonnée. Non pas qu'elle ne soit pas forte, mais je l'aimais comme ma propre fille, et je savais que c'était pas toujours tout rose pour elle.
Je ne pouvais pas sauver tout le monde, c'est ce que me disait son père. Pourtant j'aimerais. Offrir un foyer aimant et sécuritaire... Mais bon, elle était tout de même bien protéger.

Quand elle se fond dans mes bras, je souris en posant ma tête sur la sienne le temps de l'étreinte et je la relâche aussitôt, me sentant encore plus coupable quand elle assène ce que je regrette. « Je m'excuse du fond du cœur, Naëlle, avec le deuil et le déménagement, la fin de ma carrière... bref, c'est pas une raison, je suis désolé. Tu nous as manqué.» que je dis en lui tenant la main pour faire le commentaire sur la beauté de cette dernière. je ris quand elle retourne le compliment à sa manière et regarde ma main. « Sûrement, j'ai jamais essayé. Aubrey n'a pas encore ramené de garçon à la maison.» Je ris en imaginant faire peur aux hommes qui voudront dompter le lion qu'était ma plus grande. Lydia avait moins de problèmes, ses copines me trouvaient toujours cool, je les intimidais jamais. En même temps, je ne comptais pas frapper une jeune fille et c'était différent, elles étaient plus pudiques, moins invasive. J'étais moins inquiet des choix de Lydia que ceux d'Aubrey, mais soit.
« Si tu veux, tu peux passer de temps en temps à ces heures-là, c'est là que je m'entraine. Faut cultiver tout ça.» que je dis en gainant le muscle de mon bras faisant ressortir quelques petites veines. « Comment tu vas toi ? Qu'est-ce que tu deviens ?» que je demande en m'asseyant sur un banc d’haltères pour écouter ma gamine.
Et si j'apprends que qui que ce soit lui ait fait du mal, je pourrai essayer de voir si je peux tuer rien qu'avec une claque.



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J'ai oublié le temps qui est passé sans qu'on puisse se voir. J'ai vraiment du mal à me situer, avec tout ce qui a pu se passer ces dernières années dans ma vie, et surtout dans la sienne, d'après ce que j'en conclue. Il a dû galérer pour trouver ses marques en tant que père célibataire, avec deux adolescentes à gérer, même si elles étaient assez dociles plus jeunes. Je lui adresse un sourire, chaleureux, en gardant ma main frêle dans sa grosse paluche. « Je t'en veux pas, je sais que c'était pas volontaire et que t'as eu beaucoup de choses à gérer. Vous m'avez manqué, vous aussi. Et que tu m'as pas tourné le dos comme ils l'ont fait. » dis-je simplement, lançant un léger tacle envers ma famille, qui m'évite alors qu'on vit tous sur Boston. Je soupire légèrement, frappée par un léger élan de nostalgie. Mais j'en sors rapidement, amusée par sa réponse quant aux mecs qu'Aubrey ne lui a pas encore ramenés. Elle a été sage, la petite. « Profites-en, ça va pas durer. Tu vas en trouver un bientôt. » m'amusais-je à lui dire, pour voir sa réaction de papa poule. Je sais que Daryl est un père génial, qu'il aime ses gosses comme personne. J'aurai aimé que mon paternel soit comme lui, finalement. Même si j'ai eu quelques bons moments passés avec mon géniteur, quand il m'apprenait à réparer une bagnole et à bricoler, il n'a jamais vraiment été très...démonstratif. Je n'étais pas à l'image qu'il se faisait de la fille parfaite, malgré mes études brillantes. Top rebelle, trop punk, trop tatouée, trop lesbienne, pas assez dans la case qu'il m'avait attitrée à la naissance. Le vilain petit canard des Hoover.
Il m'invitait à passer plus souvent à cette tranche horaire, qu'il s'y trouve toujours. Quand il gaine son muscle, un sifflement d'admiration s'échappe d'entre mes lèvres. « Bordel, t'es une bête ! Moi qui me croyais super gaulée. » dis-je en riant, avant de contracter mon biceps à mon tour, avant de relâcher rapidement, alors qu'il me questionne sur ma vie. « J'vais bien, toujours. Mes relations sentimentales sont bizarres en ce moment, mais j'vais bien. J'ai pas mal voyagé ces derniers temps, pour le boulot. J'suis devenue photographe pour une grosse boîte de communication. J'vois les plus beaux paysages, je passe les nuits dans des hôtels de folie ou dans des lieux atypiques... J'ai pas à me plaindre. » dis-je en souriant finalement, avant de prendre quelques poids, histoire de bosser un peu, tout en discutant.
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ce n'était pas commun de se sentir désabusé par une situation, surtout pour moi qui avais un grand contrôle sur tout ce qui m'entourait. malheureusement, il y a des évènements qu'on ne peut pas garder sous la maîtrise, et je m'étais laissé enliser par la parte, le deuil... cherchant à me sortir de cet enfer en préservant l'intégrité de mes filles. elles passaient toujours avant tout le reste, et même si les plus médisants diraient que ce sont pas mes filles, elles portent mon nom et c'est malgré mon sang. ma vie. mes anges.
et naëlle était de ces gamines que je me plaisais à protéger, malheureusement laisser de côté pour nous reconstruire.
j'espère qu'elle ne m'en voudra pas trop longtemps, mais vu l'accolade, je doute que la rancœur dure plus d'une minute. je comprends vite que sa famille a encore fait des siennes. c'était dommage d'être entourée de psychorigides quand elle était surement la personne la plus ouverte d'esprit, jamais vu depuis... très longtemps.
dommage de gâcher une belle relation familiale à cause de différence. si seulement ils pouvaient voir ce qui se cache sous ses tatouages... mais en soi, c'est peut être aussi ça qui l'a construite ainsi et qu'elle est devenue aussi unique.
j'étais très fier d'elle. sans l'ombre d'un doute.
et quand on parle d'aubrey, je grimace doucement, je n'étais pas pressé qu'elle ramène qui que ce soit à la maison ... avec comme titre : petit ami. ça m'allait bien de la croire loin de tout ça.
mais ça vaudra le coup d'essayer de l'envoyer dans le mur à la prochaine occasion.

les compliments de ma gamine me fait rire alors que je relâche le muscle pour m'assoir sur un banc et l'écouter parler un peu d'elle alors qu'elle se remet doucement au sport. « photographe ? » que je dis, super impressionné. « je suis super fier de toi, gamine. » que je dis en frappant dans mes mains, prenant à mon tour des poids pour faire ma série d'exercices. « lydia va vouloir toutes les voir. » que je dis en riant, soulevant le poids et soufflant doucement en prenant soin de bien me positionner pour éviter toute douleur. « et l'endroit le plus fou où tu es allée ? » que je demande simplement.
je me rendais compte qu'on avait beaucoup de temps à rattraper. « pardon, mais qu'est-ce que ton père a encore fait ? » que je demande subitement à la suite de la première question, gardant en tête les reproches qu'elle avait formulé un peu avant. j'étais honoré de pouvoir dire que j'avais bossé avec les hoover... mais la façon dont elle était aimée et traitée, m'horripilait.



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J'ai passé tellement de temps à leur côté, depuis leur arrivée sur Boston. Quand tout s'est arrêté, j'ai eu du mal. Leur foyer était comme un second refuge quand ça se passait mal, quand j'avais besoin de me vider l'esprit de toute cette négativité qui m'entourait. Je trouvais toujours affection et réconfort. J'ai été peinée d'apprendre la perte à laquelle ils ont dû faire face, et j'ai compris cette envie d'éloignement de la part de Daryl. J'avais gardé contact avec Lydia, sans avoir eu l'occasion de la voir durant un moment.
Quand je n'avais plus rien, plus de famille, j'ai dû apprendre à m'en sortir seule. Le plus dur au départ, était de croiser ma mère, d'avoir envie de la voir, de lui parler, mais que cette dernière se contentait de m'éviter et de changer de trottoir. J'ai réussi ma vie, et je peux dire que c'est uniquement grâce à moi.

Finalement, il me questionne sur mon boulot, avant de me dire qu'il est fier. Pour lui, c'est sans doute naturel de dire ce genre de choses, mais pour moi, ça prend une vraie saveur qui réchauffe le coeur et qui m'inspire plus de confiance. « Et ouais, photographe. L'art de rendre immortelles des choses éphémères. J'suis loin des espérances familiales, comme tu t'en doutes. » dis-je en riant légèrement. Quand il me dit que Lydia voudra certainement toutes les voir, ces photos que j'ai pu faire, j'esquisse un sourire. « Ca me ferait vraiment plaisir de lui montrer. » Je continuais mes exercices face à lui, tout en réfléchissant un instant à la destination la plus dingue dans laquelle je me suis rendue. « Dernièrement, c'était en Alaska, mais c'était pas pour le boulot. Sinon, je dirais... La Thaïlande. C'est plutôt ouf, comme endroit. »
Ce que mon père a pu faire. La question me fait largement sourire. « Il m'a reniée, tout simplement. Ma mère avec. J'suis un peu la bâtarde de la famille. Mon frère est à la limite de me cracher à la gueule quand il me voit, il dit que les gens comme moi sont des drogués, des merdes, ce genre de choses. L'ouverture d'esprit à l'état pur. J'ai que mes soeurs qui sortent du lot et qui me rappellent que j'suis pas seule. Mais pas devant eux. » Je souris doucement, maintenant habituée par cette vie là.
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le plus dur c'est de se rendre compte que tout s'est mal goupillé. si seulement j'avais pu garder les yeux ouverts au bon pour elle, elle n'aurait pas eu à vivre seule ce genre de mésaventure avec sa famille.
ça me peinait pour elle. d'avoir des parents aussi butés, étranges même... je ne comprenais pas que l'on puisse renier une enfant parce qu'elle vous semble différente. surtout qu'en connaissant naëlle, il y a tout pour être fier. une grande force mentale, une beauté fatale, une gentillesse sans pareil, une intelligence et une vivacité d'esprit... en plus d'être une passionnée aguerrie. comment pouvait-on vouloir renier quelqu'un qui sait ce que c'est que de vivre ? n'ont-ils pas suffisamment côtoyer la mort et les atrocités du genre humain pour se remettre en question ?
apparemment pas, et quand je vois les sourires sur son visage, je sens qu'elle a lâché le combat. que malgré la tristesse, elle est droite dans ses bottes ma gamine. sûre du chemin qu'elle a décidé de suivre. « ils sont idiots. » que j'ose dire.
j'ai beau avoir été au côté de cette famille, je ne les ai jamais compris. quel prestige y a-t-il à tirer de quelqu'un qui renie sa propre fille ? « et encore je suis gentil. » posant les poids pour m'étirer de tout mon long. « tu devrais passer à la maison, on a déménagé mais ça ferait du bien que tu viennes le dimanche bruncher avec nous. » souriant, m'épongeant le visage avec ma serviette. « allez viens, on va aller manger une salade de fruit à la cafétéria. »

je lui tends la main pour l'aider à se relever de ses exercices. « parle moi de la thaïlande, j'ai pas eu l'occasion d'y aller. » que je dis en souriant. « j'ai promis aux filles qu'on essaierait de partir en corée du sud, mais ... j'y connais strictement rien en culture asiatique. » j'étais un peu le vieux jeu du papa qui connait que son pays et celui de ses origines. j'ai beau avoir voyagé avec l'armée, je ne me suis jamais attardé sur les cultures du monde.
une lacune à combler. « tiens, passe la première. » que je dis en poussant la porte de la cafet', je prends deux salades de fruits avec des yaourts grecs et deux smoothies. « on va reprendre des forces comme ça. » posant le tout devant nous à une table au calme. « tu vies où maintenant ? »



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Les jours ont été longs, les premiers mois. J'avais mes amis, mes études, les fêtes, les femmes, et ça me permettait de ne pas couler plus que là où je me trouvais déjà. Je n'ai jamais eu la vie facile. Le fardeau du prestige de cet ancêtre, vivre dans l'angoisse du père qui pouvait ne pas rentrer après une mission à risque, les brimades d'une différence notoire, parfois qualifiée de déviance, d'autres fois comme un trophée à poser en public. Notre fille est homosexuelle, nous avons su l'accepter. Conneries. Quand on accepte les différences, on ne les montre pas. Le paternel a cru qu'il allait pouvoir m’enrôler dans son mode de vie : les armes, les voitures, les films de flics, le bon whisky et l'incontournable Super Bowl. Dans le lot, seules trois choses me sont restées, et n'ont rien à voir avec les flingues et les films. J'ai su m'en tirer à bon compte. J'ai finalement bien fait de ne pas me rendre à l'autel ce jour-là, ou bien je serai encore endiguée dans la doctrine du patronyme.
La réaction de Daryl m'arrache un sourire franc. « Tu peux clairement dire qu'ils sont cons, quand t'es avec moi. J'irai pas leur dire. » m'amusais-je alors à commenter. Ils peuvent bien aller se faire foutre, de l'autre côté du trottoir. Quand il me propose de venir bruncher avec eux le dimanche, j'ai des souvenirs qui me reviennent en tête de l'époque où j'étais toujours fourrée chez eux. « Ça serait avec plaisir. Tu me fileras l'adresse dans ce cas. » dis-je en souriant, avant qu'il ne m'invite à la cafétéria.
Alors qu'il m'aide à me relever, il me pose des questions sur la Thaïlande, avant de me dire qu'il a promis à Lydia et Aubrey de les emmener en Corée du Sud. Quand il m'avoue ne rien connaître de la culture asiatique, je souris, amusée. « C'est magnifique à voir, et à la fois assez déroutant. T'as les points touristiques comme Bangkok et Phuket, où tu côtoies toutes les classes sociales, et t'as les petits villages en bordure de rizière, où ils vivent avec tellement peu de choses que ça remet en question toute ta façon de voir le monde. Et tu peux bouffer des insectes achetés au marché comme tu achètes des tomates ici. Pour la Corée du Sud, je l'ai pas encore fait, donc je peux pas te dire comment c'est. » finis-je par dire, en souriant, en le précédant au self, avant qu'on ne s'installe à une table. « La prochaine, c'est moi qui paye. » dis-je en souriant, avant d'attraper une salade de fruits. « Sur Boston, près de Charles River. Un grand appart' pour moi toute seule. Et du coup, vous avez déménagé où, tous les trois ? » demandais-je avant de mettre une première vague de fruits dans ma bouche.
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mon incontournable petite lumière. naëlle avait toujours été agréable à vivre, d'une politesse affligeante mêlée à cette petite insolence qui lui allait si bien. faisant d'elle cette fille badass que j'aurais aimé avoir comme belle-fille.
les choses ayant été, je sais que les filles ont fini par se considérer comme des sœurs, plutôt qu'amantes. j'avais bon espoir que lydia trouve quelqu'un comme ma petite nièce préféré.
en même temps pas dure de la préférer, c'est la seule.
me retenant d'être grossier envers cette famille qui semblait avoir détruit tous les liens avec leur fille. une pathétique réaction quand on pense que j'ai adopté mes filles après d'énormes problèmes et traumatismes dans leur vie. acceptant ce que les autres voyaient comme des différences.
je n'ai jamais pris la peine de trouver étrange l'amour de ma fille pour les femmes. je me souviens qu'elle me l'avait annoncé quand on regardait un film, calée contre moi, elle a profité d'un moment calme pour me dire qu'elle préférait les filles.
et en haussant le sourcil, je n'ai pu répliquer qu'un : " et alors ? " si naturel, qu'elle avait souri sans rien ajouté de plus.
alors ouais, j'avais un mal fou à comprendre comment un père pouvait juger sa gamine sur ça. ou encore sur sa coupe de cheveux, sa façon de s'habiller... ça me sidérait, j'étais peut-être pas le meilleur papa du monde. mais j'aspirais au bonheur de mes enfants, et à ce qu'elles grandissent heureuses et épanouies surtout. confortées dans leur choix.
alors ça me peinait. parce que si j'étais restée près de naëlle, j'aurais pu l'aider à passer ce cap sans qu'elle en souffre plus que nécessaire.
mais vu la belle plante... je doute pas que ce fut un mal pour un bien. « des cons, alors. » que je dis en souriant.

allant à la cafétéria, j'ai le droit à un petit compte rendu de la thaïlande, me permettant de voyager de la même manière.
la vague image des rizières et des baraques en bois me vient à l'esprit, des montages, des forêts... loin de tous nos building. j'aimerais voyager dans cette partie du monde, autrement qu'avec un sac militaire sur le dos... ça va aussi me changer la vie de n'être qu'un touriste. « tu n'as qu'à venir avec nous, gamine. » que je propose bêtement et spontanément.
assis devant ma salade de fruit, je ris à sa proposition de payer la prochaine. « la prochaine fois alors, car sinon autant acheter toutes les salades de fruit. » j'étais un véritable ventre sur pattes, si je commençais, je ne m'arrêtais plus.
bien pour ça que je poussais à la salle plus que le commun des mortels.
je lui demande où elle vit et me répond vivre dans un grand appartement à elle toute seule. l'envol la rend belle. « je suis fière de toi, gamine. » plantant ma fourchette en plastique dans l'ananas. « nous vivons dans le centre de boston, un grand appartement familial à the victor. » hochant la tête, pas mécontent de cette acquisition. « la retraite paye bien quand on a risqué si longtemps sa vie pour son pays. » le rire franc. « faut que tu rencontres le petit nouveau de la famille, d'ailleurs. » laissant le mystère planer.


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J'aurai aimé vivre dans un foyer aimant comme celui qu'il offre à Aubrey et Lydia. Ressentir cette sécurité et cet amour sincère qu'il leur porte. Être acceptée pour ce que je suis, comme il a su accepter pour Lydia. Le plus honnêtement possible, je dirais sans aucun détour que j'aurai largement aimé être sa fille également. Quand il dit finalement que mes géniteurs, parce que je ne peux plus dire ça autrement, sont des cons, un large sourire vient tirer mes traits. C'est bon d'entendre cette vérité de la bouche de quelqu'un qui était si fier de servir près de la descendance du grand J. Edgar.

Assise devant ma salade de fruits, je le vois songeur alors que je lui parle de la Thaïlande, et sa proposition me surprend agréablement. « Si tu veux. Ça me ferait plaisir, vraiment. Je vous servirai de guide. » dis-je en riant légèrement, avant de planter ma fourchette dans un morceau de pêche. Pour la première fois depuis longtemps, j'aurai l'impression de faire partie d'une famille. Cette simple pensée me rend heureuse.
Sa remarque m'amuse. « Fais moi penser à pas trop faire chauffer ma carte bleue la prochaine fois, dans ce cas là. Je t'offrirai toutes les salades de fruits de la cafet'. » Je comprends mieux sa prise de masse. Il doit bouffer comme un ogre, l'oncle Daryl.
Alors que je lui exposais où j'habitais, il m'exprimait une nouvelle fois sa fierté, ce qui m'arrachait un énième sourire. Quand il me dit où ils se sont installés, j'hallucine carrément. Pour toutes les fois où je passe devant ce bâtiment, j'ai jamais réussi à les voir. « C'est carrément dément. Tu dois te prendre pour le Roi du quartier, non ? » riais-je tout aussi franchement. « Comment ça, le petit nouveau ? T'as adopté un nouveau gamin ou t'as opté pour un carlin ? » demandais-je en souriant, bien que dans un cas ou dans un autre, je me doute qu'il est traité comme un prince.
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