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The moment I knew | ft. Keyla

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Les hôpitaux, sans doute l’endroit que je détestais le plus. Cela remontait à ma plus tendre enfance. Cela me rappelait de trop mauvais souvenirs. Mais j’étais obligée de m’y rendre contre mon gré. Cela fait deux jours que l’attentat avait eu lui dans Harvard causant de nombreux dégâts et surtout de nombreuses victimes. Vikie et moi on s’était retrouvé avec des morceaux de verres dans nos jambes causant des séquelles plus au moins graves. Dieux merci Phoenix n’avait rien eu. En voulant le sauver je m’étais moi-même mise en dangers sans me rendre compte les conséquences que cela allait engendrer. Mais au moment où toutes les fenêtres du théâtre avaient volé en mille morceaux projetant des bouts de verres un peu partout je m’en était reçu un assez gros. J’avais eu plus de peur et de mal mais ma blessure à la cuisse me faisait encore souffrir. Aujourd’hui je devais me rendre à mon rendez vous quotidiens de vérifications car j’avais perdu beaucoup de sang le jour du drame. Ce jour-là j’avais eu une conversation assez marquante et émouvante avec Kol qui avait voulu venir me sauver. Mais je lui avais interdit en lui faisant promettre de ne pas venir me chercher. Je ne voulais pas qu’il se mette en dangers à cause de moi. Puis il se trouvait avec Keyla à ce moment même cela me semblait plus important qu’il reste avec elle que moi. Cela avait été aussi la dernière fois que j’ai des nouvelles de lui. La dernière fois que j’entende le son de sa voix. J’avais essayé des dizaines de fois de le joindre mais il ne répondait pas. Aucun signe de vie et je commençais sérieusement à m’inquiéter. L’idée qu’il lui soit arrivé quelque de grave me bouleverser au plus au point. Il m’était inconcevable de vivre sans lui. Je le connaissais depuis tellement longtemps… Il comptait tellement dans mon cœur. On avait une relation très fusionnelle depuis toujours et l’idée de le perdre me ravager l’esprit.

J’avais traversé le seuil de la porte d’hôpital avec ma béquille pour me tenir appuis. La salle d’attente était bondée encore de nombreuses victimes de cette explosion étaient là. Malgré tout je réussis à me trouver un place pour m’asseoir. Mon regard dans le vide j’attendais mon tour, regardant ses gens tristes essayant de se réconforter et soutenir tant bien que mal. C’était là que je vis Keyla passer devant moi. Je bondis de ma chaise un peu trop vite dans la précipitions ce qui me procura une affreuse douleur à ma jambe encore affaiblie « Keyla ! » avais-je dis en un souffle pour qu’elle se retourne. Je savais qu’elle seule pourrait me donner des nouvelles de Kol.


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L'enfer avait eu lieu sous mes yeux, il y a quelques temps. Ce drame le plus horrible où tu penses que la mort t'emportera avec elle, que tu ne peux échapper à cette fin aussi tragique soit-elle. J'en avais vécu des moments traumatisants au cours des dernière année de ma vie, mais celui-ci est quand même l'un des pires. Il a failli m'ôtait ce que j'ai de plus cher à mes yeux: l'amour. Dieu s'amuse sûrement à m'arracher un par un les êtres que j'aime visiblement mais cette fois-ci il avait râté son coup, enfin presque. Mon fiancé se trouvait dans un mauvais état, très mauvais, en voulant me sauver la vie. C'est moi qui aurait du me retrouver coincée sous cette branche d'arbre, moi qui devait me trouver dans ce lit d'hôpital branchée à de multiples machines. Sans lui, sans sa véritable présence à mes côtés et ses paroles, je n'étais plus rien, seulement l'ombre de moi même. L'amour que je portai à Kol était l'unisque chose qui m'accrochait à la vie. Les médecins avaient beau me dire depuis le début qu'il se réveillerait d'ici peu, j'avais du mal à les croire tant que je ne le verrai pas ouvrir les yeux. Depuis son entrée à l'hôpital, j'étais restée à ses côtés. de toute manière le premier soir, j'avais été gardée en observation à cause de mes quelques blessures. Quelques pansements recouvraient encore ma peau mais la douleur morale était bien plus difficile que la douleur physique que je ressentais de moins en moins de toute manière. J'avais des cernes sous les yeux, à rester à l'hôpital jour et nuit mais je me sentais incapable de le quitter. Je ne pouvais tout simplement pas l'abandonner après tout ce qu'il a fait pour moi, pour me sauver. Je me décidai à aller me chercher un café à la cafétéria pour rester encore éveillée, pour me redonner quelques forces. La caféine était ma seule nourriture ces derniers jours. Je sais que Kol n'aimerait pas me voir dans cet état mais je n'avais plus goût à la vie, tout me paraissait si terne. Mon café en main, je m'appretai à retourner dans sa chambre quand l'écho de mon nom se fit ressentir." Keyla ! " Je me retournai légèrement pour apercevoir Elizabeth debout. Je ne vais pas cacher le fait que la voir me fait mal, que j'ai des idées noires en tête. Ma réaction fut sans appel: froide." Quoi ? " Comment osait-elle m'interpeller après avoir passé de longues minutes au téléphone avec mon fiancé. Au vue de leur passé, cela était complètement déplacé. Je restai stoïque dans le culoir, le regard noir.
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Ok, j'avais l'impression de vraiment tombé mal. En interpellant Keyla, cette dernière se retourna me jetant un regard noir et des mots froids. Je ne compris pas toute de suite ce qu'il l'a mettait dans un état pour être immédiatement désagréable envers moi alors que je n'avais strictement rien fait de mal, non ? Soit elle s'était réveillée du pied gauche ce matin ou bien il s'était passé quelque chose de grave. Très grave. Puis tout devint si clair dans ma tête l'espace d'une fraction de seconde. Kol m'avait promis qu'il m’appellerait dès la fin de cet attentat. Mais aucun appel. J'avais essayé de le joindre au moins des dizaines de fois. Aucun réponse. Puis ce regard si noir que me jetait Keyla comme si j'avais tué quelqu'un. La pensée qu'il soit arrivé quelque chose à Kol traversa mon esprit et mon coeur s'affola battant très vite. Il m'était impensable qu'il lui soit arrivé quelque chose. Non pas lui. Non c'était impossible. Je regardais Keyla avec incompréhension envers les mots si froid qu'elle m'avait balancé à la figure il y a à peine une minute. Je remarquai les cernes marquées sous ses yeux et son café dans sa main, signe de fatigue extrême. Physiquement elle semblait être "en forme" mais moralement je voyais que ça n'allait pas du tout. Il n'y avait qu'une seule et unique explication possible pour qu'elle soit ici. Il était arrivée quelque chose à Kol. Mais quoi ? Cette idée me bouleversait déjà. Je lui demandais en essayant de rester calme même si j'étais ravagée par la panique, la peur et la tristesse [color=violet]« Keyla, qu'est-ce qui se passe ? Où est Kol ? J... J'ai essayai de le joindre mais il ne répond pas à mes appels. Me dis pas qu'il lui est arrivé quelque chose ? » au fur et à mesure de mes mots ma voix s'était brisée.


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Je ne sais pas si c’est la fatigue, la peur, le surmenage qui me mettait de si mauvaise humeur mais j’avais beaucoup de mal à laisser paraître ne serait ce qu’un semblant de sourire. Qui plus est ma jalousie et ma possessivité s’était également réveillé en voyant Liz me parlait. Très mauvaises choses car je sais de quoi je suis capable lorsqu’on s’approche trop près de Kol. La preuve la dernière fois j’avais giflé ma meilleure amie, un geste que je n’avais jamais pensé faire un jour, alors imaginer lorsqu’il s’agit d’une autre fille quand bien même je m’entends avec elle. J’essayais de reconcentrer mes pensées sur mon fiancé qui n’aimerait certainement pas me voir agir ainsi mais c’était plus fort que moi. Mes mains se crispèrent sur mon café, on aurait dit que j’allais réduire mon gobelet de mes propres mains tellement mon énervement était immense et rien ne pouvait y venir à bout malheureusement, excepté Kol mais il était en bien mauvaise posture à l’heure actuelle pour faire quoique ce soit. Ma meilleure amie Briony n’était pas là non plus pour me contenir, j’étais donc la seule à pouvoir faire cesser mon comportement déplacé envers Liz." Keyla, qu'est-ce qui se passe ? Où est Kol ? J... J'ai essayai de le joindre mais il ne répond pas à mes appels. Me dis pas qu'il lui est arrivé quelque chose ? " Normal qu’il réponde pas, son téléphone a subit un bien plus mauvais sort que lui. Et que dire de lui ? Je fermai les yeux un instant pour ne pas craquer en voyant l’image de Kol allongé sur son lit d’hôpital, quelques étages plus haut, avec des dizaines de fils autour de lui. Prenant une profonde inspiration, je lui répondais finalement, ce serait déplacé de ne pas le faire." Il est ici plongé dans le coma. J’attends son réveil qui tarde. " D’ailleurs je ne sais pas durant combien de temps, je réussirai à endurer tout cela. Les médecins étaient rassurants sur son cas mais il fallait laisser à son corps et à son esprit le temps de retourner à la normal, aussi long cela soit-il ? Je dévisageais la jeune femme quelque peu curieuse, pointant sa jambe de mon doigt, j’osai la questionner." Et toi alors ? Tu t’en remets ? ". Je ne suis pas si méchante que ça, ça m’attristait qu’elle ait elle aussi été touchée.
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Le coma ? J’avais bien entendu. Je remercie ma béquille d’être là pour me soutenir car je sens que mes jambes auraient lâché sinon. Cette nouvelle me bouleversa tellement. Non c’était impossible, il ne pouvait pas s’être passé quelque chose d’aussi affreux et de grave. Je ne voulais pas y croire mais l’expression grave sur le visage de Keyla ne faisait qu’approuver ce drame. Je restai sans mot. J’avais juste envie d’exploser en larmes. J’étais à la fois profondément triste et en colère. Comment dieu pouvait-il m’imposer une telle souffrance. Kol était comme un frère, ma moitié, une grande partie de ma vie… Je ne serais décrire avec des mots exacts la relation si fusionnelle qui nous lie.

Keyla avait pointé ma jambe du doigt me demanda si j’allais bien. J’avais répondu d’une voix faible trahie par la tristesse « Ca peut aller… ». Je n’osai pas lui retourner la question car je savais pertinemment d’avance sa réponse négative. Ses cernes, ses yeux rouges, son teint blanc montrait qu’elle souffrait beaucoup de cette situation et je sentais que moi aussi j’allais en faire partie. Car imaginer Kol relié par des fils à une machine qui essayent de le maintenir en vie me faisant très mal au cœur. Le perdre m’était inconcevable. Il comptait beaucoup trop pour moi.

« Je… Je peux voir Kol ? » avais-je demandé. Je savais que cela pouvait être à double trancher. Je savais que cela me ferait encore plus souffrir de le voir dans un tel état si dramatique. Je savais que Keyla ne risque pas d’être d’accord avec ça. Je savais tout ça. Mais cependant, j’osais lui demander. J’avais besoin de voir Kol. Je sais que ma visite ne risquerait pas de le réveiller par magie mais il m’était indispensable de juste au moins pouvoir l’apercevoir. J’espérais que Keyla me l’accorderait même si la tension était palpable entre nous deux.



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Depuis que je suis à Harvard il ne m'arrive qu'emmerdes sur emmerdes, à croire que ce lieu est maudit. J'ai presque failli tout perdre en commençant par ma meilleure amie du point de vue où après sa trahison cela a été très tendue entre nous pendant de longs mois. J'ai perdu une fois Kol dont je me suis éloignée et il y a 2 jours, j'ai cru ne plus jamais le revoir. Qui plus est c'est bien moi qui aurait du être autant blessée que lui voir même morte. Il faut pas se leurrer j'avais échappé de près à la mort et mes proches également. Je me sentais terriblement responsable du coma de Kol, je sais qu'il a voulu me sauver par amour et je ne pourrai jamais assez le remercier pour ça mais c'est difficile à assumer. J'aurai eu sa mort sur la conscience si jamais le pire était arrivé. Je dois avouer que faire face à l'ex de Kol, était loin de me faire plaisir aujourd'hui. Pourtant j'appréciais Liz mais voilà depuis la bombe et la discussion qu'elle a entretenu par téléphone avec Kol, je suis énormément sur mes gardes. Je crois que j'ai toutes mes raisons au vu de ses tromperies passés. Enfin bon j'espère aussi qu'il sait que s'il revient à faire ce genre de connerie, je lui pardonnerai pas. Enfin bon je tâchai tout de même d'avoir des paroles gentilles à son attention, histoire de pas parraître pour la méchante de service." Je… Je peux voir Kol ? " Je déglutis nerveusement. Elle demandait l'autorisation c'est déjà ça, alors que je n'avais aucun droit de l'en empêcher. Je passai ma main dans mes cheveux, laissant les secondes défilaient avant d'enfin lui répondre." Tu sais que ça ne le ramènera pas mais bon si t'as envie. " Je faisais pas ça par envie, je faisais juste ça par amour pour Kol. Je savais qu'il m'en voudrait de pas avoir laisséla possibilité à Liz de le voir. Il tenait, malheureusement pour moi, beaucoup trop à elle. Je lui tournai déjà le dos pour rejoindre la chambre, ne prenant pas la peine de regarder derrière moi, si elle me suivait ou non. Arrivée à son chevet, je posai mon café sur la table et venait m'asseoir pour reprendre sa main. écartant une mèche de ses cheveux tombant sur son visage. Quelques signes montrant à Liz, qu'il m'appartenait à moi et non à elle. C'était plus fort que moi. Je fuyai le regard de la jeune femme.
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« Merci.. » lui avais-je faiblement répondu. Ses mots avaient été froids mais cependant elle n’avait pas refusé ma demande, ce qui me rassura quelque peu mais pas totalement. Je savais très bien que ma visite n’allait pas réveiller par magie Kol mais je devais le voir. Il aurait fait la même pour moi, je le sais très bien si cela avait été la situation inverse. Mais là ce n’était pas le cas. L’idée que Kol soit dans cet état si dramatique me bouleversait déjà, je savais que le voir était pire, mais je le devais car on avait toujours été là l’un pour l’autre. Je comprenais parfaitement que Keyla n’appréciait déjà pas trop notre relation et notre complicité et encore moins ma visite mais que voulez vous il était si important pour moi. Je la comprends j’aurais réagi de la même façon avec mon chéri si une de ses ex revenait dans les parages. Je savais que mon statue d’ex n’arrangeait vraiment pas les choses vis-à-vis d’elle. Peut-être que si j’avais été seulement et uniquement la meilleure amie cela aurait été différent mais là ce n’était pas le cas. Je comprenais tout sauf que chose. Pourquoi ne m’avait-elle pas prévenu de l’état critique de Kol ? J’étais un peu la deuxième personne la plus important dans sa vie. Ok, je ne voulais pas me vanter ou quoique se soit mais c’était la vérité. Elle savait pertinemment que l’on se connait depuis toujours pratiquement. C’était un peu normal de me prévenir non ? Je chassai cette pensée de ma tête car Keyla avait déjà tourné les talons son café à la main retournant dans la chambre de Kol. Limite elle ne m’avait même pas attendu.

Ce fou un choc énorme quand je découvris mon meilleur ami dans cet état, sa vie maintenue à des fils reliés à un machine. Comme ça quand on le voyait de l’extérieur, on avait l’impression qu’il était serein dans ce sommeil profond mais de l’intérieur il devait être extrêmement faible. Keyla s’était approchée de lui et assis sur sa chaise, lui arrangeant une mèche de ses cheveux bruns. Un peu comme pour marquer son territoire. C’est fou la tension et la tristesse extrême qu’il pouvait y avoir à la fois dans cette chambre d’hôpital. Je restai là, adossée contre le mur froid, un regard désespéré sur Kol. Je sentais les larmes me montaient déjà aux yeux mais lutter contre celles-ci malgré cette vision qui me donnait juste envie d’exploser en pleurs. Le silence régnait dans la pièce, il en devenait presque gênant. Mais je décidais de le briser en posant cette question interdite qui me brûlait les lèvres depuis tout à l’heure. Je lui demandais d’une voix calme et posée essayant de masquer ma tristesse qui m’envahissait « Pourquoi tu ne m’as pas prévenu Keyla ? »



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J'aimerai tellement ne pas avoir à faire à cette douleur insoutenable qui me tiraille depuis des jours et la fatigue n'arrange pas vraiment mon cas. J'ai l'impression d'être sur les nerfs et que quelque chose ne tourne vraiment pas rond chez moi. Il faut dire que le sort s'acharne vraiment sur moi et que c'est difficile à vivre. J'ai peur, peur de retomber dans cette spirale infernale de dépression et de ne jamais en ressortir. Je veux pas revivre ça, me ronger dans l'intérieur sans rien pouvoir faire mis à part regarder le temps qui s'égraine devant moi. Si seulement j'avais cette capacité d'arrêter le temps, tout serait bien plus facile. Sauf qu'en fait je n'ai que mes yeux pour pleurer sur mon sort, et sur celui de Kol. Depuis qu'il est dans le coma, toutes mes prières vont vers lui et je crois bien ne jamais avoir autant prier de ma vie à vrai dire. Comme quoi l'amour vous fait faire des choses totalement abruties parce que ça sert à quoi de s'adresser à Dieu, jamais il ne m'a vraiment écouté au contraire il s'est toujours vengé sur moi pour je ne sais quelle raison.

J'avais permis à Liz de me suivre de toute façon j'y suis un peu obligée et je pense qu'elle serait revenu si je lui avais interdit. Après tout je la comprenais si mon meilleur ami s'était trouvé dans l'état de Kol j'aurais fait la même que la jeune femme. J'évitais de croiser son regard, car je savais que c'était dangereux. Si jamais je la voyais poser les yeux sur Kol, j'aurais du mal à me contrôler. Je respirai lentement tachant de me calmer. Je n'avais jamais vraiment eu à faire à une des exs de Kol, je ne savais pas trop comment j'allais réagir par rapport à cela. D'ailleurs je ne saurai vraiment dire si le fait que Kol soit dans le coma et donc que je doive affronter Liz seule, soit une bonne chose ? Concentrée sur le visage de mon fiancé, les paroles de la jeune femme me sortirent de mes pensées." Pourquoi tu ne m’as pas prévenu Keyla ? " Je déglutis. Elle osait vraiment posé cette question ? Au moins elle était franche et directe on ne pouvait pas lui reprocher. Je respirai profondément, il était dur de se contenir. J'avais à la fois tant de raisons et si peu que j'avais du mal à poser des mots sur ce que je pensais. Lentement je me retourner, osant la regarder bien en face." Tu penses que j'avais que ça à faire. Que la première chose qui me soit venu en tête soit de prévenir la tendre et cher ex de mon fiancé? " Ca peut paraître blessant et dur mais je n'allais pas me cacher, je suis pas comme ça à dire les choses derrière le dos des gens.
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HJ: Désolé pour le retard et en plus c'est moche The moment I knew | ft. Keyla 749226586
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L’ambiance était vraiment froide entre nous deux, voir glaciale. Pas besoin de me faire un dessin pour comprendre que je n’étais pas vraiment la bienvenue ici, Keyla n’avait l’air de ne pas apprécier ma présence, même si elle essayait de me le cacher. D’un côté je la comprenais parfaitement, j’aurai fait exactement la même chose dans un cas similaire, puis ma place « d’ex » n’arrangeait pas du tout les choses. Cependant je restai très calme, je n’avais ni la tête, ni l’envie de me disputer avec elle, je n’en avais pas le cœur, qui lui avait été soudainement envahi par une tristesse extrême en voyant Kol dans le coma. Voir mon meilleur ami dans cet état là me brisait le cœur.

La jeune femme s’était retournée à mes mots et j’entendis sa voix froide qui brisa le silence dans la pièce « Tu penses que j'avais que ça à faire. Que la première chose qui me soit venu en tête soit de prévenir la tendre et cher ex de mon fiancé? » Je restai quelques secondes silencieuse. Oui par politesse et sachant pertinemment le lien qui lie Kol et moi aurait été de me prévenir. Je finis par lui répliquer.

« Hey on se calme… Peut-être pas la première chose à faire… mais au moins juste me prévenir… pas que je l’apprenne ainsi… » Sur le coup ses mots m’avaient un peu blessés, mais je restai la tête haute, je n’avais pas envie de lui montrer ma faiblesse. Kol était bien un de mes plus gros point faible, peut-être une des seules choses qu’on avait en commun Keyla et moi. C’est fou avant on était de bonnes amies, on s’entendait parfaitement bien. Mais ça c’était avant. Avant que je découvre qu’elle était la nouvelle petite amie de Kol et que ce dernier m’annonce qu’ils allaient bientôt se marier. Je n’allais pas me le cacher, cela m’avait touché, affaiblie. Mais je n’y pouvais rien, j’avais tourné la page avec le temps, passé à autre chose, puis je souhaite que le bonheur de mon meilleur ami, malgré notre relation plus qu’ambigüe. Trop fusionnelle. Kol avait été mon passé, Phoenix était mon futur c’est lui qui avait su faire rebattre mon cœur. Mais là, tout de suite, maintenant, mon présent semblait bien sombre et triste.





c'est pas grave, ne t'inquiète pas :) je trouve ton post très bien moi !
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Les hôpitaux c'est bien le lieu que je déteste le plus au monde, franchement il m'horripile au plus haut point. Et bien que Kol fasses ses études en médecine, je ne lui ai jamais rendu visite ici car voir toute cette douleur a le don de me foutre un coup au moral. Et je suis pas assez sadique avec moi même pour me plomber encore plus le moral. Mais voilà cette-fois ci tout est différent. Si je passe mes jours et mes nuits, c'est pour que quand Kol se réveille, je sois la première personne qu'il voit. Si j'avais été à sa place, rien ne m'aurait fait plus plaisir que de voir le visage de l'être aimée lors de mon réveil. Je suppose que cela devait être la même chose pour Kol. Après tout, notre amour était indestructible, il y avait qu'à voir derrière nous avec le Summer Camp et cet attentat, rien ni personne ne peut nous séparer visiblement. J'en suis certaine, notre amour survivra toujours bien qu'en ce moment avec la personne qui se trouve dans la chambre de mon fiancé, je suis partagée. J'ai bien vu que Kol est attaché à Liz et ça me tue vraiment. Je suis beaucoup trop jalouse pour accepter une autre fille que moi dans la vie de mon homme et qu'il me demande pas de faire des efforts, ce n'est même pas la peine. Après tout, si c'est moi qui lui imposé un autre homme avec qui j'étais très proche, je pense pas qu'il apprécierait la chose donc bon voilà, le problème est réglé. Je devinais à son visage que mes paroles l'avaient blessés mais je m'en contrefichais, je dis toujours ce que je pense même si ça peut faire mal et c'est pas parce que Kol l'apprécie encore, qu'elle aura le doit à un traitement de faveur, elle peut toujours attendre." Hey on se calme… Peut-être pas la première chose à faire… mais au moins juste me prévenir… pas que je l’apprenne ainsi… " Non je me calme pas c'est pas possible, de toute manière je suis bien trop sous les nerfs que ne pas être stressée est chose complètement impossible pour moi. Mon rythme cardiaque s'était accéléré à ses paroles, j'avais joué à l'égoïste en ne mettant pas Liz au courant alors que la plupart des proches de Kol étaient au courant de son état, même sa pire ennemie, mais bon c'est une autre histoire ça !" Et si je te dis que j'avais pas envie de te le dire, que je te vois débouler dans sa chambre, à pleurer à chaudes larmes. Ca te convient comme réponse ? Je veux pas que tu t'approches de lui, voilà tout, comme ça tu le sais. " Fallait que ça sorte et c'était fait, au moins les choses sont claires avec moi. J'avais trop de tension en moi en ce moment que c'était vraiment sorti tout seul. J'affrontai son regard, hors de question qu'elle me prenne pour une faible malgré la situation grave de Kol. J'espère vraiment qu'il ne m'entend pas dans son sommeil.
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