Maybe it's gonna be better than the first time (+) Milo

Maybe it's gonna be better than the fisrt time
w/ @Milo Novak
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Retourner en enfance était plutôt simple pour moi. À vrai dire, je n'avais jamais vraiment quitté ce monde d'innocence. J'avais que 19 ans après tout, il y a pas si longtemps, je m'amusais à traîner dans les parcs avec mes copains, sans rien prendre au sérieux. Par moment, j'avais encore cette mentalité de prendre les choses à la légère. Après tout, pourquoi s'en faire avec des trucs qui nous pourrissaient simplement la vie plutôt que de les laisser derrière nous et continuer nos vies? Surtout en cette période des fêtes où tout se voulait joyeux. Je me sentais ainsi d'ailleurs malgré le fait que Milo avouait avoir fait une erreur. C'était désolant pour lui, pour son couple, il fallait l'avouer. Mais une faute avouée à moitié pardonnée non? C'est à espérer pour lui en tout cas.
On quitta la petite boutique pour se rendre dans un café pas trop loin. En passant devant une boutique de jouet, Milo s'arrêta un instant devant la vitrine. "C'est vrai que c'était moins compliqué à l'époque." Pas que j'avais une vie compliquée présentement mais l'époque où j'avais mes frères et ma soeur pour moi toute seule me manquait. Maintenant, ils étaient tous occupés de leur côté et on ne se voyait pas aussi souvent que j'en aurais envie. "Ça serait le fun, juste le temps d'un weekend. Retrouver nos soirées d'enfance." S'asseoir devant un bon film, popcorn inclus. Commencer une bataille d'oreillers jusqu'à ce que nos parents nous grondent, accusant les autres d'avoir commencer. Mon seul soucis était de savoir lequel de mes frères et soeur j'allais embêter. "T'as jamais gouté à ça?" demandai-je étonnée. Notre nourrice nous en faisait toujours durant le temps des fêtes.

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Maybe it's gonna be better than the fisrt time
w/ @Milo Novak
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Je me sentais vraiment bien à simplement marcher à travers les rues avec Milo. Tout semblait si facile quand il était à mes côtés. Rien de plus que deux personnes qui voit la vie comme une montagne de bonbons, qui retrouve l'innocence et l’insouciance qu'on avait quand on était petit. Je ne m'attendais pas à aucune ambiguïté entre nous. La preuve, on était là à se balader main dans la main sans même se demander ce que ça signifiait. Et dire que tout ça avait commencé avec Tinder. C'était incroyable de penser qu'au tout début, ce qui m'avait attiré chez Milo, c'était son physique. Loin de moi l'idée de dire que ce n'était plus le cas, il restait toujours agréable à regarder. Mais ce n'est plus ce que je remarquais en premier. Surtout pas quand il parlait de faire une soirée pyjama et bonbons pour retrouver nos folies de gamins. "Count me in! Et j'ramène les bonbons." On pouvait pas dire non à une soirée comme celle-là. Même si, à notre âge, on y ajoutait souvent un peu - peut-être trop- d'alcool. Mais j'allais pas m'en plaindre non plus.
Alors qu'on continuait de marcher, Milo semblait vraiment hésitant concernant le chocolat chaud. On était presque arrivé quand il mentionna qu'il y avait du patin pas très loin d'ici. "Pour de vrai?! Ça fait tellement longtemps que j'en ai pas fait." Probablement depuis deux ou trois ans facilement. "Faut qu'on y aille. On prendra notre chocolat chaud après."

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Je vous jure, le temps des fêtes, ça me rendait tellement gamine. Quoi que je l'étais déjà d'avance dans un sens. Bien que les gens pouvaient trouver cela parfois ridicule de voir la vie avec ce soupçon d’innocence. Mais je savais qu'il y avait assez de problèmes, de soucis à avoir comme ça sans s'en rajouter nous même. Alors, voilà pourquoi je préférais prendre les choses à la légère quand c'était possible. Un vrai petit rayon de soleil comme le disaient mes frères et ma soeur. À 19 ans, je m'en sortais plutôt pas mal avec cette mentalité.
Bref, tout ça pour dire que j'avais déjà hâte à notre soirée pyjama comme j'avais l'habitude d'en faire avec mes copines quand j'étais encore à New-York. Et alors qu'on était en chemin pour aller prendre un chocolat chaud, Milo parla de la patinoire qui ne se trouvait pas trop loin d'ici. Réveillant encore une fois la gamine rêveuse en moi, je changea directement de direction, laissant l'idée du chocolat chaud pour plus tard. On devait carrément aller patiner. Rapidement arrivés sur les lieux, on enfila les patins qui nous étaient prêtés avant que Milo range nos choses dans un petit casier. "Danseuse, on repassera mais je me débrouille assez bien." En tout cas, je me débroullais bien quand j'étais adolescente, quand j'étais à New-York. Marchant sur la surface en mousse pour rejoindre la glace, Milo prit un peu de retard, me disant d'aller à l'avant. "Allez, on a tout notre temps. C'est pas comme si j'avais quelque chose de prévu pour le reste de la journée."On pouvait facilement prendre notre temps. D'ailleurs, aussitôt qu'on arriva près de la glace, je me glisssa sur celle-là alors que mon ami bloqua à la porte. "T'en fais pas, je te lâche pas. Promis, je te tiens la main jusqu'à la fin." Pour preuve, je lui tendis ma main pour qu'il la saisisse et qu'il descende sur la glace. "Ça va? Tu t'en sors bien." dis-je alors qu'on avançait à peine de quelques centimètres.

Ce n'était pas dans mes plans de me retrouver avec des patins aux pieds alors qu'on avançait sur la glace et pourtant, c'est ce qui était clairement en train de se passer. J'avais passé d'un petit magasinage de dernière minute à du patinae en compagnie de Milo. Et je devais avouer que la deuxième partie était beaucoup plus amusante que la première. Même si j'adorais faire les boutiques, il n'y avait rien de mieux qu'un peu de patinage avant le temps des fêtes.
Du coup. nous avions enfilé nos patins et nous voilà embarquer sur la glace. Le malaise de Milo devait se faire sentir des mètres à la ronde. C'était quand même assez marrant dans un sens. Prenant les mains du jeune homme dans les miennes, on se glissa tranquillement, avançant petit peu par petit peu jusqu'à ce que Milo décide de tourner la tête. Manoeuvre qui lui fit rapidement perdre l'équilibre et m'entraîna dans sa chute. La glace que je regardais de haut depuis un moment se rapprocha rapidement, beaucoup trop rapidement. Mais pas chance, Milo réussit à amortir ma chute alors que je riais déjà aux éclats. J'arrivas même plus à parler tellement je riais. "Tu veux les p'tites chaises pour les gamins aussi?" dis-je riant toujours autant et pointant un enfant qui se tenait en équilibre sur ses patins en s'appuyant sur une petite chaise prévu à ces effet. C'est comme ça qu'on avait tous appris quand on devait avoir cinq ou six ans. D'ailleurs, comment ne pas continuer à rire alors qu'il utilise une technique qui semble périlleuse pour se relever. Malgré tout, il y arrive et me tend même la main pour m'aider à me relever à mon tour malgré le fou rire qui m'habite toujours. "Je te contredirai pas là dessus." le taquinai-je alors qu'il disait de nouveau ne pas être doué. "J'devrais te porter sur mon dos pour s'y rendre. Ça va être plus rapide." continuai-je en regardant les balustrades qui se trouvaient à quelques mètres de nous. Là, tu regardes en avant pour qu'on s'y rende sans causer d'accident." dis-je avec l'air sérieux d'un professeur à son élève.

Cette atmosphère féerique, ce petit avant goût du temps des fêtes, c'était tellement agréable. N'importe qui en oublierait facilement tout ces soucis et ça semblait être le cas de Milo qui avait un large sourire au visage malgré le fait qu'il se retrouva rapidement au sol. J'étais contente que les soucis dont il parlait un peu plus tôt se soit envolé le temps d'un instant. Je ne pouvais pas lui donner beaucoup de conseils ou carrément lui dire quoi faire mais je pouvais au moins le faire penser à autre chose le temps d'un instant, lui permettre de retrouver l'insouciance de notre enfance.
On repris notre sérieux, recommençant à patiner jusqu'à ce qu'on atteigne doucement la balustrade. "Ouais,vaut mieux pas essayer." J'crois pas que ce soit une bonne idée que j'essaie de le prendre sur moi. J'suis quand même pas si pire, j'ai retrouvé rapidement l'équilibre mais j'suis pas certaine qu'avec Milo sur mes épaules, l'équilibre serait la même. D'ailleurs, ce dernier semblait prendre de la confiance puisqu'il commença à accélérer, allant même jusqu'à me dépasser. "Yeah, tu y arrives!" m'exclaimai-je probablement telle une maman à son enfant qui apprend à patiner pour la première fois. Il prenait vraiment confiance et sans attendre, je le suivis au même rythme, faisant plusieurs tours avec lui avant qu'il proposa d'aller boire ce fameux chocolat chaud. "Bonne idée." dis-je en allant vers la sorte. Une fois à l’extérieur et les patins retirés de nos pieds pour enfiler nos confortables bottes, on se remit en marche pour ce petit chocolat chaud.