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ZEPRY - set a fire in my head

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set a fire in my head@Embrylla L. Riziero

le bonheur alors que t'attends dans le froid, piégé par cette obligation invisible de fils obéissant. Ce sms sorti de nul part de la part de ta mère malgré le fait que tu venais de lui avouer que tu ne comptais pas prendre ton vol pour toronto initialement prévu pour cette journée même. tu ne t'attendais pas à des remontrances, tu as passé l'âge et elle sait que ça n'a que peu d'impact à présent, mais son manque de réaction t'avait surpris. puis était venue cette demande, jouer les guides touristiques pour cette fille d'un couple d'amis qu'elle jurait que tu avais déjà rencontré à de nombreuses reprises durant ton enfance, allant même jusqu'à te décrire à quel point vous aviez pu être proche. Peut-être, possible, souvenir lointain que tu sembles imaginer à force de remuer ta mémoire, mais tu lui laisses le bénéfice du doute. T'es bloqué, condamné à attendre près de l'entrée d'harvard comme point de rendez-vous, t'as aucun numéro de téléphone à contacter si jamais tu t'impatientes, tu peux juste regretter d'avoir accepter. Tu repenses aux mots de ta mère, comme si l'annonce de ton noël bostonien ne l'avait que peu dérangé, pourtant ton père lui avait été insisté ces derniers temps, il voulait à tout prix que tu sois rentré pour cette période. Tu savais que c'était devenu un sujet de discorde entre eux, mais le pourquoi du comment, tu le saisissais pas. Tu fixes la rue devant to, sans neige, juste les derniers étudiants qui rentrent chez eux pour finaliser leur valise. Puis y a toi, toujours planté comme un piquet en étant adossé à un mur en brique, les bras croisés sur le torse pour te tenir chaud et les yeux qui détaillent chaque visage. Une silhouette se détache du reste en s'approchant de toi, elle attire ton attention parmi la foule qui ne te remarque pas. Souffle coupé comme si tu venais de recevoir un coup de batte de baseball en plein ventre. Tes jambes qui te lâchent presque et ton dos qui vient retrouver à temps la froideur du mur qui t'aide à supporter ton poids tandis que tes mains s'y agrippent et s'y égratignent aussi. La tête te tourne, cette alternance de sueur froide remplacée par une chaleur à en vomir. Tu sens les larmes monter et brouiller ta vision pendant que t'es tétanisé, incapable de réagir autrement. embry. tu murmures difficilement, les syllables se bloquant dans ta gorge à cause de la sécheresse de ta bouche entrouverte. Un animal acculé, le loup blessé face au trappeur, ton monde s'écroule et toi avec alors que tu glisses le long du mur, tout autour de toi valsant.



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enfin. morceau craché, intercepté. peut-être que son fils lui en voudra. peut-être pas. mais elle avait vu cette déception dans tes yeux durant ses nombreuses années. elle avait vu cette détermination ne jamais s’éteindre. parfois une seconde mère, parfois une amie. elle l’avait été plus que n’importe qui. elle t’avait livré la clef a nombreux de tes maux. le cœur se soignera de ces blessures ineffaçables d’un temps passé. uniquement la vérité pour te réparer, pour avancer. l’abandon qui t’a changé. tu le détestes autant qu’il peut te manquer. et encore aujourd’hui elle te permet de rattraper des années qui semblent une éternité. la tension augmente. les vêtements que tu jettes, jamais assez parfaite. peux tu l’être ? l’as tu déjà été avec lui? pas assez vraisemblablement puisqu’il était parti. tu ne méritais pas un mot de sa part, pas un geste. il le paiera. les talons qui claquent sur le trottoir. tellement programmé et pourtant si peu prête. ni à parler, ni à l’entendre. rien n’apaisera ta peine. tu t’étais noyée dans celle-ci. la distance se réduit. la tachycardie qui se fait sentir. il pourrait sortir de toi. fuir les conséquences de ta foutue venue ici. pour un homme embry, t’as fait ce choix pour cet homme. t’es si ridicule que ça donc. la main qui commence à trembler. la bouche qui se fait sèche. incapable de parler. pourtant t’as songé à ce que tu lui dirais pendant cinq ans. cinq ans évadé en deux pas. il dit ton prénom et toi, tu parles pas. muette. tu le regardes. l’admires. et merde qu’il est encore si beau. “cinq ans zeph.” cinq ans que t’attends ce jour. que chaque jour tu espères recevoir un signe de lui. “qu’est ce que j’avais fait de mal ?” à part tomber amoureuse de lui. a part l’aimer au point de te perdre.
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tu te refuses à y croire, t'es la victime de tes insomnies et tu subis les conséquences d'un sommeil paradoxal. tout semble réel, le vent sur ton visage, les lampadaires qui brûlent ta rétine quand tu les scrutes et par dessus tout cette forme frêle de tes souvenirs. qu'est-ce qui justifierait cette situation ? comment et pourquoi du jour au lendemain tu te retrouverais face à la personne sur laquelle tu as tiré un trait depuis des années ? t'es abruti par la violence silencieuse, pas un cris, ni même de geste hystérique. une simple question qui résonne dans ta tête comme un jugement. tu nies en bloque cette vision, t'oublierais presque de respirer. c'était pas prévu, c'était écris nul part, t'as pas accepté de participer à ça. il te suffirait de fuir une seconde fois, te perdre dans la grandeur de la ville et puis demander ton transfert ailleurs. partir à nouveau à l'étranger, tout recommencer, te couper pour de bon du monde que t'as pu connaître. tu sais pas quoi répondre, ou répondre tout simplement en réalité. t'es interdit, t'as déchiré ton blouson contre la parois rugueuse et même ça n'a aucun impact sur le zeph maniaque et sur-organisé que t'es devenu. faut que je rentre. paroles que tu prononces pour toi, une motivation à voix haute pour ordonner à tes muscles de t'obéir au lieu de céder. une apparition, un fantôme, c'est ce qu'elle représente à tes yeux. vous ne deviez jamais vous revoir, tu méritais pas de pouvoir reposer ton regard sur elle, pas après votre passé. les gens qui ralentissent près de vous te ramènent un peu plus à toi, t'as horreur d'être ce spectacle de rue, tu dois reprendre le contrôle. t'essuies prestement les larmes naissances sur tes pommettes tandis que tu te relèves en combattant les nausées persistantes. elle t'a toujours rendu malade embry, qu'on voit ça en bien ou en mal. je peux rien pour toi- ou plutôt tu ne peux plus rien pour elle, comme ça avait déjà été le cas cinq années auparavant. faut pas s'accrocher aux souvenirs. tu t'en foutrais des claques en articulant ça, l'histoire se répète. embry, l'origine de tes insomnies, de ta solitude et de ce nouveau zeph prince sans rire. tu souffles comme si le poids dans ton coeur allait s'envoler, ça t'en donne l'illusion quand t'as les yeux qui se lèvent au ciel, mais sitôt qu'ils se reposent sur elle tu pourrais jurer mourir à petit feu.



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t'as peut-être vomi. une fois ou deux. ce matin, avant de partir. submergée de question à ne plus savoir faire fonctionner certains organes. ton corps a lâché. va t'il te reconnaitre ? va t'il t'abandonner une seconde fois ? le supporteras-tu ? t'as si peur de le voir. de lui parler. de l'effleurer ne serait-ce que la paume de la main. tu penses même à annuler. rester dans l'ombre des grands bâtiments composant harvard. et repartir l'année suivante. mais cette rage, cette haine qui n'arrive même plus à être camouflée par l'amour que tu lui portais, que tu lui portes te guide. elle te fait vivre, te permet d'avancer. t'aurais envie de l'insulter, de le frapper. sachant pertinemment que face à lui tu perdras tes moyens. car cinq ans c'est long, trop long et t'as quand même pas réussi à redevenir celle que t'étais. encore plus complexée, anxieuse à chaque mot, toucher différent d'un de tes proches. à te demander sans cesse si cette douleur va recommencer ? les coups de ton cousin n'était rien. le mental bien plus fort que le physique. il t'avait détruite, l'autre n'avait qu'achevé le travail. mais zeph, ton zeph. qui te connaissait du bout des doigts, qui savaient en te regardant quand ça n'allait pas...il ne savait pas ce que t'avais vécu par la suite. si ce n'était qu'un coma de quelques semaines. si ce n'était pas de la rééducation. une sur-protection d'un père. des heures passées chez un psychiatre. pour lui ça a été si simple. il a pris sa valise, a quitté le pays. tu le détestes pour ça. "non." t'as été incapable de le retenir des années auparavant. il ne partira pas. tu l'attacheras à un poteau s'il faut, tu deviendrais cette cinglée torturée qui le forcerait à te regarder, à te parler. car t'as besoin de comprendre. tu le mérites. ses larmes ne te font aucun effet. si elles sont les premières qui coulent pour toi il serait surpris de savoir ô combien tu en as versé pour lui. ta dent vient pincer ta lèvre. t'as mal entendu. c'est obligé. "tu te fous de moi zeph ?" que la réponse soit positive ou négative tu savais que tu ne l'aimerais pas. au fond tu veux que ce ne soit qu'une blague ses paroles mais ce n'était pas le moment. ça ne le serait peut-être plus jamais. "dis moi pourquoi t'es parti. pourquoi tu ne m'as pas contacté. pourquoi t'étais pas à mon chevet." la liste est si longue. "dis moi pourquoi tu m'as abandonné zeph." car tu bouillonnes. tu vas exploser un jour et tu feras du mal. à toi, à quelqu'un. t'en sais rien mais ce sera moche. "je mérite de savoir." les traits froids sur le visage. bloqués entre ce besoin d'hurler et de pleurer.
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ton monde ne tourne plus rond depuis son accident, mais t'étais parvenu à te créer un semblant d'équilibre qui te maintenait dans un état pseudo vivant. tu sors un peu selon tes périodes, tu réussis bien à l'université et ton diplôme et quasiment acquis, les seuls couacs restent ce qui te rattache à elle. ta famille et ta vie amoureuse, tout ça réduit en cendre comme ta voiture à l'époque. t'en veux à personne, si ce n'est toi-même. les mots d'embry qui s'abattent sur toi comme une pluie de balles, t'encaisses tandis que chaque parole se veut plus profonde et se fraye un chemin sous ta cuirasse. t'en viens même à te laisser surprendre sursauter quand elle t'accuse de l'abandon dont elle a été la victime. cette version tu l'as entendu tellement de fois depuis les années, que t'as été un sacré salaud de la mêler à un désastre qui aurait pu vous coûter la vie, encore plus de l'avoir laisser derrière toi. tu mérites quoi ? tu vas puiser au fin fond de tes entrailles en pensant à l'injustice de votre histoire, ta lâcheté du haut de tes dix-huit ans face à un père de famille qui avait presque perdu sa fille. le regard de tes proches, les messes basses partout où tu allais, les insultes de ceux qui osaient de regarder droit dans les yeux pour te dire le fond de leur pensée. toi t'avais jamais répliqué, t'avais pris en pleine gueule la peine des autres et aujourd'hui tu t'en servais comme bouclier. c'est à cause de toi tout ça, c'est toi qui nous a fait choper cet accident ! personne te l'a dit quand tu t'es réveillée ? certainement pas, aucun d'entre eux n'avaient voulu croire à ta version. pourtant c'était la vérité, tu conduis et tu la revois te tomber dessus en convulsant à moitié avant de plonger dans les phares du camion qui vous arrive dessus. tu ravales tes larmes, cette haine que tu nourris pour ton propre comportement tu la diriges vers elle. ces retrouvailles ne sont pas faîtes pour annoncer un beau conte de fée, tout ça va encore être une excuse pour t'accabler. c'est de ta faute embry toute la merde d'aujourd'hui ! tu te pointes comme ça, mais rends nous un service et casses toi loin en fait. tu serais capable de lui hurler dessus, ton coeur se déchire à vouloir lui révéler ce qu'il éprouve vraiment. elle est belle, t'es heureux qu'elle s'en soit sortie, tu voudrais la serrer si fort que t'en aurais mal, mais tu peux pas faire autrement que de la pousser à fuir.



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c'était tellement plus dur que ce que tu avais imaginé. sa voix, son image, son parfum. tout te rappèle une ère où tout allait bien. où vous étiez innocents, vivant le premier amour comme s'il était le dernier. nostalgique embry. au point de tout donner pour retourner à ce temps là. tu veux le revoir te sourire en passant la porte du lycée. tu veux sentir le goût de l'alcool lors d'un baiser échangé avec passion. tu veux qu'il te serre dans ses bras en te disant que tout ira bien. que tout n'est qu'un mauvais souvenir et que plus tard, quand tout ira mal, y aura toujours vous. vous deux contre tous. vous vous l'étiez dit. et ça c'était envolé. il avait piétiné sur tes rêves. bousillé ton coeur. il n'était pas que zeph l'amour de ta vie, il était aussi le pire homme que t'avais rencontré. le responsable de tes maux. tant physique que mental. il conduisait, il était celui qui allait le mieux et il en avait profité pour s'enfuir. peut-être qu'il voulait simplement te tuer. se débarrasser de toi. te dire adieu sans devoir supporter de voir tes larmes. sans devoir subir les foudres d'une jeune femme encore bien trop gamine parfois. tu l'entends. te demander ce que tu mérites ? et toi pensant encore au passé. à savoir que tu mérites tout. t'y as le droit. mais surtout t'as le droit de savoir. de connaitre enfin la vérité. t'es prête à encaisser. t'espères...et tu ne l'es pas. t'essayes d'avaler cette boule qui ne cesse de grossir dans ta gorge. qui t'empêche de parler, de réfléchir, de respirer. tu comprends pas. ni son ton, ni ses accusations. "de quoi tu parles ?" la voix si faible. presque inaudible. tu le détestes. tu détestes l'effet qu'il peut avoir sur toi. il mange la confiance que t'as en toi. celle que tu montres aux autres. tu redeviendrais presque celle que t'as toujours été. la douce embry. sans masque, véritable. qui n'a peur de rien, qui ne se pose que trop peu de questions. qui vis le moment présent. "arrête." tu peux pas entendre ça. ta main recommence à trembler. les nerfs à vif. l'envie indescriptible de lui en donner une. "arrête de me rejeter la faute dessus zeph, j'ai rien fait !" tu l'as juste attendu. t'as juste essayé de l'appeler quand tes amis t'ont dit qu'il ne viendrait pas. t'as juste voulu espérer qu'il reviendrait un jour. pour toi. "je suis pas comme toi. je suis pas un connard qui s'en va quand ça ne va pas." pourtant tu le veux. mais jamais. jamais tu ne lui donneras ce qu'il veut. ça légitimerait bien trop son acte. ça lui donnerait bien trop de satisfaction. et il ne mérite plus rien de toi. même pas cette larme qui s'est échappée.
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briser un coeur ce n'est jamais facile, encore moins pour la seconde fois. tu te la crées cette rage imaginaire, les mots qui sortent de ta bouche tu dois presque tu les arracher pour qu'ils arrivent à franchir le seuil de tes lèvres. tu penses à la dureté de son père quand il est venu dans ta propre chambre d'hôpital pour te faire comprendre que tu devais partir, que tu n'avais pas le choix. tu penses aussi au silence de tes parents, qui n'avaient pas osé s'interposer alors qu'ils connaissaient la vérité. puis tu penses surtout à cette histoire d'abandon, comme quoi tu serais parti dès ton rétablissement sans poser une seule question sur l'état d'embry. t'étais un gamin sur lequel on a posé un poids sans demander son avis ou vérifier si il était capable de l'encaisser. mais de toute façon ils avaient aucun droit de faire ça, réduire en miette deux adolescents de la sorte, tu n'avais jamais compris. si t'es venue jusqu'ici fallait bien t'attendre à assumer, je suis pas le bureau des pleurs. tu craches à moitié à travers tes dents pour retenir une énième vague de larmes qui menace à tout moment de passer le barrage que tu as bâtis. combien de fois tu as rêvé de vos retrouvailles, dans un monde parallèle où il n'y aurait pas eu less autres autour de vous, juste embrylla et zephaniah. ta main qui se perdrait dans sa chevelure ondulée tandis que tu engouffrerais ta tête dans son cou pour ne plus oublier son parfum. mais non, l'utopie est impossible, tu dois t'en tenir au rôle du vilain qui ne sait qu'enfoncer le couteau dans la plaie un peu plus à chaque fois. pourquoi t'es là alors ? t'as cru au "ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants" ? tes bras qui s'agitent autour de toi pour extérioriser ta frustration qui n'est que grandissante, épuisante. la pénombre du trottoir sous la lumière vacillante des lampadaires t'empêche de scruter son visage, une force en plus car tu sais que t'es si faible devant ses grands yeux bruns. tu l'as dit toi-même, cinq ans, tu t'attendais à quoi ? est-ce qu'elle est venue ici pour avoir seulement des explications ou elle souhaitait autre chose ? est-ce qu'elle était encore accroché au zeph qu'elle a connu à l'époque et qui l'avait suivi dans l'accident ? tu n'en sais rien, toi qui avais si souvent fantasmé sur une possible suite à l'abris des regards, tu t'étais suffisamment fait violence pour stériliser ce souhait.


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il te manque plus. ni la vue de son corps, ni son parfum, ni sa voix. s'il t'a quitté la première fois, tu partiras cette fois-ci. il te pousse. car bon sang il sait comment le faire. il sait où frapper et merde tu le détestes pour ça. tu le détestes car il utilise tout ce qu'il a pu apprendre sur toi quand tout était rose pour l'utiliser dans la grisaille. il est méchant. te piques. c'est pas zeph. pas celui dont t'es tombée amoureuse. pas celui avec qui tu as partagé tes secrets. il est si loin celui que tu connais. ça te déchire. les années ont été dévastatrices. elles t'ont brisé, elles l'ont changé. t'aimerais juste repartir. essayer encore de l'oublier. et surtout y arriver. "je t'ai posé une question." que tu lances froidement. t'encaisses ses mots. pour combien de temps encore ? "qu'est ce qu'on m'a pas dit ?" et là t'as peur. t'as peur de la vérité. t'as peur qu'il te la cache, qu'il te la balance au visage comme toutes ses paroles depuis ton arrivée. tu sais pas si tu le supporterais. pourtant il le faut. vous êtes entourés et à chaque fois que tu croises son regard tu l'oublies. vous êtes un spectacle pour les curieux. t'aimes pas ça. t'aimerais de l'intimité. t'es pas du genre à montrer l'effet que les gens peuvent te faire mais là, tu peux pas le contrôler. la larme sur ta joue quand il te balance la finalité des contes des fées. "ouais j'y ai cru avec toi. désolée d'avoir été si naïve." si conne aussi. l'amour rendait idiote t'en étais persuadée. comment t'as pu espérer un instant qu'il n'y aurait que lui. le premier, le dernier. tu le voulais et en détruisant ton coeur il avait brisé tes rêves. "je voulais que tu sois honnête." que tu lances. "je voulais essayer de te comprendre." mais tu n'y arriveras jamais s'il ne parle jamais. tu dois plus rester dans le secret. que ce soit lui ou un autre, tu sauras.
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tu veux être convaincant, qu'elle réagisse à ce que tu lui hurles presque au visage. rien de tout ça tu ne l'avais vu venir, trop docile encore envers tes parents, tu t'étais laissé berné et sans même avoir la confirmation de la part d'embry, tu connais son alliée dans cette guerre perdue. tout prend sens dans ton esprit, c'est moins embrumé maintenant que le choc est passé. une amie de la famille ici, comme par hasard ? la bonne poire qui se laisse diriger pour se faire pardonner son absence, voilà pourquoi tu es si méfiant envers la vie et ses aléas. tes parents qui n'avaient rien dit à l'époque, pourquoi aujourd'hui est-ce qu'ils s'en mêlaient, pire, à tes dépends ? t'es pas la bienvenue ici, t'as pas ta place non plus. tu détournes le regard , fermé aux oppositions qu'elle pourrait émettre. dévoiler cette nouvelle face à la personne qui jusqu'à présent restée la plus chère à tes yeux était l'équivalent de l'automutilation. on te forçait à t'asséner toi-même des balles en plein milieu du coeur alors qu'il serait si facile de tout avouer. mais c'est impossible, interdit. certes son père n'était pas un mafieux influent, mais il t'avait terrifié avec sa prestance d'un homme puissant et plus âgé que toi, tu n'avais rien pour riposter. t'avais fléchi, t'avais rendu les armes, mais t'étais si vulnérable toi aussi après l'accident, un chateau de carte détruit par un ouragan. je suis honnête, j'ai pas envie de te revoir. tu te forces à respirer profondément, t'es odieux, t'es un monstre de vous faire ça. parce que ton corps te crie de plonger sur elle pour ne plus jamais la lâcher, lui expliquer que ces années sans elle avaient été une épreuve sans nom, que tu ne l'avais jamais oublié au point de sacrifier toute vie amoureuse, t'étais incapable encore aujourd'hui d'en aimer une autre. mais là c'est le scénario de son père qui sort de ta bouche, t'es qu'un merdeux qui assume pas l'accident et qui préfère démolir que reconstruire. y a rien à comprendre, on est plus des ados, chacun sa vie. si le zeph de dix-huit ans était là, qu'est-ce qu'il te frapperait de ses poings sur la gueule, il t'insulterait de la traiter comme ça, il pourrait te tuer. mais celui de vingt-trois ans post accident, il reste de glace, il ravale la cascade de sentiment qui l'envahie et il continue, c'est la route à suivre.


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tu gardes la tête haute. tentant de le convaincre qu'il peut continuer, que ses mots ne te frappent pas. pourtant ils te détruisent. à chaque nouveau mot un nouveau coup et les blessures de ton coeur, qui n'ont jamais cicatrisés deviennent de plus en plus fragile. tu ne saurais dire si le ton est monté. t'es déconnecté. spectatrice de cette mauvaise pièce. le loup face au mouton. il le mord mais le mouton, saignant, tente toujours de se débattre. essaie d'arrêter le combat mais il connait la seule issue. se laisser périr. incapable de prendre la fuite. trop peur de ne plus jamais entendre les cris du loup qu'il affectionne tant. il s'est fait avoir, comme toi. "que ça te plaise ou non je resterai là." et pas seulement cette année. s'il reste, tu restes. la sangsue. mais s'il pense qu'il suffisait de demander pour que tu mettes aussi vite tes années de détresse, de recherches de côté il pouvait toujours attendre. tu resteras à harvard. à garder un oeil sur lui, lui pourrir la vie s'il faut pour lui rendre la monnaie de sa pièce. "maintenant que tu sais que je suis là le campus te paraitra tellement petit." tu ne te cacheras plus. il te verra partout. comme c'est toujours le cas quand on veut éviter quelqu'un. et t'avances du pas, réduit la distance entre vous. rend votre espace encore plus restreint. vient lui voler de l'air. "t'es plus le zeph que j'aimais." il te dégoute. toi t'es tombée amoureuse d'un homme avec du coeur pas d'un monstre. "t'exploseras un jour zephaniah" t'as bien vu qu'il éludait tes questions. mais tu ne comprends pas. tu le comprends pas, tu le comprends plus le garçon. tu sais juste qu'à force de garder tout en lui un jour il ne pourra plus.  
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