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J'ai flanché loin de toi, loin de moi (alexito)

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J'ai flanché loin de toi loin de moi
w/ @Alexis Callaghan
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Oui, je suis parti Alexis, parce que je le devais. Je ne pouvais pas rester éternellement chez toi, caché avec ma soeur. Je devais lui trouver un autre endroit, un avenir. Moi, je m'en foutais de ma survie, c'était celle d'Ushuaia qui était primordiale. J'me souviens toutes les fois où je me privais, où je lui disais que je n'avais pas faim pour lui donner ma ration. Pourtant, j'étais bien là-bas, avec toi. Mais dans le long terme, je ne voyais que du brouillard. Je ne suis pas quelqu'un qui aime faire du sur-place, je devais bouger, trouver un équilibre pour ma petite famille. En te laissant, hélas, avec comme cadeau d'adieu, des souvenirs mémorables. Je t'ai jamais dit merci, pour tout ça, pour ces moments de chaleur et de lumière que t'as apporté dans nos vies. Je veux pas que tu penses que j'ai été qu'un simple squatteur qui a profité de la situation pendant quelques semaines. Si seulement tu savais tout ce que tu représentes pour moi, Alex. Tellement. Avec mon discours, je la sens un peu plus détendue, mais pas sereine pour autant. De ses mains fragiles, elle me montre son ventre, sa peau abîmée, couverte d'empreintes du passé. Je suis stupéfait. Mon regard reste fixé sur ses coups et mon sang s'emballe. Une cicatrice, dont je n'ai jamais connu l'existence. Naturellement, je viens poser le bout de mes doigts sur sa blessure fermée. Elle est réelle. « comment... qu'est-ce que tu as eu ? et ces bleus... ils sont récents. » j'ai eu assez de coups durant mon enfance pour reconnaître quand un hématome est frais ou non. Je pose ensuite mon regard sur elle, l'observant d'un air interrogatoire. Elle déraille. Je ne crois pas. J'ai connu pas mal de gens malades dans leur tête dans ma putain de vie pour savoir qu'elle n'est pas folle. J'peux pas vous exprimer la douleur que je ressens quand je vois les coups qu'elle a sur le corps. Belle de l'extérieur, mais retirer une couche et voyez comment elle est abîmée. Tout comme moi. Elle se débarrasse de son haut. J'humecte mes lèvres et je finis par retirer mon pull et enlever mon t-shirt par la même occasion. C'est pas comme ça que j'avais imaginé me déshabiller devant elle, pour que nous puissions découvrir notre morphologie. Mais si elle a le courage de me montrer ses cicatrices, alors je dois aussi le faire. Les marques sur mes avants-bras, elle les connait. Je me souviens encore de ce regard qu'elle a porté sur mes bras la première fois que j'ai retroussé mes manches. J'avais pas osé lui dire que c'était les traces de cigarettes de mon père. Mais intelligente et perspicace, elle avait deviné, sans pour autant le dire de vive voix pour éviter de me mettre mal à l'aise. Mais mon dos, elle n'a jamais vu mon dos. Personne ne l'a touché à part trois personnes dans ma vie. « j'suis foutu aussi. » je mets mon t-shirt en boule et je le jette près de son haut. Je lui lance un dernier regard et je pivote pour lui tourner le dos, et lui exploser le chantier qu'il y a tout le long de ma colonne vertébrale. Des coups de ceinture, de bâton, la chaire abîmée qui a laissé des cicatrices horribles. On a chacun notre histoire écrite sur notre épiderme. Je suis ému car... je suis obligé de replonger dans le passé en m'infligeant ça. Mais c'est pour lui dire que je l'accepte, avec ses démons, avec ses marques, tout comme elle pourrait m'accepter comme je suis si c'est ce qu'elle veut. « si je dois dérailler, perdre le contrôle, j'aime autant savoir que t'es là. » que devenir barge tout seul. Et si tu dérailles Alexis, j'aime autant être à tes côtés pour t'apaiser. Je souffle, je baisse la tête et je pose mes mains sur le plan de la cuisine, les bras tendus.


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J'ai flanché loin de toi loin de moi
w/ @Quito Lannister
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Parce que j'sais pas faire mieux, que d'ouvrir légèrement la fenêtre, ôter un tissu pour dévoiler la laideur du dessous. T'es pas comme les autres, alors j'te servirai pas le noir quand tes doigts touchent ma peau, je dissimulerai pas mes failles. Exhibées outrageusement, les cicatrices preuves de cette colère qui l'habite. Et toi, Lannister, t'as la franchise d'apposer tes doigts sur la pire. La première, celle qui compte. La lame avait tranché la chair, en réponse disproportionnée à la provocation d'une adolescente en perte d'appuis. Les repères s'étaient barrés, le père avait rejoint la terre, les cheveux bouclés avaient dû s'évaporer. Alors, la rage avait comblé les vides laissés dans son être. Mais, la loi du plus fort ne lui a rien appris, elle n'en est que plus en colère, le bonheur lui fait horreur. Et, maintenant que tout est flingué tu débarques à nouveau ? J'ai fais n'importe quoi sans toi à retrouver, y a trop de pièces dans le puzzle, t'auras jamais le temps. Les doigts féminins attrapent le poignet insolent, dans un réflexe qui s'adoucit quand elle se rappelle que c'n'est qu'Il. Toutes les autres traces, toutes celles que tu veux, mais pas celle-là. Le corps réagit au contact, le ventre qui se rentre et les reins qui s'électrisent. « C'était de ma faute. » C'est ce que j'ai retenu, dans cette ruelle. Fallait pas perpétuer la race, fallait pas que le sang continue à se rependre dans des êtres futurs. Callaghan, tu seras la dernière, et j'crois que ça te tue, là tout au fonds. Alors ouais, faut pas y toucher, parce qu'il y a des douleurs fantômes. « J'suis d'accord avec ça, j'en ai besoin. » Avec le corps qui s’abîme, qui connaît la douleur et l'inflige. L'adrénaline du combat qu'on gagne, de l'air qui s'barre de notre cage thoracique, du regard de ces hommes qui hallucinent. De la défaite, parfois. De la justice qu'on essaye de rétablir. « C'est pas .. » Les prunelles se relèvent, enrobées d'une certaine douceur. C'est pas comme toi. C'est pas imposé par la lâcheté d'un homme, qui pense qu'il ne brise qu'un peu de peau, que ça fait pas de la casse à l'intérieur. Scène surréaliste de corps abîmés qui se dévoilent, d'histoires qui se livrent en oubliant les sous-titres. J'ai appris à garder le silence, taire la haine profonde qui ravivait mon âme quand j'appliquais l'alcool sur les plaies mal cicatrisées. J'me moquais de ta maladresse, et on faisait comme si personne n'avait deviné, personne n'avait su. On foutait la laideur du monde derrière les murs, et on ouvrait la porte que pour se faufiler dans notre antre. Ca m'allait de pas l'entendre, j'suis pas sûre d'être capable de l'encaisser. Mais moi et mes déviances exhibées on est pas bien placé pour parler de pudeur, et pour avoir peur de la vérité. Alors, lève un peu de menton, serre la mâchoire, et laisse la colère s'injecter dans les nerfs qui se tendent. Prunelles restent sur ta nuque, jusqu'à avoir emmagasiné suffisamment de courage pour les baisser sur les chemins de douleur. Tu vois l'problème là, c'est qu'j'ai envie d'hurler, et de réclamer vengeance. Les ongles se plantent dans la chair des mains, pour contenir. L'orage se mêle au sel, dans les billes sombres. Et j'te dirai bien qu'on peut pas tenir debout, à pas être capable de se tenir soi-même, qu'aucun de nous n'est assez solide pour maintenir l'édifice. Mais, là, j'ai plus le courage de nous scier à la racine. J'attendrai demain pour tout foutre en l'air. Mes doigts qui se posent sur les traces dans la chair ; dépourvue de tout pouvoir ça n'sert à rien d'autre que demander pardon. De pas avoir vu, de pas avoir parlé, de m'être satisfaite de ce secret silencieux. Alors arpente, imagine prendre la douleur, du bout des doigts, de bout des lèvres sur le haut de ton dos. Embrasse les souvenirs tortueux, souffle sur les cauchemars. Accepte chaque rugosité de l'être. « T'es pas foutu. T'es solide comme personne. » Parce que regarde, mes bras t'encerclent, mon corps imposé contre le tien ; entends mon cœur qui bat lourdement contre ton dos. Je réparerai un peu plus, à chaque battement. « On se laisse plus. » J'sais faire aucune promesse, mais celle-là, j'la tiendrais.  

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J'ai flanché loin de toi loin de moi
w/ @Alexis Callaghan
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J'ai eu peur, je vous l'avoue. Peur de devoir mettre un trait sur ce qu'il y a entre nous. Pour elle, ou pour moi. Quelque part, une petite voix me dit de prendre garde, car j'ai tendance à trop vite me lancer dans des relations qui deviennent foireuses au final. Mais une autre voix me pousse à le faire car je suis sûr d'une seule chose : j'ai jamais été autant convaincu être attiré par une femme. Je le sens jusque dans mes veines que c'est elle. Et Alexis, je l'attends inconsciemment depuis des années. J'attends que cette fille retourne dans ma vie, qu'elle reprenne la place qu'il lui était attribuée de droit depuis le début. C'est peut-être pour ça que le destin a fait en sorte que ça ne marche pas avec Nora ou Nova. La destinée me réservait quelque chose de plus beau. Je devais juste être patient. Mais moi attendre ? Je suis de nature spontané, je réfléchis pas trop à mes actes et mes choix. Au final, je devais souffrir un bon coup pour remonter la pente. Ouais, c'est clairement ce que je me fous dans le crâne. J'suis peut-être à côté de la plaque, c'est peut-être l'erreur de ma vie de vouloir Alexis dans ce genre de chemin, mais qu'importe. Pour la première fois, je n'ai plus peur. Je suis serein, confiant, et c'est un sentiment apaisant. Alex est plus cassée que les autres filles que je connaisse, ou que j'ai connu. C'est un casse-tête chinois. J'ai l'impression de tout connaitre d'elle, et de découvrir au fil des jours qu'au final, je ne la connais pas plus que ça. Et cela me donne envie. Je vous jure. Je veux percer cette carapace, je veux aimer cette personne toute entière, avec ses défauts et ses qualités, comme jamais personne n'a osé le faire jusqu'à maintenant. Je veux être ce gars-là. Je frisonne et mes muscles se contractent lorsque je sens le bout de ses doigts se poser sur mon épiderme charcutée. Je ne laisse pas beaucoup de femmes me toucher. J'ai eu que quelques relations intimes, mais sans plus. A chaque fois, me déshabiller est un moment crucial pour moi. J'fais en sorte que la fille ne puisse pas voir mon dos. Pour Alexis, je lui présente mes marques avant même de s'aventurer dans le chemin des plaisirs charnels. C'est le monde à l'envers. J'esquisse un fin sourire qu'elle ne peut voir quand elle me dit que je suis solide. Peut-être, oui peut-être bien que j'ai les épaules pour rester fort. J'peux même te porter sur mon dos, toi et tes démons, mais jusqu'à quand ? Personne n'est invincible, il y aura bien un moment où je vais flancher et te guider dans ma chute avec moi. Mais pour le moment, je veux juste qu'on vive. J'attrape ses bras qui s'enroulent autour de mon torse et mon coeur se met à battre aussi vite que le sien qui cogne dans mon dos. Comme s'il voulait rentrer, se lier avec le mien qui répond à ses appels. « jamais. » que je souffle pour répondre à sa promesse. Je profite de quelques instants de cette proximité avant de pivoter pour lui faire face. J'avance un peu pour la coincer contre le comptoir de la cuisine. Je dépose mes mains sur celui-ci, l'emprisonnant de mes gros bras et je réduis la distance de nos corps qui s'entre-choquent. « si je te touche, je crois bien que je vais pas pouvoir m'arrêter. » je murmure contre ses lèvres. Je sens son souffle qui s'accélère et sans plus attendre, je viens écraser une nouvelle fois mes lippes sur les siennes. Mes lèvres tremblantes de désir pour sa peau. J'aventure mes mains le long de ses côtes, je laisse le désir parler, je me retiens pas, car ce serait me faire grandement violence. Cette femme n'a pas conscience de l'effet qu'elle provoque sur moi, ni la façon dont elle bouscule mes sens.


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J'ai flanché loin de toi loin de moi
w/ @"Quito Lannister"
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Nous liés, à regarder en arrière, à s'mettre à jeter quelques coups d’œil vers l'avant, tout en s'attardant sur le présent. On s'amuse du temps, on le raccourcit puis on l'accélère. Elle dit non, échoue, et se lamente en « oui ». Cœur adolescent se rappelle, et cœur de femme s'effraie. Le premier avait de l'espoir, le deuxième n'y croit plus vraiment. Il ressent, trop, il est bien vivant, solidement réveillé par toi et tes casseroles. T'étais pas discret en débarquant, t'as foutu le bordel, et tu ranges rien, tu laisses le corps se désordonner. Est-ce que seulement tu sais comment ça se répare ? Est-ce que seulement ça te préoccupe ? Imprudent Halgrove, incendie toutes les étapes, marche sur les braises, et ferme les yeux pour ne pas voir les signaux lumineux, réclamant ton recul. A perdre ; quelques souvenirs. Mais, à gagner, demoiselle y voit une silhouette cabossée, la pureté d'un être qui se reconstruit, l'audace d'un homme qui s'affirme, s'impose, fait taire la louve sur la défensive. Accepte tout, dévoile le reste. Nos secrets exhibés sur les peaux à nues, comme des provocations à renoncer. A rester. A s'accrocher, de bras qui entourent, de corps qui s'additionnent, se soignent d'un manque causé par les années. Peut-être que tout ce qui est arrivé, s'est écrit pour en arriver à cette page là. Ou, peut-être n'est-on que de ces chemins qui se croisent, avancent parallèles quelques instants, mais finissent toujours par s'éloigner à nouveau. Qu'importe la danse, nos doigts s'agrippent aujourd'hui, et les battants tentent de s'entendre pour former une espèce de mélodie harmonieuse. Ils se confieront qu'entaillés, ils ne fonctionnent pas toujours très bien. Mais, là, retrouvent un peu d'entrain, et tambourinent suffisamment forts pour qu'on ne puisse entendre les raisons qui chuchotent derrière. Allez, fait face Quito, et Alexis, elle lève le menton, et sait que les murmures ont perdu, que c'est l'envie qui gagne. Se laisser submerger par les sensations, par les désirs primaires, elle ne sait faire que ça. Tellement facile de foncer droit devant, de pas faire gaffe aux conséquences, de même pas y penser, quand tes prunelles croisent les siennes. Quand son dos se prends le bar, quand tu l'encadres de tes bras, quand t'es proche, incroyablement proche. Tu l'sens, que l'amazone trébuche ? Les billes s'enrobent de délicates flammes, alors qu'elle souffle : « T'as pas le droit de laisser un doute. » Parce que le doute, c'est toi qui t'éloignes, et ça j'suis pas sure que le palpitant le supporte. Il lui faut tes lèvres contre les siennes, là, maintenant. Une urgence qui se fait entendre, et un cœur qui s'agite dans sa cage métallique quand le contact se fait. La peau qui s'électrise, selon le chemin tracé par tes mains. Et, Lex, elle inonde de passion, elle sait pas gérer l'à peu près. Ses doigts contre tes joues, son corps qui se hisse sur la pointe des pieds, et en profite pour s'imposer encore davantage contre toi. Te pousse, contre le frigo dans ton dos. Quand les bouches se séparent, qu'elle manque un peu de souffle, inflige un, deux baisers brefs. Un baiser goût cerise et bonbon. « Alors ? » Tu sais t'arrêter, maintenant ? La lèvre inférieure se fait mordre. J'ferais comme si ce n'était rien, comme si c'était pas inédit, ce battement qui raisonne dans tout mon être. Comme si c'était pas à toi, ce torse que mes doigts découvrent, d'une fébrilité nouvelle. S'écarte à peine, et joue : « Cap ou pas cap, de tout changer ? » Mens-moi, et dis-moi que ce n'est qu'un jeu. J'te demanderai pas d'avaler une cuillère de moutarde cette fois, mais juste d'écraser nos certitudes, pour nous noyer dans un océan imprudent. J'te demande de ne voir que moi, et de ne désirer jamais autant quelqu'un que moi. De mes doigts qui libèrent de dentelle noir mon dos, et ma poitrine, recouverte de ma crinière ébène. La provocation n'est que supplication.

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J'ai flanché loin de toi loin de moi
w/ @Alexis Callaghan
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Tout s'accélère. Pourtant, j'ai l'impression de vivre le moment en ralenti. Comme si on était dans notre bulle et que les autres terriens n'étaient que spectateurs de la situation. Alexis, à moitié dénudée, devant moi, à me promettre de ne plus se laisser. Je la contemple, j'accepte et je laisse le désir prendre possession de mon corps pour lier mes lèvres aux siennes. On se déplace, je prends le dessus en la coinçant contre le bar, par la suite, je me retrouve contre le frigo. On a déjà réussi à casser un verre, faudrait pas non plus foutre en l'air son appartement. Quoi que, on s'en fiche. On est loin de se préoccuper du mobilier d'Alexis, la seule chose qui pourrait m'intéresser ce serait de savoir combien de couche de vêtements il reste encore sur le corps de l'étudiante. Ce corps marqué par des histoires mais que j'ai tant envie de lier au mien. Je veux qu'il m'appartienne, comme le mien lui appartienne. Qu'on ne fasse plus qu'un dans le corps et dans l'âme. Alexis et Quito, les enfants déchirés, les amants retrouvés. Je déglutis quand elle rompt le baiser pour la énième fois. Cap ou pas cap, c'est sa façon de s'exprimer. Si elle préfère tourner ça comme un jeu car elle a trop les boules d'assumer quoi que ce soit, ça me va. Après tout, on ne tourne pas rond de base, alors si on veut tourner ensemble qu'est-ce que ça va donner ? Un couple extraordinaire plutôt qu'ordinaire. Un couple ? Un duo ? Peu importe l'étiquette qu'on met dessus, c'est l'monde à elle et moi maintenant. Je lève les sourcils en me léchant le bout des lèvres lorsqu'elle se débarrasse de son dernier tissu de son torse. C'est drôle, il s'est jamais rien passé de ce genre entre nous, mais je sais pas, avec son tempérament, je me doutais bien qu'elle serait douée pour faire languir un homme et avoir toute son attention. « et d'faire une cabane avec nos vêtements ? » je souris contre ses lèvres, je passe mes mains dans le creux de ses reins pour la soulever et la porter contre ma taille. Ses longues mèches foncées caressent mon visage. Je la dépose sur le bord du grand bar pour me faufiler entre ses jambes. Je la regarde, passionnément, puis je bascule ses cheveux derrière son épaule pour la contempler. Cette beauté. Mes doigts viennent dessiner la forme de son sein visible, caressant lentement son épiderme à la recherche de frissons spontanés. Je veux qu'on vive le moment à fond, pour m'prouver que tout ça n'est pas un rêve. « j'veux pas me réveiller demain et réaliser que tout ça n'est qu'un rêve. » je lui souffle contre son épaule que j'embrasse. Je suis tellement à un point culminant de bonheur que j'ai peur que tout s'efface. Surtout quand il s'agit de vouloir s'aventurer dans une pente dangereuse avec la fille la plus imprévisible du monde.


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J'ai flanché loin de toi loin de moi
w/ @Quito Halgrove
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Il faudra lui apprendre que le monde n'est pas une lutte, qu'elle peut, parfois, laisser gagner l'autre, et se reposer, bercée par d'autres bras. Il faudra lui apprendre la confiance, la douceur, à ouvrir le poing. Que parfois, on ne joue plus. Mais, ça la rassure de se dire que t'en veux pas à ses ailes dans le dos, que tu la laisseras partir quand le soleil se lève. Elle a le cœur qui bat, si vite et fort qu'elle ne peut l'ignorer. Il s'amuse, omniprésent, à narguer l'armure qui entoure son battant. Ridicule défense face aux attaques d'Halgrove. La peau se languie, et appelle celle d'en face. Il est beau dans ses défaillances, Quito. Il est sublime quand il y croit pour deux, quand il est courageux ; soldat qui s'en fout des conséquences. Merveilleux combattant, aux guerres réussies gravées dans le dos. Et, demoiselle est conquise, là sur son trône. L'esprit a trop eu le temps d'imaginer l'instant, le corps ne peut plus se dérober. S'il faut qu'on défaille, autant le faire avec une patience inédite. Tu la sens, l'importance ? Est-ce que tu le sens, ce qui se joue ? L'assurance disparaît par moment, amazone se retrouvant ingénue quand ses pieds quittent le sol. T'as qu'à m'emmener n'importe où, moi, j'me contenterais de m'accrocher à ton cou. De plus jamais le lâcher. C'est pas une première fois, mais ça en prend les contours, quand le corps entier s'anime d'une caresse. Que le menton se redresse un peu, quand le regard d'en face s'installe sur ses courbes. En venir à douter de sa beauté ; elle qui la cultive. En venir à douter de tout, la peau se parsemant d'un délicat frisson. La peau qui sur-réagit. La peau qui sait, que c'est lui. « C'est bien les rêves. » Un murmure. Les bras se reposent sur les épaules masculines, et le bassin se colle à celui adverse, les jambes se croisant dans son dos. Ne plus te quitter, faire disparaître le moindre vide qui nous distancerait. La poitrine qui s'écrase contre le torse, quand les lèvres dévient sur le cou. Le contact de sa peau électrise ses reins. Tu t'rends même pas compte de ce que tu fais, Quito. Elle souffle. « Parfois, on y croit tellement fort que ça fini par se réaliser. » C'est à moi que je parle, à l'Alexis du passé dont tu animais quelques rêves. C'est à toi que je parle, parce qu'il faudra qu'on s'accroche pour nous faire survivre. Libère une épaule de son bras, la main qui descend le long de la clavicule, des baisers qui s'apposent sur le cou. L'odeur enivre, il faudra résister à l'envie d'y mordre. La bouche remonte, jusqu'à son oreille. La main descend, le long du torse. Perfection. « J'ai pas assez de vêtement, pour ma cabane. » Qu'elle souffle avec malice, le ventre qui s'impatiente.

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J'ai flanché loin de toi loin de moi
w/ @Alexis Callaghan
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Je ne réalise pas trop ce qu'il se passe. Alexis. Alexis. Ce prénom, il résonne dans ma tête, dans mon palpitant, comme une évidence en fait. On a peur, on a tous les deux la trouille mais on tient tellement l'un à l'autre qu'on veut vivre ce truc. C'est paradoxale hein ? On veut pas se faire du mal mais au lieu de rester bien sage, on colle nos corps pour s'échanger des baisers endiablés. Des vêtements laissés sur le sol, des morceaux de verre qui craquent sous nos semelles avec la bière tombée plus tôt, le seul son de nos souffles et nos lèvres qui s'entrechoquent en douceur... Vraiment, qui l'eu cru ? Je m'accroche à elle comme un coquillage à son rocher, comme un koala à son arbre. Je redoute déjà le moment où nos corps vont se lâcher. « c'pas un soucis, ça. » que je souffle contre ses lèvres. Vêtements ou pas, tu sais très bien qu'on va pas faire de cabane, là tout de suite. Tout se déroule rapidement. Je ne sais plus comment, ni à quelle vitesse on s'est retrouvé dans son lit. On a abandonné nos vêtements, laissant le contact de la chaire contre la chaire. Ce corps à la couleur mate, parfaitement bien dessiné, il était à elle, et à moi. Comme mon corps lui appartenait. La pudeur a disparue, tellement vite. Ce lit, qui se défait de plus en plus, gravera à tout jamais cette première fois qu'il y a eu entre nous, avec toi. Alexis et Quito, le début d'un chemin miné, à franchir avec grande attention et délicatesse. (...) Je me réveille avec le rayon de soleil qui m'éblouit. Même si au début, j'ai du mal à reconnaître la chambre, il me suffit de pivoter pour regarder cette chevelure noire qui me tourne le dos. Tout me revient, et j'ai un putain de sourire qui s'affiche sur mon visage. La jeune femme dort, profondément. Je me remémore quelques images, quelques mots qu'on s'est échangé. Heureux, putain je le suis. Avec délicatesse, je me lève, j'enfile un t-shirt et un sous-vêtement. Vous savez ce qui rendrait ce moment encore plus magique ? Me prendre un petit café sur la terrasse, avec comme seul vision, une Alexis qui émerge tout doucement.


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