Happy Brithday ! {GG }

Ça faisait cinq mois. Cinq mois aujourd’hui qu’il sortait avec Gemma et elle était désormais sa plus grande relation. Son précédent recors était de quatre, avec Vanille qu’il avait trompé, quand elle avait parlé de prendre un appart entre son taff et la fac pur qu’ils se voient plus souvent, au delà des weekends. Aujourd’hui ça aurait dût être un jour joyeux, un jour sympa où lui et Baby fêté ça à leur façon. Peut-être devant un film ou juste en profitant de la présence de l’autre. Au lieu de ça Liam avait l’impression de n’être plus réellement lui-même. Son cœur cognait dans sa poitrine, lui rappelant qu’il était toujours là, malgré cette impression de trou béant, de vide intérieur. La veille il avait avoué à Gemma le pari lançait entre lui et Mike. Depuis, tout s’écrouler… Liam c’était retrouvé chez Crystal.

Il aurait pût choisir d’aller chez Riley mais il lui ressemblait trop. Il ne voulait pas entendre un truc du style «  une de perdu dix de retrouvé » sortir de sa bouche. Il n’aurait pas le courage d’en rire et de faire comme s’il avait raison, comme si Gemma n’était au final «  qu’une de plus. » Elle ne l’était pas. Elle n’était pas un nom supplémentaire sur une longue liste de conquête. Elle était importante à ses yeux.  Liam savait qu’il devait lui laisser du temps mais il n’avait jamais été patient et il ne se voyait pas laissé passer le «  14 » sans rien faire. Il grimpa sur Fire et l’attendit au conservatoire. Il attendit une bonne heure parce qu’il savait pas à quel heure elle finissait en fait. Qu’importe, il aurait attendu la journée s’il fallait. Il finit par la voir descendre les marches. Il descendit de la moto. Son cœur eut un bond. Ça lui faisait autant plaisir que mal de la voir. « Je te la donne. » dit-il en désignant la moto d’un signe de tête. «  Les anniversaire mérite un cadeau. Je t’ai pris quelque chose alors c’est logique que tu fasse de même… » Son cœur était au bord des larmes. «  Tu peux la casser ou la cramé si ça te soulage.  De toute façon j’en veux plus... » Cette moto ne ferait que lui rappelait sans cesse ce qu’il avait fait. « C’est toi que je veux. Je t'en supplie... Donne moi une autre chance… »

@Gemma Anderson

J'avais cours.. La nuit avait été longue et bien trop bercé par mes larmes. Je n'avais que fermé les yeux par intermittences et je n'étais pas en forme. Mes yeux bouffies, mon coeur qui ne battait plus réellement, mais juste pour ma survie. Je n'arrivais pas à imaginer ma vie sans lui. Son odeur dans les draps avait été une torture, j'avais fini ma nuit dans le canapé, et Vegas me regardait avec un air triste. J'avais mal pour lui. Je devais trouver une solution et pourtant je n'étais pas prête. Pas apres ce genre de révélation. Même si c'était dur , je devais prendre du recul.

J'avais quand même eu le courage de prendre une douche et d'amener ce pauvre chien qui sentait bien que quelque chose n'allait pas faire un tour. Il ne méritait pas qu'on le laisse sur le carreau pour cette chose dont il n'était pas responsable. Et le voir prendre l'air m'aidait à respirer. Combien de fois Liam m'avait appeler maman en parlant de ce magnifique chien.. Son chien.. Et il n'était plus là. Ce trou dans ma poitrine lorsque je pensais à lui était de plus en plus profond et je souffrais. Les larmes n'étaient jamais bien loin. Je ne comprenais pas son geste, ne savais même pas si c'était pardonnable mais je l'aimais.. Dieu que je l'aimais, et je ne pouvais pas vivre sans lui. Alors quoi ? Je le quittais et devais réapprendre à vivre ou me laisser couler ou.. Je trouvais un moyen, une solution de lui pardonner.. Ce que pour le moment je ne savais même pas si c'était pardonnable.

Mon cours terminé je sortis du conservatoire et tomba sur lui.. Il était là.. Mon coeur loupa une marche et des papillons virent combler le trou béant avant qu'une vague vienne me rappeler pourquoi il était parti hier, pourquoi je lui avais demander de quitter l'appartement et que ce trou réapparaisse. Je descendis les marches. On était le 14 , notre anniversaire. 5 mois.. Et le premier ici à Boston, il aurait du être joyeux et ne l'était pas. Je fronçais les sourcils ne comprenant pas ce qu'il racontait. Il me montrait Fire de la tête. Je fis un signe de négation de la tête. Non , je ne voulais pas de l'argent de ce pari.. "Non.. Je n'en veux pas. C'est ta moto. Tu l'as mérité.." De par ce pari mais aussi car Louison lui avait brûlé la sienne. Et je n'étais pas du genre à détériorer la vie des autres avec du feu ou des coups. Ma moto me manquait mais je ne voulais pas de celle ci. Pour penser tout les jours à ce pari non merci. "Elle est à toi et je n'ai pas besoin de cadeau."Le seul que je voulais c'était oublier la soirée d'hier et que tout ne soit que des mensonges, et que ce pari n'ait jamais existé. Je le regardais, prenais le temps de mémoriser chaque détails de son être ne voulant rien oublier, rien louper.. Je ne voulais pas l'oublier.. Je l'aimais.. "Tu manques à Vegas, c'est peut etre toi qui devrais rester à l'appartement." Lui dis-je alors incapable de répondre à sa requête, son "je t'en supplie" venait de me briser, il avait mal.. Et le voir dans cet état était dur, mais j'avais besoin de temps.. Il ne manquait pas qu'à Vegas mais lui dire que moi il me manquait était trop tot.. Je ne pouvais pas encore lui faire cet aveu.

Parfois l’amour ne suffit pas… C’est que Liam avait dit à Gemma quand Megan et Mao avaient rompus et elle n’avait pas compris. Innocente, naïve, Gemma croyait au grand amour, au prince charmant et tout ce qui va avec. Liam lui… avait vécu trop de déception pour oser penser que le bonheur, le vrai, avec la femme qu’on aime c’était pour lui. Une relation malsaine okays, mais juste de l’amour… Non. C’était toujours lui qui était laissé derrière, jamais celui qu’on choisit. Pour le sexe okays. Pour l’engagement… ça n’avait de toute façon jamais été sa tasse de thé.  Il n’était sortit qu’avec quatre filles pour de vrai et trois fois ça c’était mal fini. Alors comment aurait-il envisageait de sortir avec Gemma quand il savait la douleur qu’on éprouve quand on a le cœur brisé ? Ce pari, il était sûr avec le recul, c’était sa façon de se protégeait, de ne pas faire le grand saut dans l’inconnu sans parachute. Ça aurait été trop effrayant. Ce dire qu’il sortait avec elle parce qu’elle refuserait de couché avec lui sinon, c’était plus… acceptable. Il s’était voilà la face. Bien sûr qu’il l’aimait. Bien sûr que ce n’était pas qu’une histoire de fric. Oui ce pari existait bel et bien et sans cette argent il n’aurait pas acheté Fire, mais leur histoire ne se résumé pas à ce pari. Tout ce qu’il avait dit, tout ce qu’il avait fait ne se résumé pas à ce pari. L’amour qu’il lui portait ne se résumé par à ce pari. Il l’aimait bordel. Tellement. Tellement que maintenant qu’il l’avait perdu, rien n’avait plus de sens. Est-ce que pour eux aussi l’amour ne suffisait pas ? Il n’était pas sur de s’en remettre si elle lui tournait définitivement le dos… Alors il était là comme un con – mais il s’en fichait un peu ! – à lui offrir la moto, dans l’espoir que ça répare un tant soit peu son erreur. Il l’avait mérité… «  Tu parle d’un mérite. » dit-il comme il le pensait. Dans la bouche de Gemma c’était  presque comme si la moto était le trophée d’une course. Est-ce que c’était vraiment ça ? Il s’écœuré lui-même. Il avait honte.

«  Je te l’ai dit. J’en veux pas. » Non cette moto, définitivement il ne voulait plus la voir. C’était trop douloureux… Végas… Liam était partit si précipitamment la veille qu’il avait complètement zappé son chien. Une preuve flagrante qu’il n’était pas bien dans ses basket, pas dans son états normal.  «  Non reste et garde le. Tu t’occupe mieux de lui que moi. » Est-ce qu’il ne manquait qu’à Végas ? Il n’osait pas lui demandé, n’ayant pas le courage d’accepté la réponse. Et S’il ne lui manquer pas ? Et si c’était vraiment fini ? Son regard tomba sur la moto et dans un excès de colère il donna un grand coup sur l’engin pour le faire tomber au sol. Il avait la rage et besoin de rendre quelqu’un ou quelque chose responsable. Tout ça c’était à cause de cette putain moto. Il chercha des yeux un truc à attrapé et finit par apercevoir un morceau de ferraille. Sans réfléchir, il commença à massacré la moto à grand coup de batte…

@Gemma Anderson

Je ne pouvais pas accepter ce cadeau… On avait jamais fêter nos anniversaires de mois, et ce n’était pas parce que là… On avait eu cette dispute et que je ne savais plus quoi faire que c’était une raison. De plus c’était la moto, celle de l’argent du pari.. Je pouvais comprendre qu’il voulait remplacer Baby par une autre moto, lorsqu’on aimait cette liberté c’était une sensation unique qu’on cherchait à avoir de nouveau, mais c’était une moto qui avait une toute autre histoire. Lui il l’avait gagner, et moi j’avais été la raison de cette victoire.
J’avais du mal à comprendre encore, et je ne comprenais même pas comment je pouvais faire pour lui parler sans penser qu’il s’était moqué de moi.. Je ne savais pas réellement comment réagir fasse à ça. Je voulais qu’il sache que je l’aimerais toujours, il était mon premier et unique amour, et en plus de la promesse, je ressentais encore en moi ce sentiment unique et plus fort que tout.. L’amour. Mais j’avais besoin de temps. Ce n’était pas comme s’il venait de m’annoncer qu’il s’était trompé de lessive ou alors qu’il avait acheter un truc qu’il ne fallait pas … C’était un pari.. Sur ma « virginité » .

Il n’en voulait pas et moi non plus. « Tu n’as qu’à la revendre. » Murmurais-je. S’il n’en voulait vraiment pas, ça restait une solution. Il me supplia et mon coeur se brisa de nouveau, lui faire du mal n’était pas dans mes projets, loin de là. Même si je voulais qu’il ressente la douleur que j’avais en moi .Mais pas qu’il soit dans cet état. J’aurais pensé qu’il aurait couru vers le premier bar, la première nana pour se venger, ou je ne sais quoi.. Même s’il avait dormi chez une amiE , ce qui m’avait vexé et j’ignorais si je devais le croire .. S’était-il réellement rien passé ? Peut être qu’il me mentait encore..

Il manquait à Vegas et cela me permis de changer de conversation. « Ne dis pas ça. C’est pas vrai et tu le sais très bien. » Ce chien ressentait son absence et plus encore, la tristesse et la peine qui régnait à l’appartement. Il dormait au pied du lit, et quand je m’étais levé car l’odeur de Liam devenait trop importante et mes larmes étaient de retour, il m’avait suivis pour se coucher à mes pieds, il ne me quittait plus comme s’il avait peur que son maître ne rentre jamais.. J’avais la même crainte que lui. Même si c’était moi qui lui avait demander de partir…
C’était étrange ce mélange de devoir respirer, reprendre mon souffle seule, et de ne plus pouvoir vivre sans lui… Tout était mélangé.

J’observais cet homme que j’aimais tant et que je ne savais plus croire donner un coup dans sa moto et la faire tombé au sol. « Liam… » Dans le bruit du fracas j’avais fait un pas en arrière. Mon regard le suivit et je le vis attraper un morceau de fer et frappé sa moto.. « Arrêtes.. ARRÊTES ! » J’étais venue auprès de lui pour attraper son bras alors qu’il se levait pour abattre un nouveau coup. «STOP , ÇA SUFFIT!  » Il ne pouvait pas faire ça. Mon regard plein de larmes dans le sien. « Stop… Liam.. Arrêtes. » Je pleurais et je ne pouvais plus retenir les larmes. Celles qui avaient couler cette nuit était de retour, toutes ses larmes de douleurs , de trahison, de colère, de tristesse, d’amour pour lui…

Liam avait déjà évoqué à Gemma les crises de violence que parfois il pouvait avoir, sans qu’elle n’en soit jamais témoins. Ses crises où il se sent débordé par ses émotions, son cerveau n’arrivant plus à contenir le trop plein affectif. Par le passé c’était quand l’ennui était trop omniprésent, qu’il n’occupait pas assez ses méninges. Cette fois c’est parce qu’il n’arrivait pas à contenir sa colère. Elle savait mais elle n’avait jamais été présente. Il frappait la moto avec rage parce que la douleur était trop intense et qu’il avait besoin de trouver un moyen pour faire sortir cette culpabilité qu’il avait en lui. Il devait trouver un responsable, un coupable et cette putain de moto était la cible tout trouvé.  Il avait tellement mal. Le cri de Gemma résonna comme un écho seulement et n’arrêta pas sa haine. Il voulait la fracasser cette moto, la réduire en miette comme il l’avait fait pour le cœur de Gemma, avec le cœur de celle qui avait donné un véritable sens au mot aimer. Comment avait-il pût être aussi stupide ?!? Comment avait-il pût laisser ça arrivé ?!? Comment avait-il pût tout gâcher ?!?  Elle posa son bras sur lui et hurla de nouveau. « NON ! J’veux pas arrêté. J’veux pas… » Cette moto le méritait. Il pouvait pas se frappé lui même alors... la moto c'était une bonne option. Il se maudissait tellement. Il tourna la tête vers elle, posant son regard vers elle et son regard s’embruma à son tour de  larme. Se fichant bien de savoir ce qu’il avait le droit ou pas le droit de faire désormais, il passa une main derrière et la ramena à lui pour la serré fort contre lui, mettant sa main derrière sa nuque pour qu’elle pose sa tête contre son torse pour sangloté. Il la serra si fort, comme si d’une seconde à l’autre, il craignait qu’elle s’évapore. «  J’suis tellement désolé… tellement désolé… tellement désolé…. »

@Gemma Anderson

Je le voyais détruire cette moto. Mon coeur qui était en morceau était mal , encore plus de le voir si mal.. Comment j’avais pu laisser cet homme arrivé à ce stade là sans l’aider. Il m’avait fait du mal avec cet aveu mais je ne pouvais pas le laisser se détruire, je ne pouvais pas le laisser se faire du mal. En le voyant faire ça à cette engin, qui n’était que matériel, une pensée me traversa l’esprit et j’eu peur pour lui. «ARRETES ! Je t’en supplie.. Arrêtes… » Mes larmes étaient là, et mon étui de violoncelle avait finis au sol, peut importe le bruit du bois, s’il avait cassé ou non, j’en avais plus rien à faire, seul lui comptait, je ne pouvais pas le laisser faire ça. Lorsque son regard se posa sur le mien.. Il n’y avait plus de colère dans mes iris, mais de la peur, pas peur de lui, mais peur pour lui.. De la tristesse, de l’amour. Cette histoire de pari me faisait du mal, nous rendait facile, mais le détruisait et ce n’était pas possible.

Une main dans mon dos, je sentis mon corps me lâcher soudain, comme si une partie de mon être était aller dans son corps à lui. Il me serra contre lui. Son autre main maintenant ma tête contre son torse. Je laissais mes larmes coulées, mes jambes tremblant.. Mon coeur battant de nouveau et mon cerveau se mit sur pause, pour le moment tout ce que comptait était là. J’était de nouveau chez moi. Dans ses bras. Je restais silencieuse, voulant juste être là, avec lui, profitant de cet instant qui sera surement trop court.. « Chhhttt Liam.. » Je relevais ma tête pour croiser son regard. Ma main se posa sur sa joue, mon pouce sachant ses larmes. « Chut.. Ne dis rien, s'il te plait… » Si on parlait on allait nous briser, je savais que lui me voulait moi , j’en avais conscience.. Mais c’était trop dur pour moi pour le moment.
Je me mordis alors la lèvre avant de parler. « Je ne veux pas t’empêcher de vivre Liam. Il me faut du temps.. Ne t’arrête pas pour moi.. Mais.. Laisse moi le temps.. » Mes paroles venaient de creuser de nouveau ce trou béant que la mélodie de son coeur lorsque j’avais ma tête contre lui avait recouvert. Je lui demandais de continuer sans moi pour le moment car je serais incapable de savoir si oui ou non je pourrais pardonner … Mais une chose était sure. « Ma promesse.. Celle de t’aimer, que tes.. Ton.. Ce que tu m’as dit ne change rien.. Elle est là. Je t’aime, et pour toujours, tu es le seul, et tu seras le seul, j'ai toujours été sincère.. Mais.. J’ai besoin de temps… » Ma main toujours contre sa joue, je caressais d'un geste tendre sa peau.. S'il savait combien de l'aimais.. S'il pouvait se rendre compte que j'étais folle de lui, mais que je ne savais pas comment me comporter de peur qu'il me brise à jamais...

Il pouvait continuer de s’excuser toute la soirée. Sans l’aurait-il fait si Gemma ne lui avait pas demandé de ce taire. Cependant il savait que toute les excuses du monde ne changerait rien à ce qu’il avait fait… Il avait tellement besoin d’elle… Il la serrait fort contre lui et elle semblait évacuer tout ce qu’elle gardait. Elle finit par le regarder dans les yeux. Il avait tellement honte… Elle posa sa main sur sa joue et il eut la folie de croire qu’elle allait lui pardonner, mais ce n’est pas les mots qu’elle prononçait. La panique s’empara de lui. Continue de vivre ? Qu’est-ce qu’elle voulait dire par là ? Qu’il aille de l’avant ? Qu’il trouve une autre petite amie ? Il avait envie d’hurler. Chaque centimètre de son corps refusait cette hypothèse. «  Non. Non… » dit-il avec angoisse, comme un enfant secouer par un cauchemars. Elle reprit la parole et son je t’aime le fit sourire, comme un con. Il avait presque du mal à y croire.

Elan du cœur il se pencha pour l’embrasser, secouer par l’émotion provoquer par son je t’aime, faisant revivre en lui l’espoir que tout n’était pas perdu. Percutant toutefois son «  j’ai besoin de temps » il s’interrompu avant de toucher ses lèvres et dériva sur sa joue d’un geste totalement maladroit. Le rouge emplit ses joues. C’est drôle elle avait souvent pesté parce qu’elle voulait le voir rougir, le voir timide, elle qui l’était souvent. Elle n’avait jamais eut la chance de le voir dans un tel état. Il n’aurait jamais pensé exaucer son souhait dans une telle circonstance. C’était affreux d’avoir l’impression d’être si loin d’elle tout en étant si prêt.

«  D’accord » dit-il avant de fermer les yeux alors qu’elle caressait sa joue d’un geste tendre. Il avait presque envie de les garder ainsi et de se mettre à rêvé que rien n’avait changeait. Du temps… Pour lui qui avait toujours été sans patience, à toujours vouloir tout et tout de suite c’était le bout du monde. C’était affreux. Seulement il l’aimait et il était prêt à aller chercher la lune si elle le lui demandait. N’importe quoi qui la ramène à lui, qui fasse qu’elle redevienne SA Gemma. «  J’attendrais mais… surtout… n’oublie jamais que je t’aime. » Il ne savait pas si elle le croirait après ses mensonges, mais elle avait besoin de le lui dire.  «  T’aimais… c’est devenu une habitude et je pourrais jamais m’en séparé. » C’est volontairement que Liam évoqué des mots qui leur était familier. Une habitude Pour lui rappelait leur histoire… Gemma venait d’évoquer leurs conversation de la veille, ses mots à  lui et il se rappela ses mots à elle.

«  Je ne sais pas si ça changera grand-chose mais… Mike… Il n’a pas rit. Il s’est rendu compte que nous… notre histoire dépasser… tu sais… Et il n’a pas ris. Lui, comme moi, on a jamais rit de toi. » Non. Pas de «  j’ai revient pas qu’elle ait cédé cette conne » comme elle pourrait le penser, seulement un meilleur ami qui tombe sur le cul de voir que le coureur de jupon semble – ENFIN ! – avoir trouvé la femme de sa vie…

@Gemma Anderson hj : traduction de la chanson iciiii

Malheureusement je ne lui laissais pas le le choix, j’avais besoin de ce temps, ce moment de réfléxion à me demander si un jour je pourrais de nouveau lui refaire confiance comme avant. Si j’avais la force de ne pas douter de ses mots, de ses paroles, de nous à chaque instant. Moi qui doutais deja de moi.. C’était as gagner. Mais s’il m’accordait un peu de temps je pourrais sans doute .. L’aimer assez fort pour pouvoir lui laisser cette possibilité, nous laisser cette possibilité de nous reconstruire sur des bases saines et de nouveau s’aimer. Je sentais dans sa voix la panique, il n’avancerait sans doute pas sans moi, pourtant des femmes ici à Boston qui le connaissaient et qui donneraient cher pour passer une nuit avec lui il y en avait. Et je lui demandais pas  de m’attendre , d’être là à patienter, je savais qu’il ne l’était pas.. Mais juste de m’accorder à moi du temps.. Celui de réalisé à quel point la vie sans lui était pire que la mort…

Ses lèvres s’approchèrent un peu trop rapidement des miennes mais je ne bougeais pas d’un cil. Ne sachant pas si je devais écouter ma tête qui disait non ou mon corps et mes lèvres qui ne réclamaient que les siennes. Mais elles finirent pas s’échouer sur ma joue. Je fermais les yeux, une larme solitaire coulant le long de ma joue. Lorsque j’ouvris les yeux, c’était un Liam qui rougissait que j’avais devant moi et inconsciemment un petit sourire se dessina sur mes lèvres. J’avais enfin pu le voir , les joues rosies, lui qui ne voulait pas me montrer.. Je ne dis rien cependant, mémorisant cette image comme un souvenir précieux.. Pas le dernier non, je me le refusai mais un que je n’oublierais jamais.

Je caressais sa joue, et je vis ses paupières se fermer, il avait confiance, moi pourrais-je ne dire autant? J’avais peur, qu’il me blesse, qu’il me détruise, que mon coeur lâche… Je ne voulais pas lui donner ce pouvoir j’avais trop peur… Mes yeux se mirent à briller, ses petits détails ne devraient pas trompé, il s’en souvenait. Mon petit mot, « n’en prend pas l’habitude.. » Notre phrase.. « Je n’oublierais pas .. »

Il me parla ensuite de Mike. Je n’avais pas encore rencontré ce homme mais je ne l’aimais pas beaucoup… Il n’était pas aussi détruit que nous, mais après tout ils avaient eu l’idée tout les deux de se lancé ce pari stupide. Ce pari qui venait de me faire douter du seul homme à qui j’aurais pu confier ma vie.. « Il s’en ait rendu compte là, maintenant que tu lui as dit que tu m’as tout révéler et que tout est brisé, ou alors quand tu lui as dit que tu ne m’avais pas quitter? » Mon ton était redevenu sec, mais parler de cet homme n’était pas le bon moment. « Ca ne m’enlevera pas la peur que j’ai au fond de moi Liam, la culpabilité, et l’impression d’avoir été .. Trahie. »

On oublie souvent à quel point les choses sont fragiles, à quel point en une fraction de seconde, tout peux s’écrouler. Ce qu’il y a de plus affreux dans un chagrin d’amour c’est qu’on oublie ce que ça faisait, ce qu’on ressentait quand tout aller bien et que seul l’amour comptait… Liam avait la gorge serrait et depuis la veille son cœur ne cesser de le tenailler. La présence de Gemma a ses côtés était une délivrance, un rayon de soleil parmi tout ce brouillard, mais rien n’était gagner. Loin de là… Elle n’était pas prête à lui pardonner. Pas tout de suite. Là où Liam reprenait espoir, c’est qu’elle l’aimait toujours. Il s’accrochait à ses mots, en espérant qu’il s’agisse d’une lumière au bout du tunnel et non des phrases d’une voiture s’apprêtant à l’écraser… Il avait besoin de lui dire que lui aussi l’aimait, qu’importe les mensonges, qu’importe ce qu’elle savait désormais il l’aimait. Comme un fou ! Et sans doute pour toujours…

Liam aurait sans doute dût se taire pour la suite, elle n’était pas prête à parler de Mike. Si Liam avait eut l’impression quelque seconde de sortir la tête de l’eau, Gemma venait de mettre sa main pour le faire replongeait dans les profondeurs d’une eau trouble… «  Quand on a pas rompu. » dit-il un peu penaud, ne sachant pas quoi ajouté. Leurs départ de New-York pour Boston était en partit une fuite en avant, il lui avait dit la veille. Mike avait menacé de tout révélé à Gemma et il avait flippé. Mike était le seul au courant de ce pari et même maintenant qu’elle savait, il avait si honte qu’il préféré de loin que l’histoire ne s’ébruite pas. Il avait conscient que ce qu’il avait fait été mal. Vraiment mal. «  Je sais. Mais je n’ai jamais voulu consciemment te faire du mal. » Il était égoiste et bien souvent ne pensait qu’à lui et non aux conséquence de ses actes. Il posa son regard sur la moto. Comment allait-il rentré maintenant ?

@Liam Gremlins

Alors son ami était peut etre plus intelligent que je ne le pensais s’il s’était rendu compte quand Liam n’avait pas rompu après qu’on ait couché ensemble dans cet hôtel que pour son ami c’était peut etre plus qu’un simple jeu.. Mais alors je ne comprenais pas. S’il avait réalisé ça, même si Liam avait gagné son pari, pourquoi lui donner l’argent ? « Pourquoi alors il t’a récompensé pour ça ? » Soit il était idiot et n’avait pas conscience que son geste raviverait des souvenirs, soit il tenait à faire culpabiliser son ami.. En même temps c’était idiot d’avoir fait ça.

Encore plus en pensant ne pas me faire de mal. C’était conscient, il ne pouvait pas dire le contraire , même si c’était ce qu’il affirmait. Je secouais la tête. « Comment tu peux dire ça? » Mes larmes étaient silencieuses, mon ton froid et sec. La blessure à vif encore dans mon coeur, cette plaie saignant encore à flot, j’avais besoin me dire qu’il allait la réparer, qu’un moment il viendrait avec une grande aiguille aussi grande que ma douleur, et finirait par panser mes blessures.. Mais pour cela il fallait déjà que je ne laisse accéder à mon coeur.. Et pour le moment je ne pouvais pas l’envisager c’était trop dur, trop tot. « Tu ne peux pas dire ça. En faisant ce pari, tu m’avais vu en panique dans ce placard à balai, tu avais vu ma réaction, tu savais que si je t’offrais …ça.. J’allais avoir mal quand tu partirais.. Tu savais que tu me ferais du mal.. » Ou alors lui aussi était idiot. Il avait ceci dit peut etre que penser à lui, et au pari de gagner, et non au conséquences que ses gestes pourraient avoir sur la pauvre naïve éffarouchée..
Je devenais méchante, mais c’était la distance entre nous, cette sensation de perdre le contrôle, de voir Liam s’éloigné, alors que c’était moi qui reculait, c’était douloureux, et rageant car je l’aimais.. Je ne comprenais plus rien à ce que je pouvais ressentir et ce que je devais faire ou non. J'étais perdue, et je ne savais même pas si un jour j'arriverais à retrouver le chemin.. Celui de mon coeur était marqué de son nom, ce n'était qu'avec lui que je pouvais le vivre, et ce n'était que vague et remous, j'étais perdue, totalement vide et en même temps submergée par les émotions.. Alors c'était ça.. La douleur de l'amour...