ainswock ★— i'm addicted to you

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★ ─ w/ @Mickey Ainsworth

Ça faisait maintenant quinze jours que tu avais posé tes bagages à New-York, ta ville natale. Celle où tu n'étais censé passé que Thanksgiving. Et puis, ça s'est rallongé. Ton grand-père est tombé malade juste avant que tu n'arrives et plus les jours passent plus ça se dégrade. Aucune envie de revenir à Boston, de reprendre ton petit train train quotidien en sachant que tu serais capable de le perdre alors que tu es loin. Et pourtant, il va bien falloir rentrer. Les fêtes ne seront pas joyeuses, c'est certain. Mais ce que tu veux, c'est pouvoir voir Mickey rien qu'un peu. Parce qu'il est de loin le seul qui pourrait te redonner le sourire en cette période si maussade. Alors t'es surement pas du genre à lui demander qu'il vienne, parce que franchement, il a bien autre chose à faire que de venir te voir alors que t'es pas vraiment dans un bon mood, mais puisse qu'il a proposé, tu te voyais pas refuser, parce que tu serais bien folle de refuser de passer quelques nuits dans ses bras. Bras dont tu as bien trop besoin de ce moment.  A moins que tu sois sado masochiste, mais c'est pas le cas, alors si il veut venir, tu l'attends les bras grands ouverts. T'as trépigné toute la matinée chez tes grands-parents, puis quasi toute l'après midi en te baladant dans les rues de New-York, faisant quelques emplettes par ci par là et hop, un petit cadeau pour Maddie aussi en passant. Parce qu'elle te manque pas mal aussi cette gosse. T'aimes trop jouer à la tata gâteau avec elle. Et quand l'heure est enfin arrivée, tu l'attends à l'arrêt de bus à l'endroit où il t'avait indiqué. T'es impatiente, trop. Jusqu'à ce que tu vois sa petite tête sortir du bus et là, t'as le smile instantané. C'est comme ci tous les petits soucis des derniers jours venaient de disparaître complètement de ton esprit pour ne laisser place qu'à lui et son sourire et aussi ses bras dans quelques secondes. De quelques pas rapides, tu te rends vers lui et une fois à sa hauteur, tu le serres fort contre toi. Bon, tu vas pas non plus lui promettre que ce sera aussi cool que le winter break qui vous attendait, mais bon. T'espères quand même qu'il pourra en profiter un peu ? Et si il retarde l'occasion d'aller s'amuser et de s'en prendre plein la vue avec les paysages qui l'attendent, c'est avec un bon coup de pied au cul qu'il s'y rendra. Interdiction qu'il se prive du WB pour toi. Tu vas juste le séquestrer pendant quoi... deux/trois petits jours ? Tu dis rien, tu prends juste le temps de rester contre lui, t’imprégner de son odeur qui te rassures parce que tu te sens perdue depuis quelques jours et mettant fin à votre étreinte, tu le regardes, l'embrasse tendrement et lui dis en te reculant un peu, agrippant sa veste - T'imagines même pas comme je suis trop heureuse de te voir... - Regard qui brille, sourire tendre aux lèvres, mais l'excitation est là. Tu sautes de joie intérieurement. Mickey c'est ton distributeur de folies, de sourires, de tendresse... et t'en a bien besoin. Puis, tu lèves un paquet, lui tend - Tiens, pour toi. - Un kit bonnet, gants, écharpe hypers chauds en laine, pour affronter le froid New-Yorkais, rien de bien fou mais très utile et tu lui tends un plus petit - Et ça c'est pour ta princesse. - là pareil, rien de bien transcendant, juste deux tenues pour l'hiver spécialement choisie par... bah, tes propres goûts, toi l'addict de la mode, qui a-do-re les vêtements pour gosses - J'ai trouvé l'excuse de t'attendre pour faire les boutiques. - que tu lâches, prenant un air mi-coupable, mi-innocent. Et voilà, il vient à peine d'arriver, que tu fais que parler. Tu comptes pas le lâcher pour l'instant. Et t'as le smile... et t'as surtout pas envie de parler de Cesar pour l'instant, vous aurez le temps plus tard, même si... l'heure est grave comme on dit.

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★ ─ w/ @Gaïa Murdock

En vrai, c’était compliqué. Vraiment compliqué d’être séparé de toi aussi longtemps. Je pensais que t’allais revenir trois jours après moi, j’aurais pu y survivre. Mais là, on parle de deux semaines. Deux putain de semaines où j’ai pas pu te voir, te sentir, te toucher. Deux semaines où on était séparés par plusieurs centaines de kilomètres. Alors ouais, peut-être que j’avais un peu trop envie de te rejoindre et j’aurais du accepter l’avion parce que le bus c’était long. Mais je ne regrettais pas. Maddie était entre de très bonnes mains, Izzy avait accepté de décaler mes jours off pour que je puisse rester à tes côtés, expliquant calmement la situation. Et voilà, j’arrivais à New York, pour te voir et reprendre une dose du bonheur que tu m’offrais à chaque fois que t’étais à mes côtés. Ouais, clairement, j’étais accro à toi, et tel un drogué, j’étais en manque. Et c’était perceptible dans ma façon d’être, de me tenir, de réagir même. Mais tout ça va changer puisque tu serais là, quand je descendrai de ce bus. Tu seras là et je pourrais enfin t’embrasser, t'enlasser et recharger mes batteries à coup de ton parfum. Le bus se gare, tout le monde se lève, m’empêchant de passer, ce qui m’agace légèrement, jusqu’à ce que j’arrive à me faufiler dans le couloir, puis dans l’escalier me permettant d’accéder à la sortie. Resserrant bien mon manteau, pris d’assaut par le froid, je finissais par te voir. Et là, j’oublie tout. Vraiment tout. Je n’ai qu’une chose en tête : toi. Et je me rapproche, laissant tomber mon sac une fois que t’es à proximité et tu me prenais dans tes bras, fort. Une étreinte laissant comprendre le manque qui s’est fait ressenti des deux côtés. Bordel que tu m’as manqué. Puis une fois l’étreinte terminée, tes lèvres trouvaient les miennes dans un baiser tendre, qui me laissait rapidement sur ma faim. Seulement, impossible d’en placer une, tu ne cessais de parler. Alors je souriais, sincèrement, ne t’imagines rien. Mais j’attendais que t’aies fini, que tu aies terminé avec les cadeaux — qui n’étaient pas ma priorité pour le coup — et les autres blabla. Tentant tout en main, j’avais pas forcément regardé ce que tu m’avais refilé, n’ayant d’yeux que pour toi. « T’as terminé ? Je peux enfin t’embrasser comme dans les films ? » Non mais parce que le petit bisou que tu m’as donné, il me laisse sur ma faim, vraiment. Alors j’attends pas ta permission et je posais les sacs avec mon sac de voyage pour agripper ton visage entre mes mains et je me laissais aller dans un baiser de retrouvailles digne de ce nom, qui allait faire fléchir tes jambes si je m’y prenais assez bien.

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★ ─ w/ @Mickey Ainsworth

Tu pouvais enfin souffler, retrouver le sourire et ne plus te préoccuper du reste. Le temps d'être dans ses bras. Et même après avoir mit fin à votre étreinte, t'as encore ce sourire figé sur les lèvres, à lui tendre les deux petits paquets, qu'il en prend pas trop la peine de regarder, trop occupé à te regarder toi. Et toi, tu parles un peu trop, mais c'est l'excitation de le revoir... Tu sais pas par où commencer. T'as plein de trucs à lui dire, pleins de choses à faire avec lui, comme forcement le présenter à tes grands-parents. Ouais, il va pas y échapper parce que c'est chez eux que vous allez devoir dormir et tu leurs parle tellement de lui qu'ils leur tarde aussi de le rencontrer. T'espères juste que ta mère arrivera pas complètement défoncée lorsque Mickey sera là. Honte assurée. Elle s'était pointée au summer camp, quand tu dormais chez tes grands-parents en leur criant de te foute dehors. Toi l'opportuniste comme elle aime t'appeler. Et t'avais qu'une envie, c'est d'hurler... Tu t'étais contenté de rien dire et de t'enfermer dans ta chambre. Alors oui, t'espères qu'elle débarquera pas et qu'elle fera pas de scandale devant ton petit ami. Alors oui, à chaque fois que tu reviens à NY, t'es heureuse de revoir certaines personnes... d'autres un peu moins. T'appréhendes toujours de la voir débarquer en mode 'chasseuse' pour te chasser toi, sa propre fille. Bref t'es tellement contente de la voir, que tu fais que jacasser. Il te fait taire, te demandant si il peut t'embrasser et tu te figes en soupirant, grand sourire aux lèvres alors qu'il s'empare de tes lèvres quelques instants... et ça ne manque jamais de te faire de l'effet. Toutes ses marques de tendresses envers toi, te renversent à chaque fois. T'agrippes sa taille, prolonge le baiser, puis enfin tu le regardes, les yeux brillants - Mh, les meilleurs baisers du monde. - que tu dis d'une voix douce - Bon alors, je t'ai manqué ? - petite moue enfantine aux lèvres.

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★ ─ w/ @Gaïa Murdock

Faire toute cette route pour toi, je l’avais déjà fait cet été et ça prouve peut-être un peu trop à quel point je tiens à toi. T’étais clairement celle qui me correspondait le mieux, même si je trouvais quand même ça bizarre qu’on s’engueule rarement. Sûrement parce qu’on se ressemblait plus que je pouvais ressembler à Nina, je sais pas. Nos attentes respectives étaient assez similaires et c’était une des raisons qui faisaient qu’on se prenait pas la tête. Sauf quelques broutilles mais hey, c’était normal je suppose, j’en sais rien. Le fait est que pour l’instant, pas de grosse embrouille et c’était tant mieux. J’étais venu à New York pour te voir et maintenant que t’es face à moi, je sens mon cœur battre la chamade. Tu m’avais tellement manqué, tu n’imagines même pas l’effet que ça me fait que de me retrouver tout proche de toi comme ça. Seulement, après tout ton bla-bla, même si c’était cute parce qu’il y avait des cadeaux pour moi, pour Maddie, tout ce que je voulais, c’était de t’embrasser et oublier le monde qu’il pouvait y avoir autour de nous. C’était bien ma demande d’ailleurs, quand t’avais enfin fini de parler. Mes deux mains prenaient en otage ton visage afin de pouvoir t’embrasser vraiment comme dans les films, te laissant alors transparaitre tout le manque que tu as pu créer en moi durant tout ce temps loin de Boston. Tes mains autour de ma taille, mon corps se collant en tien, je me laissais aller à ce baiser pendant plusieurs instants, avant de coller mon front au tien, un sourire indéniablement grand sur le visage. « T’imagines même pas à quel point… » Un baiser en plus, avant d’enfouir mon visage dans ton cou, histoire d’avoir ma dose de ton odeur, te serrant fort dans mes bras. « Et moi, je t’ai manqué ? » que je demandais en me redressant presque soudainement. Je passais mes doigts sur ton visage, le regard totalement épris de chaque trait que tu pouvais avoir. « Bon, il faut que je recharge les batteries de toi maintenant. On fait quoi, on va où ? » Parce que moi, je veux profiter de toi à fond, avant de devoir repartir.

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★ ─ w/ @Mickey Ainsworth

Si il peut bien se venter d'un truc Mickey, c'est le fait de faire de toi une femme heureuse. Rien que la vue de sa bouille te rempli de bonheur. T'aurais pensé que ça serait aussi fort quelques mois plus tôt et plus les jours passaient plus tu t'attachais à lui et à sa fille. Et si t'avais refusé d'habiter avec lui quelques semaines plus tôt, maintenant t'y pensais de plus en plus. Peut-être pas tout de suite, mais t'y penses. Et tu te dis surtout, que ce serait une bonne chose de franchir ce pas là. Sourire attendri qui se dessine sur tes pulpeuses quand il te dit à quel point tu lui avais manqué. Ta main vient caresser sa joue, tandis qu'il vient enfouir son visage dans ton cou. Sentant son souffle chaud au creux de ton cou, tu souris encore plus. Puis, il te retourne la question en te regardant subitement. Tu prends un air faussement songeur - mh, j'pense que oui... - tu gardes cette petite mine quelques instants, puis pouffes de rire en claquant tes lèvres contre les siennes - j'crois que t'as pas idée non plus. j'te montrerais ça ce soir... - tu sifflotes prenant un petit air espiègle en lui pinçant délicatement la joue et quand il te demande le programme de la journée, tu te racles la gorge et grimace - on va aller se caler au chaud chez moi... enfin chez mes grands-parents, qui me tannent pour te rencontrer... - normal en même temps... t'es toujours entrain de parler de Mickey. Et t'as qu'une seule envie c'est de leur présenter. Trop fière de leur montrer à quel point ton mec est trop top - mais... si tu le sens pas, on est pas obligé hein - si il y a bien un truc que tu ne veux pas, c'est qu'il fasse quelque chose qu'il se désire pas et tu peux très bien comprendre qu'il n'est pas prêt de rencontrer ta famille. Ouais, parce que ça s'arrêtera là. Il n'y aura personne d'autres. Non pas que tu ne veuilles pas le présenter à d'autres personnes de ta famille.. c'est juste que t'as pas d'autre membre de ta famille à part eux et ta mère.

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★ ─ w/ @Gaïa Murdock

En vrai, je sais pas si tu te rends compte mais tu me manquais tellement que j’en étais au point de mater toutes les photos de toi que tu avais pu m’envoyer au début de notre relation. Celles assez dénudées. Tous les soirs, c’était mon rituel pour pouvoir m’endormir. Un petit coup de relaxation tout seul avant de pouvoir m’endormir. C’était une façon comme une autre de me sentir proche de toi. C’est à ce point là que tu me manquais. Mais dès aujourd’hui, ça allait changer, puisque j’allais être avec toi pour les quelques soirs que j’avais booké dans ton lit. Comme un Airbnb, mais en mieux. « J’ai hâte, ouuuh oui, j’ai hâte » Notre truc à nous, se laisser aller dans les draps, ou ailleurs même. Mais toujours se laisser aller ensemble. Écouter nos corps, nos envies et nos désirs. On était assez ouverts sur les choses, sauf peut-être le partage. Si au début j’aurais pu, je pense plus pouvoir maintenant. Connaissant tout ce que tu peux faire, ou une partie tout du moins, je me réserve le droit de le garder pour moi. Je veux être le seul chanceux, celui que tu entends crier, celui qui te fait crier. Voilà tout. Un sourire s’agrandissait ensuite sur mon visage quand tu parlais de me faire rencontrer tes grands parents. « Si, si ! Bien sûr que je veux ! Tu leur as parlé de moi alors ? T’as dit quooooiii ? » Curieux, enfantin. Oui mais c’était une façon comme une autre de savoir à quel point tu pensais à moi. J’attrape mon sac que je fous de nouveau sur mon épaule puis les cadeaux avant d’attraper ta main, glissant chaque doigt entre les tiens. « Bon, elle est où ta voiture, il caille sa mère ! » Et j’avais hâte de me poser au chaud, face à tes grands-parents, prêt à entendre toutes les anecdotes embarrassantes de bébé Gaïa.

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★ ─ w/ @Mickey Ainsworth

t'as promis à tes grands-parents de le ramener chez eux dans la soirée, donc t'aurais été bien emmerdée si il avait refusé. Et puis, au pire, t'aurais compris et tes grands-parents aussi. C'est déjà un grand pas de se présenter à sa famille respective, ça peut faire flipper, du coup, t'es pas chiante et t'aurais opté pour une chambre d'hôtel. Même si t'avais encore ton appartement que tu partageais avec Livio, dans le bronx, t'avais peur à chaque fois qu'il se ramène au dernier moment; il a disparu de la circulation mais avec lui, on peut s'attendre à ce qu'il débarque n'importe quand. Bref, l'hôtel est la meilleure solution si il refuse, mais t'es agréablement surprise quand il te dit qu'il est partant pour y aller - oh sérieux ? - sourire tendre, tu t'avances, l'embrasse et te recules en haussant les épaules - que t'étais le meilleur, voilà.. - et pas que parce qu'avec l'avalanche de questions de leur part, tu leur a raconté votre rencontre tout ça... bref, t'en pouvais plus à la fin. Mais tu veux pas non plus lui mettre la pression en lui disant qu'ils en savent déjà beaucoup trop. Tu parles peu de tes relations amoureuses, mais là, ça te faisais plaisir de leur en parler de Mickey. Il y avait plus de positif que de négatif dans sa vie à lui que dans la vie de tes exs... Donc ouais, ça te faisais du bien de leur raconter à quel point il te rendait heureuse. Et t'espérais juste qu'ils allaient quand même le laisser tranquille et pas le saouler avec leurs questions, mais ça... c'était mal les connaître. Faudra qu'il s'y habitue. Tu l'aides à prendre des paquets, puis regarde autour de toi - j'ai pris un taxi... je m'y retrouve plus en voiture à new-york moi... - taxi en vue, tu l'arrêtes, vous mettez les paquets, son sac dans le coffre et quelques longues minutes plus tard, le décor change complètement... c'est les rues du bronx qui dessinent peu à peu sous vos yeux. Et quelques minutes plus tard, c'est sur le canapé de tes grands-parents qu'il se retrouve, pour l'avalanche de questions.. et tu peux pas t'empêcher de leur faire les gros yeux quand ça devient trop intimes... quand les anecdotes malaisantes sur toi commencent à être racontées - OK, c'est bon ? C'est fini ? Vous allez le laisser tranquille ? - Tu regardes Mickey, prenant un air désolé et un brin exaspéré. Et c'est dans ta chambre que tu l'emmènes, histoire qu'il souffle un peu. Tu refermes la porte derrière toi et t'y adosses - Désolée... - tu grimaces longuement puis pouffe de rire en te disant que tu l'as quand même échappé belle pour les anecdotes gênantes sur toi.

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★ ─ w/ @Gaïa Murdock

Je m’étais pas attendu à ça mais hey, fallait bien que ça arrive un jour, non ? Je veux dire, toi aussi tu rencontreras ma grand mère, et mon frère. Ma sœur ça, c’est déjà un peu plus compliqué parce que, même si elle est déjà ici, à Harvard en plus, elle te déteste parce que t’es ma copine. Du coup, on va attendre encore un peu. Mais dans l’idée, c’est ça, tu seras bien entendue intégrée dans ma famille quand le moment sera venu. « Ouais sérieux » que je disais, une légère grimace avant de rire. « Pff t’es même pas objective » Et je te rends ton baiser rapide, avant d’attraper toutes mes affaires, y compris les cadeaux que tu avais pu me faire, à moi ou à Maddie d’ailleurs. C’était vraiment cute que tu intègres ma fille comme ça à ta vie. Pas toutes les filles auraient fait ça, c’est un gros engagement. Alors que toi, c’est comme si t’avais fait ça toute ta vie. Et si tu savais à quel point je pouvais apprécier ça chez toi. Pour aller chez toi, c’est pas ta voiture, mais plutôt le taxi, que tu justifiais en admettant ne plus t’y retrouver en voiture ici. « Meh, tu m’étonnes. J’ai jamais compris les gens qui roulaient en voiture dans cette ville » C’est comme toutes les grandes villes, avec un trafic de malade et des rues de partout. Difficile de s’y retrouver et d’accéder à notre destination. On pénétrait dans l’automobile jaune, mettant tout dans le coffre avant de se mettre sur la banquette arrière. Ta main dans la mienne, mon regard voguait entre toi et le paysage qui défilait derrière. J’étais pas trop un adepte de New York mais je suppose qu’il allait falloir que je m’y fasse vu que tu venais d’ici, que ton grand-père était malade et que tu passerais plus de temps. Donc je suppose que j’allais devoir y passer plus de temps aussi. Une fois dans le Bronx, on n’avait pas beaucoup de route jusqu’à chez tes grands-parents. D’ailleurs, je me retrouvais rapidement sur le canapé, face à eux, face à leurs questions en rafale. Ça me faisait rire. Mais tu coupais court à tout ça, m’attirant dans ta chambre pour que ça s’arrête. Et je m’installais sur ton lit, pendant que tu restais adossée à la porte. « J’en reviens pas que tu aies tout stoppé au moment où ça devenait le plus intéressant. Je crois que ta grand-mère allait me parler d’une anecdote sur toi quand t’avais 13 ans…. À toi de me dire ce qui s’est passé » disais-je en haussant les sourcils vigoureusement, le sourire sur les lèvres. « En tout cas, ils me font penser à ma grand-mère, ça se voit qu’ils t’aiment » que je disais en tendant mes bras vers toi, pour que tu me rejoignes sur le lit.

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★ ─ w/ @Mickey Ainsworth

- Avant je conduisais ici, maintenant j'peux plus... - T'en profite que tes grands-parents te filent un peu d'argent pour te payer le taxi et puis faut dire que bosser pour l'université d'Harvard, ça aide pas mal financièrement. Même à mi-temps. Heureusement que tu comptes pas que sur ton revenu du Nephilim, qui est quasi nul alors que tu y fais plus d'heures qu'à l'université. Bref, vous vous rendez chez tes grands-parents, Mickey fait face aux questions gênantes de ta grand-mère, alors que ton grand-père se contente juste d'approuver tout ce qu'elle dit. Bref... quand tu sens les anecdotes pourries arriver sur le tapis, tu prends Mickey et l'embarque dans ta chambre en faisant de gros yeux à tes deux charmants grands-parents que t'aime plus que tout, mais qui sont les rois pour te mettre dans des situations gênantes au plus haut point. Tu refermes la porte de ta chambre derrière toi, y reste adossée en t’excusant pour eux, tandis que Mickey prend place sur ton lit en te demandant de lui raconter la suite de la fameuse anecdote qui t'as fais couper court - Hein ? Ah ça... pff, laisse c'est juste... on va dire que j'ai pris ma première cuite à treize ans... pendant un mariage ou j'sais pas quoi, j'ai vidé des verres et j'étais bourrée... je zozotais à la fin, enfin voilà. C'est nul. - tu les déteste ces deux là, c'est officiel. A chaque fois, ils tentent de raconter cette histoire... c'est tellement gênant. Surtout quand on sait que ta mère est alcoolique et que rien que le fait qu'on dise que t'étais déjà bourrée à treize ans... bah, ça te mets mal. Maintenant, t'arrives à les couper à temps. Et quand il te dit que ça se voit que tes grands-parents t'aimes, t'hausses les sourcils et t'avances vers lui quand il te tend les bras. T'attrapes ses mains et vient te coller contre lui - Mouais... c'est pour ça qu'ils racontent des histoires aussi pourries sur moi. - Tu te mets à ricaner, te rendant compte qu'au fond, ils racontent des trucs sur toi quoi... pourris certes, mais quand même. Pas comme ta mère, bref, tu souris tendrement et lui dit en te reculant de quelques centimètres pour le regarder - J'ai hâte d'entendre des anecdotes moi aussi... j'suis sure que ça vaut le détour. - tu lui pinces doucement la joue, puis tires la langue en ricanant telle une petite diablesse. Puis tu t'abaisses, l'embrasse et lui dit en te laissant tomber sur le lit à ses côtés - Tu sais que t'es le premier mec à s'asseoir sur ce lit ? - lit que tu tapotes en disant ça. Ouais, en vrai, t'es sorti vraiment qu'avec Livio et donc, vu que Livio est égal à... toutsaufclean, tu ne l'as jamais présenté à tes grands-parents. Hors de question pour toi.

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★ ─ w/ @Gaïa Murdock

Quelque part, ça me rassurait tu sais, que tu ne conduises plus dans cette ville. Même si, en toute honnêteté, j’aurais toujours en tête cette fois où on a couché ensemble dans ta voiture, ici même. Cet été. Torride comme jamais ce moment là, avec de la sueur de partout et… ouais, faut que je me calme. Je dois me préserver, pour ce soir ou pour ton retour. Je sais pas trop si on pourra s’amuser tous les deux dans ton lit, étant donné qu’on est chez tes grands-parents. Certains sont plus à même de refuser, ne voulant pas choquer les hôtes. Moi je me dis qu’ils ont déjà vécu ça et qu’ils trouveraient ça étrange qu’il ne se passe rien justement. Enfin, je sais pas, je les connais pas. Et du peu que je les ai vu, ils m’ont surtout questionné sur moi, sur ma vie, avant de dévier sur les anecdotes sur toi. Dommage, tu interromps le moment pour qu’on s’éclipse dans ta chambre. Assis sur ton lit, le regard rivé sur toi, j’attendais rien d’autre que la suite à présent. Et au fur et à mesure de ton récit, un sourire naissait sur mon visage. « T’as pas chômé dis moi ! C’est cute quand même, dis toi que j’ai bu mon premier verre à un an et demi, parce que l’apéro trainait sur la table basse du salon » Bon, c’était pas une cuite, c’était qu’un verre, et encore parce que quasiment tout avait coulé sur mes vêtements, mais j’essaye de te rassurer là. En aucun cas je vais te juger. Tu viens alors te caler dans mes bras, et je te serre suffisamment pour te réconforter. « C’est ce qu’ils font de mieux, c’est leur façon de se démarquer je suppose » Ou pour chercher à avoir des anecdotes nouvelles que seul moi ait. Je sais pas trop encore. « Faudrait-il que j’arrive à ramener ma grand-mère aux États-Unis… » Halson et moi avions pas grand chose comme argent. Et notre frère était à Londres lui aussi. Ce qui faisait qu’on avait une famille divisée, et c’était pas simple pour se coordonner. Mais bon, toi tu avais tes grands-parents et j’avais Halston, c’était déjà bien. Je finissais par m’allonger à côté de toi, le visage tourné vers le tien pour n’en louper aucune miette. « Ah oui ? Et… aucune fille non plus ? Genre j’suis le seul ? » Si c’était vraiment le cas, j’me sentais flatté, et forcément, je me prenais pas pour de la merde. Me tournant vers toi, je glissais ma main sur ton ventre, sous ton haut pour toucher ta peau. « Tu l’as jamais fait ici alors…? »

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