I need more time ✱ Dexter

Certes j'avais envie de le prendre dans mes bras de l'embrasser et de ne jamais le laisser partir. Pourtant je me devais de respecter les limites que je m'étais fixées. Je voulais voir par moi-même s'il en valait la peine et s'il réussirait à me reconquérir. Là, je lui donnais une seconde chance, ce que je n'avais jamais fais. T'es belle tu sais ça ? Son sourire était magnifique je mourrais d'envie de poser mes lèvres sur les siennes. Merci… Je ne savais pas quoi répondre d'autre, à part peut-être le regarder pendant des heures. Je t'aime... Il en profitait pour caresser mon cou, et je me levais aussitôt. J'sais. Mais c'est trop simple Dex… Laisse-moi du temps. Je me penchais pour lui donner un léger baiser sur le front. C'est tout ce que je pouvais lui offrir pour l'instant et il fallait que je réfléchisse encore.

Merci… Je souriais avec sincérité, j'espérais faire un pas en avant, cependant je ne savais pas comment lui prouver que je suis celui qui lui faut et d'ailleurs je me sentais plutôt maladroit. Elle ce leva alors que je venais caresser son cou. J'sais. Mais c'est trop simple Dex… Laisse-moi du temps. Elle ce penchait vers moi et ferma les yeux avant de sentir ses lèvres sur mon front. Un frisson parcourut mon corps avant de lui attraper sa main et de regarder celle ci avant de lever mon regard vers le sien. Je ferais n'importe quoi pour te prouver que je t'aime et que tu es la femme de ma vie. J'étais sérieux et quoi qu'elle vienne me demander je le ferais sans broncher. En fait, mon père a mis Mila chez tes parents. J'espére que tu m'en veux pas si je préfère qu'elle y reste le temps que je me rétablisse. Je savais que mon père pourrait pas s'en occuper seul et ne voulant pas me fatigué comme le médecin me la demander je devais rester au calme même si je passerais la voir tout les jours.

Alors que j'avais clos le sujet, Dexter m'attrapa la main et je m'arrêtais sec. Je ferais n'importe quoi pour te prouver que je t'aime et que tu es la femme de ma vie. J'entrouvrais la bouche mais rien n'arrivait à sortir, je ne lui répondis donc pas car j'espérais qu'il avait compris que je ne tomberais pas dans ses bras pendant un moment. En fait, mon père a mis Mila chez tes parents. J'espére que tu m'en veux pas si je préfère qu'elle y reste le temps que je me rétablisse. Je fus une nouvelle fois bouche-bée de ses propos. Il avait fait quoi ?! Si mon père verrait la petite à la maison il piquerait un crise car je savais que ma mère ne pouvait pas mentir en compagnie du bébé. Là il découvrirait la vérité et qui sait ce qu'il allait faire ? T'AS FAIS QUOI ?! T'es pas au courant que mon père ne sait même pas que j'ai adopté ? Il va me tuer ! Je commençais à faire les cents pas.

J'essayais de prouver à Constance que je l'aimais bien plus que tout et bien évidemment même si je lui laisse du temps pour réfléchir je veux pas qu'elle m'abandonne.. Je me suis rendu compte avec cette bombe qu'elle compte bien plus que je n'aurais pu l'imaginer, elle est celle avec qui je veux faire ma vie. Cependant, retenant sa main elle ne répondit rien à ce que je lui disais, sauf, au moment ou j'ai parlé de Mila. T'AS FAIS QUOI ?! T'es pas au courant que mon père ne sait même pas que j'ai adopté ? Il va me tuer ! Je sursautais en l'écoutant élevais la voix. Je n'aurais pas cru que son père serait un problème. Je ... Je suis désolé Constance ... Je savais pas. Elle m'avait pas vraiment parler de ses parents et bien évidemment moi je n'avais pas eu le temps de lui parler de mon père. Cependant, je ne l'aurais pas vu garder Mila et la mère de Constance semblait la bonne personne non ? Je soupirais et baissais les yeux. Je crois que j'ai encore fait une connerie .. Soufflais-je à voix basse. Décidémment depuis quelques temps j'en accumule.

Alors que je venais de lui donner une seconde chance il gâchait tout en m'annonçant que Mila était chez mes parents, là où était mon père. Je ne sais pas ce qu'il allait faire, mais il n'allait pas la prendre à la légère. Il pouvait tout faire pour que je quitte Dexter ou qu'on mette la petite dans un autre foyer. Il était capable de tout étant donné qu'il était assez riche. Je ... Je suis désolé Constance ... Je savais pas. Je continuais de tourner en rond et en le voyant s'excuser je grognais. Tu peux l'être ! J'inspirais en essayant de me calmer et je retournais m'asseoir sur le lit. Je crois que j'ai encore fait une connerie .. J'haussais les sourcils comme une évidence. Tu sais ce qu'il peut faire ? Il peut nous enlever Mila ou bien détruire notre couple… Enfin si jamais on se remet ensemble.

Y'a pas un truc qu'on appelle conscience et qui doit être toujours à nos côtés pour savoir quand dire ou faire les choses non ? Parce que là, je dois l'avouer depuis quelques temps je ne fais que connerie sur connerie et cela dans ma relation avec Constance. Franchement, je dois l'avouer je me sens tellement con. Tu peux l'être ! Voilà, je l'ai mise en colère et maintenant je fais quoi hein ? J'aimerais être dans une île déserte ou même me cogner la tête contre les murs. Tu sais ce qu'il peut faire ? Il peut nous enlever Mila ou bien détruire notre couple… Enfin si jamais on se remet ensemble. Je relevais le visage vers elle et essaya de m'approcher vers elle avant de lui tendre la main. Je voulais qu'elle ce calme. Constance, je t'assure je savais pas ! Il ne fera pas ça, on s'aime et notre couple sera plus fort que tout et pour Mila mon père aussi a des connaissances, il pourra pas y toucher et je ne laisserais pas faire .. Je venais la regardais, j'étais sérieux personne ne se mettra en travers de notre chemin. Constance.. Soufflais-je. Je suis maladroit j'en suis conscient, mon père ne pouvait s'en occuper. Il a jamais eu d'enfant, comprends le et comprends moi. Je voulais notre fille dans une bonne famille et ta mère est un bonne mère non ? Je la regardais. Je ne pensais pas mal. Je veux pas que cela soit la cause d'une rupture entre nous, bordel Constance je peux pas vivre sans toi ! Je venais alors baissais les yeux. Mes larmes monter et j'en avais marre de chialer pour rien, depuis la bombe j'avais l'impressoin d'être qu'un légume et la chaise roulante n'arrange rien.

Mon père, c'était sûrement l'homme qui avait le plus compté dans mon enfance mais non lors de mon adolescence et encore moins aujourd'hui. J'étais sa poupée et il était tellement protecteur envers moi qu'il s'en foutait de mon bonheur… Je touchais ma main stressée, qu'allait-il faire maintenant ? Oserait-il venir ? Constance, je t'assure je savais pas ! Il ne fera pas ça, on s'aime et notre couple sera plus fort que tout et pour Mila mon père aussi a des connaissances, il pourra pas y toucher et je ne laisserais pas faire .. Il me regardait d'une telle persévérance qu'il me semblait qu'un petit poids s'évadait de ma cache thoracique. Constance.. Je le regardais sans trop prêter attention de ce qu'il allait me dire. Je suis maladroit j'en suis conscient, mon père ne pouvait s'en occuper. Il a jamais eu d'enfant, comprends le et comprends moi. Je voulais notre fille dans une bonne famille et ta mère est un bonne mère non ? Je relevais les yeux, sûre de moi. Oui mais c'est mon père… Je n'arrivais pas à trouver les mots, c'était mon père après tout... Je ne pensais pas mal. Je veux pas que cela soit la cause d'une rupture entre nous, bordel Constance je peux pas vivre sans toi ! Je sursautais à la fin de sa phrase, le « bordel » n'arrangeait pas les choses. De toute façon j'ne le laisserai pas faire Dex. Même si je venais à te quitter pour X raison, je ne le laisserai pas prendre contrôle de ma vie - ce dont il fait déjà depuis mon adolescence… La bombe était comme un déclic, je me rendais compte de la poupée que j'étais devenue pour mon père.

J'avais l'impression que quoi que je dise ou fasse à présent ne compte. Je me rend compte que Constance a peur de ce que son père aller faire maintenant et je ne souhaite pas du tout qu'elle est des retours négatif. Je n'ai jamais vécu avec un père, du moins durant douze années de ma vie et ensuite j'ai fuis. Cependant, je voulais pas qu'il soit encore un obstacle pour notre amour car je ne pourrais pas supporter de la perdre. Oui mais c'est mon père… Je l'écoutais, n'ajoutant riene et essayant de lui faire comprendre que je l'aime et que tout cela n'était en rien un mal pour elle mais que j'ai pensé avant tout à ma fille et aussi au fait que je ne pouvais demander à mon père de s'occuper un peu plus d'elle alors qu'il ne sait pas gérer un enfant. De toute façon j'ne le laisserai pas faire Dex. Même si je venais à te quitter pour X raison, je ne le laisserai pas prendre contrôle de ma vie - ce dont il fait déjà depuis mon adolescence… Je la regardais. Elle prenait de l'assurance et hochant la tête de haut en bas j'aurais voulu la prendre dans mes bras, la rassurer. Pourtant je ne pouvais rien faire dans ce putain de fauteuil. Venant lui attraper la main je la regardais. J'ai confiance en toi et tu sais que je te soutiendrais. Constance, laisse moi t'aider. Je suis sure qu'on peut réussir à le convaincre de notre envie d'être parents. Je la regardais, j'étais sérieux. Avec elle j'étais prêt à montrer aux autres de quoi nous sommes capable. J'ai déconner mais maintenant c'est finit.

C'est sûr je devais régler des choses, que ce soit qu'avec mon père mais aussi qu'avec Dexter. C'est pour ça que je voulais qu'il parte, étant donné que j'emmêlais tout en même temps. Ma tête allait certainement exploser d'un moment à un autre. J'ai confiance en toi et tu sais que je te soutiendrais. Constance, laisse moi t'aider. Je suis sure qu'on peut réussir à le convaincre de notre envie d'être parents. Je la regardais, j'étais sérieux. Je soufflais, il ne pouvait rien faire contre mon père et j'en étais désespérément consciente. Non, tu ne peux rien et tu ne feras rien. Surtout laisse moi faire ça seule… Maintenant j'te prie de m'laisser tranquille. Il vaut mieux que tu te reposes vu ton état. Je lui indiquais la sortie.

Actuellement la discussion prenait un tournant différent et je voyais Constance perdue et totalement déboussolée. Je me sentais impuissant face à cela et je ne savais que dire de plus que de vouloir l'aider dans cette épreuve. Pourtant sa réponse me donna alors des frissons dans le dos. Non, tu ne peux rien et tu ne feras rien. Surtout laisse moi faire ça seule… Maintenant j'te prie de m'laisser tranquille. Il vaut mieux que tu te reposes vu ton état. Je soupirais, serrer les dents et ajouta. Je suis pas malade. Mais soit, je te laisse. Je venais tourner les roues de mon fauteuil et aller vers la porte de sa chambre, cette situation me père, je ne supporte plus cela et bien entendu je ne peux m'en prendre qu'à moi même.