Content de te revoir { Cléolya }

Liam entendit frapper à la porte et un sourire se dessina sur ses lèvres avant qu’il n’aille ouvrir. «  Aussi charmante que dans ms souvenirs. » dit-il en guise de bonjour avant de se pencher sur Cléolya pour lui faire un bisou sur la joue. Il lui laissait le soin de le prendre dans ses bras ou pas. La spontanéité n’était pas de mise quand on a fait partit de la Eliot House. Il avait entendu dire que les confréries avaient complètement réformé, mais il ne s’était pas plus informé que ça sur la question. Voir Cléo était synonyme de tellement de souvenir. Oxford pour commencer, où ils avaient cette impression d’être le roi et la reine du campus, collectionnant popularité et conquête. Puis Harvard avec son lot de péripétie. Elle avait toujours été si bienveillante pour lui. «  Je t’en prie entre avant que les voisins ne te reluque. » dit-il en fermant la porte derrière elle. «  J’ai acheté du champagne pour me faire pardonner ma trahison. » Le fait qu’il soit partit, la laissant derrière. Elle lui avait pourtant dit de rester, qu’il courait comme un con derrière Louison dès son appel de détresse alors qu’en cas de besoin, elle ne serait pas là. Narcissique et égocentrique, la Chamberlain aimait avoir toute l’attention. Comme lui en somme. Deux êtres qui se ressemblent trop par leur défaut, ne sont pas fait pour être ensemble. «  Que pense-tu de cet appartement ? » Contrairement à l’ancien, on sentait la touche féminine. C’était pas un appart d’homme célibataire – bien que maniaque, Liam le tenait toujours rangeait, même célibataire ! – mais belle et bien d’un jeune couple. Ça se voyait. Il y avait d’ailleurs des photos de tout les deux accroché aux murs.

@Cléolya A. Strauss

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Je devais me rendre à l’évidence, les gens entraient et partaient de nos vies, sans pouvoir y faire grand-chose. Surprise pourtant de voir apparaître ton nom sur mon écran, je n’en étais pas moins ravie, au contraire. Sourire accroché à mes lippes, j’ouvrais ton message, stupéfaite par les révélations que tu me réservais. T’étais là, non loin de moi, de retour après des mois d’absence et de silence. Aucun de nous n’était fautif de cet éloignement et je ne pouvais pas te porter rigueur d’avoir écouté ton cœur. Je me préparais rapidement et simplement, pour que Miles m’accompagne jusqu’à chez-toi. Une fois devant le pas de la porte, Miles fermait la voiture et attendait patiemment à l’intérieur. Au fond, je savais qu’une peur l’animerait toujours, parce qu’il était comme ça et me coïnciderait comme sa famille, pourtant, je m’en voulais de devoir lui faire endurer cette constante présence à mes côtés. Un sourire timide, puis un signe de la main, à mon plus fidèle acolyte, puis j’annonçais ma présence en frappant contre ta porte. « Et toi toujours aussi charmeur, même si t’es pas mal non plus. » Pestais-je taquine, avant de fermer doucement les yeux quand tu embrassais ma joue. Tu m’avais manqué réellement et depuis le départ de Camila et Pluton, je peinais à survivre ici, alors tout naturellement, je venais me nicher dans tes bras. Nous n’étions pas les personnes les plus démonstratives, pourtant, je me plaisais à laisser parler mes envies. Un rire à ta remarque, puis mes yeux se baladaient à l’intérieur de la pièce comme pour examiner tous les détails. Je me tournais doucement vers toi, un peu tête en l’air, ayant pourtant très bien entendu tes mots. « De quoi tu parles ? Y’a pas d’sa entre nous Liam. » Tu ne m’avais pas trahi et en aucun cas, je ne pouvais t’en vouloir d’avoir voulu suivre la femme que tu aimais à l’époque. « Il est magnifique, autant que la belle rousse qui t’accompagne sur toutes tes photos. » M’approchant d’une que j’attrapais minutieusement entre mes mains, avant de lever doucement le regard vers toi. « Même si ça manque cruellement d’une photo de ta brunette préférée et que tu n’as rien à te faire pardonner, j’veux bien une coupette de champagne quand même ! » Certaines choses ne changeraient sûrement jamais.

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«  On ne change pas une équipe qui gagne. » dit-il avec un sourire mutin, alors qu’il soulignait qu’il était charmeur. Plus autant qu’avant en vérité. Enfin. Différemment. La finalité n’était plus la même. S’il gardait en effet son côté «  beau parleur » Liam ne gardait plus l’espoir que ça débouche sur une bonne partie de jambe en l’air quand il se mettait à discutait avec une femme. Il était juste sincère sur le coup, Cléolya était charmante, agréable à regarder et il fallait avoir de la merde dans les yeux pour ne pas le remarquer. Ce n’était pas un crime de le souligner de vive voix. Un sourire passa sur ses lèvres quand elle se retrouva contre lui. Liam se sentait privilégier. Les Strauss n’étaient pas connus pour être des personnes démonstratives. Avoir un câlin de Cléo c’était presque comme voir Voldemort envers un geste aimable envers un Moldus.  Il savait à quel point il était chanceux, ça le rendait fier. Par pudeur pour son égo, il ne ferait donc aucune remarque, sous entendant que sa froide meilleure amie fonder comme neige au soleil. « De quoi tu parles ? Y’a pas d’sa entre nous Liam. » «  Chut ! Ne ruine pas mon excuse pour boire une bonne bouteille en ta compagnie. » dit-il en faisant une petite moue adorable. Il laissa observer les détails de l’appartement et un large sourire éclaira son visage quand elle souligna les photos. «  C’était son idée » répondit-il, refusant d’admettre à quel point il pouvait tenir à Gemma, à quel point il était amoureux. Cléolya avait attrapé une des photos. Il se rapprocha d’elle et la contempla à son tour. «  On la prise le 15 juillet. C’était un jour après qu’on soit sortis ensemble. » Liam prit alors la direction de la cuisine et attrapa deux flûtes. «  Sans vouloir mettre directement les pieds dans le plat… Et Hadès ? Ça donne quoi ? »

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Je souriais à ta remarque. Nous étions les mêmes que dans le passé, avec une pointe de démesure en moins. Te retrouver, c’était comme retrouver l’automatisme de mon sourire, qui s’était déclenché à la seconde où je t’avais vu. Lovée dans tes bras, je me ressourçais des choses simples de la vie, mes amis. Si une certaine distance, c’était installé entre nous, dans le cœur, tu avais toujours la même place et personne ne pouvait changer ça. Tu t’excusais de ton départ, de tes choix passés, tandis que de mon côté, je ne t’en portais pas rigueur et je t’en faisais part directement. Je ne voulais même pas penser à ça, parce que notre amitié, valait pour moi bien plus que ça. À mon sens, tu ne m’avais pas trahi ni planté un couteau dans le dos, t’avais simplement suivi ton cœur et j’étais bien placé pour te comprendre. « Mille excuses très cher. » Que je pouffais en faisant une pseudo-révérence. Je m’avançais un peu plus dans ton appartement, mes yeux balayant chaque recoin de la pièce, avant de m’arrêter sur l’une des photos, l’attraper pour mieux la regarder. Tu t’approchais doucement, alors que mes yeux se posait à nouveau sur toi, pour t’écouter plus attentivement. « Ah j’vois, vous êtes le genre de couple qui fait plein de photo ? » Demandais-je taquine, en regardant ta tête, avant d’exploser de rire. « Tu verrais ta tête… Mais honnêtement, vous êtes très beau ensemble, je suis contente pour toi sincèrement. » J’allais juste devoir être vigilante quant à mes propos et mes insinuations si un jour, je rencontrais ta perle. Tu t’éloignais pour prendre deux coupes, quand moi, je reposais la photo en avalant ma salive à la suite de tes mots. « Rien de plus, rien de moins… Mais j’ai fréquenté un autre garçon, avant de me rendre compte que je ne voulais réellement que lui pour l’instant. » Je ne fermais pas la porte à une autre relation, mais j’étais suffisamment lucide aujourd’hui pour comprendre, qu’un autre homme allait devoir placer la barre haute, s’il voulait partager ma vie.

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Rp : désolée de l'attente, avec les fêtes, j'avais le cœur à profiter

C’était vraiment agréable de retrouver Cléolya. De toute les personne présente à Boston, elle semble être celle la plus heureuse de son retour. Avec Crystal peut-être, mais la serveuse du Drink n’a pas autant d’importance dans sa vie que peu l’avoir la Strauss. Entre Cléo et lui c’est une amitié qui dure depuis des années maintenant et rien ne semble pouvoir l’entacher, qu’importe leur déménagement respectif. Dire qu’ils se sont connus à Oxford ! Elle semble bien loin cette époque, désormais il est en couple et des photos d’eux décorent l’appartement qu’ils partagent ensemble.  Evidemment, Liam nie le fait qu’il adore ça. Faudrait pas non plus qu’il se montre trop sentimental, il a une réputation à défendre. Forcément elle en profite pour le charrié et il ne sait pas quoi dire pour ne pas se voir amputé de son côté viril malgré les forts sentiments qu’il a pour Gemma. Il est rassuré quand elle affirme qu’elle plaisante et qu’ils sont beau ensemble.

«  Merci. Sincèrement. » Dit-il avec un petit sourire, ravi qu’elle se mette pas à rire ou non ne commence pas à le jugeait avec des phrases du genre «  Toi en couple ? ça va jamais durer ! ». Non elle le soutient et ça, ça vaut tout les remerciements possibles. Curieux de ce qu’elle devient, il l’interroge à son tour sur Hadès et il arque un sourcil. «  Fréquenté un autre garçon ? Tss tsss. Et tu crois vraiment pouvoir évoqué ça sans me donné plus de détail ? » Un regard à moitié sévère, une moue amusé et il attend la suite avec impatience. «  La question que j’me pose c’est…est-ce que cet individu est toujours en vie ou est-ce qu’il a eu à en découdre avec le prince De Belgique ? » Du potin, du ragot, va y Princesse, divertie moi

@Cléolya A. Strauss t'inquiète je comprend grandement

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La taquinerie faisait à part entière partie de notre amitié. Pour rien au monde, je ne voulais que notre lien change, parce que malgré la distance, malgré les mois sans nouvelle, tout restait toujours pareil entre nous. La seule différence aujourd’hui, c’est que je devais faire attention à mes propos pour ne pas froisser ta copine. Il avait toujours eu un jeu de regard et des allusions mal placé entre nous, puisque nous étions tous les deux séducteurs. Voyant les photos, je ne pouvais que me sentir heureuse pour toi, d’avoir enfin trouvé le bonheur dans les bras d’une femme qui t’aimait plus que tout. Du moins, c’était ce qui ressortait des clichés afficher chez vous. « Tu sais que je suis sincère. J’ai hâte de la rencontrer. » Parce que dans aucun monde, il était possible que je n’apprenne pas à connaître celle qui partageait mon meilleur ami d’Angleterre. Parler d’amour, te poussais à évoquer Hadès et… Je manquais de mot pour définir l’évolution de notre relation. La seule chose que je savais, c’était que nos sentiments étaient toujours aussi fort et indéfectibles. « Julian… » Que je soufflais à la suite de tes mots. « Marriott. » Pour que tu puisses bien saisir la complexité de mon dernier crush en date. « Après un dîner entre amis, ça a dérapé et… Du plus loin, que je me souvienne, même lorsque qu’il était encore avec sa défunte femme, on a toujours échangé des regards. Puis ça a recommencé, une fois, puis deux et je vais pas te faire un dessin. » Secouant doucement la tête de gauche à droite, je soufflais un coup. « J’en ai parlé à Camila, qui n’a pas très bien accepté que je fréquente son grand frère, j’ai mis un terme à tout ça. » Mais j’avais passé quelques semaines incroyables à ses côtés, mais connaissant ses sentiments naissant à mon égard, prendre nos distances avait été la meilleure chose à faire, pour son bien à lui.

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Bizarrement Liam ne sautait jamais de joie à l’idée de présenté Gemma à ses amis de Boston. C’est pas qu’il avait honte d’elle, carrément pas d’ailleurs. Disons juste qu’il appréhende la façon dont il pourrait se comporté avec elle. C’est vrai, personne ou presque ne l’a jamais vu en couple. Malgré ce qu’on en pense, il a déjà eu des histoires sérieuses. Sauf qu’aucune qui n’a durer aussi longtemps et surtout il s’est jamais vraiment affiché avec la fille. Enfin il craint de ce qu’on pourrait lui raconté sur son compte. Il sait que Cléo n’est pas du genre à l’enfoncer mais il veut être lui-même et ne pas devoir changé sa façon d’être avec ses amis, juste parce sa copine est dans les parages. Puis il veut pas qu’elle réalise qu’elle s’est gouré en le choisissant lui. «  Rien de presse » dit-il de façon évasive. Il préféra se concentra sur le love de sa meilleure amie.

«  Comme… Dimitri ? » Liam éclate de rire parce que celle là il l’avait vraiment pas vu venir. Marriot c’est bien le cousin du célèbre Cole non ? L’ex de Cléo ? Il continue de boire sa coupe de champagne et se délecte de son récit, une lueur dans le regard, comme un cinéphile en train d’apprécier un bon film. « Et pourquoi pas ? » demanda-t-il quand elle finit sa phrase par «  j’vais pas te faire un dessin ». Comme un gosse, Liam lève alors l’index et se met à tracer dans le vide deux ronds avant de faire une forme allongé juste en dessous. Cléolya se met alors à évoquer Camila. «  A l’ocass, tu veux pas être un ange et me faire un arbre généalogique ?  Je m’y perds ! » Dit-il avant d’attrapé la bouteille et de la laisser en suspens sur le verre de son amie pour savoir si elle en veut un autre. « Donc en résumé te voilà coincé entre un homme que tu ne peux pas avoir et un homme qui ne veux pas de toi ? » Il cherche juste à savoir s’il a tout compris. Liam a cette tendance à ne pas voir quand il met les pieds dans le plat. «  Heureusement je suis là. Tu n’a pas besoin d’homme à ton bras pour être brillante princesse. »

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Après l’épisode Louison et notre moment au bal où je t’avais mis en garde sur ton potentiel départ, j’étais heureuse de voir que tu étais aujourd’hui heureux. Par conséquent, j’avais réellement envie d’apprendre à connaître ta jolie rousse. Sur chacune des photos, vous étiez souriant et c’était un détail qui n’échappait pas à mon œil d’experte de l’amour. Chez les autres peut-être, mais quand il s’agissait de moi, j’étais incapable de prendre les bonnes décisions. Nous étions tout pareils dans le fond. « C’est son frère, oui. » Et celui de Camila et aussi le cousin de Cole, mon ex. Tu comprenais mieux pourquoi je passais le plus clair de mon temps célibataire ? Cette situation en plus de me mettre en litige avec mes amis Wildingham, avait aussi énervé le prince belge, qui n’avait pas hésiter à montrer son mécontentement lors du spring break. « Arrête… Je suis sérieuse. » Que je tentais de dire, riant moi aussi avec toi. « C’est plus complexe que ça… Ce n’est pas Hadès qui ne veut pas de moi, c’est sa famille. » Être le second hérité du trône de Belgique incombait certaines responsabilités. « Et je ne suis pas coincée, j’ai remercié Julian pour nos moments ensemble, sans donner suite à notre semblant d’histoire. » Attrapant ma coupe de champagne que je terminais cul-sec, je te souriais, attendrit par tes mots. Tu m’avais manqué, réellement et c’était bon de t’avoir à nouveau près de moi. « Et t’as plus intérêt à partir. » Parce que t’étais un vent de fraîcheur dans mon quotidien trop terne et t’étais aussi un point de repère, que ce soit à Boston ou à Londres. « De toute façon il parait que l’amour vient quand on s’y attend le moins, n’est ce pas ? » T’étais bien placé pour le savoir.

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« Arrête… Je suis sérieuse. » Il leva la main droite devant lui en signe d’innocence avant de rassembler son pouce et son index pour miné une fermeture éclair pour fermé sa bouche. Lui aussi il était sérieux en vrai. Il avait bien résumé non ? «  Ah bon ? Aux dernières nouvelles c’est surtout lui qui ne savait pas comment faire pour t’aimé correctement. » Il haussa les épaules, c’est ce que lui avait compris. «  Puis Abélard il était pas occupé avec… Je sais plus qui en fait. » C’était dur de suivre les potins de la haute. Surtout quand comme Liam la personne qui nous intéresse le plus c’est… soit même ! Ça ne l’empêcher pas pour autant d’écouté le récit de Cléo. « Tu a brisé le cœur de ce pauvre innocent ; » dit-il en posant sa main sur son cœur d’un air dramatique. Ça lui avait manqué de jouer avec Cléolya. Personne mieux qu’elle ne comprenait son humour et son goût du sarcasme et de l’ironie. En plus de ça, elle avait une répartie sans pareille. «  Je rêve où tu me menace ? » dit-il avec un léger recul. «  Fais gaffe, j’ai un jumeau dans la police qui pourrait facilement te faire arrêter ! A moins que tu veuille justement qu’il te passe les menottes ? » Il fit bougeait ses sourcils avec plein de sous entendu. « De toute façon il parait que l’amour vient quand on s’y attend le moins, n’est ce pas ? » «  Hey n’essaye pas de changeait de sujet. Ça c’est MON truc ! » dit-il en riant, pensant quand même à ce qu’elle venait de dire. Il pensa tout de suite à Gemma et il afficha un sourire heureux. «  Woé. C’est bien vrai. »

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J’essayais d’être sérieuse, bien qu’il était difficile pour moi de ne pas sourire toutes les deux minutes, tant l’alchimie passait entre nous. T’étais un ami, un vrai et je n’avais pas honte de parler de mes problèmes avec toi. « Depuis la rupture d’Aymalyne et Abélard, sa famille ne veut plus qu’ils côtoient les Strauss. » Mais même sans ça, il avait un souci avec l’engagement, mais ça n’empêchait pas l’amour d’être toujours aussi fort. « Ce n’est pas Abé… C’est Hadès Liam. » Que je disais en rigolant. Abélard avait été avec ma sœur, fiancé à Camila et nous n’avions pas tellement d’atome crochu. Je te parlais de Julian et de la relation que j’avais entretenu avec lui en te suivant dans ton humour. Je joignais mes deux mains l’une à l’autre près de ma poitrine. « Que son cœur repose en paix. » Disais-je avant de rire. C’était tellement bon de te retrouver ici, que je te mettais en garde contre un futur départ de ta part. Je te l’interdisais. « Complètement. » Ouais, t’avais plus le droit de me laisser, plus comme ça en tous cas. Et même si la distance n’avait rien changé à notre relation, tu m’avais sincèrement manqué. « Mmh, ça peut-être intéressant. Si j’bas des cils, il pourrait peut-être craquer, non ? » J’avais dû mal à réaliser que t’avais un jumeau, puisque je n’avais jamais fait sa rencontre. « Tu sais bien que si nous deux ça fonctionne si bien, c’est parce qu’on est semblable, donc ce qui est TON truc, est aussi MON truc. » Et si je pouvais paraître égocentrique parfois, je n’étais cependant pas très à l’aise quand il s’agissait de parler des sentiments que je pouvais éprouver. « Regarde, toi, tu es bien passé du charmeur, à l’homme à marier. » Histoire de bien changer de sujet.

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