C'était étrange et grisant à la fois de revenir à Boston. Liam ne savait toujours pas ce qui lui avait pris. Sans doute que le départ de Megan de la grosse pomme l'avait plus affecter qu'il ne voulait l'admettre, alors qu'il se remettait à peine de celui de Louison. Il s'ennuyait entre les quatre mur du cabinet d'avocat B&G. Blake avait beau le stimuler, lui filer les affaires plus bizarre qui soit pour rendre tout cela attrayant, il se rendait compte que tout ça manquer un côté " sociale". Au Drink, il rencontrait des personnes différentes chaque soir, il aimait discutait, apprendre à les connaitre. Etre avocat demandé aussi un contact avec le public, mais c'était complètement différent. Il faisait peut-être sa crise de la trentaine en avance mais il avait besoin d'un nouveau départ, besoin de retourner à ses racines. Besoin de se retrouvé... Sans doute parce qu'il était en couple et que pour la première fois de sa vie il avait l'impression que c'était la bonne. Il ne voulait pas se perdre dans cette relation, même forcément il ne pouvait pas non plus rester identique à avant, puisqu'il était un coureur de jupon. Revenir à Boston voulait forcément dire reprendre contact avec ses connaissances d'ici. L'un des premiers nom qui lui était venu en tête était Deirdre. Pas en raison de leur passé incluant une liaison torride, mais parce que la ténébreuse avait de nombreuses relation. Elle aurait forcément de bon tuyaux, sans compter que sa compagnie était toujours agréable, il fallait l'admettre. Il l'attendait à une table.
J’avais reçu ces messages de Liam quelques jours plus tôt. Finalement, je semble plutôt douée pour nouer des relations amicales avec mes exs. D’abord Andrew, puis toi. J’était heureuse de te savoir de retour, car finalement le temps passe, mais tu es une personne qui a compté et qui comptera toujours quelque part. Nous grandissons et nous évoluons et désormais, tout ceci ne me fait plus vraiment peur. Je suis prête à affronter le monde, à montrer de quoi je suis capable. Je ne suis plus si vulnérable, peut-être parce que j’ai traversé le pire. Tu m’as donné rendez-vous et je viens tout juste de terminer de me préparer. J’ai opté pour une robe cintrée et bleu roi, des escarpins comme à l’usage et une nuance corail pour changer de mes empreintes carmines. Je passe la porte du Royale, et te repère aussitôt à une table, un sourire vient étirer mes lèvres alors que j’indique au serveur que c’est toi que je viens retrouver. Mes bras s’ouvrent alors que tu te lèves et que je te serre contre moi. « Alors le New-yorkais ? » que je dis avec un petit sourire avant de te contempler. Tu as changé mais tu restes le même. J’ai encore cette étiquette étudiante mais bientôt le saut dans la vraie vie se fera. J’ai presque hâte. « Tu as l’air en forme. » C’est une vérité. Je suis moi-même passé par des phases compliquées mais je suis également à nouveau redevenue moi-même. Nous prenons place alors que je passe rapidement ma commande. « Alors, raconte-moi tout. Comment vas-tu ? Comment était new-york ? Et quoi de nouveau depuis que tu es revenu ici ? » Je voulais tout savoir, tout entendre, parce que le familier d’une voix est finalement la meilleure chose à prendre.
Liam avait une posture décontracte, un groupe de femmes assises plus loin à une table avait déjà remarqué sa présence. Ça chuchotait en lui lançant des regards qui se voulaient discret mais qui ne l’était pas. Deirdre finit par arriver, se joindre à lui et de loin il observa sa démarche avec un sourire aux coins des lèvres. Elle était de ceux qui imposaient le respect par leur propre présence. Deirdre transpirait la classe et l’éloquence à chaque centimètre de sa peau. Telle une reine des glaces, on pouvait presque voir le sol geler sous ses pas et une fumée de givre s’étendre derrière elle. C’était beau à voir. « Six mois et ça y est je pars mon statut d’Anglais pur souche ? » Pourtant, son léger petit accent, le Gremlins l’avait toujours. « Je te retourne le compliment. Bien plus que la dernière fois qu’on s’est vu. » Il s’en rappelait très bien, Liam avait essayait de la mener dans son lit, essayant d’oublier Louison. Mauvais timing, le cœur de Deirdre était en train de fondre pour un autiste. Il ignorait ce qu’il advenu de toute cette histoire. Liam la connait assez pour savoir qu’au moment où les mots « je suis en couple » passeront ses lèvres, il n’y aura que deux réaction possible pour Deirdre. Soit elle va penser à une mauvaise blague, soit elle va se mettre à rire. Il faut que sa réputation le précède et elle est la mieux placé pour savoir que les histoires de couple et la fidélité, ça ne lui ressemble pas. S’ils étaient ensemble dans une relation plus ou moins « stables », les deux anciens amants ne se sont jamais affiché ensemble et leur passé n’a rien de respectable. Loin de là. Leurs jeux étaient discutables et perverse. Ils n’y avaient qu’eux pour trouver du plaisir dans autant de douleurs. « Je vais plutôt bien. New-York c’était pas mal mais pas vraiment fait pour moi. »
C’est étrange de te revoir dans le décor mais c’est appréciable. Et un sourire vient border mes lèvres lorsque tu parles de ton statut de British. J’aime donner dans l’européen faut croire. « Six mois c’est long. » que je rétorque, arborant volontairement une moue plus boudeuse au visage. Nous en sommes en tous les cas tous deux bien mieux depuis la dernière fois que nous nous sommes vus. Et mon sourire s’accentue. « Effectivement. » Je ne sais pas comment certains verraient le retour de Deirdre l’impitoyable, mais disons que je suis plus égale à moi-même. Je te demande comment se sont passés ces derniers mois, comment tu te sens désormais. Tu n’as pas l’air de regretter ton expérience à New York mais sans doute que toi aussi, tu appartiens réellement à Boston. « Ah oui pourquoi ? J’aime bien cette ville mais il est certain que je préfère Boston. » J’ai passé tout mon internat de lycée à New York et j’ai une tendresse particulière pour cette ville, car c’est là bas que j’ai connu Duncan ou même Lex. « Et donc ici, tu vas reprendre le Drink ou ton activité d’avocat ? » Sans parler des autres activités bien plus frivoles mais nous en parlerons plus tard après un ou deux verres.
« Six mois c’est long. » « Sans me voir tu veux dire ? » Forcément, Liam ne manque jamais de s’immiser jusque fois qu’il aperçoit une brèche, un passage, une perche tendue. C’est trop tentant d’essayer de faire admettre à Dierdre qu’il ait pût lui manquer alors qu’il sait qu’un fond, c’est loin d’être le cas. Liam n’a jamais fait partit du cercle des VIP de la ténébreuse. Il n’a jamais été essentiel à son statut sociale comme peut l’être Abelard ou encore Hadès. Il n’est certainement pas en haut de la liste à contacté en cas d’urgence ou de déprime, le monde de Deirdre ne s’écroulerait pas sans lui à l’intérieur. Pourtant, malgré tout, il serait plaisant d’entendre qu’il avait une once d’importance à ses yeux. Caprice d’un homme qui aime le centre de toute les attentions et à ce besoin constant de voir gonfler son égo. C’est presque naif de sa part de croire que Deirdre lui donnera satisfaction aussi facilement, elle qui est pauvre en compliment et en émotion.
La conversation dérive facilement sur New-York. Evidemment. « Disons pour résumé que ce n’est pas chez moi. » Boston si. Dans tout les cas il ne regrettait pas d’y être allé. Oh ça non. Bien au contraire. Grace à New-York, il avait rencontré Gemma. « Le Drink est toujours ma propriétaire. Est-ce que j’ai prévu de m’en tenir qu’à ça ? Hum… J’hésite encore. C’est un peu la raison de mon contact avec toi, je l’avoue. » Autant être honnête. « Tu n’aurais pas vent d’un bon cabinet qui embauche ? »
Mon sourire s’accentue car Liam tu es ainsi, un adepte de la provocation. Six mois, c’est assez long oui lorsqu’on se retourne et qu’on observe les évènements écoulés. « Entre autre, tu es devenu familier à mon décor. » Même si tu n’es pas la personne qui m’est la plus proche, tu connais une partie de moi que la plupart ignorent. Et inversement. « Et pour toi ça a été long ? » Allez, moi aussi, abreuve-moi de bons compliments, de bons sentiments, prouve moi que j’existe encore pour une personne. Que ma silhouette absente du sillage peut créer un manque. Tu m’apprends finalement que La Grosse Pomme n’était pas réellement la ville où tu te sentais chez toi, qu’ici à Boston, tu as davantage de repères. Ta réponse me fait sourire. « Figure-toi que je gère un établissement moi aussi, on est sans doute concurrents en somme ? » Je ris doucement parce que selon moi, il y a de la place pour tout le monde. Boston est une ville suffisamment grande. « Il y a Andrew qui est avocat, tu le connais ou tu souhaites que je lui en parle ? » Nous avons tous à peu près le même âge et il n’est pas impossible que ces deux là se connaissent.
« Ça te ne ressemble pas. » La gentillesse gratuite effectivement ça ne lui ressemblait pas, mais Deirdre n’était pas n’importe qui et après son compliment sincère, il n’avait pas le cœur à brisé le sien, même si son « très » était maladroit. « Tu m’a rendu curieux. J’irais peut-être y faire u tour à l’occasion. » Sortir en boite, dans les bar, c’était tout à fait lui. Liam avait toujours été un homme de la nuit. Comme elle. « Il n’est pas obligeait de connaitre le lien qui nous unis, non ? » demanda-t-il alors qu’elle soulignait que cet Andrew était un ex. « j’ignorais ton gôut prononcé pour les avocats. » dit-il sans une once de jalousie. Peut-être avec une once de curiosité. Etaient-ils semblable ? Deirdre avait-elle… un type ? Quelle était leur point commun ? Sa question le sortit de ses interrogations. C’était donc si évident ? Ça se voyait à ce point là qu’il était amoureux ? Que chaque de ses pensées était dirigé vers une femme ? A moins que fourbe comme elle est, Deirdre ne prêche le faux pour obtenir le vrai, sans doute blessé par son « très » hypocrite, regrettant légèrement son manque de sincérité. Et pourtant, il était réellement heureux de voir Deirdre. Si elle s’était habitué à l’avoir dans le décor comme il le disait si bien, lui savait que quelque dans son cœur il y aurait toujours une place pour elle, qu’importe quelle prenne l’appellation « conquête », « amante » ou « amitié » . De toute façon Liam avait souvent du mal à oublier les gens, à tourner la page. C’était sans doute son plus grand défaut – hormis la perversité et l’égoïsme ! – il était incapable de dire adieu ! Pour preuve, il avait encore espoir de voir revenir Megan et Louison dans sa vie, alors que ça n’avait aucun sens. Dans tout les cas, même si Deirdre semblait lire en lui comme dans un livre ouvert, il préféré garder pour lui sa relation avec Gemma. Peut-être avait-elle deviné tout simplement parce qu’il n’avait pas encore la main posé sur sa cuisse, ce qui en soit n’était pas un comportement normal pour Liam. « Qui donc ? » demanda-t-il, feignant ne pas comprendre.
Je sais comme tu aimes que l’on flatte ton ego, mais oui je dois l’admettre ce n’était plus pareil ces quelques mois dans ta présence dans le décor. Je te retourne la question et tu feins de ne pas comprendre, ta réponse toutefois m’arrache un rire léger. Je me doute que tu es passé à autre chose et heureusement quelque part. « C’est trop aimable. » Mes épaules se haussent, fatalistes. « ça te ne ressemble pas. » Tu n’as jamais été du style à me passer de la pommade, et je sais que tu viens simplement me parler aussi aujourd’hui pour t’aider à avoir des connexions professionnelles. « Je travaille au Nephilim, c’est un nouveau bar/boîte de nuit, sur Boston. » Un endroit dans lequel je me sens bien et où je peux enfin exprimer ma facette plus nocturne. « Très bien, je lui parlerai de toi mais je ne te garantis rien, c’est aussi un de mes exs. » Même si le concernant, cela remonte aux premiers émois. Je te regarde de façon complice, passant mes doigts sous mon menton avant de reprendre. « Comment s’appelle-t-elle ? » Je sais que tu as quelqu’un, ce n’est pas difficile à comprendre. Tout simplement parce que tu ne m’as fait aucune proposition et que ce serait loin d’être le cas si tu étais toujours célibataire.
« Ça te ne ressemble pas. » La gentillesse gratuite effectivement ça ne lui ressemblait pas, mais Deirdre n’était pas n’importe qui et après son compliment sincère, il n’avait pas le cœur à brisé le sien, même si son « très » était maladroit. « Tu m’a rendu curieux. J’irais peut-être y faire u tour à l’occasion. » Sortir en boite, dans les bar, c’était tout à fait lui. Liam avait toujours été un homme de la nuit. Comme elle. « Il n’est pas obligeait de connaitre le lien qui nous unis, non ? » demanda-t-il alors qu’elle soulignait que cet Andrew était un ex. « j’ignorais ton gôut prononcé pour les avocats. » dit-il sans une once de jalousie. Peut-être avec une once de curiosité. Etaient-ils semblable ? Deirdre avait-elle… un type ? Quelle était leur point commun ? Sa question le sortit de ses interrogations. C’était donc si évident ? Ça se voyait à ce point là qu’il était amoureux ? Que chaque de ses pensées était dirigé vers une femme ? A moins que fourbe comme elle est, Deirdre ne prêche le faux pour obtenir le vrai, sans doute blessé par son « très » hypocrite, regrettant légèrement son manque de sincérité. Et pourtant, il était réellement heureux de voir Deirdre. Si elle s’était habitué à l’avoir dans le décor comme il le disait si bien, lui savait que quelque dans son cœur il y aurait toujours une place pour elle, qu’importe quelle prenne l’appellation « conquête », « amante » ou « amitié » . De toute façon Liam avait souvent du mal à oublier les gens, à tourner la page. C’était sans doute son plus grand défaut – hormis la perversité et l’égoïsme ! – il était incapable de dire adieu ! Pour preuve, il avait encore espoir de voir revenir Megan et Louison dans sa vie, alors que ça n’avait aucun sens. Dans tout les cas, même si Deirdre semblait lire en lui comme dans un livre ouvert, il préféré garder pour lui sa relation avec Gemma. Peut-être avait-elle deviné tout simplement parce qu’il n’avait pas encore la main posé sur sa cuisse, ce qui en soit n’était pas un comportement normal pour Liam. « Qui donc ? » demanda-t-il, feignant ne pas comprendre.
Je t’apprends que moi aussi j’ai rejoint les lieux nocturnes de Boston. Je trouve cette atmosphère appréciable et à vraie dire je m’y sens à ma place. « Passe-me voir quand tu voudras, ça me fera plaisir. » Un léger sourire étire mes lèvres et à honnêtement, je serai curieuse d’avoir ton avis, je sais que tu t’y connais plutôt bien en lieux de perdition nocturne. Cet établissement, je tiens à la préserver, ne serait-ce que pour Connor car quelque part, j’espère toujours son retour. « Effectivement, je pense me garder de lui dire et te présenter simplement en ami. » Je n’ai pas besoin de me répandre dans mes aventures passées, surtout qu’il y a en a un certain nombre. Certaines ont compté plus que d’autres, mais tout le monde n’a pas besoin de le savoir. En ce qui concerne Liam, je sens bien qu’il me cache quelque chose, ou plutôt une relation, je le trouve posé, dénué de cette flamme un brin malsaine qui le caractérise, faut croire que je connais mieux qu’il le prétend alors je viens l’interroger naturellement sa réponse me fait rire doucement. « La fille avec qui tu sors en ce moment. » Parce que ça me parait évident. Et que je suis curieuse tout simplement.