CONNOR J. BLAKE ► daniel sharman

J'aime l'ambiance effervescente de la ville, cette ébullition permanente. Il y a toujours quelque chose à faire. En plus, on y crée des espaces de respiration. J'aime bien l'idée d'avoir tout à portée de main, de me déplacer à pied et d'avoir des commerces ouverts aussi tard. Puis c'est plus facile de faire des rencontres. Ce que j'apprécie le moins, c'est l'inattendu, c’est qu’on ne sait véritablement jamais sur quoi (ou qui) on va tomber au détour de la rue. Je déteste ainsi l'une des conséquences directes de l’opulence et de l’abondance de nourriture, le gaspillage. La foule, aussi, qui est constante dans cette ville. Il est impossible de se ressourcer ou de trouver 10 minutes pour se vider l’esprit.  

O1 Troisième de la fratrie, Connor Jack Blake né le treize octobre à Boston. Au début, tout se passe bien, comme dans toute famille, car pendant l'enfance tout est beau, tout est rose. Puis plus il grandit, et plus il trouve que la vie est bien dégueulasse, laissant un léger goût amer. O2 Ayant un père procureur et une mère directrice administratif, l'éducation des enfants Blake fut stricte et remplit de pression et ça Connor le remarque bien des années plus tard. Aux yeux de sa mère, il faut que ses enfants vivent dans de bonnes conditions, plus d'honorables et dès le début, elle a enseigné les bonnes manières à ses enfants. O3 Vie simple et sans embûches avec des parents bien placés, on peut dire que Connor n'a manqué de rien pendant sa jeunesse. Une belle et douce vie paisible dont personne n'a le secret. Une jeunesse presque exemplaire pour des parents tellement fiers de leur fils, une scolarité qui frôle la perfection. Alors à quel moment de sa vie Connor a dérapé complètement ? O4 Connor se passionne pour la peinture dès l'enfance. Dès le moment où il commence à peindre, il a le corps revitalisé, il vit dans un état de calme absolu où il se retrouve. Dans son atelier, face à ses toiles, l'inspiration lui vient instantanément. Préférant peindre les petits matins avant ou après le lever du soleil, il se réveille à l'aube. O5 À ses yeux, la peinture est pour lui est le moyen d'exprimer un bonheur empreint de simplicité et d'élégance. Il ne suffit que de regarder et de se laisser aller à rêver. Sa peinture ne s'explique pas, elle est ressentie, ou pas. O6 Dans la vie, il assiste à des moments forts, des événements exceptionnels et des instants magiques qu’il veut toujours revivre. Le seul moyen de garder ses souvenirs, c’est la photographie. Il fait de la photo pour découvrir le monde d'un autre œil, le montrer à sa façon, présenter sa vision. Avec aussi quelque part en lui une secrète envie de laisser une trace de cette vision et de la montrer au monde entier. O7 Vers l'âge de ses vingt-deux ans, le jeune homme se rebelle ne voulant pas suivre les traces de son père. Malgré ses excellentes notes, Connor devient mécanicien que ça plaise ou non. Le patriarche fut très en colère lorsqu'il découvre que son dernier fils n'a pas suivi les projets qu'il lui était imposé. O8 Il quitte le nid familiale pour vivre sa propre vie, et malgré qu'il a toujours été très fusionnel avec sa fratrie, il claque la porte sans se retourner, prêt à goûter à cette liberté tant désiré. C’est à partir de ce moment-là qu'il devient véritablement un adulte, avec tous les doutes que ça engendre. Il doit faire face à une foule de responsabilités, de charges, de contraintes, d’obligations… Au départ, le stress alterne avec les moments de panique et il se dit qu'il n'était pas si mal chez ses parents, auprès de sa fratrie. Mais il se rassure, et malgré les difficultés rencontrées, il prend très vite goût à l’indépendance. Il reçoit de temps en temps ses frères et sert chez lui, mais tente de s'éloigner de sa famille. O9 Étant le plus rebelle de la famille Blake, Connor se contraint à s'éloigner de sa propre famille pour éviter de tomber dans cette addiction ; L'ARGENT. Les Blake vénèrent l'argent, et ne vivent que par celui-ci. Au diable les bonnes manières, essayer de devenir un homme parfait ! Il va donc rentrer dans une longue période de conflit avec sa fratrie. Personne ne comprend pourquoi il se retourne contre eux, et à vrai dire, il s'en contre-fiche. Appartement loué, le jeune homme s'installe petit à petit et commence à profiter de la vie, réellement. Il n'est plus obligé de se cacher pour fumer du cannabis (sinon attention, le patriarche va traiter sa progéniture de mauvaise graine), il n'est plus forcé de faire semblant d'être sobre quand il rentre éméché d'une soirée... La belle vie quoi. Mais ce long fleuve tranquille ne dur jamais... 1O Alors qu'il vit sa vie paisiblement, sans trop de tracas, une mauvaise nouvelle s'abat au sein de sa famille, et une longue descente aux enfers attend Connor à bras ouvert. L'aînée de cette belle fratrie décède suite à une collision avec un poids lourd. La violente collision frontale a eu lieu sur la route du retour, lorsqu'elle rentrait du travail. C’est un point de repère essentiel qui disparaît au sein de la fratrie, qui restera bouleversé par cette perte. Une période compliquée pour toute la famille qui se brise petit à petit feu. 11 C’est tellement ancré en eux que les frères et sœurs touchés par le deuil en viennent à nier et à taire leur propre peine. Ayant des parents égoïstes, il était impossible alors de trouver du réconfort dans leurs bras. Alors ils mettent naturellement en place une auto-censure de leur douleur et de leurs besoins pour ne pas accabler d’avantage leurs parents qui souffrent tant. Par crainte de déranger ou d’être jugé trop égocentrique. La souffrance de la fratrie est toute aussi réelle et essentielle à entendre et à soutenir. Trop souvent dans l’ombre, les frères et la sœur sont amenés à masquer la douleur de la perte qu’ils ressentent au fond d’eux-mêmes. La relation entre frères et sœurs est unique, elle s’inscrit dans une durée la plus longue qui soit, dans une grande intimité, avec une infinité de souvenirs et de partages. Une partie de cette mémoire partagée s’en est allée avec l’être aimé qui ne sera plus là pour rappeler la maison de l’enfance, le souvenir du foyer partagé. 12 Les années passèrent, et l'absence de l'aînée se fait ressentir au sein de la fratrie. Chacun essaye d'avancer, et de se reconstruire à sa manière. Il y aura toujours une partie d'eux qui est partie avec elle à tout jamais. 13 En amour, il s'est fait briser le cœur plusieurs fois. De ce côté-là, il est plutôt malchanceux et très souvent, ces échecs amoureux proviennent des fausses images de l'amour qu'il peut avoir. Pour lui, l'amour était forcément passionnel, tout comme son premier amour : "c'était un amour, pense-t-il, intense, physique, où nous souhaitions être si beaux que nous en avons fini par nous mettre une pression énorme, par nous étouffer..." L'amour comporte une part de flamme certes, mais, si elle reste uniquement émotionnelle, elle finit un jour par s'éteindre. Mais toutes ces fausses visions de l'amour conduisent inexorablement à l'échec et à la souffrance. 14 Connor préfère donner que recevoir, faire sourire quelqu'un est primordiale pour lui. Fidèle et loyal, s'il vous fait confiance, c'est pour toujours. C'est également un bon cuisinier, hé oui quand on vit seul il faut bien se régaler. Un bon repas accompagné d'un bon vin rouge = la vie parfaite. Il a beaucoup d'imagination et rêve de voyager à travers le monde entier pour pouvoir élargir sa culture. 15 Depuis le décès de sa grande-soeur, Connor développe une peur en lui, viscérale, inégalable. Un sentiment dont il ne parvient pas à se détacher et qui le poursuit des années plus tard. Certains sont effrayés par le vide, d’autres craignent les animaux velus ou rampants, origine de tous leur tourments, mais pour sa part ses craintes résident dans les départs. Et c'est ce fardeau, cette angoisse sourde qui le ronge au quotidien et qui le fait redouter le moindre lendemain. Chaque mot épineux, chaque conflit malheureux réveille en lui l'inquiétude de le voir se soumettre à la solitude. Comme l'écume à la mer, il se rattache à ceux qui lui sont chers, redoutant le moment où ils ne supporteront plus la personne qu'il est.

Bienveillant - Capable de s’adapter facilement - Curieux, dans le sens aimer découvrir de nouvelles choses - Autonome - Soigné - Fêtard - Séducteur - Jaloux - Rancunier - Sensible - Cachottier - Peu résistant au stress - Parano - Râleur - Fidèle - Romantique - Sociable - Impulsif - Créatif.