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The Time of our Lives (feat. Morgan F. Jones)

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The Time of Our Lives
Feat @Morgan F. Jones
Je souris lorsqu'il me dit qu'il est content qu'on se soit revus ici. Je dois dire que je partage énormément ses sentiments, et il semble être très heureux de me revoir. En plus, il semble être extrêmement heureux d'être ici. Il sourit, il est fringant, il est incroyablement plus musclé qu'avant (j'avoue que je n'ai pas pu résister à le regarder de long en large. Il a vraiment gagné en musculature, ce qui n'est pas pour me déplaire.) et surtout, il a l'air confiant. Voilà qui me rassure. En plus, il a réussit à se trouver des gens sur qui il pouvait compter. Un peu comme moi, avec ma colocataire, avec Veïa. Nous avions tous les deux trouvés un parti bien plus intéressant qui nous convenait à tous les deux.

-Eh bien, je dois avouer que ça ne me déplaît pas du tout non plus. J'osais espérer qu'un jour on allait se revoir, toi et moi. Je n'ai jamais cessé de penser qu'on allait se revoir un jour.

Je m'écoute soudain parler, et je me sens tout à coup devenir rouge. Je n'ai pas l'habitude d'être aussi ouvert sur mes véritables sentiments, mais avec Morgan, c'était tellement facile. Je me souviens de tout ce que je lui ai déjà dit à propos de moi. Il m'a connu beaucoup plus rapidement en deux mois que plusieurs autres personnes qui me connaissent depuis plusieurs années. J'ai toujours été un livre ouvert avec lui, peu importe qu'il me juge ou pas. Je savais qu'il était une oreille attentive. Du moins, je le crois...

Il me dit alors qu'il écrivait un peu à l'époque. Les souvenirs me reviennent tranquillement.

-C'est vrai, je me souviens! Près du lac. Nous avions toujours nos cahiers avec nous, juste au cas où nous aurions un élan d'inspiration.

Tous ces souvenirs amènent de nouveau un sourire sur mes lèvres. Nous étions tous les deux un peu artistes dans notre genre. Je ne sais pas s'il a continué à écrire. J'aimerais bien voir ce qu'il a pu trouver comme un inspiration un jour. Peut-être revisiter nos cahiers, se rappeler des souvenirs, rire ensemble comme nous l'avions fait autrefois. J'étais bien curieux de voir s'il avait écrit beaucoup depuis que nous nous étions quittés. Il me dit alors qu'il invitera ses amis lorsque je ferai quelques spectacles sur scène ouverte. Je dois avouer, ça me fait chaud au cœur qu'il me le propose. Il pourra inviter Céleste, que je connais, d'ailleurs. Un petit coup de tête nous a mis sur le chemin l'un de l'autre. Je la trouvais plutôt agréable et gentille, alors je n'aurais pas d'inconvénients à ce qu'il l'invite.

Il me dit alors qu'il avait décidé de se réorienter en sport.

-À voir ta musculature que tu as maintenant, je n'en suis pas du tout surpris! Si tu as trouvé quelque chose qui te convient maintenant, alors grand bien t'en fasses. Quant à moi, je n'ai pas été ici assez longtemps pour que le drama me rattrape! S'il se pointe à ma porte, je vais la garder fermée à clé. Je n'ai pas envie de vivre de drame ici. Je suis bien, pour l'instant, et je ne demande pas mieux.

Je retourne mon regard vers lui, alors que nous continuons à marcher. Je plonge mes yeux dans les siens l'espace d'un instant. Aussitôt, ma bouche murmurent exactement les mêmes mots que ma tête pensait à l'instant même.

-Tu m'as vraiment manqué, Morgan.
FRIMELDA

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~ The Time of our Lives ~

~~~
Je le détaille quelques secondes quand il prend le temps de me répondre. Il est devenu sacrément beau au passage. Et ce qu'il me dit me touche énormément. Il espérait qu'on se revoit un jour, j'avais compté pour lui aussi alors ? J'aurais pu n'être qu'un mec comme ça, de passage, on était ado, à cette époque c'était assez facile de changer d'idée facilement. Il avait le tour des pays aussi, il avait dû rencontrer tout un tas de personnes. J'avais toujours admiré cette forme de liberté d'ailleurs, le fait qu'il fasse des scènes ouvertes aussi par exemple. Il n'avait pas peur, contrairement à moi qui pouvais être un peu renfermé. Il avait contribué, à l'époque, à mon ouverture d'esprit, à me décoincer un peu aussi. Il avait été ce mec qui m'avait permis de m'accepter un peu plus, moi, ce petit ado complètement paumé à l'époque, qui ne savait même pas ce qu'il aimait réellement, je m'étais toujours réfugié vers le sport, c'était encore un peu le cas d'ailleurs mais là n'était pas le sujet. «C'est vrai ?» je demande avec un petit sourire, les yeux baissés. Oui, ça devait être vrai, il y avait cru à ce qu'on se revoit, le destin avait voulu que. «À l'époque tu m'avais beaucoup aidé, tu sais ? J'espérais te revoir un jour aussi, mais j'pensais pas que ça arriverait. Pas comme ça en tout cas !» un sacré coup de chance en soi. Je lui souris encore une fois et frotte mes mains pour me réchauffer un peu. Si j'avais su que j'allais marcher j'aurais pris une veste, ça m'apprendra à vouloir faire mon beau gosse même en hiver. Mon sourire s'élargit quand on parle de ce lac on avait partagé la plupart de nos souvenirs. C'était encore un endroit où j'allais pour me détendre, quand je revenais au Pays de Galles, c'était un lieu qui était chargé en souvenir pour moi, mais aussi extrêmement inspirant. Quand c'était l'été, j'avais l'habitude de m'y rendre, même seul, pour faire du sport, juste me détendre en écoutant ma musique ou bien écrire quand l'envie m'en prenait. «C'est encore le cas quand j'y vais ! Si j'oublie mon carnet j'me sens obligé de revenir chez moi pour le prendre.» une grande partie de mes textes avaient été écrits là-bas, du moins avant que j'arrive à Harvard. Harvard ça avait été une grande bouffée d'air frais en matière d'inspiration. «Tu te souviens quand j'avais décidé de sauter dans l'eau en pleine nuit ? Grosse erreur n'empêche... J'suis sûr qu'y avaient des trucs bizarres dans ce lac !» disons que l'eau n'était pas la plus claire. Et même si c'était l'été, ça ne m'avait pas empêché d'avoir hyper froid. On parle alors de nos études, de ce qui s'est passé pendant toutes ces années. Je passe une main dans mes cheveux quand il parle de mes muscles. «J'ai fait au mieux pour me maintenir en forme !» mais j'avais pris de la masse musculaire depuis l'adolescence. Je tapote une nouvelle fois son épaule quand on évoque tous les dramas. «Tu peux pas vivre à Harvard sans avoir ton lot de drama, crois-moi. Même quand t'essayes d'y échapper ! Comme une bonne série Netflix, même si c'est un peu plus calme en réalité.» on n'était pas dans une série non plus, mais on pouvait se poser la question parfois. «Regarde moi...» je commence à énumérer sur mes doigts. «Mon ex que j'ai quitté a le cancer, j'ai retrouvé mon frère jumeau, j'ai survécu à un attentat...» j'en parlais avec légèreté alors qu'en réalité, chacun des mots que j'avais prononcés m'avait pincé le coeur un peu plus. Mais mon tempérament m'obligeait à faire semblant d'avoir pris du recul sur toutes ces situations. Je le fixe dans le blanc des yeux, lui aussi il m'a manqué. «Toi aussi Tim. Je suis content que tu sois dans l'coin. J'vais pouvoir te faire visiter. J'espère que t'es pas prêt de partir pour le moment ?» ce serait une bien triste nouvelle.

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The Time of Our Lives
Feat @Morgan F. Jones
Nos regards se croisent l'espace d'un instant, et je me surprend à plonger mes yeux dans les siens. Il me regarde et semble me détailler pendant un instant, et je dois avouer que mes yeux se permettent de divaguer et de le regarder. Il était franchement très beau, ayant gagné en musculature, certes, mais aussi avec ses traits naturels. Selon ma mémoire, il avait toujours été aussi attirant physiquement, même il y a quelques années. Son regard, son sourire, sa manière de rire lorsque quelque chose le rendait un peu nerveux. Je dois avouer que tout ça me faisait fondre à chaque fois, et il avait quand même réussit à me séduire il y a bien longtemps de cela. Je me surprendrais cependant à croire qu'il n'avait pas oublié les sentiments qu'il avait pour moi autrefois. J'ose espérer...

Il me demande si ce que je lui ai dit est vrai. Je lui sourit gentiment.

-Je n'ai jamais oublié le temps qu'on a passé ensemble. Ça m'a permit d'une certaine manière de m'épanouir davantage en tant qu'artiste. Je crois que tu étais le sujet de ma première vraie chanson d'amour.

Tout ça était on ne peut plus sincère. Je me souviens des innombrables pages noircies de paroles romantiques. Je n'ai jamais marqué son nom, mais dans même tête, la seule personne qui hantait mes pensée lorsque j'écrivais à l'époque, c'était lui. Je n'ai pas compté le nombre d'heures que je passais sur mon clavier, à écrire mes première chansons, et lorsque Morgan est entré dans ma vie, j'ai commencé à écrire davantage. Bien évidemment, lorsque nous nous étions quittés, je dois avouer que j'ai essayer de passer par dessus. J'étais déchiré par le fais de l'avoir laissé aller, mais en même temps, c'était un malheureux tour du destin. Je n'avais pas le choix de partir, à l'époque.

Il me dit alors qu'à chaque fois qu'il passe près du lac, il doit toujours avoir son carnet avec lui. Encore une fois, j'avoue que je ris légèrement, sans me moquer, bien sûr. Je me souviens des fois où il m'avait demandé de le suivre chez lui pour qu'il puisse prendre son cahier avant de revenir au lac, qu'on puisse passer un moment à écrire et à laisser l'inspiration nous porter. C'était de très bons moments pour moi.

Il me parle alors de tous les drames qui lui sont arrivés depuis qu'il est arrivé à Harvard. Au fur et à mesure qu'il me révèle tout ça, je sens mon cœur s'enfoncer dans ma poitrine. Je constate qu'il a vécu énormément de trucs difficiles depuis qu'il est ici.

-Mon dieu, c'est horrible... De voir que tu as réussi à passé par dessus tout ça me rassure énormément... Mais l'attentat, c'est terrible! J'espère que ça ne t'as pas laissé des séquelles permanentes...

J'avoue que je redoute ce qu'il va me dire...

Il me lance aussitôt une invitation pour m'amener dans un endroit particulier à Cambridge. Le sourire revient sur mon visage et je le regarde, l'air espiègle.

-Considère ton invitation acceptée. Tu veux m'emmener où?
FRIMELDA

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~ The Time of our Lives ~

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J'avais l'impression qu'on était un peu sur la même longueur d'onde, ça m'étonnait, même si en soi, sachant qu'on se ressemblait pas mal sur certains points, c'était logique. On avait chacun compté l'un pour l'autre, apportant différentes choses dans la vie de chacun, mais ce qui était sûr c'est qu'on avait réussi à apporter un certain épanouissement à l'autre. Et c'était peut-être pour ça qu'il m'avait marqué. Quand ses yeux étaient plongés dans les miens, même si ce n'était que le temps de quelques secondes, j'avais l'impression de revivre ce moment, mais des années plus tôt, au bord du lac ou ailleurs, quand je lui faisais visiter Cardiff. Je ressentais la même chose qu'à l'époque, c'était étrange, comme si on était toujours autant attaché alors que des années étaient passées depuis. Mais ce n'était pas étonnant, j'avais toujours vu cette relation comme quelque chose d'inachevée, d'autant que nous n'avions vraiment pas gardé contact après son départ, peut-être que si nous l'avions fait les choses auraient été différents et moins idylliques ? Peut-être que nous aurions vraiment mis un terme à cette histoire à cause de la distance. Là, ce n'était pas le cas. «Oh, wow !» oui, ça me gêne un peu, pas dans le mauvais sens du terme bien sûr, mais je me retiens de parler et de bafouiller, j'essaye de faire le mec un peu distant peut-être mais c'est complètement débile venant de moi. «Si un jour j'ai l'occasion de la lire j'penses que ça pourrait être drôle ! D'autant que tu as dû beaucoup t'améliorer depuis, pas vrai ?» mais oui, ça me touchait énormément, ça prouvait à quel point j'avais compté pour lui, même si à la base nous n'étions que des fréquentations pendant les vacances, c'était peut-être ça qui avait rendu notre relation si exceptionnelle. Ça avait été court, intense et ça s'était coupé de façon nette. Je lui raconte un peu ma vie après ça, notamment pour lui parler de mes retours au Pays de Galles l'été, quand je retourne au lac, ou alors de choses plus récentes comme par exemple les attentats et toutes les autres situations auxquelles j'ai fait face depuis mon arrivée à Harvard. Je hausse les épaules, je suis habitué à ce que les gens me disent que c'est quelque chose d'horrible. Oui, ça l'était, c'était un fait, mais j'avais eu énormément de chance de m'en sortir, ça n'avait pas été le cas pour tout le monde malheureusement... Des séquelles, oui, j'en avais et elles avaient été psychologiques pendant très longtemps, ça allait beaucoup mieux maintenant, mais je n'avais pas envie de parler de mon état mental, parce que je n'en parlais à pratiquement personne. «Oh j'entends plus rien de cette oreille.» je tapotais mon oreille droite mais je gardais ce sourire sur mon visage. «J'suis à demi-sourd mais bon, ça aurait pu être pire. C'est juste galère pour écouter ma musique, j'vais pas te mentir là-dessus.» je riais légèrement. «Et des fois ça crée des situations comiques parce que j'entends rien, du coup.» mais rien de dramatique. Je commençais à réfléchir à des endroits à visiter, la plupart se trouvaient en hauteur, certains toits d'immeubles qui donnaient des panoramas magnifiques, de nuit ou pendant le coucher du soleil. «T'as pas le vertige, pas vrai ? J'sais plus.»

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Feat @Morgan F. Jones
Il essaie bien évidemment de se la jouer un peu distant, mais je sais reconnaître ses moindres petites manies. Je peux voir clair dans son jeu, et je vois qu'il est extrêmement touché par ce que je lui ai dit. Je dois dire que nous sommes sur la même longueur d'ondes, et ce depuis le jour où on s'est rencontré à Cardiff. Je dois avouer que je suis touché de voir ses réactions, et j'en ris même un peu. Il est tellement mignon quand il essaie de ne pas être affecté par tout ça. Il avait toujours été comme ça, et je peux reconnaître un peu de ce jeune garçon de Cardiff, qui m'avait permit de vivre une relation passionnée bien que brève. C'est sûr que je regrettais de ne pas avoir gardé contact avec lui aussi souvent que je l'aurais voulu, mais en même temps, je dois avouer que la vie m'a rattrapée comme un coup de vent. J'ai été transporté de nouveau dans le grand tourbillon de la vie...

-Je te promets que je te laisserai y jeter un œil. En plus, si tu viens dans un de mes concerts, tu risques de l'entendre de toute façon. Je le fais pratiquement à chacun de mes concerts.

Il avait compté pour moi à ce point. Au point où, à chacun de mes concerts, j'entrais cette chanson dans mon répertoire. Je crois qu'il avait incroyablement marqué ma mémoire, mes émotions. Il m'avait fait vivre une merveilleuse aventure, une idylle qui m'est resté en mémoire. J'ose pensé que si les choses avaient continuées comme elles avaient commencé, je crois que peut-être que ça n'aurait pas duré. Nous étions adolescents, rebelles, un peu fous... Je crois que la distance pourrait faire des miracles, mais en même temps, je devais le découvrir à nouveau. C'était peut-être le plus beau dans tout ça.

Il me révèle alors qu'il a effectivement des séquelles de l'attentat, et qu'il n'entends pas bien d'une oreille. Je le vois agir comme si tout ça ne l'affectait pas tant, et je crois que je peux comprendre. De ce que j'ai compris, tout ça était bien loin dans le passé, et il avait réussi à passer par dessus de manière plutôt saine. Cependant, je ne peux m'empêcher de sentir un peu de tristesse et de détresse pour lui. Il semble bien vivre avec tout ça, ce qui me rassure énormément.

-Je suis bien content que tu te sentes bien avec tout ça. Je ne sais pas si j'aurais la même vivacité d'esprit que toi après un événement pareil.

Il me demande alors si j'ai le vertige, et je comprends aussitôt ce qu'il veut. Il veut probablement m'amener sur le toit d'un immeuble pour avoir la chance de voir la ville de plus haut. J'avais envie de voir Boston, et de voir cette belle ville en hauteur me donne énormément d'excitation. En plus, j'allais profiter de cette vue en bonne compagnie.

-Je n'ai absolument pas le vertige. Même que si je le pouvais, j'aimerais bien avoir le pouvoir de voler pour observer tout à vol d'oiseau. Tu veux m'amener en ville?
FRIMELDA

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J'admirais sa persévérance quant à la musique. C'était pas un milieu facile, à devoir faire des scènes ouvertes pour avoir de la visibilité et sûrement d'autres trucs. J'y connaissais pas grand-chose parce que ce n'était pas un milieu qui m'attirait énormément. En tout cas lui avait eu de la chance, mais il avait aussi un talent indéniable. Je me rappelais que déjà à l'époque j'étais fan de ses textes et de ce qu'il pouvait produire. Et savoir qu'il avait écrit une chanson en ma mémoire, ça me faisait chaud au cœur, ça me plaisait aussi. Ce serait mentir que de dire que Timothy n'avait pas compté et que le fait que notre histoire soit inachevée me laissait maintenant une sorte de goût amer. J'avais presque l'impression qu'on nous donnait une chance de reprendre les choses... Mais c'était bien trop tôt pour le dire. Nous avions tous les deux changé et nous venions à peine de nous retrouver. «Compte sur moi pour venir te voir et pour écouter ta chanson alors.» je me demandais déjà si je pourrais pleurer ? J'étais quelqu'un de super sensible et s'il avait bien choisi ses mots, il pourrait me tirer les larmes, certaines musiques avaient réussi. «D'ailleurs je préférerais découvrir ta chanson pendant une de tes scènes, pas avant. Ça fera un peu de suspens comme ça.» je souriais avec malice. Je frottais mes mains ensemble assez rapidement avant de souffler pour pouvoir me réchauffer un peu. Les manches de mon pull de sport étaient assez longues pour recouvrir un peu mes mains mais ça n'empêchait qu'il allait falloir que je me remette à courir si je voulais pas mourir de froid. Maintenant que je savais que Timothy était dans le coin, je n'étais plus inquiet quant à l'idée de le revoir : je savais qu'on se reverrait obligatoirement. On abordait les accidents que j'avais pu vivre, mais franchement j'avais réussi à prendre du recul maintenant. Du moins c'était ce que j'essayais de faire croire à tout le monde, ça me hanterait toute ma vie, ou alors pendant de nombreuses années. Mais j'allais mieux c'était un fait. Mieux que juste après que ça soit arrivé. Mais à l'approche des fêtes de Noël je ne pouvais pas m'empêcher de penser aux attentats. C'était aussi pour ça que j'évitais les endroits avec trop de monde, que je me sentais plus à l'aise en haut d'un immeuble, seul, sans personne. Me croyant presque hors de danger. «J'ai été voir un psy, j'avais des amis sur qui je pouvais compter, mon frère... Ça n'a pas été simple au début, j'vais pas te mentir. Mais maintenant j'vais beaucoup mieux.» il y avait même eu une période où je ne pouvais pas m'empêcher de prendre des cachets pour dormir. Heureusement que tout était révolu et que j'avais repris le droit chemin. Je souriais quand il me disait qu'il n'avait pas le vertige. «Parfait !» j'acquiesçais quand il me demandait si je voulais l'emmener en ville. «Ça te dit qu'on se fasse ça dans les jours à venir ? Un soir où tu pourras bien sûr. Faut que j'voie avec mon boulot aussi.» vu que je bossais plus depuis que nous avions notre appartement avec Céleste. J'avais pris quelques jours de boulot en plus. «J'te ferais une petite visite guidée. Et ce sera presque en volant.» on sera sur des toits en gros. «Faut que j'te laisse, sinon j'vais congeler sur place et j'ai ma séance de sport à finir.» hors de question de rester sur une séance inachevée après tout. Je le prenais dans mes bras, encore incroyablement content de l'avoir retrouvé, chopait aussi son numéro de téléphone au passage et voilà que je repartais, sourire aux lèvres.

-fin-
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