Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibilityThe Time of our Lives (feat. Morgan F. Jones)
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The Time of our Lives (feat. Morgan F. Jones)

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The Time of Our Lives
Feat @Morgan F. Jones
Le mois de décembre approchait déjà. Les premières neiges étaient déjà tombés sur Boston et les environs, et le froid venait tout juste de prendre forme. Au milieu des arbres morts, il restait quand même quelques endroits qui gardaient de leur beauté malgré les temps froids. J'avais décidé de trouver un de ces endroits aujourd'hui, dans un étrange élan d'inspiration. J'avais amené avec moi mes cahiers et mes stylos, question de profiter de ce moment. J’avais envie d'écrire, de reprendre mes chansons que je n'avais jamais terminé, des chansons que j'avais laissée inachevées à travers toutes les pages de mon cahier. J'avais besoin de l'air frais de la mer et de l'hiver pour continuer mes œuvres. Je me dirige alors vers le bord de la rivière Charles. Je m'assois sur l'un des bancs qui longent la rive, et aussitôt, je sors mes cahiers. J'entends les mélodies dans ma tête, et aussitôt, c'était comme si une force invisible prenait le contrôle de ma main. L'inspiration coulait à flot, suivant le mouvement de la rivière.

Je me souviens soudain. Un lointain souvenir me revient en tête. Je me souviens d'un été au Pays de Galles. Je me souviens d'avoir parcouru la province pour un spectacle de musique, d'avoir fait le tour des bars de ce coin de pays. Je me souviens avoir eu énormément de plaisir à chanter là-bas, des chansons bien connues comme de nouveaux opus. J'ai fait ma marque là-bas, pendant au moins deux mois. Deux mois de pure exaltation artistique, d'inspiration. Je me souviens aussi d'un lac en particulier, ou je m'étais un jour assis pour écrire. L'air frais me revient dans les narines, et je me sens aussitôt comme si j'y étais encore, et je décide d'aller plus loin, continuant d'écrire les paroles d'une nouvelle chanson. Une chanson douce, tranquille... romantique, même...

Je me souviens de cet été-là comme si c'était hier. Surtout à cause que cet été-là, j'ai connu un garçon. Un jeune garçon d'une gentillesse incroyable. Nous avions rapidement développé une complicité. Il était venu voir quelques uns de mes concerts, et je me souviens du sourire qu'il me donnait à ce moment-là. Je me souviens aussi de nos escapades tout près d'un lac. Un peu comme un endroit secret. Je me souviens de nos bons moments. De notre première baignade...

De notre premier baiser.

Je me sors aussitôt de ma transe, et je regarde rapidement ma feuille de papier. Je voyais des mots disparates, mais qui me faisaient du sens. Je ramène mes yeux vers le lac, m'abreuvant de la vue. Je ferme mon cahier et le laisse à mes côtés.

Mais quelque chose attire mon œil. Quelque chose de familier.
FRIMELDA

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~ The Time of our Lives ~

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J'adorais l'hiver. Du moins jusqu'à l'année dernière. Désormais l'hiver me rappelait l'attentat, la fête foraine, la foule de monde, ce bout de métal contre ma tête, le bruit de l'explosion... Ma perte de l'ouïe. Je m'étais fait à l'idée de ne plus jamais rien entendre. Ça avait été bizarre au début mais désormais ça faisait partie de moi, ça m'avait même donné une idée de tatouage. Je pensais à tout ça alors que je regardais les environs, la musique dans les oreilles. Bon, n'avoir qu'une oreille ça avait parfois des inconvénients comme lorsque j'écoutais ma musique par exemple. Je pouvais pas profiter à fond. Mais encore une fois, je m'y étais habitué et désormais ça allait. C'était le passé. Ça n'empêchait que je préférais largement les endroits calmes, sans personne, comme ce genre de matinée un peu froide mais belle, qui me donnait énormément d'inspiration. Le ciel était blanc, il allait sûrement reneiger dans la journée, il faisait froid mais ce n'était pas pour autant désagréable car c'était un froid sec. En me levant, j'avais décidé d'aller travailler un peu hors de l'appart, à l'université, de passer également à la confrérie, où je n'avais pas été très actif depuis mon bizutage, il fallait que je m'y investisse. Mais les cours me prenaient du temps maintenant que j'étais vraiment à fond, j'adorais cette nouvelle filière et recommencer une deuxième année n'était pas soûlant, bien au contraire. Je me sentais vraiment impliquer.
Il n'était pas encore midi et avant d'aller manger j'avais décidé d'aller courir, m'étant vêtu pour en sortant de chez moi ce matin. Il m'était difficile de ne pas faire de sport au moins une fois par jour désormais. C'était une véritable passion, j'adorais ça. Je m'étais inscrit à la boxe en plus. Pleinement investi, clairement. Heureusement que les chemins pour piétons sont un peu dégagés, ça me permettait de courir sans avoir peur de tomber. Sauf que j'étais pas le genre de type à courir lentement, nan, il fallait que je ressente mes muscles travaillaient. Je manquais de tomber à plusieurs reprises, ma maladresse étant de toute façon quelque chose avec laquelle je vivais depuis des années, je m'y étais habitué. Tomber, en courant en plus de ça, c'était une habitude pour moi, ça ne me faisait pas peur. Le sol était un peu glissant tout de même. Je me rattrapais de justesse à un moment, regardant alors autour de moi pour voir qu'il n'y avait que quelques autres coureurs, d'autres promenant leurs chiens et d'autres encore assis sur les bancs, profitant du paysage glacial, calme et inspirant de Charles River. Baissant les yeux vers mes pieds, je remarquais qu'un de mes lacets était défait. Je m'accroupissais, le refaisant assez rapidement avant de sentir un regard sur moi, sur un des bancs non loin. Je relevais les yeux. Un type me regardait. Il me disait vraiment quelque chose... Je n'avais jamais été très doué avec les visages et les noms, j'oubliais souvent. Mais lui, il ressemblait vraiment à Timothy. Un type que j'avais connu quand j'étais au Pays de Galles, à l'époque où j'avais compris que j'étais gay. C'était fou quand même, qu'il y ait autant de personnes qui se ressemblent dans ce monde. Je me relevais, prêt à repartir courir, mes pensées gravitant principalement autour de cet individu. Je tournais de nouveau mon visage vers lui, pendant une simple seconde. Nan, ça ne pouvait pas être lui... La coïncidence serait énorme. Et pourtant...

 
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Feat @Morgan F. Jones
J'ai l'étrange impression que le jeune homme qui passe devant moi en courant m'est familier. Ses traits faciaux ne me semblent pas étranger, surtout quand je vois qu'il se retourne vers moi en attachant ses souliers. Son regard se plonge dans le miens ne serait-ce qu'un instant fugace, avant qu'il ne reprenne sa course. Je regrette déjà de n'avoir pas pu essayer de regarder un peu plus. Je n'avais pas eu la chance de pouvoir mieux contempler cette personne, qui semblait me rappeler des souvenirs que j'avais perdu. En plus, avec l'air de la rivière et le paysage devant moi, bien que blanchit par la neige, la scène en elle-même me donnait un sentiment de déjà-vu. Malheureusement, le voilà qui s'éloigne de nouveau, et je réalise que ma chance d'avoir les réponses que je cherchais vient de s'envoler. Je me penche alors vers mon cahier pour recommencer à écrire, quand soudain, j'aperçois que le jeune homme s'est retourné vers moi. Je lève mes yeux vers lui...

Aussitôt, c'est comme si un barrage venait tout juste de céder, et toute l'eau qui s'y trouvait contenue s'échappe dans un mouvement brusque et soudain. Je le reconnais. Morgan... Les souvenirs du Pays de Galles redeviennent de plus en plus clairs. C'est avec lui que j'avais passé un été des plus mémorables. C'est l'un des premiers garçons que j'avais apprécié bien plus qu'une simple amitié. Avec lui, j'ai connu mon premier amour d'été. Avec lui, nous avions bravé l'interdit plusieurs fois, traversant une clôture de fer pour pouvoir se prélasser sur les rives d'un lac, sans but précis sinon d'être ensemble. Je me souviens de sa tendresse, sa gentillesse, sa nervosité aussi. J'ai presque envie de rire à chaque fois que je l'avais prit par surprise en prenant les devants, ma personnalité extravertie oblige... Mes souvenirs cependant sont aussi un peu amers. Je me souviens du moment où nous avions dû nous quitter, parce que j'avais d'autres endroits à faire en tournée... J'avais l'impression d'avoir laissé une partie de mon bonheur sur le bord du lac, avec lui.

Je me lève, prenant mes cahiers et les rangeant dans mon sac, et je me dirige lentement vers lui. J'espère qu'il me reconnaît, et son regard semble en dire bien long... Peut-être que...

-Morgan? C'est toi?
FRIMELDA

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Je le détaillais pendant quelques secondes. Je tournais la tête. J'étais prêt à repartir et pourtant j'avais comme une sensation d'inachevé qui se créait au creux de mon coeur. Je tournais de nouveau mon visage vers lui. Je le connaissais, pas possible autrement. Il n'était pas vraiment à côté de moi et pourtant je ressentais ce petit truc, cette piqûre de nostalgie, tous ces souvenirs qui remontent et qui me ramènent à mes étés au Pays de Galles, en particulier celui où j'avais découvert que je préférais les hommes. Ça avait été sacrément déroutant au début. Mais le type avec qui j'avais vécu tout ça était génial, il avait pris les devants sans être ce genre de gros forceur. Il m'avait permis de m'épanouir le temps de quelques semaines, de me faire prendre conscience de qui j'étais vraiment. Puis il était parti. Me laissant avec des souvenirs plein la tête, de magnifiques souvenirs, oui, mais aussi une sensation d'histoire sans fin. Comme s'il manquait quelque chose. Quelque chose que je n'avais jamais retrouvé avec toutes mes relations suivantes, même si je ne regrettais pas. Et le type qui m'avait fait vivre tout ça, je n'aurais pas pu me tromper en le voyant dans la rue. Celui que je fixais à cet instant précis lui ressemblait beaucoup trop, avec quelques années en plus bien sûr, mais c'était son sosie, son sosie tellement parfait qu'il m'était impossible de repartir courir. Je restais droit comme un piquet à le regarder. Il devait me prendre pour un fou, d'autant qu'il me fixait également. Au moment où je l'avais vu se lever mon coeur avait loupé un battement, j'aurais vraiment pensé qu'il resterait assis sur son banc à me dévisager. Mais plus il s'approchait et plus je comprenais que ce n'était pas une erreur : c'était bel et bien Timothy. Je reconnaissais sa voix, bien qu'un peu plus rauque qu'à l'époque et pour cause, il avait pris quelques années, comme moi, qui avait pris quelques centimètres. Quand il prononçait mon prénom, je savais que c'était lui. Un grand sourire se dessinait sur mon visage. «Tim ! Merde, j'étais pas sûr que c'était toi, ça doit faire 5 min que j'te fixe comme un con.» pour une entrée en matière, on avait fait mieux. Ça ne faisait que quelques secondes qu'il était en face de moi et pourtant j'avais l'impression qu'il n'était jamais parti et qu'on était ensemble, au Pays de Galles, alors que j'avais quelques années de moins. C'était déroutant, de l'avoir là, en face de moi, inattendu aussi.
Je n'attendais pas plus de temps pour le prendre dans mes bras. Un câlin de retrouvailles tout simplement. Je le regardais de la tête aux pieds, ma main sur son épaule, un grand sourire sur les lèvres. Je lâchais un petit rire. «Merde ! J'm'y attendais pas du tout mec. Ça fait trop bizarre.» mais j'étais très content de le revoir bien sûr. Il venait de rendre ma journée meilleure. «Comment tu vas ? Qu'est-ce que... Qu'est-ce que tu fais là ?» j'étais encore un peu dérouté.

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The Time of Our Lives
Feat @Morgan F. Jones
J'avais eu raison de prendre un risque et d'aller lui parler. Dès qu'il se relève, je vois le regard familier de Morgan, et aussitôt, je ne peux pas m'empêcher de sourire. C'était bien le garçon qui m'avait séduit il y a de cela quelques années. Il a changé, bien sûr. Il est un peu plus grand, il a gagné en musculature, ses traits sont plus carrés, mais je serais capable de le reconnaître entre mille. Nous avons tous les deux changé, et pourtant, on se reconnaît d'office, comme si nous ne nous étions jamais quitté. Il me prend alors dans ses bras, et je le lui rend bien, le serrant bien fort contre moi. Je dois admettre, je suis très heureux de le revoir. Je croyais que nous allions perdre contact, que nos chemins allaient définitivement se séparer... et pourtant, le voilà!

-Tu penses que moi je le faisais pas? Je me sentais tellement ridicule, assis sur mon banc à te regarder aller. Mais je suis vraiment content de te voir.

Et c'était complètement vrai. Après l'avoir quitté, je dois avouer que je ne l'ai jamais complètement oublié. Lorsque j'étais revenu en Écosse, je me souviens très bien avoir passé près d'une semaine entière au lit, avec l'impression qu'un poids immense me compressait la poitrine. Je n'avais pas vraiment pleuré pendant une semaine, mais j'étais définitivement mélancolique, parfois un peu sombre et taciturne. Je m'en suis remis, mais disons que le souvenir est resté en moi depuis tout ce temps. Partir du Pays de Galles a été l'un des moments les plus déchirants de ma vie.

Il me demande ce que je fais ici. Je lui dois bien une réponse.

-Je suis ici depuis Septembre. Je suis venu ici pour étudier. J'ai une majeure en musique et une mineure en linguistique. Disons que je voulais m'étendre un peu et venir ici, à Harvard, question de m'améliorer dans mon domaine. Et toi, que fais-tu ici? Disons que tu es un peu loin du Pays de Galles, non?
FRIMELDA

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Je ris quand il me sort qu'il se sentait tout aussi con que moi de me regarder de loin sans vraiment savoir si j'étais.. moi tout simplement. Je le dévisage pendant quelques secondes mine de rien, quelques secondes où je ne dis absolument rien, parce que ça me fait sacrément chelou de le revoir en face de moi, comme si on n'avait jamais été séparé. Même si j'avais pas connu ce gars pendant des années, seulement quelques semaines, quelques longues semaines, il m'avait appris tellement sur moi que je n'avais jamais pu l'oublier. Il avait toujours été dans un coin de ma tête à un moment ou à un autre, parce que nous avions vécu quelque chose qui ne pouvait pas s'expliquer. Cet été-là restait gravé en ma mémoire depuis des années maintenant. Tous les souvenirs remontaient, ouais, mais je me disais aussi, maintenant qu'il était là en face, qu'on allait pouvoir parler. Les choses avaient sûrement changé pour chacun de nous, peut-être qu'il n'était pas là pour longtemps, mais je pouvais pas m'empêcher d'être ravi de cette coïncidence. Je voulais savoir ce qu'il était devenu, ce qu'il faisait de sa vie. «J'suis super content aussi. J'm'y attendais pas du tout, ça fait grave bizarre.» mais c'était aussi comme si rien n'avait changé, comme deux bons vieux potes qui se retrouvaient après quelques années sans avoir eu des nouvelles l'un de l'autre... Parce que c'était notre cas tout simplement. Je peux pas m'empêcher de faire mon curieux et de déjà lui poser quelques questions sur sa présence ici. Il étudie à Harvard, logique, la plupart des jeunes dans le coin y sont. Comme quoi, cet endroit permet de réunir beaucoup de gens. «J'suis à Harvard aussi. En 2ème année, en sport, majeure. Et chinois en mineure. Ouais j'ai toujours pas lâché cette langue après toutes ces années.» je parlais beaucoup moins bien le mandarin à l'époque où je l'ai rencontré. «Et ouais, c'est loin du Pays de Galles mais ma tante et mon oncle vivent ici, j'crois que j't'en avais déjà parlé à l'époque ? Bref.. Ça m'a permis de me ramener dans le coin et j'ai été accepté à Harvard.» je lui souris encore. «Ça te dit qu'on marche un peu tout en discutant ?» on commence à avancer, histoire de pas rester statique et dans le froid, j'étais quand même venu courir à la base. Je peux pas m'empêcher de le regarder, j'ai pas l'impression que c'est réel et pourtant si. «Maintenant j'vis en coloc avec ma meilleure amie mais pendant un temps j'vivais chez ma tante. T'as réussi à te loger toi ?» s'il avait besoin d'un toit j'étais prêt à lui offrir celui de notre appart, clairement, mais il n'avait pas l'air de galérer, au contraire. «Et du coup t'es toujours dans la musique ? Parle-moi de toi, j'veux savoir ce que t'est devenu mec.» je lui tapote de nouveau l'épaule. J'ai toute la journée après tout.

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Feat @Morgan F. Jones
J'ai l'impression d'avoir fait un saut dans le passé. En même temps, je le regarde, et je constate à quel point nous avons changé depuis notre dernière rencontre. En même temps, ça me fait plaisir de le voir ici, maintenant plus vieux. Nous étions jeunes, deux adolescents qui avaient eu un coup de foudre alors qu'ils étaient gosses. J'avoue que de le revoir aujourd'hui me ramène encore les souvenirs de cet été-là. C'était si loin, mais à la fois si près. J'ai l'impression en le voyant de n'être jamais parti. Une partie de moi est restée avec lui, et maintenant que je le vois aujourd'hui, je suis très heureux de retrouver ce que j'avais laissé. Bien évidemment, il avait prit énormément de confiance. Il avait également une vraie carrure de sportif, ses épaules plus larges, ses jambes plus longues (et sûrement plus musclées, bien que le froid de décembre m'en cache la vue pour que je puisse le confirme) et ses traits plus carrés. Et pourtant, il a le même regard qu'autrefois.

Il me parle alors de son domaine d'études, et je me mets à rire légèrement. Ça oui, je m'en souviens. Il était toujours aussi fasciné par le mandarin. Une langue qui m'échappe, mais que j'aimerais tant apprendre. Il avait l'air si passionné, à l'époque. Content de voir qu'il a décidé de continuer à apprendre malgré tout. J'avoue que ça me faisait plaisir de l'entendre. Il avait l'air si épanoui.

Il me dit alors que son oncle et sa tante ont habités ici. Aussitôt, ce souvenir fugace me reprends de plus belle.

-Oui, je me souviens! Tu m'en avais glissé un mot. Content de voir que tu es bien établi ici! Moi, j'y suis depuis seulement deux mois, mais j'ai déjà l'impression d'être du coin. J'ai pris mon temps pour explorer. Et Harvard, eh ben... c'est un peu comme un nouveau chez moi.

Il nous propose alors de se balader pour continuer à discuter. Il a besoin de bouger, et moi aussi... Je commence à avoir des fourmis dans les jambes à force de rester assis sur ce banc. Je me décide alors à le suivre. Ça me rappelle... le moment où j'ai compris que je le trouvais de mon goût... Il m'avait demandé si on pouvait marcher sur le bord du lac... J'avais accepté aussitôt. Il me plaisait énormément. Lorsqu'on s'est dirigé vers le lac, on s'est parlé un peu, quand soudain, comme pris d'un élan de fin du monde, je l'ai embrassé. Comme ça, sur un coup de tête... Je ne l'ai jamais regretté. Je dois dire que ces souvenirs restent gravés là, dans ma mémoire, et qu'ils sont de plus en plus vifs quand je suis à ses côtés.

-J'ai réussi à me trouver un joli loft, avec une super colocataire. Disons que ce n'est pas tous les jours faciles, mais elle est devenue un peu comme ma grande sœur. En plus, elle a décidé d'adopter un chiot il y a pas trop longtemps, alors l'appartement est assez vivant, si je puis dire.

Il me demande alors si j'ai continué en musique. Je lui sors alors mes cahiers, et je les ouvres. Les pages sont pratiquement noircies de paroles de chansons, de notes de musiques gribouillées sur les coins des pages. Je lui avais déjà montré tout ça, lorsque nous étions ensemble il y a si longtemps.

-Je crois que tu as ta réponse, n'est-ce pas?
FRIMELDA

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Il n'est là que depuis deux mois, ce qui explique pourquoi je ne l'ai pas vu avant. Quoique, j'aurais pu ne jamais le croiser aussi ? Qui sait. Heureusement que j'ai décidé d'aller courir et que lui était de sortie, sinon ça aurait été plus compliqué. Mais j'ai bien vite remarqué qu'à Harvard, il n'est pas rare de croiser quelques anciennes connaissances ou même des nouvelles, très surprenantes parfois, comme mon jumeau par exemple. Je souris quand il me dit qu'il se souvient. J'espère avoir aussi un minimum compté pour lui à l'époque, peut-être que je m'étais emballé parce que j'étais jeune, qu'il m'avait fait découvrir tout un tas de trucs. Lui, à l'époque, avait l'air d'avoir une vie beaucoup plus remplie que la mienne, d'avoir vécu beaucoup plus de choses que moi, je n'avais peut-être été que de passage dans sa vie au final ? Ce n'était pas totalement faux d'ailleurs, il n'était pas resté très longtemps au Pays de Galles. Mais pour moi en tout cas, il avait été sacrément important le peu de temps où il avait été dans ma vie et c'était d'ailleurs pour ça que je me rappelais aussi bien de lui. «Harvard devient assez rapidement une seconde maison, c'est vrai. Ça m'a fait la même chose quand j'suis arrivé y a 3 ans. Même si, ouais, au début j'étais un peu paumé quand même. C'est tellement grand, y a tellement de monde aussi... Mais on s'y fait et on s'y attache même.» cet endroit m'avait permis de renouer avec mon frère, de me faire des amis que je pourrais garder des années encore, m'avaient fait voir les choses différemment, découvrir aussi que j'avais un avenir qui m'attendait alors que je n'en étais pas spécialement persuadé après l'attentat. C'était un endroit où la plupart de nos rêves pouvaient devenir réalité et j'espérais qu'il se plaise autant que moi ici. On avance tranquillement, j'ai pas mis de veste sur mon dos en pensant que je n'aurais pas froid en courant, mais résultat vu que je marche je commence à avoir quelques frissons, ça n'enlève en rien la beauté de ce paysage hivernal. L'une de mes saisons préférées, clairement. «Tu me fais penser qu'il faudrait que j'demande à Céleste qu'on adopte un animal nous aussi !» il vient de me donner une idée de génie, faut que j'envoie un texto à Céleste tout de suite. «Céleste c'est ma meilleure amie... Et colocataire du coup.» je lui explique pour qu'il ne soit pas perdu. Je suis content qu'il ne soit pas à la rue, je sais que certains étudiants galèrent pas mal pour se loger, j'ai eu de la chance d'avoir ma tante et d'avoir mis assez de côté pour me prendre un appartement. Je ris quand il me répond. «Ouais...» je jette un coup d'œil vraiment intéressé à son carnet. «T'es ultra inspiré c'est fou. Comment ça s'est passé pour toi après le Pays de Galles ?» j'avais envie d'en savoir plus.

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Feat @Morgan F. Jones
On dirait bien que la chance a tourné en ma faveur ce matin. Moi qui était simplement venu pour composer, j'ai réussi à rencontrer une figure de mon passée qui m'a marquée. Peut-être qu'il ne le sait pas vraiment, mais il a laissé dans ma mémoire une marque indélébile, impossible à effacer. Bien que je n'aie aucune envie de l'effacer, bien au contraire. J'ai gardé ce souvenir en moi pendant tellement de temps, et j'étais sûr que notre rencontre n'arriverait jamais. Cependant, je gardais quand même un peu d'espoir, et cet espoir semble avoir bien porté ses fruits, puisque le revoilà devant moi, avec son sourire qui était toujours aussi dévastateur qu'autrefois. Je lui souris à mon tour, faisant le plein de bonheur comme je le pouvais.

-J'ai l'impression que cette bonne vieille université à un quelconque pouvoir magique, qui permet de réunir les gens qu'on croyait perdu depuis longtemps. Disons que le nombre d'histoires de personnes qui retrouvent un peu de leur passé à Harvard, ça court les couloirs.

Je me mets à rire légèrement. Quand on y pense, c'était totalement vrai. Les gens qui se sont perdus se retrouvent rapidement à Harvard. Surtout des frères et sœurs qui se sont oubliés avec les années. C'était presque devenu une véritable parodie, un soap américain de premier ordre. Pas que j'en sois fâché. Harvard était un aimant à retrouvailles.

-Même si je suis ici depuis seulement deux mois, j'ai l'impression d'être chez moi. Harvard est une merveilleuse université. Il y a énormément d'endroits pour que je puisse répéter et écrire mes chansons.   Je peux évoluer en tant qu'artiste, et aussi en tant qu'étudiant. Je m'y suis déjà quand même attaché. J'ai rencontré un tas de gens vraiment incroyables.

Je le vois soudain commencer à grelotter un peu. C'est vrai qu'il faisait extrêmement froid aujourd'hui, et le pauvre, il ne se faisait absolument aucun cadeau. Si seulement j'avais une veste de plus, je lui aurais donné de suite, simplement pour qu'il arrête de frissonner. Je décide de continuer à le suivre sur le chemin. En plus, le suivre me permettrait de renouer avec lui, de reprendre contact. Je voulais essayer de le connaître davantage. Depuis le Pays de Galles, les choses avaient énormément changé, et ma curiosité venait tout juste d'être piqué. Je devais en savoir davantage, question de satisfaire ma curiosité, mais je voulais aussi savoir si j'avais au moins laissé une partie de moi dans sa mémoire.

Lorsque je lui montre mon cahier, je revois son sourire, et aussitôt, je ne peux pas m'empêcher de rire un peu. Il est tellement charmant. Il me demande alors ce que je suis devenu.

-Après le Pays de Galles, disons que j'ai eu une superbe opportunité. Un de mes anciens professeurs de musique m'a invité à faire partie d'un spectacle avec un orchestre symphonique. J'ai fait la tournée de l'Angleterre pendant au moins un an, et ça a été une expérience assez incroyable. J'ai continué les scènes ouvertes aussi, et ce jusqu'ici. Je continue à faire des scènes ouvertes, question de faire ma notoriété ici. Et toi, qu'est-ce que tu es devenu?
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Je ricane à ce qu'il dit concernant Harvard. Il a raison. Et j'acquiesce à ses paroles, même si je suis le premier surpris, à chaque fois que je recroise quelqu'un de mon passé ça me surprend. «J'peux que confirmer ce que tu dis. Après tout j'ai retrouvé mon frère ici...» ce qui plutôt étonnant, quand bien même j'avais toujours eu l'impression qu'il me manquait quelque chose dans ma vie, jamais je n'aurais pensé le croiser lui, pouvoir reforger des souvenirs qui nous avaient été retirés. «Mais c'est pas pour me déplaire au final ! J'aime ce genre d'histoire, la preuve, on s'est retrouvés tous les deux.» ça me fait encore bizarre, j'ai l'impression que nous deux, ça fait des années, ce qui est un peu le cas, mais comme cette sensation lointaine, ce sentiment que j'ai énormément changé depuis qu'il est parti de ma vie. Et en même temps, quand je le revois, je me rappelle chacun de nos moments et c'est comme s'il n'était jamais parti, comme si on était resté en contact tous les deux. Il a raison, Harvard est un endroit très inspirant, je l'ai remarqué à force de passer du temps ici.  «Je ressens c'que tu veux dire. J'sais pas si tu te souviens mais j'écrivais déjà un peu à l'époque où on t'était au Pays de Galles. Mais j'crois que j'ai jamais été autant inspiré qu'en étant dans ce coin-là. Rien qu'à s'assoir sur un banc et à regarder autour de toi tu te retrouves avec des idées plein la tête.» c'était difficile de ne pas s'attacher à cet endroit, surtout quand on y passait autant de temps et pendant une période aussi importante de notre vie. Tim allait encore plus le comprendre quand il serait là depuis un bon moment déjà. «Pareil ! J'ai rencontré ma meilleure amie. J'sais pas comment j'ai faits pour vivre sans elle depuis tant d'années...» je ricane. Céleste et moi ça avait été un coup de foudre amical et résultat on vivait ensemble maintenant. J'étais tellement content de pouvoir compter sur quelqu'un comme elle. Elle faisait partie de ma famille maintenant, je savais qu'elle resterait dans ma vie. Ouais, j'étais peut-être un peu fleur bleue mais les amis sont plus qu'importants pour moi. Il me raconte sa vie, je l'écoute attentivement, parce que j'aurais aimé rester en contact avec lui à l'époque, on avait tant d'années à rattraper maintenant que ça allait être compliqué de tout raconter au final. «Wow, c'est génial pour toi. Tu m'diras quand tu feras des scènes, j'viendrais te voir direct !» et j'en parlerais à mes amis pour qu'ils puissent le soutenir. Être artiste c'était pas ce qu'il y avait de plus simple. «Moi j'ai juste continué le lycée... Rien de fou j'sais mais je voulais absolument finir à Harvard alors j'ai bossé comme un malade. Résultat en arrivant ici ça a été compliqué de maintenir la cadence. Au début j'étais en journalisme et j'me suis réorienté en sport quand j'ai compris que c'était quelque chose qui me conviendrait plus.» je hausse les épaules. Ça n'avait pas été une perte de temps mais j'aurais préféré comprendre ça avant, même si retaper une année c'était pas la fin du monde non plus, j'avais du temps devant moi. «Puis évidemment, vu qu'on est dans une université j'ai eu mon lot de drama !» je rigole. Entre les quelques relations que j'ai eues et les autres évènements ça avait été un peu compliqué de vraiment concentrer sur mes études. «Bref... J'ai eu mon lot d'aventures on va dire. Mais là, depuis septembre, j'suis posé dans mon appart, je renoue avec mon frère, j'adore mes études et je m'investis de plus en plus, je bosse dans un ciné. Je vis quoi !» j'aimais ma vie, c'était ça le plus important.

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