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The Time of Our Lives
Feat @Morgan F. Jones
Feat @Morgan F. Jones
Le mois de décembre approchait déjà. Les premières neiges étaient déjà tombés sur Boston et les environs, et le froid venait tout juste de prendre forme. Au milieu des arbres morts, il restait quand même quelques endroits qui gardaient de leur beauté malgré les temps froids. J'avais décidé de trouver un de ces endroits aujourd'hui, dans un étrange élan d'inspiration. J'avais amené avec moi mes cahiers et mes stylos, question de profiter de ce moment. J’avais envie d'écrire, de reprendre mes chansons que je n'avais jamais terminé, des chansons que j'avais laissée inachevées à travers toutes les pages de mon cahier. J'avais besoin de l'air frais de la mer et de l'hiver pour continuer mes œuvres. Je me dirige alors vers le bord de la rivière Charles. Je m'assois sur l'un des bancs qui longent la rive, et aussitôt, je sors mes cahiers. J'entends les mélodies dans ma tête, et aussitôt, c'était comme si une force invisible prenait le contrôle de ma main. L'inspiration coulait à flot, suivant le mouvement de la rivière.
Je me souviens soudain. Un lointain souvenir me revient en tête. Je me souviens d'un été au Pays de Galles. Je me souviens d'avoir parcouru la province pour un spectacle de musique, d'avoir fait le tour des bars de ce coin de pays. Je me souviens avoir eu énormément de plaisir à chanter là-bas, des chansons bien connues comme de nouveaux opus. J'ai fait ma marque là-bas, pendant au moins deux mois. Deux mois de pure exaltation artistique, d'inspiration. Je me souviens aussi d'un lac en particulier, ou je m'étais un jour assis pour écrire. L'air frais me revient dans les narines, et je me sens aussitôt comme si j'y étais encore, et je décide d'aller plus loin, continuant d'écrire les paroles d'une nouvelle chanson. Une chanson douce, tranquille... romantique, même...
Je me souviens de cet été-là comme si c'était hier. Surtout à cause que cet été-là, j'ai connu un garçon. Un jeune garçon d'une gentillesse incroyable. Nous avions rapidement développé une complicité. Il était venu voir quelques uns de mes concerts, et je me souviens du sourire qu'il me donnait à ce moment-là. Je me souviens aussi de nos escapades tout près d'un lac. Un peu comme un endroit secret. Je me souviens de nos bons moments. De notre première baignade...
De notre premier baiser.
Je me sors aussitôt de ma transe, et je regarde rapidement ma feuille de papier. Je voyais des mots disparates, mais qui me faisaient du sens. Je ramène mes yeux vers le lac, m'abreuvant de la vue. Je ferme mon cahier et le laisse à mes côtés.
Mais quelque chose attire mon œil. Quelque chose de familier.
Je me souviens soudain. Un lointain souvenir me revient en tête. Je me souviens d'un été au Pays de Galles. Je me souviens d'avoir parcouru la province pour un spectacle de musique, d'avoir fait le tour des bars de ce coin de pays. Je me souviens avoir eu énormément de plaisir à chanter là-bas, des chansons bien connues comme de nouveaux opus. J'ai fait ma marque là-bas, pendant au moins deux mois. Deux mois de pure exaltation artistique, d'inspiration. Je me souviens aussi d'un lac en particulier, ou je m'étais un jour assis pour écrire. L'air frais me revient dans les narines, et je me sens aussitôt comme si j'y étais encore, et je décide d'aller plus loin, continuant d'écrire les paroles d'une nouvelle chanson. Une chanson douce, tranquille... romantique, même...
Je me souviens de cet été-là comme si c'était hier. Surtout à cause que cet été-là, j'ai connu un garçon. Un jeune garçon d'une gentillesse incroyable. Nous avions rapidement développé une complicité. Il était venu voir quelques uns de mes concerts, et je me souviens du sourire qu'il me donnait à ce moment-là. Je me souviens aussi de nos escapades tout près d'un lac. Un peu comme un endroit secret. Je me souviens de nos bons moments. De notre première baignade...
De notre premier baiser.
Je me sors aussitôt de ma transe, et je regarde rapidement ma feuille de papier. Je voyais des mots disparates, mais qui me faisaient du sens. Je ramène mes yeux vers le lac, m'abreuvant de la vue. Je ferme mon cahier et le laisse à mes côtés.
Mais quelque chose attire mon œil. Quelque chose de familier.
FRIMELDA
(Invité)