we do not meet people by accident (wade)

Truc de ouf. Tu pensais pas trouver une colocation aussi rapidement quand tu as commencé tes recherches. Et finalement, une annonce t'a tapé dans l'oeil, tu as fait une visite de la maison ce qui t'a permis de te conforter dans ton choix. Cette visite t'avait également permis de rencontrer ta future colocataire, une certaine Agathe. Une grande et belle blonde, qui t'avait fait assez bonne impression. Et voilà que tu emménages aujourd'hui. Tu as quand même un peu de mal à dire au revoir à ton joli petit appartement de quelques mètres carrés, il t'a hébergé pendant deux ans mais clairement, si t'as économisé autant ces dernières années, c'est pour enfin pouvoir te payer quelque chose de mieux. Et tu savais que ton nouveau chez toi serait à la hauteur. Sur une petite pointe d'excitation mais aussi de stress, tu gares ta grosse carcasse que t'aimes surnommée Flash McQueen à cause de sa couleur rouge, quoi qu'un peu rouillée, devant la maison. Agathe t'avait prévenu qu'il n'y aurait peut être personne à la maison aujourd'hui, mais au fond c'était peut être mieux pour que tu puisses t'installer tranquillement, même si tu aurais quand même pas dit non à une petite aide pour porter tes cartons. D'ailleurs c'est un premier carton en main et une bouteille de rhum que tu pénètres dans ta nouvelle habitation. Ton équilibre est assez bon tu gères pour l'instant, mais à ta plus grande surprise, tu entends un bruit sourd. Comme si quelqu'un venait de faire tomber quelque chose et tu comprends vite que tu n'es pas seule. Et d'un coup t'as l'impression d'être un cambrioleur sauf que.. t'es chez toi. Euh.. bonjour? C'est Carmella, la nouvelle colocataire... dis-tu un peu stressée, de peur qu'on pointe une arme sur toi. Plusieurs secondes après, t'as pas bougé, comme si tu attendais l'autorisation de l'inconnu. Inconnu fait d'ailleurs son arrivée dans ton champs de vision et... T'écarquilles les yeux. Tu le connais lui. Enfin, tu l'as déjà croisé, à l'hôtel l'autre jour. Et merde, là tu te dis que t'as du vraiment mal comprendre le prix de la chambre parce que... ce gars fréquente l'hôtel de luxe dans lequel tu bosses. En plus... tu t'es encore introduit sans qu'il soit au courant. Ca va devenir une habitude ou quoi ?

@Wade Marshall

Bordel. Pourquoi est-ce qu'il a accepté de rejoindre cette coloc déjà ? Nan parce que être le seul mec pour deux filles, ok c'est peut-être sympa cinq minutes mais c'est aussi bien relou, parfois. Surtout avec des folles comme Briséis et Agathe capables de péter le robinet de l'évier il ne sait trop comment. Robinet qu'il doit bien évidemment réparer lui-même, parce que c'est le rôle d'un mec après tout, non ? Enfin, pas n'importe quels mecs. Pas sûr que quelqu'un d'élevé avec une cuillère en argent dans la bouche sache se servir d'une clé à écrous. Clé qui n'est d'ailleurs pas là où elle est censée se trouver. Et ouais ça l'énerve, de se farcir cet évier à réparer maintenant, au beau milieu de la matinée de son jour de repos alors qu'hier, il était de garde. Il perd patience Wade, si bien qu'il finit par vider le contenu de la boîte à outils sur le sol dans un bruit sourd, à la recherche de la pièce manquante. Simple, efficace. Elle apparaît là devant lui, juste sous ses yeux. Mais lorsqu'il s'en empare, une voix retentit dans l'entrée. Putain. La nouvelle colocataire, c'est vrai. Carmella. Encore une fille. Il espère au moins que celle-ci n'est pas du genre à péter les robinets ou à courir partout dans la maison. Se redressant sur ses deux jambes, il se dirige aussitôt vers le couloir avant de se stopper net une fois la fille dans son champ de vision, clé toujours en main. "Ça alors. Pour une surprise..." C'en est une. Autant pour elle que pour lui. La femme de ménage de l'hôtel. Jeune, mignonne, étudiante à Harvard certes mais qu'il ne s'attendait absolument pas à voir débarquer ici, chez lui, avec ses cartons dans les bras. "C'est donc toi... Carmella." Qu'il lance en la détaillant du regard. Il ne sait pas trop quoi en penser à vrai dire mais... ça l'amuse. Du moins, elle l'amuse. Cette image de la chambre d'hôtel, d'elle renversant le sac poubelle... D'ailleurs, il se demande si elle ne va pas faire de même avec le carton qu'elle tient dans ses mains. M'enfin, il pourra dormir tranquille, elle ne risque pas de péter l'évier elle, au moins. "Je vois que tu as suivi mes conseils..." Faire bon usage de son pourboire, c'est ce qu'il lui avait dit avant de quitter la suite de luxe. Pas sûr qu'elle comprenne de quoi il parle mais peu importe. Ils vont largement avoir le temps de parler, maintenant qu'elle vit là, elle aussi.

Toi et ton magnifique don pour te mettre dans des situations improbables. Tu cherches une colocation, tu trouves une annonce sympa, tu fais une visite, tu accroches bien, tu prends la colocation, tu décides d'une date pour emménager, tu dois être seule, tu rentres dans l'appartement et... tu es pas seule. Tu es même très accompagné de quelqu'un que.. tu connais ? Enfin connaître. Mais ça n'arrive qu'à toi ça. T'es surprise, voir choquée. Mais cette sensation est vite remplacée quand tu vois la clé à écrous dans sa main. Tu poses ton regard dessus. Bon, t'espères ne pas t'être introduite ici pendant une scène secrète comme dans les films. Du genre tu vas voir quelque chose que tu n'es pas censé voir et il te zigouille. Puis il te parle. Tu as toujours ton carton dans la main, et tu comprends rapidement qu'il se souvient de toi. Ca aussi, ça t'étonne. Généralement, ces gens là ne prennent pas la peine de garder en tête le visage du petit personnel. Mais au fond, comment tu peux être étonné ? Tu te rappelles bien son comportement ce jour là. Oui c'est bien toi Carmella. La petite femme de ménage dont on peut avoir pitié. Et c'est donc toi... Wade Ah bah tu ne vas certainement plus le vouvoyer. T'es plus à l'hôtel ici. C'est trop bizarre. Tu ne comprends pas vraiment ce qu'il insinue par "suivre ses conseils", mais tu te contentes de hocher la tête. C'est gênant. Pas un mot sort de ta bouche, à vrai dire, t'es scotchée sur place. Tu baisses les yeux sur ton carton puis tu relèves la tête vers Wade. Je.. euh, je devrais poser ça ici dis-tu en posant ton carton sur une table à proximité. Tu regardes ce que tu tiens dans ton autre main, la mettant en évidence. Petit cadeau de bienvenue.. enfin de.. tu soupires. Bref, cadeau lâches-tu en posant aussi la bouteille sur la table. L'atmosphère est super bizarre et tu ressens que tu en es parti responsable avec tes bafouillages et ta maladresse. Tu perds un peu tes moyens, tu ne comprends pas vraiment pourquoi et ça commence à t'énerver, cette fois-ci. Petite question... Vous ne vous êtes pas trompés sur le montant du loyer ? T'es tellement impressionnée de finir en colocation avec ce mec que tu en viens à douter et poser des questions ultra délicate et mal-placées.

Encore un truc qu'il va devoir cacher à Mrs. Marshall. Parce que oui, vous vous doutez bien que découvrir que les colocataires de son petit protégé ne sont autres que quatre jeunes et belles femmes ne risque pas de lui plaire. Encore moins si elle apprend que l'une d'elle n'est autre qu'une femme de ménage incapable de faire son travail correctement au point que Wade n'en vienne à lui proposer son aide. Ouais, il va encore devoir mentir, chose qu'il a l'habitude de faire depuis le temps. Et mine de rien, il commence à être doué à force de pratiquer. Tout comme le fait de rendre cette Carmella inconfortable en sa présence. La faute à sa belle gueule d'ange qui l'intimide ou bien a-t-elle peur de lui ? Il pourrait se poser la question Wade, si ça l'intéressait vraiment. Sauf que ce n'est pas le cas, parce que tout ça l'amuse beaucoup trop. Cette situation et elle, surtout. "T'as déjà choisi ta chambre ?" Qu'il demande en l'observant poser avec prudence son carton plein à craquer sur la petite table du couloir. Bonne décision, ce serait dommage qu'il subisse le même sort que ce fameux sac poubelle, n'est-ce pas ? "Merci, t'étais pas obligée. C'est nous qui sommes censés te souhaiter la bienvenue." Alors bienvenue Carmella et merci pour cette bouteille de rhum, pile à l'heure pour l'apéro. "Agathe et Briséis ne t'ont pas fait fuir alors ? Étonnant." Sourire taquin au coin  des lèvres mais regard sérieux, il blague autant qu'il est sincère Wade. C'est qu'elles peuvent être... insolentes, les filles parfois. Et honnêtement, il voit assez mal la jeune Carmella parvenir à les supporter plus de quelques semaines. M'enfin, c'est qu'un détail pour le moment. Contrairement au prix du loyer, par exemple. Prix qui semble inquiéter la demoiselle au point qu'elle en vient à douter de la fiabilité de leur annonce. "Pourquoi ? C'est trop cher pour toi ?" Il fronce les sourcils, sans trop savoir quoi penser. Le prix du loyer ? Bas, suffisamment bas pour être accessible à tous. Mais pas tout le monde, apparemment. Encore un truc qu'il n'avait pas vu venir pas mais bon, faut croire qu'il doit s'attendre à tout avec elle, encore plus qu'avec ses colocataires actuelles.

Parfois tu te demandes vraiment si la vie ne veut pas faired de ton quotidien une bonne blague. Tu passes ta vie à te retrouver dans des histoires farfelues alors que tu ne fais rien pour le provoquer. Et encore, t'es bien consciente que tu évites les histoires sentimentales, donc beaucoup de problème. C'est peut être aussi ça qui te repousse, tu te dis que tu as déjà bien assez d'histoires bizarres à ton actif pour vouloir t'en rajouter d'avantage. Alors oui, tu es assez mal à l'aise de retrouver face à face avec ton nouveau colocataire qui n'est autre que le type de l'hôtel. Wade, du coup, tu connais son prénom maintenant. Vous avez beau être dans un contexte différent de votre première rencontre, mais le jeune homme ne t'en impressionne pas moins. Une sensation que tu ne connais pas vraiment, il t'embarrasse ce mec. Ouais.. on avait convenu avec Agathe que je prendrais celle du fond dis-tu, calmement. Ouais, bonne idée, reprend toi un peu petite enfant. Tu lui souris timidement quand il te remercie pour la bouteille. T'es comme ça, polie et serviable. J'ai pas l'impression ? dis-tu en riant en répondant à sa question. Non elles ont l'air très sympas. T'es le seul qui doit faire bonne impression encore, du coup lâches-tu d'un air taquin. Tu te lâches là mais ça te coûte beaucoup. Pourquoi tu devrais être aussi mal à l'aise ? C'est pas le président. C'est le moment de te ressaisir. Mais voilà qu'il te questionne sur le prix du loyer et ta réponse ne se fait pas attendre. Non mais je ne pensais pas avoir les moyens de vivre avec quelqu'un qui fréquente l'hôtel où je travaille, honnêtement Aucun jugement venant de ta part, juste un constat. Enfin bon tant mieux pour toi au final, c'était sûrement lui vivaient en dessous de ses moyens et ça ne te choquerai finalement peut être pas tant que ça. Tu passes machinalement une main dans tes cheveux, avant de t'adresser une nouvelle fois à Wade. Sinon.. j'ai deux trois cartons à apporter encore. Tu peux m'aider ? Dis oui s'il te plait. Tu vas crever si tu dois porter ça toute seule.

Les filles, elles ne lui ont pas vraiment donné les détails de la visite. En fait, aucun détail même. À part le prénom - Carmella - il ne savait rien de la nouvelle colocataire avant... cet instant précis. Ni à quoi elle ressemblait, ni les études ou le métier qu'elle faisait, rien du tout. Mais maintenant qu'il se retrouve face à elle, dans la exact même situation que lors de leur précédente rencontre, toutes ses interrogations s'effacent. Toutes ou presque. Cette fille, elle l'intrigue alors qu'en la regardant, il a l'impression de déjà tout connaître d'elle. Assez pour anticiper ses réactions et actions - comme faire tomber un carton ou rougir, par exemple. Et c'est d'ailleurs pour cette raison que ça l'étonne, que ce soit elle sa nouvelle colocataire. Allez savoir pourquoi mais Wade, il ne la voit pas trop ici, entourée de deux folles et de lui. À moins qu'il ne se trompe et ne se fie trop aux apparences. Chose qui n'arrive que très rarement. Quoiqu'il en soit, il a beau penser ce qu'il veut, c'est pas pour autant qu'il va lui dire de retourner faire le ménage dans son hôtel de luxe. Il a absolument aucune raison valable de la mettre dehors et puis en plus, elle a déjà choisi sa chambre. "Parce que c'est pas déjà fait ?" Qu'il rétorque d'un air encore plus taquin qu'elle. Est-ce qu'il fait référence à lui, ses abdos et tout le reste de l'autre jour, à l'hôtel ? Évidemment. C'est carrément son style à Wade, d'avoir la confiance et de ressasser les événements qui, à ses yeux, méritent d'être ressassés. Pour son plaisir personnel ou pour celui de tous. Dans ce cas précis, uniquement pour son propre plaisir.  C'est limite s'il ne le fait pas exprès, juste pour s'amuser de la voir à nouveau mal à l'aise. Méchant Wade. "Si tu veux un bon conseil : ne te fie pas autant aux apparences." Ironique, de la part de quelqu'un qui ne fait que ça à chaque fois que la jeune femme se trouve dans le coin. Mais pour le coup, il n'a pas tort. La chambre d'hôtel ? Il n'a jamais dépensé le moindre centime pour y séjourner. Mrs. Marshall si, en revanche. Comme toujours. "Tu demandes de l'aide, maintenant ?" Qu'il rétorque d'un air narquois tout en s'avançant vers elle et la porte d'entrée par conséquent. Hum oui, si ses souvenirs sont bons, elle préférait se débrouiller toute seule la dernière fois.

"Parce que c'est pas déjà fait ?" qu'il te répond d'un air bien trop taquin. S'il compte faire référence à votre précédente rencontre, il se fout le doigt dans l'oeil. Tu comptes bien faire de ce moment actuel le début de votre relation de colocataire, tu te sentirais beaucoup trop incapable de partir d'un pied neutre en prenant comme point de départ l'incident de l'hôtel, si tu peux l'appeler comme ça. Et puis honnêtement, tu ne saurais pas vraiment quoi tirer de ce premier échange entre vous, alors ça t'arrange bien de penser de la sorte. Pas encore, non Tu te surprends à être contente de lui casser son délire, le sentant beaucoup trop en confiance contrairement à toi. Tu arques un sourcil quand il te conseille ne se pas se fier aux apparences. T'es censé comprendre quoi là ?  Tu en savais trop rien. Finalement, tu te rends compte que Wade fait beaucoup de sous-entendu et que jusqu'ici, tu n'en as pas compris un quart. C'est mal barré. Hum parce que tu penses savoir quelle idée je me fais de toi ? Tu lances ça comme ça bien qu'au fond tu espères fortement qu'il ne réplique pas là dessus. T'as bien l'impression qu'il est plus fort que toi pour répondre aux questions par une autre question. Tu finis par lui demander son aide pour t'aider à décharger tes affaires et oh surprise, il te taquine une nouvelle fois. Et ouais. Je suis pas obligée de te faire de la lèche cette fois-ci dis-tu en haussant les épaules, avant de rigoler. Tu finis toujours pas rire, tu veux pas qu'il se braque en pensant que t'es insolente. Bah pourquoi d'ailleurs ? Tu te détends enfin en la présence du jeune homme, pourquoi te cacher ? Je suis garée juste devant dis-tu doucement, te dirigeant vers l'entrée. Tu ouvres la porte et tadam, ton nouveau colocataire va faire la connaissance de flash mcqueen, ta superbe carcasse. Promis, c'est pas trop lourd... lâches-tu, regardant ton interlocuteur du coin de l'oeil. Il te dépeint dessus le garçon et tu commences à y prendre goût.

Faire bonne impression, comme si c'était quelque chose dont il pouvait se soucier, Wade. Quand on a son allure et son assurance, faire bonne impression n'est pas une option. Au contraire, c'est même un paramètre prédéfini. Quelque chose d'ancré en lui. Présent dans le logiciel de base et dont on ne se débarrasse pas si facilement. Alors elle peut bien lui dire ce qu'elle veut Carmella, tenter de lui mettre la pression ou d'instaurer un peu de mystère entre eux, il le sait très bien Wade, qu'il fait bonne impression. "Tu essaies de me mettre la pression ?" Qu'il rétorque d'un air amusé. Elle peut toujours essayer ouais, ça l'occupera pendant un temps avant de se rendre compte que... c'est pas vraiment possible avec lui. Mais qu'elle essaie, ça lui donnera une raison supplémentaire de sourire en l'écoutant parler. "Désolé de te décevoir mais j'ai mieux à faire que de me soucier de ce que les autres pensent de moi." Qu'il rétorque d'un air détaché, ce même air insolent toujours bien présent sur son faciès. No offense, il ne dit rien d'autre que la pure vérité. Il observe et interprète ce qu'il voit Wade. Mais en aucun cas il n'a le temps de se prendre la tête avec ce genre de futilités. Donc non, il ne s'est pas une seule fois posé la question de ce que Carmella peut penser de lui, c'est elle qui vient de le lui avouer à l'instant en associant sa personne au prix du loyer. Difficile de ne pas tirer de conclusions là-dessus. Et cette barrière de client/employée désormais brisée, elle s'autorise enfin à lui demander son aider pour porter ses cartons. Petit pas pour l'homme mais grand pas pour l'humanité. Il rigole à sa remarque avant de la suivre à l'extérieur. "Sympa la caisse." Qu'il lance en observant le bolide une fois descendus dans la rue devant. Disons qu'on ne peut pas la louper, avec une couleur pareille. "J'te laisse le plus léger..." dit-il avant de s'emparer d'un gros carton bien chargé. Ouais, elle a beau lui dire que ce n'est pas trop lourd mais si c'était réellement le cas, elle n'aurait pas besoin de lui non ? Les filles, ça veut toujours faire les gros bras de toute façon.

Toi lui mettre la pression ? Non tu ne te permettrai pas et de toute façon tu en serais probablement incapable. Même énervée, t'es presque certaine que tu ne l'impressionnerais pas le Wade. Après.. tu ne le connais pas, tu peux t'attendre à tout, non ? Allez, tu peux toujours rêver. Tu hausses les épaules et quand il te dit gentiement avec ses mots qu'il se fiche bien te ton avis sur sa personne, tu es partagé entre trouver ça prétentieux ou admirable. Du coup, tu ne décides pas. Il accepte de t'aider à vider ta voiture, et tu caches un peu ton soulagement pour ne pas te faire remarquer mais tu n'avais vraiment pas envie de porter tout ça toute seule. Il complimente ta voiture, ironiquement évidemment, tu le sais. Mais toi tu en fière de ta carcasse qui broute, le cadeau le plus onéreux qu'on pu te faire tes parents avant ton départ à Harvard, tu y tiens énormément. Même si, on ne peut pas dire que tu en prennes si soin. Ouais elle est un peu abîmée.. les trottoirs ça me connaît lâches-tu en riant, ouvrant ton coffre. Sauf que tu t'arrêtes directement de rire, te rendant compte de ce que tu venais de dire. Comment ça les trottoirs ça te connait ?! Mais qu'est-ce que t'es conne ma pauvre. Enfin je veux dire que je m'en prend beaucoup ! des trottoirs ! ma voiture.. se prend beaucoup de trottoirs Et voilà, tu venais de te ressaisir face à Wade et tu refais une boulette. Tu as juste envie de monter dans ta voiture, fuir et ne jamais revenir. Tu soupires. Le jeune homme s'empare finalement d'un carton, te précisant qu'il te laisse le plus léger. Tu prends le carton en question, hum, il est un peu moins que léger quand même. Tu as zéro muscle de toute façon, tout est lourd pour toi. Trop facile, tu penses pas que je vais le faire tomber quand même ? t'es presque certaine que c'est ce qu'il pense à ce moment même. Après un aller-retour et tout tes cartons déchargés, tu fermes ton coffre une dernière fois pour retourner à l'intérieur. Ouf, c'est terminé et tu n'as rien fait tomber. Champagne !

Entre l'évier à réparer et les cartons de la nouvelle coloc à porter, il est servi Wade. Si ça continue comme ça, faudra qu'il songe à se reconvertir en homme à tout faire et à se faire payer, ce sera toujours plus catholique que de gagner de l'argent en vendant son âme à une veuve éplorée. Plus si éplorée que ça d'ailleurs. Mais soit, il préfère largement les cartons à l'évier, ces derniers étant beaucoup plus faciles à trouver que sa foutue clé à écrous. Et puis... il peut au moins compter sur la charmante Carmella pour le faire rire. Toujours plus. Charmante compagnie dénuée de la moindre habilitée des mots. L'observer fièrement ouvrir le coffre de la voiture en lui contant ses péripéties avant de se rendre compte de son erreur, ça n'a pas de prix. Elle se reprend Carmella, bafouille et s'enfonce à une vitesse pour le moins impressionnante. Et pour une fois, il est sympa Wade. Il s'abstient de lui balancer à la figure une remarque, préférant rire en silence plutôt que de se moquer d'elle ouvertement. Elle est déjà assez mal à l'aise comme ça, pas besoin d'en rajouter une couche. L'air amusé et le large sourire qu'il affiche suffisent amplement à exprimer le fond de sa pensée. "T'inquiète je prends note : ne jamais monter en voiture avec toi." lance-t-il tout de même, pour détendre l'atmosphère et l'aider à passer à autre chose en lui montrant qu'il a compris où elle voulait en venir. Il s'empare du carton de droite, laissant à Carmella le soin de s'occuper du plus léger. Galanterie ou manque de confiance ? Les paris sont lancés. "Tu tiens vraiment à le savoir ?" Évidemment qu'il la croit capable de faire tomber le carton à mi-chemin. Elle aussi inconsciemment, sinon elle ne serait pas la première à remettre le sujet sur le tapis. Et pourtant cette fois, rien ne lui échappe des mains. Miracle. "Tu veux faire une pause ? On a toujours une bouteille qui attend d'être entamée." Lâche-t-il en attrapant le rhum apporté par la brune à son arrivée. Pile poil pour l'heure de l'apéro en plus, si c'est pas un timing parfait ça.