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welcome to hell • orianna

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J'ai besoin de changer d'air. Ma mère a enfin déménagé, on est enfin seules chez nous, mais Boston commence à m'étouffer un peu trop. Depuis mon coma, j'ai remis beaucoup de choses en question, et j'trouve que l'idée de partir, de prendre un peu le large, ça peut m'faire du bien. Alors j'ai préparé deux valises, une pour Ori, une pour moi. J'ai demandé à ma frangine de veiller sur la maison, j'suis passée chercher ma femme au boulot et j'ai roulé jusqu'à Blackstone, à une cinquantaine de bornes de Boston. J'avais réservé un petit hôtel sympa, bien noté et plutôt chaleureux. Bien sûr, j'me suis bien gardée de lui dire où je l'emmenais, sinon c'était plus une surprise. La musique retentissait dans l'habitacle, mes mains tapaient en rythme sur le volant, pendant que j'chantais en duo avec le groupe. J'regardais Orianna en riant, parce qu'elle me prenait en vidéo, comme si j'étais barge. Si elle savait comme elle avait raison. J'lui ai pas encore dit que j'avais agressé un gars en pleine journée dans la rue. En arrivant à Blackstone, on s'est installées dans la chambre réservée, avant de repartir vers un bar que j'avais capté sur le chemin. Attablées, une bière chacune, j'vois qu'Ori est pas très bien, soudainement. « Hey, ma puce. Qu'est-ce qui t'arrive ? » J'comprends pas trop pourquoi elle commence à paniquer, j'le vois dans ses yeux.

@Orianna M. Caballero
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Quand je suis sortie du travail au salon de bien-être, Mia m'attendait devant, toute souriante, ce qui cachait certainement quelque chose. Ce qui fut le cas, quand je me suis rendue compte qu'on partait à l'opposé de là où on habite. La nuit est déjà tombée, Mia monte le son et se met à chanter, à danser et à tapoter ses mains sur le volant. C'est tellement hilarant que je ne peux m'empêcher de la filmer et de la poster sur les réseaux sociaux. J'adore quand elle est comme ça, quand elle prend des décisions sur des coups de tête. J'ai eu beau lui demander où elle comptait m'emmener, elle n'a rien lâché. On a roulé environ deux heures, pour arriver à Blackstone. J'étais déjà venue ici par le passé, mais ça, elle ne le sait pas. On s'arrête dans un hôtel, puis on repart directement dans un bar. Elle commande une bière, je fais de même, on discute, on rit, puis d'un coup, je blêmis. Il est là. Il me fixe. Son regard n'a rien d'amical. Je commence à paniquer, mes yeux cherchent une issue, et Mia le remarque immédiatement. Elle me demande ce que j'ai, mais je ne peux pas lui expliquer. Pas ici, pas tout de suite. « Je veux rentrer à l'hôtel, je me sens pas très bien. S'il te plait. » dis-je, en me levant, ne prenant pas la peine de finir ma bière. Je veux partir, j'angoisse, j'ai l'impression d'hyper-ventiler. « Me pose pas de question maintenant. » dis-je en lui attrapant la main, avant de l'entraîner dehors.
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Le comportement d'Orianna est bizarre. C'est tellement soudain que j'me demande si elle n'a pas supporté le trajet, si elle a attrapé froid ou bien si c'est l'ambiance de ce bar qui lui donne la nausée. Mais elle semble si pressée de se tirer que j'trouve ça vraiment louche. J'ai pas le temps de réagir qu'elle s'est déjà levée, en me disant qu'elle veut rentrer à l'hôtel, puis de ne pas lui poser de question tout de suite. J'la regarde, interrogative, avant qu'elle ne prenne ma main pour me faire sortir, rapidement. J'ai du mal à comprendre son comportement, pourquoi elle a blêmit d'un coup, son regard fuyant, sa main qui semblaient trembler dans la mienne... J'crois bien qu'il y a un problème, mais lequel ? En arrivant dehors, j'lâche sa main. « Putain, il s'passe quoi ? Pourquoi tu réagis comme ça, d'un coup ? Orianna ! Réponds moi ! » J'parle sèchement, parce qu'une partie de moi s'inquiète, et l'autre veut savoir ce qu'il s'passe. Et j'espère qu'en la bousculant légèrement, elle parlera plus facilement. J'la vois monter dans la voiture, côté passager, sans avoir pris la peine de me répondre d'abord. J'soupire et entre dans la bagnole à mon tour. En claquant ma portière, je pose mon regard sur elle. « J'te jure que t'as intérêt à tout me dire en rentrant à l'hôtel. » Je démarre la caisse et roule silencieusement jusqu'à l'hôtel, dans lequel je pénètre tout aussi silencieusement.
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Mia cherche à comprendre, elle cherche à percer ce qui semble ne pas aller chez moi. Pourtant, j'essaie de ne rien laisser transparaître. Ce secret, je le garde depuis des années, et ça m'avait toujours réussi. Et là, alors qu'elle avait voulu nous offrir un petit weekend loin de Boston, sans le vouloir, elle m'a emmenée dans l'antre de l'enfer sur Terre à mes yeux. J'avais réussi à me faire oublier de ce gars, de cette ville, de mes conneries. Quand je l'emmène dehors, elle me lâche soudainement la main, avant de me crier dessus. Elle veut savoir ce qu'il se passe, mais je ne veux pas tout déballer ici, sur ce parking, à quelques mètres de celui qui pourrait me faire sauter la tête juste sur un coup de folie. Je secoue la tête de gauche à droite, avant d'entrer dans la voiture, le visage fermé et l'estomac noué. J'aurai dû lui dire bien plus tôt, pour ça. J'aurai dû lui avouer toutes les conneries que j'ai faites pour ce gars. Je sens le poids des regrets dans ma poitrine, et quand elle entre dans la voiture, elle me fait comprendre que, quoi qu'il arrive, je vais devoir parler. J'hoche la tête, tout en regardant par la fenêtre de ne pas être suivie. Mia ne dit rien de tout le trajet, au point que je n'ai jamais trouvé une si courte distance aussi longue. Je l'ai regardée, longtemps. Son visage était dur, aussi dur que de supporter son silence. J'avais hâte de rentrer dans cette chambre d'hôtel pour exploser. Une fois garées, je suis entrée en trombe dans notre demeure éphémère, pour remettre les quelques affaires dans les valises, en voulant partir le plus loin possible de cette ville. Mia est entrée après moi. « Dans ce bar, y'avait un mec que je connaissais. J'ai bossé pour lui, des trucs pas très...réglos. Et du jour au lendemain, j'ai arrêté, j'ai tout jeté, et je m'étais promis de ne plus revenir à Blackstone. Et ce soir, il m'a vue. Et il va vouloir me faire la peau, tu comprends ?! Alors je veux partir, maintenant ! » La peur me gagne. Mais ses bras viennent m'entourer, et des larmes s'échappent.
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Presque trois mois que j'suis mariée avec elle, quatre mois qu'on forme un vrai couple, huit ans qu'on est sensées tout partager, que j'embrasse cette fille dès que l'occasion se présente, et là, elle veut pas m'dire pourquoi elle agit de cette façon. Pourquoi elle veut rien m'dire, pourquoi elle est si...bizarre. J'me perds dans mes pensées, en roulant jusqu'à l'hôtel. Mes mâchoires sont serrées, mon regard fixe la route, et pourtant, je sens le regard de ma femme sur moi. Elle a l'occasion de parler, mais elle reste silencieuse. Je soupire doucement, en passant mes vitesses, avant d'arriver à bon port. Elle sort comme une furie d'la bagnole, rentre dans la chambre, et j'la suis lentement. Quand j'rentre dans la piaule, j'la vois refaire nos valises, et enfin, elle m'explique ce qui s'passe. Tiens, tiens. Orianna a des secrets, finalement. Des choses pas très légales, ça peut s'apparenter à d'la came, des braquages, des agressions, peut-être. Mais je l'écoute parler, avant de venir la serrer dans mes bras. « Ma chérie, calme toi. Ca remonte à y'a combien de temps ? Il a du oublier, il va rien te faire, d'accord ? T'es en sécurité ici, avec moi. Calme toi. Si vraiment tu sens que demain c'est pire, on partira. D'accord ? » dis-je en embrassant son front, et essuyant ses yeux remplis de larmes. Je l'ai aidée à retirer sa veste, à se calmer, je l'ai allongée sur le lit, en caressant son visage doucement, en souriant. Je me suis collée à elle pour la réconforter, j'ai tenté une approche plus sensuelle aussi, mais elle n'était pas tellement réceptive, alors on est restées là, étendues l'une contre l'autre. Je l'embrassais tendrement, jusqu'à m'endormir sur sa poitrine.
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Je suis surprise. Mia ne me demande même pas ce que je faisais d'illicite pour ce mec, elle essaie juste de me rassurer. Dans ses bras, tout va mieux, étrangement. Je me libère de mes regrets sans que mes craintes ne me quittent, malheureusement. Mais j'écoute ce qu'elle me dit, j'essaie de retrouver mes esprits. « J'ai dépanné ce mec quelques fois, c'était un ancien pote. Quand j'ai compris que ça devenait trop dangereux, j'ai arrêté de le fréquenter et de l'aider dans son business. Il m'avait dit que s'il me recroisait, j'allais le payer cher. D'après ce que j'ai vu, il a pris du grade dans le trafic, et dans sa folie. Mais je te jure bébé, j'ai jamais consommé quoi que ce soit. Ca fait deux ans que j'ai coupé les ponts. » dis-je, entre deux sanglots. Deux ans, c'est rien pour ce genre de mec. Le genre de gars qui a une photo de la personne qui lui a fait un coup de Trafalgar plantée dans une porte à l'aide d'un couteau de chasse. Elle me dit que si demain je me sens toujours menacée, on sera partie. J'hoche la tête, mais je sais que je ne vais pas dormir sur mes deux oreilles. Elle m'aide à me déshabiller, m'allonge au lit et tente de me détourner l'attention, mais je lui fais gentiment comprendre que je ne suis pas d'humeur coquine, et elle comprend. Elle s'endort finalement sur moi. J'essaie de dormir, mais le sommeil ne vient pas. Alors en plein milieu de la nuit, je sors du lit, me rhabille et prends les clés de la voiture pour retourner au fameux bar. Et là, c'est le trou noir.
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Sans que j'pose aucune question, elle me dit tout ce qu'elle magouillait avec ce mec qui l'effraie tant. Et qu'il l'avait menacée quand elle a coupé les ponts avec lui. Vu comme ça, j'me dis que ce type est vraiment un sacré fils de pute, que c'est pas un homme de vouloir s'en prendre à une femme, qu'il n'a ni couilles, ni honneur. J'me garde d'le dire, parce que j'veux pas envenimer plus sa situation. «Ecoute moi bien. Même si t'avais testé, j'te dirais rien. Mais s'il essaie de s'en prendre à toi, j'te jure que j'vais le buter de mes propres mains, d'accord ? » J'embrassais une nouvelle fois son front.

La nuit est passée. Quand j'me réveille, j'sens pas Orianna à mes côtés et j'trouve ça bizarre. Alors j'prends mon téléphone, j'essaie de l'appeler, et rien. J'me lève, j'me fous un truc sur le dos, j'essaie encore une fois, rien. J'pars dans le hall de l'hôtel, une photo d'Orianna sur l'écran, en demandant s'ils l'ont vue ce matin. Rien. J'commence à paniquer, puis on m'appelle. Et là, c'est le drame. J'm'effondre devant les hôtesses d'accueil. Ma femme a eu un accident de voiture, elle était dans un état critique, mais ses jours ne sont plus en danger. J'vais chercher les valises que j'vais foutre dans mon coffre, j'dis aux agents d'accueil que j'reviendrai pas, qu'ils pouvaient louer la chambre et qu'ils pouvaient garder le montant de la réservation.

En me rendant à l'hôpital, j'suis comme une furie. Déjà, j'ai plus de bagnole, elle est à la casse. Mais le chauffeur de taxi est un vrai plouc. Il essaie d'me parler, mais j'en ai rien à foutre. J'veux juste arriver au chevet de ma femme le plus vite possible, au point de l'envoyer péter. Au final, il ne dit plus rien jusqu'à destination. En le payant, j'me confonds en excuses et j'fonce à l'intérieur du bâtiment. J'demande où est ma femme, si j'peux la voir. On m'donne le numéro de sa chambre et j'me faufile dans les couloirs jusqu'au moment où j'trouve enfin cette pièce.

Trois jours à la regarder cligner des yeux pour répondre. Trois jours à voir les soignants s'occuper d'elle, à attendre les examens, les soins des plaies. Puis les flics qui débarquent. Ca tombe bien. « J'veux porter plainte contre celui qui a fait ça à ma femme. » Le problème, c'est qu'ils viennent pas pour prendre la déposition d'Orianna ou la mienne. Ils viennent pour m'foutre en garde à vue.
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Je roulais quand ça s'est passé. Percutée de plein fouet, sans comprendre d'où ça vient. Des douleurs dans tout mon corps, avant de m'évanouir. Quand je me suis réveillée, j'étais à l'hôpital, et Mia était là. J'ai essayé de lui parler, mais aucun son ne sortait. La tête immobilisée, des bandages en veux-tu, en voilà. Une momie silencieuse, qui ne peut répondre qu'en clignant des yeux. C'est terriblement chiant, mais je ne suis pas seule.

Le troisième jour, j'ai enfin pu recommencer à parler doucement, quand des policiers sont entrés dans la chambre. Mia est allée à leur rencontre, sauf qu'ils l'embarquent. Visiblement, ils savent qui m'a percutée, et c'était lui. Et visiblement, on a découvert son cadavre, une balle au fond du crâne. Et c'est Mia qui est suspectée de ce meurtre. Je me redresse, et je tente de faire sortir le plus gros de ma voix. « Elle est innocente, elle est restée ici, depuis trois jours. Demandez au secrétariat du service. » Une voix de mort-vivant. Mais ils lui passent quand même les menottes, le temps de vérifier vraiment les alibis qu'elle a, des preuves qu'elle soit vraiment innocente. Et moi, pendant ce temps là, je jubile intérieurement que ce connard soit enfin mort. Et j'ai attendu, soin après soin, que Mia puisse me retrouver dans cette chambre, que je devrais quitter dès demain.
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Quand j'me retrouve menottée, j'comprends pas vraiment ce qu'il s'passe. Ils m'disent que j'suis en état d'arrestation pour le meurtre d'un mec qui s'appelle David. J'suis sur le cul, parce que j'ai pas bougé d'un poil de cette pièce. J'regarde Orianna, parce qu'elle vient d'ouvrir la bouche pour la première fois, et ce pour me défendre. Le fer sur mes poignets est glacial et trop serré. « T'inquiète pas, mon coeur, j'reviens bientôt. Ils vont comprendre que j'ai rien à voir là-dedans. » J'essayais d'la rassurer, et d'me rassurer par la même occasion. Parce que, même innocente, quand c'est comme ça, j'suis pas tranquille. J'ai une tête qui leur revient pas, j'ai un nom de famille mexicain, alors j'dois être plus que coupable pour eux. Ils s'fourrent un doigt dans l'cul, ces connards. J'ai passé deux heures dans une salle d'interrogatoire, puis six heures dans une cellule qui pue la pisse. J'en ai fait le tour quelques centaines de fois, en attendant qu'ils cherchent les preuves de mon innocence, et ils avaient pas l'air pressé. Puis, au moment où j'm'attendais plus à voir cette grille s'ouvrir avant le lendemain, le flic m'regarde avec rage, en m'disant que j'pouvais sortir, que j'avais pas menti, puis il m'a laissée devant l'hôpital que j'puisse rejoindre Orianna dans sa chambre. Quand j'suis rentrée, elle dormait déjà, devant l'émission de Jimmy Fallon. Alors j'suis venue embrasser délicatement son front, remonté le drap sur elle pour qu'elle n'ai pas froid, puis je me suis installée près d'elle, pour m'endormir à mon tour.
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Quand je vois Mia se faire embarquer, je panique. Je sais qu'elle n'a rien fait, mais je n'ai pas assez de force encore pour me lever et les empêcher de me l'enlever pour je ne sais combien de temps. J'ai regardé les heures filer, lentement. Le bal des infirmières qui se faisait dans ma chambre, toutes les deux heures, je m'en foutais. J'avais simplement envie que ce soit Mia qui revienne dans cette pièce. Puis je me suis endormie, devant la télévision. Il n'y avait plus qu'elle pour me tenir compagnie. Et si elle restait là-bas à cause de tout ça, à cause de mon passé que j'ai préféré taire ? Finalement, au bout de plus de huit heures, je sens ses lèvres se poser sur mon front, son corps se lover près du mien. J'avais envie de lui demander comment ça s'était passé, mais quand j'ai tourné mon visage vers elle, elle dormait déjà. Le lendemain matin, elle s'est réveillée avant moi. Je l'ai sentie se lever, et quand j'ai ouvert les yeux, elle était devant la fenêtre de la chambre. Je me suis redressée dans le lit, avant de m'étirer du mieux que je pouvais. « Tu me racontes comment ça s'est passé ? » Je l'ai vue sursauter quand je lui ai adressé la parole, comme si je la tirais de ses pensées, comme si elle réfléchissait à comment me dire quelque chose ou je ne sais quoi. Tout ce que je savais, c'est que David ne serait plus jamais un soucis pour moi.
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