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we don't talk anymore. | ft. Elvia Novak et Veia Alvisio

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we don't talk anymore.
Elvia x Milo
C'en est assez. J'en avais marre de ses crises, de sa suffisance. De ses reproches malhabiles. Je déteste sa façon qu'elle a de me rabaisser, de trouver toutes mes idées idiotes parce qu'elles ne viennent pas d'elle, parce que ça ne l'arrange pas elle.
Je sais bien que mes idées ne sont pas forcément les meilleures, mais je souhaite vraiment que ma copine s'intègre, qu'elle soit considérée. Acceptée, surtout.
Car pour une fois dans ma putain de vie, j'étais terriblement heureux et amoureux. Je me sentais amoureux, et je me sentais bien malgré ce poids qui pesait sur mes épaules. Et ce poids c'est Elvia. Car elle le sait, à faire ses chantages affectifs, elle le sait quand elle me fait culpabiliser... c'est elle que je finis toujours pas choisir, au détriment de mes sentiments. Au détriment de mon propre bonheur.
Je l'aime ma sœur, comme on aime sa jumelle... mais parfois, quand elle sous-entendait qu'elle serait mieux seule, j'ai envie d'aller dans son sens. Alors que je sais qu'elle veut juste briller. Être à la première place.
Et ça m'agace. On a plus douze ans, elle n'est plus celles qui tabassent ceux qui m'ennuient... car elle a toujours eu à détester tous ceux autour de moi, c'est normal, j'ai jamais été très bien entouré.
Mais là, là, cette fois-ci, c'était différent. Je voulais qu'elle l'accepte, comme elle avait fini par accepter Yennefer dans nos vies. je voulais que ce soit le cas pour Veia.

Je finis par rentrer de ma soirée de révision au starbucks, j'aime bien y aller. Je m'installe à l'étage, dans le salon et je bosse. Personne pour m'emmerder et j'étais jamais très loin des chiottes, car je buvais quand même beaucoup de café.
Il est tard, un bon minuit passé, et ma colère est passée mais je suis toujours attristé par la situation. Mais aussi rancunier vis-à-vis de sa plainte.
Je ferme à clef la porte d'entrée, tout est plongé dans le noir et les filles semblent dans leurs chambres respectives.
Je rentre dans ma chambre, en claquant légèrement la porte pour faire savoir que j'étais là. Au moins pour rassurer Yennefer. Et uniquement elle.
Je me mets en pyjama en me jetant dans mon lit. Jogging et débardeur, je prends mon téléphone pour envoyer un sms à Veia, la rassurer, elle aussi. Je n'ai rien bouffé ce soir.
J'allume la télé en laissant l'écran sur le menu du dd sur les films à choisir. je ne sais même pas si j'ai envie de regarder quelque chose. je jette mon téléphone plus loin, à mes pieds et je fixe le plafond alors que les lumières de la veilleuse changent passant du bleu au vert, du vert au jaune, du jaune au rouge, du rouge au violet, du violet au bleu et ainsi de suite. Je soupire en me demandant si je ferai pas mieux de vérifier si y a des restes.
Mais j'entends la porte d'Elvia s'ouvrir et me ravise. Je bougerai pas d'ici. Tant pis si je meurs de faim.
(c) AMIANTE



@Elvia Novak
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EXORDIUM.

On s'était pris la tête encore une fois... À cause de mon franc parler et de sa bêtise à vouloir faire en sorte que tout le monde soit heureux. Mais fallait qu'il se rende compte qu'on ne pouvait pas rendre tout le monde heureux. Qu'on ne pouvait pas satisfaire tout le monde en même temps. J'étais toujours celle qui foutait en l'air ses plans. Celle qui râle parce que tout change au jour le jour. En vrai ça pouvait être n'importe qui. Un pote à lui. Une pote de cours. J'aurai réagi pareil. On change pas les plans à la dernière minute. Le fait que ça doit Veïa me dérangeait un peu. Voir beaucoup certe. Mais j'avais juste peur qu'il passe plus de temps à la dévorer et à faire des trucs de couple que de passer du temps avec nous. J'avais passé la soirée avec Yennefer devant la télé mais je n'étais pas vraiment présente. Perdue dans mes pensées. Regardant mon téléphone toute les minutes pour voir s'il avait donné des nouvelles. Mais aucune notification n'était venue. On était montée dans nos chambres avec Yen. Mais je n'avais pas fermé l'oeil. Je m'en voulais. On arrivait plus à se comprendre avec Milo... Ça me faisait mal au coeur. Je donnerais n'importe quoi pour qu'on puisse redevenir comme avant. C'était presque comme demander la lune...

J'avais entendu la porte d'entrée s'ouvrir. J'avais attendu qu'il monte dans sa chambre en claquant sa porte pour redescendre au frigo. J'avais pris un pot de glace au citron et un autre au chocolat noir. Avec la crème chantilly et les grosses cuillères. Et j'étais remontée vers la chambre de Milo. Me glissant dans son ambiance colorée sans rien dire. Je m'étais glissée sous le duvet à ses côtés. Lui donnant la glace citron et une cuillère. Posant le tube de crème entre nous. Depuis tout petit on faisait ça. Quand on se prenait la tête assez fort le soir on se retrouvait dans le lit de l'un ou l'autre avec des glaces. Pour dire qu'on venait en paix. Je pris la télécommande. Choisissant un film dans la playlist. Ça allait être... Soirée Vendredi 13! Le film commença et aucun de nous n'avait dit un mot. J'ouvris ma glace. Et gratta le dessus avec la cuillère. « Tu sais que tu pourras jamais rendre tout le monde heureux en même temps? Et que si j'ai réagi comme ça c'était parce qu'à chaque fois qu'on fait quelque chose tu veux souvent rajouter une personne.Voir deux...» Je ne voulais pas relancer le débat mais il fallait vraiment qu'on parle et qu'on mette les chose à plat. «Quand tu m'as dit qu'on partait au Japon les trois j'étais contente. Parce qu'on allait faire un truc ensemble en petit groupe. J'ai l'impression qu'on fait plus rien ensemble Milo. À part se prendre le bec pour tout et rien... Alors oui ça me fait un peu chier qu'on rajoute deux personne à notre voyage. Mais si ça te rend heureux qu'elles viennent... » Je regardais ma glace commencer à fondre doucement. Je n'arrivais pas à finir ma phrase. Trop de fierté pour dire que je rebroussais chemin et que j'étais d'accord de venir avec eux.



@Milo Novak
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Elvia x Milo
Je détestais me disputer avec elle, plus encore quand j'avais le sentiment d'avoir raison et elle tort.
En fait, j'aimais juste pas qu'on se prenne la tête pour rien. Depuis cette année, notre relation part à vau-l'eau et on ne trouve pas le juste équilibre. J'ai perdu ma petite soeur, c'est que j'arrête pas de me dire. Elle est cachée derrière ce gros tas d'amertume. C'est pas de ma faute si Jayson est parti. Pas de ma faute si je veux enfin vivre heureux. Je veux pas dire qu'elle me rend malheureux, mais pour une fois que j'ai quelqu'un dans ma vie qui compte.
Mais non, faut qu'elle voit que là où elle veut poser les yeux, ce sont les sentiments de madame avant ceux des autres. C'est pénible, et je n'en peux plus. Des caprices, des colères et des disputes.
Terminé. I'm done.
Je reste un moment devant la porte mais je finis par décider que je ne mangerai pas et je vais rester dans ma chambre. je prends mon téléphone pour envoyer un autre texto à Veia. Je l'ai inquiétée, je le sens. Je soupire. J'aurais mieux fait de fermer ma gueule pour une fois... mais je veux rien lui cacher non plus. Je veux surtout pas qu'elle se mette en tête qu'Elvia la déteste. Le problème c'est moi.

Je pose mon téléphone en me passant une main dans les cheveux, continuant de fixer l'écran face à moi sans prendre la peine de regarder Elvia rentrer dans ma chambre. Je sais très bien ce que signifie cette intrusion, et au fond je l'espérais. Car c'est notre manière, à nous, de remettre les choses au clair et de jouer cartes sur table, sans cri, sans reproche... je soupire quand elle me tend la glace que j'ouvre immédiatement pour planter la cuillère dedans. Attends qu'elle fonde un peu.
Elle choisit un film d'horreur/thriller, parfait. Les films comme on les aime et je lui donne un coussin pour qu'elle se cale dessus, me calant moi même contre un léchant ma cuillère goût citron en analysant les scènes et ce qui nous aurait échapper les cent vingt huit autres fois où on l'a vu.
Mais elle prend la parole sans que je m'y attende et je fronce les sourcils. Rah, moi qui voulais pas parler. Sois plus intelligent Milo, bouffe ta fierté. Juste un peu. « je voulais pas que ça paraisse comme ça... j'aime juste être entouré de ceux que j'aime. Toi la première. » que je dis en tendant la cuillère dans sa direction.
Je penche la tête sur le côté en soupirant, calant ma glace entre mes jambes. « Écoute, Elvia. » je lui retire la glace des mains pour la poser entre nous et je lui prends les mains en souriant, une moue compréhensive. « y a rien ni personne qui passera avant toi. mais je veux juste que tu comprennes que mon monde ce n'est pas que nous deux... et ton monde non plus, quoi que tu veuilles me dire. » Un jour, je devrais bien la confier à un mec qui sera plus rassurant que moi. « Veia compte énormément pour moi, je l'aime vraiment. » je prends un risque mais j'ai pas le choix. « et je ne veux pas te remplacer, jamais de la vie. Veia sait très bien où est sa place... et tu devrais savoir où est la tienne. » nan trop maladroit. Je serre ses doigts pour pas qu'elle s'enfuit vexée, fermant les yeux en me pinçant les lèvres avant de reprendre. « Ce que je veux dire, c'est que je me dois aussi de savoir où est ma place de grand frère, j'aurais du te consulter avant de proposer quoi que ce soit à qui que ce soit. Excuse moi. »
(c) AMIANTE



@Elvia Novak
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EXORDIUM.

J'avais fais le premier pas en brisant le silence. Je voulais lui montrer que je pouvais me montrer compréhensive. Que j'apprenais à mettre mon orgueil de côté pour régler nos problèmes. Comme avant. Qu'au fond j'étais toujours moi. Je n'avais pad complètement disparu. J'avais grandi. Enfin j'apprenais à grandir. À me détacher de lui. De ne plus être aussi possessive. Mais c'était dur. Je n'avais que lui dans ma vie. Les rôles s'étaient inversés. Moi qui arrivait si facilement à me faire des potes. M'intégrer dans un groupe. Harvard ne me réussissait pas vraiment. J'avais quelques potes. Mais ce n'était pas comme avant. Et lui il avait tout. Des amis. Pleins d'histoires de coeur. Et moi c'était le néant. La seule histoire qui aurait pu avoir lieu n'avait jamais vraiment existé. Elle était morte avant d'avoir commencé. Tout ça parce que Jayson était parti. Je me suis sentie abandonnée. Encore une fois. Par une personne qui m'est cher. Et que j'aime. Un peu trop fort. La rage et la colère avaient repris place en mon coeur. Et la peur. Surtout elle. J'avais peur. Que Milo me fasse le même coup. Je savais très bien qu'on allait se séparer et faire notre vie de notre côté à un moment ou un autre. Mais j'avais besoin de lui. Égoïste que je suis. Je voulais pas le laisser partir. Je voulais son bonheur mais pas trop. Fallait pas qu'il soit trop heureux. Sinon il allait partir.
Il m'écoute sans rien dire. Et j'apprécie qu'il me laisse parler avant de répondre. J'avais besoin de poser des mots. Calmement. Sans cri. Sans insultes. Juste comme avant. Je sais qu'il aime être entouré par les gens qu'il aime... Mais parfois tu peux pas tous les avoir dans la même pièce. Parce que les gens qui t'aiment aimeraient passer du temps juste avec toi. Pour parler. Regarder un film ou manger de la glace. Mais je ne réponds pas. Je voulais pas qu'on monte le ton. Je lui fais un petit sourire. Pour lui montrer que je le sais. Que je le comprends. Ma glace disparaît de mes mains. Je pose mon regard dans le sien. Je profite du contact de ses mains contre les miennes. Depuis combien de temps on ne s'étaient pas posé comme ça? Une éternité. J'avais presque oublié la douceur de l'amour d'un frère pour sa soeur. Je l'écoutes. Sans le quitter des yeux. Je veux vraiment qu'on arrive à se comprendre pour une fois. Je veux qu'on sortent la tête de l'eau ensemble. Je sais que le monde n'est pas que nous deux... Mais mon monde il est fissuré là. Il est pas stable. Et j'ai besoin de lui pour m'aider à retrouver un équilibre. Juste le temps de me remettre sur pied. Les couleurs changent autour de nous. L'ambiance est douce. Mais elle est fragile. Au moindre mots de travers de ma part ou de la sienne et tout pourrait repartir comme plus tôt dans la soirée.
Je me crispe quand il parle de place. Je voulais retirer mes mains des siennes mais il me retient. Et fait son visage du mec maladroit comme il sait si bien le faire. Je lui laisse une seconde chance. Je me détend et prend une grande respiration. Laisse couler. Fait pas ta fière. «Je veux pas te garder que pour moi Milo. Mais j'ai besoin de toi. En ce moment. Je suis paumée dans ma vie. J'arrive plus à aller vers les gens. Alors que toi tu le fais comme si t'avais fais ça toute ta vie.» Une boule dans la gorge. J'aimerais tellement lui dire à quel point Jayson me manque. À quel point je suis détruite par son départ. Mais je peux pas. Parce que ça détruirait toute l'amitié qu'ils ont. « Je sais qu'elle compte beaucoup pour toi. Je le vois. T'es toujours en train de lui parler par message et quand tu lis un de ses messages t'as un sourire niais sur la face. Et des étoiles dans les yeux.» Moi aussi je voulais ressentir ça pour quelqu'un. Au fond j'étais un peu jalouse de sa relation... Je caresse le dos de sa main avec mon pouce. Baissant les yeux pour regarder la couette. « Je t'avoue que je l'aurai sûrement un peu moins mal pris que tu me le demandes avant mais c'est pas grave. Ce qui est fait est fait. Tout ce que je peux te dire c'est que... Je te promets de faire des efforts avec Veïa. » Je voulais vraiment en faire.
Arrêter de me faire bouffer par la jalousie.




@Milo Novak
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Elvia x Milo
En soi, ça me faisait mal d'avoir délaisser ma sœur alors qu'elle semble aller mal. Mais je l'ai ressenti sa douleur, j'ai du la digérer en même temps que la mienne. Elle me prend pour un idiot à croie que je n'ai pas capté qu'il y avait quelque chose de plus dans sa relation avec Jayson, et c'est à cause de ce petit quelque chose, que j'ai ravalé ma douleur pour pouvoir gérer la sienne. Passant des soirées avec elle, allant passer halloween rien que tous les deux, oublier le reste du monde... mais sa tristesse est si palpable que je me suis senti fatigué. J'ai fui, c'est vrai. Comme un lâche, j'ai préféré prendre mes distances avec elle, me libérer du poids du monde, de son monde... pour retrouver le sourire ailleurs. Car ce qu'elle ignore, c'est qu'elle m'a rendu triste... Ne pas pouvoir exprimer ma tristesse, ne pas pouvoir partager mon désarroi avec elle. A cause de ce tout petit sentiment qui naissait entre eux... C'est limite si on ne se parle plus avec Jayson. mais je ne lui dis pas... car c'est son monde. Et ce monde s'effrite déjà bien trop pour que je puisse amené une vérité qui la détruirait davantage.
C'est aussi pour ça qu'on se prend la tête, comme dit Yennefer, nous n'affrontons pas toutes les vérités, et nous contournons le problème pour se rejeter nos malheurs à la gueule. Comme deux enfants se disputeraient l'amour d'un parent en jalousant tout ce que l'autre a. Mais je ne suis pas jaloux de sa douleur... je suis juste jaloux qu'elle n'ait pas pris autant soin de cacher son malêtre pour me faire aller mieux. moi aussi.
Nous sommes deux enfants, pourris gâtés par la vie, par le monde. Nous sommes orgueilleux et têtus. pis encore, on refuse d'admettre nos erreurs ou nos douleurs.
Ça me blesse qu'elle n'ait pas vu ses efforts, et qu'elle pense que je l'abandonne... car si elle avait seulement souri et tenter d'aller de l'avant, je ne serai pas parti de si nombreuses fois. « je fais seulement ce que tu m'as appris à faire. » et c'est une pure vérité, j'étais ce garçon timide qui refusait d'aller vers les autres, se cantonnant à ses cours et à ses plaisirs geekos. Mais c'est elle qui m'a ouvert la porte au monde... « Il suffit juste que tu te retrouves... avec toi-même. » car elle avait perdu son âme, ma petit sœur. Elle avait perdu son essence... « et je ne pourrais rien faire si tu te refuses à t'aider toi-même. » ma voix est douce, mais loin d'être mielleuse. Je veux juste qu'elle comprenne.
Je lève les yeux au ciel quand elle décrit l'image qu'elle a de moi quand je parle à Veia et je secoue la tête. « N'importe quoi, je suis pas niais. » je lui souris en soupirant un rire. Sa main est douce, et je sens que nous rentrons de nouveau en phase. « Et j'apprécie, rien que cette phrase est déjà un exploit. » je ris, dégageant une de mes mains pour lui tendre mon téléphone. « je discute avec Veia depuis qu'on est disputé. Regarde. » je la laisse défiler les derniers messages. « elle te défend, toi. et privilégie notre lien frère-sœur à notre couple. » et c'est pour ça que je suis fou d'elle. « elle est réveillée, si je vais la chercher, ça te dit qu'on finisse vendredi 13 tous les trois avec nos glaces ? tu vas l'adorer. vraiment. » Fais moi confiance, Elvia... Laisse la entrer dans ta vie, et tu auras des sorties entre copines, tu vas rencontrer du beau monde, mais ouvre la porte de ce foutu cœur.
(c) AMIANTE



@Elvia Novak
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En parlant avec Milo. Je me rendais compte à quel point j'avais été égoïste et à quel point je l'avais oublié lui. Je ne lui avais jamais demandé comment il avait vécu le départ de Jay. Comment il s'était senti après sa rupture avec Yen. Comment il allait tout simplement. Je n'avais que mon malheur en pleine gueule. Un brouillard qui avait terni ma vision. Ça se trouve j'aurai pu l'aider lui aussi. Si j'avais été moins conne. Si mes pensées n'étaient pas seulement tourné vers moi. Je voyais maintenant. Un peu mieux. Qu'il avait été présent et que j'en demandais un peu trop de sa part. Je savais qu'il avais vu le rapprochement entre Jayson et moi. Il me l'avait bien fait comprendre quand on avait été au chalet avec Yennefer. Mais je ne voulais tout simplement pas en rajouter une couche. J'étais pas bête. Et je le connaissais Milo. Il avait du dire un truc à Jay. De ne pas tenter quoi que ce soit avec moi. Parce que je suis sa soeur. Et qu'il est son meilleur pote. Enfin l'était-il toujours? Je lui parlais souvent mais le sujet Milo ne venait pas souvent dans nos conversations. Dialogues qui étaient devenu de plus en plus espacé et silencieux.Je savais que je devais m'en détacher et apprendre à vivre sans.
J'avais perdu cette étincelle qui me faisait rire et sourire. Perdu cette façon de débouler dans une conversation comme si j'y étais depuis le début. Je ne sais pas comment j'ai pu changer comme ça d'un coup sans prévenir. Mais même avant le départ de Jayson je n'étais plus vraiment moi. Je me suis égarée du chemin. Me baladant dans la forêt au milieu des ronces. Fallait que je retrouve la lumière. Mais est-ce que j'en avais vraiment envie? Je m'étais jamais posée la question.
On avait besoin de ce moment. Pour nous retrouver. Pour m'aider à y voir plus clair. C'était un peu comme avant. Et je voulais qu'on soit toujours comme ça. Sauf que je savais très bien que ça n'était pas possible tant que j'avais pas retrouvé ma lumière. Mais j'allais y arriver. Je pouvais. Voulais le faire. Je souris quand il me dit que c'est grace à moi qu'il s'est ouvert. Et je ne peux pas le contredire. Je l'avais poussé à se faire des amis. À sortir et maintenant l'élève avait dépassé le maître. J'étais heureuse pour lui. Je fais un peu la grimace quand il dit qu'il ne pourra pas m'aider si je ne suis pas prête à le faire moi-même en premier. «Je sais. T'as raison... Mais je vais plus me laisser bouffer par l'ombre. Je vais me retrouver. » Je lui sors un sourire sincère et pleins de promesse. Déjà arrêter de boire autant serait un bon pas. Et ensuite on verra. Un pas après l'autre. Un rire sort de ma gorge quand il me contredit sur son état avec Veïa. « Tu sais ce qu'on dit hein? L'amour rend aveugle. Faudrait que je te film la prochaine fois que tu passes ta soirée à regarder ton téléphone! » Au fond j'étais un peu jalouse de sa relation. J'avais envie de tomber sur quelqu'un comme ça. Je n'avais jamais eu de relation sérieuse juste des petits flirts. Sans plus. Mais l'envie de me poser avec une personne devenais de plus en plus présente. Je prends le téléphone que Milo me tend et lis les messages. Sans vraiment les lires. Je fais juste défiler les textes sous mes yeux. Je me bloque quand il dit qu'elle est réveillée. Qu'il propose d'aller la chercher. Le bouclier revient en force. Celui de vouloir dire non. De râler encore et toujours. Je pose le portable sur le lit. Respire ma grande. Si tu commences pas à faire un pas en avant maintenant tu le fera jamais. «Ok. Va la chercher qu'on se finisse le film à trois. Mais je te préviens si vous commencez à vous grimpez dessus je hurle. » Je le menace avec ma cuillère. Pas du tout crédible la meuf.



@Milo Novak
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Elvia x Veia x Milo
je voulais surtout qu'elle revienne, ma sœur. Celle que j'ai toujours connu, celle qui n'avait pas trop peur. D'un côté, c'est elle qui a décidé de m'ouvrir au monde, mais peut-être qu'au fond, elle espérait que j'échoue pour rester le petit geek coincé à la maison. Mais ça n'aurait pas été une solution que l'on soit tous les deux malheureux, là, j'ai la chance de pouvoir l'aider à voir plus loin. A retrouver l'éclat qui rendait ses sourires radieux, à retrouver son âme perdue... car je le sais, Elvia, que tu souffres. Plus que jamais. Et que les bouteilles ne disparaissent pas sans raison, mais je n'ai rien à t'apprendre à ce sujet, rien à te dire... car j'ai fini par goûter à ces alcools. A ceux qui dorment au creux des seins de ma blonde. Et j'ai fini par moi-même y prendre goût. alors je ne dis rien, car j'ai toujours peur que tu te demandes où est passé le whisky pur malte que j'ai sauvagement abandonné sur la table, même si je le sais... que tu savais que nous avions fait n'importe quoi avec Veia, ce jour-là.
Au fond, nos secrets on les connait sans que l'on ait besoin de se les dire. On se connait par cœur, comme des jumeaux. Car si on vante leur lien, le nôtre est encore plus fort... et certains y ont vu quelque chose de malsain, parfois. Et je les comprends, d'un point de vue extérieur, ce n'est pas normal d'être jaloux ou possessif.
Mais nous, on le sait. On sait qu'on l'ait, parce que depuis que nous avons quitté la Sicile, nous n'avons plus rien d'autre que nous deux pour s'accrocher. A l'étranger, à la nouvelle vie, à ce mode de vie... et maintenant que je trouve un point d'accrochage et un bonheur autre que le tien, je comprends que ça puisse faire mal. car si tu avais été la première à t'enfuir, ça m'aurait fait le même coup. La même peine.
Nous avons réussi à discuter, à mettre à plat les véritables problèmes. Sa confiance, sa perception, son manque... et même si c'est silencieux, le deuil de son amour à Jayson. Je fronce les sourcils quand elle me targue sur le fait d'être niais et de vouloir me filmer. « Pas question, et que ça finisse ensuite sur instagram ou tiktok, non merci. » que je ris. car même si je lui disais non, si elle voulait faire ce coup bas, elle le ferait. Et sans regret qui plus est.
Mais les rires s'achèvent et je lui montre surtout la bienveillance de Veia et lui propose, avec le plus grand courage du monde, d'aller la chercher pour qu'elles puissent enfin se rencontrer. L'une ayant peur de l'autre, et l'autre se méfiant de l'une. C'était compliqué, et il était temps de crever l'abcès. « Il est hors de question que tu me vois faire ça. » je recule malgré tout face à la menace de la cuillère. « puis si tu hurles, tu vas réveiller Yennefer. » je ris, comme si ce simple détail l'arrêterait, je sais bien que non. « je fais vite. » que je lui dis en déposant un baiser sur son front, comme le grand frère protecteur que je suis.
Je mets un pull par dessus mon débardeur et ne prends pas la peine de changer de pantalon, ce sera style pyjama basket pour aller chercher la plus belle des blondes. « et ne tâche pas mon lit. » je plisse les yeux, mets mes doigts devant avant de la cibler avec. Je t'ai à l’œil.

Je me dépêche d'aller au sous-sol chercher la berline que je sors en trombe du garage et de filer dans les rues nocturnes de la ville.
Je ne mets pas très longtemps à arriver chez elle, en réalité, c'est un chemin que je connais maintenant par cœur. Depuis Londres, je m'évertue à la voir une fois la semaine et tous les weekend, sans compter quand on se croise sur le campus et le nombre incalculables de message. Et en parlant de message, je lui envoie un texto pour lui signifier que je suis bien arrivé et que je l'attends, la portière passager déjà ouverte pour que l'on puisse vite rentrer au chaud. Car les nuits se rallongent et les températures baissent drastiquement.
je la vois se dépêcher d'arriver à moi, et je la prends dans mes bras déposant un baiser sur ses lèvres. « bonsoir, mon cœur. » que je lui dis en souriant en coin, avant de la soulever un peu du sol et de l'amener jusqu'à la portière ouverte d'où se dégage le chauffage.
(c) AMIANTE



@Elvia Novak @Veïa Alvisio
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Elvia Novak , Milo Novak & Veïa Alvisio

We Don't talk anymore


J'étais encore si surprise par la tournure des évènements. Tout avait changé en un claquement de doigts au moment que je m'apprêtais doucement dans le sommeil. Est-ce que j'étais vraiment prête à cette rencontre ? Elle me semblait plutôt fatidique et même si l'envie de la repousser était présente, il n'y avait pas de retour en arrière. Je n'étais pas confortable d'être une source de conflit au sein de cette relation fraternel. Je pouvais comprendre ce lien fusionnel qui les unissait et j'aurais tué pour avoir mon frère à mes côtés. Alors je peux comprendre qu'Elvia a peur de le voir s'échapper. Je me suis senti complètement désemparer quand il a fait ses valises, quand enfin il sentait qu'il pouvait se libérer de la maison familiale. J'avais voulu partir avec lui cette journée là, mais je n'avais que quinze ans. Depuis, on trace nos chemins séparés en se laissant quelques nouvelles ici et là. Je n'ai pas pris la peine de me changer. Je portais mon bas de pyjama remplis de fleurs bleus et de son t-shirt qui avait marqué notre première nuit. J'aimais m'endormir sur bercé par son odeur, même si le tissu la perdait de plus en plus. Cette brèche dans le temps me fait beaucoup de bien, puisque je sais qu'au moins je serai avec lui un moment.  Parce que ces interludes sur le campus sont trop brefs et ces weekends me file entre les doigts à chaque fois. Je fais un dernier aller-retour dans la cuisine en plaçant de jolis petits gâteaux au fond d'un plat. Je voulais mettre toutes les chances de mon côté, même si cela pouvait me nuire Il se gare et je sors en deux trois mouvements laissant Hermès derrière. Je fonce dans ses bras en partageant son baiser qui me fait toujours aussi bien frissonner. «Tu m'as manqué !» Je me faufile dans la voiture où la chaleur est bien présente. Il décolle, chaque coin de rues, chaque lumière je les connais. L'endroit qui se pointe à l'horizon est comme un doux paradis. Une fois arrivé, je file à l'ascenseur en sa compagnie. Je profite des brèves secondes qui me restent entre le tintement et mon moment avec toi. J'agrippe son bras le tirant vers moi brusquement en l'embrassant passionnément. Comme prévu l'ascenseur arrive vite à sa trajectoire et je reste un peu figé. Je sers contre moi le plat de plastique. «T'en es sûr ?» Allez Veïa, cette rencontre c'est un pas de plus dans sa vie.  Une entrée direct dans la famille, tout en restant laborieuse.
AVENGEDINCHAINS


@Elvia Novak @Milo Novak
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Elvia x Veia x Milo
la retrouver me fait toujours du bien, j'ai l'impression d'être sur un nuage et d'avoir des envies de meurtres à qui s'approche d'elle.
et si sommeille en moi, un mal qui ne saurait tarder à exploser. Je laisse l'excitation de mêler mes deux mondes pour n'en former qu'un. Qu'elles arrêtent de se méfier l'une de l'autre et fassent enfin un pas. Un seul.
Si elles finissent par ne pas s'entendre, je ne me mêlerai pas à la querelle du moment qu'on me laisse libre de les voir, mais je prie tous les dieux du monde qu'elles s'adorent. Car le lion qui est en cage n'a jamais été si méchante, n'a jamais été si aigrie... ce lion a besoin de retrouver une liberté. De mieux appréhender le monde qu'on lui a retiré pour s'acclimater au nouveau. Et j'espérais que cette rencontre allait tout changer... pour elle, pour moi... pour nous. « tu m'as manqué aussi. » je lui embrasse le front avec force alors que je la laisse filer dans la voiture, refermant la portière derrière et me dirige à ma place de conducteur.
Je file dans les rues de boston, nous n'habitions pas très loin l'un de l'autre mais ça demandait quand même plusieurs minutes en voiture. Je pose ma main sur sa cuisse pour la rassurer chaque fois que je n'ai pas à changer de vitesse.
Le garage s'ouvre et nous pénétrons dans le sous-terrain, abandonnant la voiture à son sommeil pour atteindre l’ascenseur. Je sens la tension qui émane de ses épaules, et j'avoue avoir une boule au ventre.
Nous grimpons et ses lèvres me font chaud au cœur, j'aimerais pouvoir l'embrasser indéfiniment, mais c'est humainement impossible. Pourtant je suis en peine chaque fois qu'elle est loin de moi. Une douleur que j'aimerais ne jamais ressentir mais dont je ne peux pas me passer... car ne plus la ressentir résulterait à la voir disparaître.
Devant la porte, je souris à sa question. « Un peu tard pour faire marche arrière. » je lui attrape doucement le bras sans trop forcer pour ne pas faire tomber le plat qu'elle tient et je l'embrasse passionnément, soupirant ma douleur de devoir m'éloigner à nouveau d'elle. « Ça va bien se passer. » je place la clef dans la porte et la laisse entrer avant de fermer derrière moi. « Elle est dans ma chambre. » que je dis en chuchotant pour ne pas faire trop de bruit vu que Yennefer dort. Je retire mes chaussures, et c'est pieds nus que je l'attire jusqu'à ma chambre.
C'est là que tout va se jouer, je tiens fermement ses doigts entre les miens et j'ouvre doucement la porte en souriant à Elvia. « hey petite tête. » je me place sur le côté pour laisser passer Veïa. « Veia voici Elvia, ma petite sœur et Elvia... voici Veia, ma copine. » je souris, un peu embarrassé. Je commence à comprendre d'où elle sort le fameux "niais".
Je laisse Veia faire quelques pas et referme la porte de ma chambre derrière nous, enlevant mon pull pour retourner à mon débardeur.
(c) AMIANTE



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EXORDIUM.

La nuit porte conseil. Disait-on. Pourtant toutes les nuits que j'ai passée depuis un moment ne m'ont pas vraiment aidé. Les insomnies. Les cauchemars. J'étais servie. Et je revoyais la scène tourner en boucle dans ma tête. Moi qui lui dit juste au revoir. Sans rien dire de plus. Qui ne lui dit pas que je l'aime. Qu'il va me manquer et que j'aimerais qu'il reste. Et je ne lui dirais jamais rien de tout ça. J'allais me relever. Reprendre du poil de la bête. Et ne plus laisser des sentiments sans importance me laisser tomber aussi bas.
Il avait essayé de me convaincre de ne pas le filmer. Mais il savait aussi bien que moi que si j'avais envie de le faire je le ferais. Sans qu'il le sache. Mais ça restera en privé. Je ne l'afficherais jamais sur les réseaux sans son accord. C'était quelque chose qui me tenait à cœur. Je n'avais pas envie qu'on me le fasse alors que je n'allais pas le faire aux autres. Et surtout pas à lui.
L'ambiance est plus légère. Moins pesante. Je me sens déjà un peu mieux. Et c'était grâce à lui. Alors j'avais envie de lui faire plaisir à mon tour. Je lui avait dit oui. Oui pour que Veïa nous rejoigne ce soir. Pour qu'on puisse faire connaissance. Je n'étais pas prête du tout. Mais est-ce que je le serais à un moment? Pas vraiment. Alors autant faire comme les sparadraps. Le plus vite possible. Et d'un coup. Je le regardais partir. En sentant encore la sensation du baiser sur le front. Le baiser rempli d'amour d'un grand frère. Je savais qu'il avait le cœur qui s'était gonflé de bonheur ce soir. Qu'il était content qu'on puisse se voir les trois ensemble. Tandis que le mien était rempli de doute et de stress.
Je ne savais pas vraiment quoi faire en attendant leur retour. Je me baladais sur Instagram. Tinder. Sans vraiment regarder ce que j'avais sous les yeux. Mes pensées étaient ailleurs. Complètement autre part. Et si je n'y arriverais pas? Si je me renfermais encore une fois. J'avais promis à Milo de faire des efforts. Mais ces derniers temps je ne contrôlais pas mes réactions... Une boule au ventre s'était formée. Je voulais vraiment reprendre le dessus. Mais le stress était présent. Encore plus quand j'entendis le bruit de la porte de l'appartement. Posant le pot de glace et la cuillère sur la table de nuit. J'étais toujours assise dans le lit. Tournée vers la porte. Prête à servir mon sourire le plus bienveillant. Je pouvais le faire comme avant. C'était si simple avant. Trop tard pour faire demi-tour. Mon coeur tape dans ma poitrine. Et enfin la porte s'ouvre. Je vois Milo en premier. Puis Veïa. La fameuse. Celle qui fait tourner la tête de mon frère. Elle était plutôt mignonne. Il avait des bons goûts mon frère. Et ce petit sourire qui se colle sur son visage... Je l'avais dit qu'il était niais quand il parlait d'elle. Mais c'était adorable. Mon regard se pose sur sa blonde. Je lui souris. Comme je savais le faire. Grand sourire qui montre toute mes dents. Je secoue ma main en guise de bonjour en sa direction. « Contente de faire enfin ta connaissance ! » Ce qui était plus ou moins vrai. Je tapote le lit pour les invité à venir se poser avec moi. « On était en train de regarder Vendredi 13. Tu veux le finir avec nous? Sinon on peut regarder un autre film aussi. Et on a de la glace au citron et au chocolat noir. » Je m'en sortais plutôt bien. Pour une fois. La boule dans mon ventre s'était un peu dissipée. Le plus dur était fait maintenant non?



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