les enfers portent mon nom. | ft. andrew t. spector

les enfers portent mon nom.
★ ─ w/ @Andrew T. Spector

je hausse les épaules quand on parle de la grandeur de son porte-monnaie que je tente de deviner. de toute façon, la conversation était déjà close à partir du moment où ni lui ni moi n'arriverions à être suffisamment sérieux pour réussir à coucher ensemble. je voyais drew comme un petit frère et absolument pas comme un homme que je pourrais potentiellement mettre dans mon lit.
il est bel homme, doit surement bien s'y prendre... mais il était hors de question, pour moi, de l'imaginer nu. je l'avais vu dans bien des états mais pas celui-ci et ça m'allait de conserver ce mystère.
il était un bout de ma réussite, un des piliers de ma vie... qui m'avait octroyé la chance de pouvoir vivre encore un peu avec tout ce beau monde à boston. une nouvelle vie, une nouvelle ville... et un nouvel état d'esprit qu'il m'avait insufflé. la mort n'est qu'une étape, mais je n'ai pas encore assez d'expérience pour aller la conquérir. je dois laisser ma trace à ce monde, le mettre à feu et à sang avant de brûler dans les flammes de l'enfer, manger par le cerbère.

mais la conversation revient plus légère quand on attaque le repas et je ris devant son appétit d’ogre. je souris en coin sans répondre à la pensée qui me traversait. non, il n'est pas gros, mais il pourrait le devenir s'il mange comme ça tous les jours. puis une proposition qui m'étonne. « je n'ai pas le temps pour ça. » que je dis en riant, prenant à mon tour de quoi grignoter. « mon sport se joue la nuit, et c'est un travail d'équipe. » un petit clin d’œil avant de prendre mon verre et de le boire avec douceur et lenteur. savourant l'alcool qui goutte dans ma gorge. « pas trop mal. » que je dis, en bonne connaisseuse.
et enfin le sujet qui me brulait les lèvres, sa fille. je rêvais d'un jour être mère mais je savais aussi que je serais parfaitement médiocre dans ce rôle là, donc j'ai abandonné l'idée et ce rêve idiot. vivant par procuration à travers mes amis déjà parents, appréciant leurs enfants. les jalousant silencieusement.
il me montre une photo qui me fait littéralement fondre. « mon dieu qu'elle est jolie. » que je dis devant la petite bouille blonde au regard déjà bien perçant. elle ira loin, et je lui souhaite une vie des plus épanouies et des plus heureuses surtout. grâce à un père et, surement car je ne la connais pas, une mère remarquables.
je souris quand il affirme mes suspicions, un caractère déjà bien trempé. « elle fera de grandes choses, alors. » que je dis en finissant mon verre.
les enfants étaient une faiblesse et dans le monde que je voulais saccager, je ne voulais pas qu'une mini-moi souffre autant... la chance de vivre dans de bons foyers... cet enfant serait malheureux avec moi.
je détourne le regard pour vérifier l'heure. « tu viendras faire un tour à ma pâtisserie comme promis ? » que je demande en pensant à ma boutique et à la paperasse qui m'attend.

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Je l'a regarde tout en mangeant, je me dis que tous les deux ont avaient énormément avancer dans la vie, elle était forte maintenant et je l'étais aussi. Ca changeait des fois où on était tout simplement tous les deux dans un moment compliqué. J'avais l'impression que des fois, le monde nous faisait des belles surprises. Le destin m'avait mis sur les pas de cette jeune femme complètement morte, sans vie dans ce rehab de merde. Je ne pensais pas non plus avoir besoin d'aide, je pensais m'en sortir tout seul, je me l'étais toujours dis plusieurs mois avant mais non. Après avoir perdu ma famille, ma femme et ma fille j'avais compris qu'il fallait que j'ai besoin d'aide. Et surtout au moment où j'ai faillit me tuer. J'ai aussi vu que c'était le moment de s'en sortir. Je partais dans une spirale. Et puis discuter avec une personne totalement indépendante de ma vie, des histoires. Un point de vue extérieur qui m'avait fait du bien. Enfin bon, la je suis fier aussi de ce qu'elle est devenue. Il y a des parties de nos vies qu'on ne connait pas encore mais on apprendra aussi à se connaitre un peu plus, un peu mieux et dans de meilleures conditions. Je rigole lorsqu'elle répond pour le côté de sport. Je secoue la tête. "C'est vrai que le sport de chambre est pas mal aussi pour se dépenser. Puis bon il parait qu'avaler ça fait maigrir.. Ca marche vraiment? " Après tout peut-être que notre sperme avait de bon vertus, mais je ne pourrais savoir, je suis plus du genre à lécher moi.. Mais c'est qu'un léger détail. J'aime nos conversations avec Alyson, il n'y avait pas de prises de tête, tout était léger. Ca fait du bien mine de rien. Enfin bon par la suite elle me demande des photos de ma fille, voulant la voir. Je souris, j'en avais tellement dans mon téléphone. Je l'a prenais toujours en photo, j'étais gaga devant elle. C'était normal? MA première fille, la prunelle de mes yeux. Après lui avoir montrer quelques photos, elle me dit qu'elle était très jolie, elle était même vraiment surprise. Et oui la plus adorable ma petite. Et encore en photo on pense qu'elle est assez calme, mais elle est très hypewactive. Comme moi à son âge. "On espère oui. On veut qu'elle ai la plus belle vie." Je souris, on était là pour elle, et ça malgré les différents que j'ai avec sa mère qui se sont un peu calmé mine de rien. Peut-être que plus tard elle m'en voudra aussi de les avoir abandonner, d'avoir blesser sa mère autant de fois. Mais pour le moment elle m'aimait beaucoup. Je suis son père après tout. Et elle ne l'oublie pas. Ma plus grande peur et qu'elle me remplace. "Elle a dit papa en premier en plus. Je n'y croyais pas!" Je souris de plus belle en regardant encore une photo d'elle. J'aimerais l'avoir un peu plus, des semaines entières mais non.. Ce n'était pas l'idée d'Ayma. Je devais me contenter d'un week end sur deux. Et ici et là quand je lui demandais ou quand elle me propose. "Ah mais bien sur, je veux voir ton nouvel environnement de travail et manger des pâtisseries." Je souris en la regardant, changer de sujets était pas mal oui. Elle avait eu raison là. Mais en effet l'heure tourne mine de rien.

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★ ─ w/ @Andrew T. Spector

si on pouvait reprocher bien des choses à andrew, son franc parlé, lui, était des plus légendaires. et si certains étaient souvent mis mal à l'aise, ça avait tendance à me tirer des sourires que je ne voulais pas dévoiler.
le nombre d'infirmière qu'il a fait rougir, ou même pleurer, me revient en tête et je ne peux m'empêcher de ressentir une satisfaction malsaine au fond de mon ventre. nous étions considérés comme des bêtes médiocres et faibles là bas, alors qu'en réalité, il avait la force de faire réagir n'importe qui.
il se fichait des états d'âme, si ça devait être dit, il le disait. sans faux semblant, sans fioriture. brute de décoffrage et que ça plaise ou non, lui il se contentait d'étaler une vérité acerbe qui m'arrachait parfois des rires incontrôlables.
aussi, je hausse un sourcil en faisant une moue peu certaine, tombant mon regard dans le sien. « je suis toujours fine, alors on peut penser que oui. » que je dis en souriant en coin.
bien que je ne sois pas trop le genre à laisser la semence se répandre sur ma langue, préférant sentir les à-coups entre mes jambes et la force quitter les corps comme si je volais l'âme de chacun. mais c'est un autre débat.
me laissant entrainer dans une autre conversation autour d'un sujet bien plus sérieux, et plus doucereux.

il me montre la photo d'une petite blonde à la bouille toute ronde qui me fait sourire bien plus sincèrement que tous les sourires que je peux offrir. rien de malicieux ou de faux, juste de l'attendrissement.
je rêvais d'avoir un enfant, mais comme déjà dit, je ne pouvais pas me le permettre. l'instabilité ne fait pas bon ménage avec un gamin.
devant l'espérance et le sérieux d'andrew, je hoche la tête. « je ne doute pas que vous lui offriez tout ça. » que je réponds chaleureusement.
puis les anecdotes qui le font fondre à son tour, le papa est un être bizarre. le mien n'a jamais agi de la sorte avec aucun de ses enfants... et je ne peux pas considérer qu'il ait été père un jour.
je chasse les démons en demandant à andrew s'il viendrait me rendre visite. j'y tenais. et je souris quand il affirme.
je me demande ce qu'il penserait de la déco typique anglaise, est-ce qu'il se sentirait à la maison ?
sûrement.
je pose ma main sur la sienne et serre ses doigts. « drew, je vais détruire le monde. » que je dis du plus sérieux possible. plantant mon regard de glace dans le sien.
car s'il trouvait sa reconstruction dans le bonheur, je trouvais la mienne dans le malheur... la douleur. « je t'épargnerai, c'est promis. » que je dis en esquissant un sourire en coin. « et ta petite aussi. » avant de caresser le dos de sa main, posant mon couteau dans l'assiette en signe de résilience. j'avais déjà bien trop mangé. trop bu surement aussi... mais j'avais bien l'intention de détruire tout ce qui m'entourait, à quelques exceptions près.
je soupire, et retire mes doigts. « est-ce que jeffrey t'a dit quelque chose d'autre à mon propos ? » que je me détruisais sûrement... peut-être pas.

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Je l'a regarde en levant les yeux... Oui c'est sur elle est fine, je vais pas nié ce que je regarde devant moi. LE sport ça entretient, puis bon, elle ne mangeait pas non plus énormément là bas. Bon la nourriture n'était pas vraiment ce qui était le plus fou au monde, j'avais connu mieux. On voulait juste qu'on reste en vie simplement en nous nourrissant de ce qui était mangeable simplement. C'était une cantine ou des rations étaient jute calculé pour nous, pas un gramme de plus, ou de moins. Comme si en plus de nos troubles mentaux il y avait des troubles alimentaires qu'ils voulaient calmer. "T'as le corps comme ça." Je souris, je l'avais énormément analysé dans mon coin, j'avais analysé tout le monde la bas. On avait tous nos caractères, nos agissements, nos esprits sombre. Moi? Je l'avais caché, je ne pensais pas être comme ça, autodestructeur mais j'ai appris à l'admettre que je l'étais, que je voulais me punir, que je voulais mourir car ma vie n'avait plus de sens. J'avais retrouvé le bon sens, j'avais retrouvé la passion et l'envie d'avancer. Est-ce qu'elle restera? Je l'espère, mais il y aura toujours un moment où je vais merdé, je me connais, c'est toujours pareil. J'avais retrouvé un équilibre avec ma fille, et je ne veux pas qu'il soit gâché par quoi que ça soit. Elle était ma princesse, la prunelle de mes yeux. Pour le moment la seule enfant que je voulais, je veux la voir grandir, sourire et rire. Qu'elle continue à m'appeler papa, qu'elle m'oublie pas. Je veux être la pour elle. Même si ça doit me rapprocher un peu plus de mon ex femme. C'est pas grave, on a de nouveau de bonne relations cordiales. Mais pour combien temps? D'un coup, elle devient plus sérieuse, elle me prend la main. Mon regard se plante dans le sien comme attirer.Je l'écoute mais je ne comprend pas où elle veut en venir. Pourquoi ces pensées sombres, pourquoi est-ce qu'elle me dit ça . "Non rien... Il préférait qu'on discute." Je l'a regarde, 'est toujours plus simple de discuter, mais bon, je voyais qu'elle avait changer et elle doit rester dans cette direction là. Elle avait dit avant qu'elle voulait détruire le monde, je ne l'avais pas compris mais est-ce que c'est vrai ça? elle veut détruire ce qu'il y a autour d'elle alors qu'elle va mieux? "Pourquoi tu veux détruire ton monde? Tu ne vas pas mieux, tu ne te sens pas plus libre depuis que t'es sortie? " Tant de questions sans réponse. Enfin dans le fond, est-ce que moi même je suis guéri aussi entièrement? J'ai passé que 2 semaines là bas en intensif... Mais si un jour quelque chose débloque est-ce que je ne vais pas replonger? Je n'en savais rien. J'espère pas, car je suis heureux dans le couple et dans le monde où je me trouve maintenant. Mais elle? Est-ce qu'elle était vraiment bien?

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★ ─ w/ @Andrew T. Spector

c'était difficile pour moi de voir que nous avions évolué dans deux directions différentes. l'un ayant choisi la lumière alors que je prenais doucement le chemin de l'obscurité. est-ce que c'était un mal si ça me tenait en vie ? surement pas. mais je ne voulais pas mentir à mon seul et unique confident. jeffrey avait pris peur, il ne comprenait pas ce revirement de situation, ni pourquoi changer à ce point pouvait m'aider à survivre.
il aurait volontiers troquer n'importe quoi pour retrouver la jeune et jolie alyson qui était si altruiste, si douce... si gentille.
une idiote qui se laissait écraser par le monde et qui n'était pas foutue de se relever à chaque coup donné. je préférais mille fois l'abandonner pour porter la cape de la femme forte et indépendante.
mourir en emportant le plus de malheur avec moi. « je n'ai pas guéri. » que je finis par dire, un peu tristement mais le démon dans le regard. « je survis, c'est tout. »
je pense à son enfant, à sa femme enfin ex-femme et sa jolie copine du moment. il avait la chance de pouvoir vivre dans la lumière avec un bonheur incommensurable. j'étais jalouse oui, envieuse même... et pourtant j'étais parfaitement sûre que je détesterai l'homme qui m'offrait un enfant. « je ne fais pas confiance à aucun homme. » pas même toi andrew, et si je trouve ta famille adorable, j'ai peur de ce que tu pourrais faire à ta gamine.
non pas que je t'en crois capable, mais parce que mes propres démons me lacèrent le cœur et l'âme chaque fois qu'on parle d'une gosse. « je veux tout détruire, même chez les inconnus. détruire des couples, détruire des familles... » parce que c'est de ça qu'on m'a toujours accusé.
alors autant mettre à profit ce que l'on me reproche. « et je ne suis pas heureuse. » mon pouce passe sur le dessus de sa main en une douce caresse. « et je ne le serai jamais. » que je finis par avouer en le regardant dans les yeux. car ce n'était pas mon ambition, et je n'escomptais pas l'être.
je détestais tout le monde et personne ne pourrait changer ce crédo, pas même mon seul et véritable ami. « je t'aime, andrew. mais tu ne pourras pas me sauver, c'est comme ça que j'ai décidé de vivre. »
doucement, je me lève de ma chaise et lui dépose une bise sur la joue. « merci pour le repas. »
et je m'évanouis doucement dans la foule avant de quitter le restaurant et de filer au travail avant que je ne prenne trop de retard sur mon administration.

je suis heureuse de l'avoir vu, mais je ne sais pas s'il est vraiment fier du choix que j'ai fait. mais je ne peux pas entrevoir cette lumière qui brille doucement sur sa vie... la chute serait trop brutale si tout devait s'arrêter.
et je me prépare déjà à le ramasser à la petite cuillère, et à devoir le tirer doucement dans les méandres des ténèbres.

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Je fronce le regard, je voyais qu'elle était sincère, elle l'a toujours été en ma présence, c'est pour cela qu'on s'entend si bien. On ne s'est jamais posé de questions lorsqu'on parle ensemble c'est naturel, c'est net. Je l'a regarde dans les yeux. Elle avait choisi cette direction, elle avait changé de direction par rapport au rehab, elle veut juste détruire le monde autour d'elle. C'était pas une si mauvaise idée après tout. J'aurais été dans cet esprit aussi il y a plusieurs mois. Avant même qu'elle me connaisse. Depuis les attentats je veux détruire le monde. Et Janvier arrivait à grande vitesse...Donc les 1 an de cet attentat aussi. Je ne comprend pas comment j avais réussir à m'en sortir. Mais Sara sera là pour m'aider, je ne lui avais pas trop parler de ce moment. Car c'était compliqué d'y penser. Rien que là, j'avais des frissons... Je me touche le ventre direct. Un instinct. Mais je ne veux pas que Alyson remarque cela même si elle est au courant de ce qu'il s'était passé... "Tu survis mais t'es mieux ici." Je souris, après tout, je suis là pour elle quoi qu'il arrive et je sais qu'elle est là pour moi . Elle me dit qu'elle ne faisait confiance en aucuns homme. Je fronce le regard, pourtant je suis là, mais moi ça devait être différent... On ne s'est pas rencontré dans un lit ou ailleurs. C'était dans des circonstances assez différentes. Mais est-ce qu'elle me dit tout? Je l'ignore... Je ne suis pas dans sa tête et même dans son regard, j'ai pas l'impression qu'elle me disait tout. Elle avait ses secrets, on en a tous. On va pas le nier. C'était un part de notre personnalité. Elle me dit par la suite qu'elle veut tout détruire. Je l'écoute. Ah oui quand même.. Elle puissant sa force comme ça, je vois. "On a tous notre part de sombre en nous.. C'est ce que je pensais mais j'ai réussis. Tu pourras aussi. Un jour. Tu verras. Après touche pas à mon couple. Je reviens de loin, je ne veux pas y retourner!" Je souris, mais je comprend ce qu'elle traverse. Pour le moment elle voit les choses comme ça, un jour ça va changer, peut-être ou pas. Elle se lève par la suite, je me lève aussi et je 'la prend contre moi doucement après lui avoir fait la bise. On avait passé un bon moment ensemble et ça faisait du bien. Puis de toute façon je viendrais la voir bien sur, on s'était retrouvé ici, je ne vais pas la laisser. Puis bon, elle a intérêt à me dire qui elle avait détruit! Moi je lui dirais comme ma vie avance. On se sépare chacun. J'espère qu'un jour la lumière viendra en elle d'un coup comme elle est arrivé pour moi.