The sound of reverie • Ralvisio

Alex Ralston & Veïa Alvisio

The sound of reverie

Une douce surprise qui avait été initié dans cette soirée et je flottais jusqu'au bout, poussant toujours plus cette attirance entre nous. Et nos regards ne pouvaient plus se lâcher, me rapprochant toujours un peu de toi, car cette table devenait tout simplement insupportable. Cet élan de confiance qui s'émanait de toi me faisait frissonner et me donnait envie d'en connaitre davantage. Te pousser un peu plus loin dans tes limites pour comprendre ce que tu me cachais, car depuis ma demande il se lâchait, sans retour, sans équivoque. Avant même que je puisse te répondre, tu me pris de cours et par surprise, mettant tes mots en action montrant que tu n'étais vraiment pas fuyard. Mon ventre fit un tour, électrisée par le moment. Nos chaises presque scindées ensemble rappelait nos corps qui se rapprochaient avec ta bouche collée à la mienne. Je ne te laissais pas fuir posant une main au creux de ta nuque serrant aussi ta main au passage, longeant parfois ton bras pour éveiller une douce chair de poule. J'en voulais plus moi aussi et continuer de t'embrasser, malgré la couleur et l'endroit bien bondé. Je me faisais violence pour ne pas te rejoindre sur ta chaise. Puis, l'alcool avait raison de moi et je me détachais de toi un instant sans lâcher tes prunelles. Au diable la raison et les formalités. Je m'assoyais tranquillement sur tes genoux sans même te le demander. «Je confirme, tu n'es pas si timide. » Non il avait le don de m'impressionner et cela augmentait mon appétit. Je repris le contrôle de ses lèvres, une main dans ses cheveux et une près de sa hanche, tirant un peu sur le tissu de son t-shirt. Enivrée par l'élan de ce contact bien enfantin au départ et maintenant bien langoureux. Malgré moi ma main sur sa hanche le ramenait vers moi toujours un peu plus proche. Notre salive mêlée à la peinture et le goût amer de l'alcool. «Pardon, je m'emporte. » je disais en rompant nos baisers et pourtant je revenais déjà à la charge, les sellant à nouveau.

AVENGEDINCHAINS

@Alex Ralston

(Invité)

22/06/2015

the sound of reverie ★ ─ w/ @Veïa Alvisio

Peut-être avais-je besoin d’un coup de pouce ? J’avais peur de mal faire les choses, de mal interpréter les signes. Alors sûrement que ta demande, sous couvert d’un ordre, m’avait ainsi rassuré dans cette sensation que j’avais, cette sensation de réciprocité. Cette attirance qui était indéniable, et qui pourtant, n’était pas certaine de mon côté. On vivait dans un monde où le moindre acte commis par un homme pouvait être scruté par les internautes, si le récit se retrouvait écrit sur la toile. Je traine pas mal sur Twitter, je sais comment les choses se passent dessus. Je ne voulais pas être un #MeToo parmi d’autres. Mais tu m’avais rassuré à ta façon, et on a pu échanger notre premier baiser. Et rapidement, un second, puisque mes lèvres retrouvaient les tiennes, pendant que nos chaises se rapprochaient aussi. Disons que la table entre nous était loin d’être appréciée en cet instant. L’envie prenait alors un peu plus de place, je sentais la chaleur s’engouffrer dans mon corps un peu plus à chaque seconde. Et finalement, tu t’installais sur moi, ce qui n’allait pas vraiment m’aider à garder mes idées peu catholiques sous clé. J’esquissais un sourire à tes mots avant de reprendre les baisers, mes mains posées de part et d’autre de tes hanches. Mais elles ne restaient pas immobiles, elles découvraient tes formes, peut-être un peu timides, certes, mais ça ne me dérangeait pas. Et quand je sentais que tu étais un peu plus insistante, je me laissais aller à glisser mes mains sous ton haut, sans forcément découvrir ce qui s’y cachait plus haut, mais dans le simple but de toucher ta peau, y sentir comme elle pouvait être chaude. Est-ce que tu étais comme moi et tu t’embrasais ? « T’excuses pas… » avouais-je entre deux baisers, incapable d’arrêter de retrouver tes lèvres. « Mais je suis pas contre continuer dans un endroit plus… discret » Là où on pourra pas nous arrêter pour atteinte à la pudeur. J’avais bien envie de proposer chez toi ou chez moi, afin de bénéficier d’une douche, mais possible que je puisse accepter n’importe quel endroit en cet instant, tant mon désir montait en flèche.

credits img/gif: chrysalis
code by lumos s.

(Kaze Faulkner)

“already pulling me in, already under my skin. And I know exactly how this ends, I Let you cut me open just to watch me bleed —”

Alex Ralston & Veïa Alvisio

The sound of reverie

Je crépitais comme un feu de forêt et l'impatience me bouleversait encore davantage. Et tu me suivais si facilement dans ce jeu que je ne pouvais plus me contrôler. Nos idées semblaient s'entrechoquer, tes mains sur mes hanches puis sous mon haut me faisait comprendre à quel point tu en avais envie toi aussi. À partir de ce moment il n'avait plus de point de non-retour en moi, car la flamme dansait trop bien au creux de mon ventre et tu l'attisais si habilement avec une timidité si douce. Une douce brise dans mes relations parfois un peu trop intense, car les hommes oublient parfois la douceur. Et la poupée est pourtant si fragile. Ta main contre mon épiderme me faisait frissonner davantage voulant moi aussi toucher la tienne sans attendre. Je pouvais envoyer valser mes excuses pendant que tu me propose un endroit plus discret. Je souris contre tes lèvres avant de mordiller celle inférieure avec appétit. Je glisse ma main sous ton t-shirt dans ton dos pour te réveiller davantage, inarrêtable. Puis je finis par me détacher de toi, même si cela ne me convient pas tirant sur ta main pour te relever et t'entrainer loin des mauvais regards. Ta simple main dans la mienne ne suffisait pas et j'étais si tendu sentant le désir m'envahir que je me contrôlais pour attendre le prochain endroit. «Viens, je te ramène chez moi. » Parce que l'impatience me grugeait et je n'avais plus de poser des questions et après tout tu désirais te cacher, alors j'imagine que l'endroit importait peu. J'interpelle un taxi, oubliant de te demander de quelle façon tu t'étais rendu, donnant mon adresse au chauffeur. Je loge ma tête au creux de ton cou durant le trajet pour que tu restes avec moi, dans ce joli feu qui crépite entre nous. Et si on souffle sous la braise, les flammes vont revenir à la charge. Il se gare finalement devant mon loft et je monte en déverrouillant la porte rapidement, me faufilant à l'intérieur et refermant la porte derrière lui. Je me retourne vers mon petit rêveur en le scrutant un moment. En attendant que son corps parle de lui-même, pour continuer ce doux rêve. Même si on avait laissé la peinture derrière.

AVENGEDINCHAINS

@Alex Ralston

(Invité)

22/06/2015

the sound of reverie ★ ─ w/ @Veïa Alvisio

C’était presque inattendu, mais tellement délicieux que je ne voulais même pas revenir en arrière. Tes lèvres étaient d’un doux délice et j’y retournais encore et encore. Et je me laissais même aller, comme si nous étions dans une bulle, juste toi et moi, à l’abri des regards. Mes mains découvrent ta peau, ta chaleur corporelle et de toute évidence, le mercure ne fait qu’augmenter. C’était pas étonnant, nos baisers ne cessaient que lorsqu’on devait parler, toujours aussi langoureux et une envie certaine se faisait ressentir. C’était bien pour cette raison que je cherchais à avoir une sorte d’intimité, parce que je sais que je pouvais aller plus loin avec toi ce soir. Je savais que j’en avais clairement envie, surtout quand je te vois posée sur moi, à califourchon. J’étais en alerte, et rapidement, je comprenais que tu étais sur la même longueur d’ondes que moi. On allait chez toi, c’était acte. Ma main dans la tienne, je sortais deux billets pour payer les shots pour les poser rapidement sur la table avant d’attraper mon manteau et te suivre jusqu’à la sortie. Un taxi plus tard, voilà que tu continuais de me chauffer, tes lèvres dans mon cou, tandis que ma main s’était posée sur ta cuisse, jouant doucement en glissant le long de celle-ci. L’habitation était juste là, et je te suivais pour pouvoir pénétrer dans ton cocon. Je posais ma veste sur le premier meuble que je trouvais, avant de poser mon regard sur toi. Tu étais là, au niveau de cette porte, la peinture sur ton visage, ta chevelure blonde, tes mains aussi. Et tout me revient, tel un boomerang. Franchissant tout cet espace qui nous séparait, j’attrapais ton visage de mes deux mains pour venir t’embrasser comme si ma vie en dépendait, te poussant par la même occasion contre la porte. Mon corps se collait contre le tien, sentant de nouveau la chaleur prendre en intensité. Lâchant ton visage, mes mains retrouvaient tes hanches, ta peau en dessous de ton haut, avant de le retirer entièrement pour le jeter dans la pièce derrière moi. « Ta chambre » glissais-je doucement, histoire d’être dans un endroit adéquate, même si de toute évidence, je n’étais pas contre continuer n’importe où dans ce loft.

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(Kaze Faulkner)

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Alex Ralston & Veïa Alvisio

The sound of reverie

Le temps semblait ralentir et mon souffle se coupait. Trop d'attente, trop de distance entre nos deux corps. J'avais envie qu'il me montre la suite. Je n'avais pas besoin de parler pour qu'il me comprenne. Là contre cette porte, je te renvoyais mes jolies flammes, dans la pénombre je te dessinais sans problème. Avide, de découvrir tout le reste. Avide, de tes baisers non complétés. Et comme si tu lisais mes pensées, tu me retrouvais faisant naître en moi le même plaisir que dans le bar. Mon dos qui percute la porte je m'électrise davantage, comme s'il n'avait plus de sommet à toute cette énergie. Je soupire de plaisir sentant ton corps contre le mien. Perdue dans l'espace et le délice du moment. Il ose se séparer de moi de nouveau et je me mords la lèvre inférieure de le voir disparaître à nouveau. Ses lèvres sont remplacées par ses mains qui font valser mon haut effleurant ma peau de porcelaine au passage. Il était vrai que nous devions cacher, comme nous l'avions fait en quittant le bar porté par la surprise et ce nouveau plaisir. Je te regarde un moment comme si mes pieds étaient coulés dans le ciment. Je reprends mon souffle effréné par nos baiser pour caresser une dernière la peau de ton torse avant de te faire reculer tranquillement dans le couloir. La porte de ma chambre bute contre ton dos, puis finalement tu tombes à la renverse sur mon lit. Je remonte contre toi, en souvenir du bar, mes jambes de part et d’autre de ton torse. Je redessine chaque coup de pinceaux de mes yeux, puis suivit de mes mains qui traverse tes joues, ta mâchoire, ton cou avant d'atteindre la lisière de ton haut. La température remontait à une vitesse fulgurante, même s'il n'avait jamais osé redescendre. Croyez-moi le mercure ne se contenait plus lui-même. Je mets fin à ton supplice retirant ton haut à toi aussi et revenir à la même vitesse contre tes lèvres dont je ne pouvais plus me passer tout en te pressant un peu plus sur le matelas et mon corps qui bouillait de toute sa longueur. Le rêve avait pris une tournure irréelle et j'avais peur qu'il s'arrête.

AVENGEDINCHAINS

@Alex Ralston

(Invité)

22/06/2015

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C’était pas forcément inattendu dans le fond, nous étions en train d’avoir un date Tinder. Dans la logique des choses, c’était exactement ce qui devait se passer. Seulement, en réalité, j’avais pas vraiment eu d’attente de ce rendez-vous. C’était de cette façon que j’appréciais au mieux les soirées improvisées comme ça. Comme maintenant, quand mes lèvres épousaient à la perfection les tiennes, dans des baisers continus, sans réelle interruption. Je t’embrassais, encore et encore, avant de finalement retirer ce haut, laissant dévoiler ta peau porcelaine. Puis c’était le moment d’aller dans ta chambre, alors je te laissais me guider. Ta main sur mon torse, tu me poussais à travers ton appartement, laissant mon dos buter contre une porte, avant que je ne finisse par tomber à la renverse sur un lit. Tu t’installais à califourchon sur moi, ton regard m’embrasant à chaque instant. C’était quoi ce pouvoir que tu avais sur moi ? Il était de toute évidence assez puissant pour que ce soit immédiat, l’effet souhaité. Mon haut se retrouvait rapidement sur le sol, laissant mon torse à ta merci. Tu finissais par m’embrasser de nouveau, laissant échapper d’entre mes lèvres un soupir de satisfaction. Par réflexe, je glissais mes doigts sur ta peau, dans ton dos, retrouvant rapidement l’attache de ton soutien-gorge pour le détacher et t’en débarrasser. Peut-être que c’était rapide mais je ne voulais pas freiner, cette allure m’allait parfaitement, parce que j’en avais envie. J’avais terriblement envie de toi et mes baisers, mes caresses, ils laissaient supposément transparaitre tout ça. Le sous-vêtement se retrouvait rapidement au sol, tandis que j’inversais nos rôles pour être au dessus de toi. D’abord, je t’embrasse langoureusement, avant de dévier le long de ta mâchoire, dans ton cou, avant d’attaquer ta poitrine. Et pendant ce temps là, il ne me fallait pas plus de temps pour commencer à m’attaquer à ton pantalon, que je voulais retirer au plus vite. Lâchant ton sein, je m’attelais à retirer tout ce que tu pouvais porter en bas, tirant tout d’un coup, et voilà que tu es nue devant moi. La vue était belle, elle était magnifique, et je ne pouvais pas m’empêcher de sourire.

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22/06/2015

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