LILY NILLSON ► Danna Paola

Elle n'apprécie pas vraiment ce système de confrérie. Électron libre, la brune n'aime pas qu'on lui colle une étiquette. La vie a fait qu'elle se méfie de beaucoup de monde. Alors si le sourire est trop grand sur ses lèvres, c'est sûrement qu'elle en joue pour vous faire plier. Elle rejette l'idée de créer un groupe immense d'étudiants, tous liés les uns aux autres comme une famille. La sienne est déjà trop compliquées croyez là. Se lier, pactiser, c'est aussi se mettre d'un côté ou de l'autre, faire des choix, prendre des décisions. Fourbe, elle veut se laisser toutes les possibilités d'évolution, jouer, faire croire, pour trouver des avantages de tous les côtés. Elle restera donc student..

Lily est née le 16 Janvier 1998, à Cancùn, lors de fouille archéologique. Sa mère, Andrea, archéologue, a rencontré son père, Ezeckiel, militaire en repos dans la région. * Elle s'appelle en réalité Emily, mais refuse qu'on l'appelle ainsi. Elle préfère qu'il n'y ai rien qui puisse lui rappeler sa mère.* A grandi dans un milieu très modeste, sa mère l'a emmenée avec elle pendant les fouilles dans toute l'Amérique du sud. * Dès petite, elle a du apprendre à être autonome car sa mère est tombée rapidement dans la drogue. Elle laissait Lily seule dans l'appartement pendant de longues heures le temps d'aller chercher sa dose. Parfois même, elle demandait à Lily d'y aller. Qui aurait soupçonné une enfant de ramener la drogue à sa mère ? * Elle ne s'évadait que par la création. D'abord en dessinant, puis en apprenant la couture avec sa grand mère, qui l'élevait plus que sa mère. * Des doigts en or, un talent fou dès le plus jeune âge. Sa grand mère a vendu quelques pièces cousues main pour lui permettre d'acheter plus de matériels. * A l'aube de ses 13 ans, elle fut considérée comme monnaie d'échange contre de la cocaïne. Sa mère a commencé à la prostituer pour avoir sa dose. * L'enfer dura plusieurs années. Elle ne trouvait de réconfort que dans le plaisir de la couture. Souvent violentée, elle a plusieurs cicatrices dans le dos et revenait souvent à la maison avec des marques de strangulation. * Sa grand mère l'a emmenée aux courses hippiques à 18 ans, elle joua peu, mais sur celui que personne n'attendait. Elle a gagné le jackpot ce jour là. L'argent placé en banque va lui permettre d'avoir un meilleur avenir, elle le sait. * Sa grand mère est décédée quelques semaines plus tard. Son seul repère. * Son père finit par se rendre compte de l'enfer qu'elle vivait, lors d'un retour au Mexique. Il lui parla de son ancienne vie, de cette famille qu'elle pourrait apprendre à découvrir. Boston. Nouvelle vie. Nouvelle famille. * Elle a obtenu une bourse pour rentrer dans l'université de ses rêves, Harvard, en design de mode. * Elle travaille dans un club de strip-tease, en tant que barmaid. * Les dealeurs du Mexique ont une branche sur Boston, et lui demande régulièrement de jouer la mule. Elle le fait, pour ne pas être tuée, et pour gagner une somme conséquente. C'était ça, ou la prostitution. * Elle vit dans un jolie petit appartement en centre ville de Boston, payé par l'héritage du décès de sa grand mère. Assez chic et cosy, elle s'y plaît beaucoup. * Son adolescence difficile a façonner son caractère. Elle ne laisse pas les sentiments prendre le dessus. Elle fait confiance à peu de monde. * Elle profite de sa nouvelle richesse mais n'oublie pas d'où elle vient. Pourtant, elle aime se faire passer pour ce qu'elle n'est pas. Elle n'avoue à personne l'enfer qu'elle a vécu. * C'est une fille pleine de vie, qui profite de l'instant présent. Elle espère profiter de son argent pour faire quelques voyages et découvrir le monde. Elle rêve de l'inde et des tissus magnifiques qu'elle pourrait y trouver. Elle rêve de Paris, capitale de la mode. Elle rêve de grand espace ou personne ne pourrait la rattraper. * Elle s'est mise à l'équitation plus assidûment, et est plutôt douée. * Elle aime la musique, et en écoute tout le temps dans la rue. * Sa libido la pousse à avoir des coups d'un soir, hommes, femmes. Toujours sans attaches. * Elle aime le chocolat noir, et ne boit pas de café. Elle a tendance à boire des boissons énergisantes à longueur de journée.

Lily a toujours été une élève studieuse. Les notes et les appréciations des professeurs conquis ont aidé pour son dossier à Harvard. Elle a aussi pu joindre une lettre de recommandation d'un excellent créateur mexicain pour qui elle a travaillé pendant se week-ends et vacances. La dissertation porta sur les passions qui peuvent aider à s'en sortir dans la vie. Ce fut très personnel, et elle eut beaucoup de mal à se livrer sur cet essai. Elle n'a pas voulu faire pitié, mais simplement être honnête. La direction connaît ses difficultés, sait qu'elle vient d'un milieu difficile, et lui accorda la bourse qu'elle désirait tant. L'entretien lui permit de montrer sa détermination pour s'en sortir et devenir une grande créatrice de mode. Elle sait que sans Harvard, elle ne pourrait pas faire découvrir ses talents au monde entier.

La manipulation est un art dans lequel elle excelle. Elle recherche les points faibles de sa cible pour tirer les ficelles, sans avoir peur de jouer de ses charmes. C'est une femme extrêmement réfléchie, qui pense toujours avant d'agir. Son impulsivité se joue plutôt dans ses envies d'achat ou de sexe. Elle se laisse volontiers guider par des besoins primaires. Coquette, elle prend beaucoup soin d'elle. Sûrement parce que personne ne le fait autrement. Hyperactive, elle aime faire des activités extra scolaire. Son histoire de vie fait qu'elle apprécie les jolies choses maintenant qu'elle a les moyens de les avoir. Elle est débrouillarde, douée de ses mains, extrêmement manuelle autant qu'elle intellectualise beaucoup.
Lily donne peu sa confiance, elle sait que cela peut la rendre faible. Ne pas avouer ses faiblesses, pour que personne ne puisse la faire craquer. Elle ne s'ouvre que peu, ou alors, elle ment. Elle n'a d'ailleurs, que très peu d'amis, et ne s'attache pas sentimentalement parlant. Si son cœur rate un battement, elle fera tout pour fuir la personne. Les attaches solides entravent trop ses envies de liberté. Et pourtant, au fond d'elle, sous cette épaisse carapace qu'elle a finit par bâtir au fil des années, se trouve une femme sensible qui a peur de l'abandon. Les séparations sont trop douloureuses quand la vie ne fait pas de cadeau.