Collision. | ft. Jill Oberyn

Collision - Les galaxies deviennent belles quand elles s'heurtent.

« Je vois. » C'est terriblement triste comme nouvelle et je ne peux m'empêcher de regarder son genou, comme si je pouvais deviner les visses sous ses habits. N'importe quoi, mais c'est une terrible constatation... Que ces métiers sont si difficiles à obtenir mais où les passions peuvent être anéantis uniquement parce que le corps a fait un caprice, une seule fois. Une seule soirée. Et votre vie est à jamais changée. Je fais une moue compatissante alors qu'on s'assoit à une table où elle grimpe rapidement sur la chaise. Pour ma part, je prends le temps d'enlever mon manteau et de poser mon ordinateur sur la table avant de monter sur la chaise face à elle.
Je lui demande si elle peut apprendre à des débutants, elle dit que ce n'est pas encore le cas. « Je pourrai être ton premier cas d'école alors. » Je lui souris, posant mes paumes sur le gobelet chaud. « Je ne sais pas du tout danser, tu pourrais m'apprendre les bases ? » Je ne suis pas une enfant, mais je suis persuadé que j'ai bien moins de coordination qu'eux. Je suis piètre danseur mais surtout j'ai tendance à emmêler les pinceaux rapidement. Si je suis capable d'apprendre π (pi) par cœur. Je n'arrive jamais à retenir les pas de danse que je tente d'apprendre sur des tutos youtube.
Je la regarde un instant quand il vient à mon tour de parler de moi, je lève le menton en réfléchissant puis je bois une gorgée de mon café brûlant, grimaçant le temps de sentir le liquide descendre jusqu'à mon estomac. « Je suis étudiant en astrophysique, je suis à la cinquième année, il me reste encore quatre ans après celle-ci. » Je souris. « Mais j'aspire à devenir astrophysicien ou astronaute. ou cosmologicien. » D'où l'importance des mes feuilles pour mon mémoire. Heureusement que j'avais tout d'enregistrer dans mon pc. « Tu apprécies l'univers ? » J'ouvre mon pc et pianote mon mdp avant de tourner vers Jill les innombrables lignes de données physiques.

(c) AMIANTE

@Jill Oberyn

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Milo a la réaction banale et normale que tout le monde me dit quand je leur annonce mon accident, et ce que j'ai à la jambe. Mais par contre, le fait qu'il veuille que je lui apprenne à danser, ça me fait doucement rire. Je l'imagine déjà, surement qu'il danse avec deux pieds gauches, mais je ne suis jamais fermée aux débutants. Pour moi une cause n'est jamais perdue. " mmh si tu veux, mais je demande cher ! " que je dis pour rigoler. Bien sûr, juste pour plaisanter. Je ne donne plus de cours aux adultes car ça demande trop de pratique et de la technique plus poussée que les enfants. " tu n'as qu'à venir à mon prochain cours de danse, jeudi à 20h, au hall omnisport de Boston. tu seras peut-être le plus âgé mais je suis sûre que les enfants vont t'adorer. " je rigole d'avance, même si je ne sais pas s'il sera présent ou pas. A son tour, il m'explique ce qu'il fait dans la vie et je dois dire que je suis fort étonnée de rencontrer un étudiant fan d'astronomie et tout le tralala. Tellement passionné qu'il me sort son ordinateur pour me montrer des trucs incompréhensibles. " alors... tu veux dire que tu étudies les ovnis ? " que je lance toute réjouie en me rapprochant de lui, mon coude sur la table et mon menton posé au creux de ma main, totalement naïve et innocente sur le sujet.

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Collision - Les galaxies deviennent belles quand elles s'heurtent.

Je ris quand elle annonce qu'elle prend cher. Même si ce n'était pas une plaisanterie, son prix sera le mien.
Je n'ai jamais su comment faisait les gens pour se dandiner sans avoir l'air ridicule. Très sincèrement, à me regarder, on dirait un balai qu'on a jeté sur une piste pour voir s'il tenait encore debout. C'est si pathétique que je refuse toujours de danser. Confondant la gauche et la droite... On a beau avoir la tête pleine, la coordination du corps faisait défaut. On pouvait pas être bon partout.
Elle me donne le lieu d'un rendez-vous pour danser avec des enfants. Si j'ai parfois l'air rustre, j'adore les gamins. Ils sont si francs, si vrais... que tu peux t'amuser à tout avec eux. Ils t'aimeront peu importe à quoi tu ressembles. Ça peut être un moment de détente dans une semaine de rush de thèses. Pourquoi pas. « J'espère. Ils se rendront vite compte que je suis plus nul qu'eux. » je ris. Mais ce serait une bonne expérience. Aussi bien de vie que de sport. Depuis quand je ne me suis pas essayé à un sport ? Trop longtemps. Je me dis que je lui ferai la surprise, je ne dis pas oui ni non. Elle sera peut être contente de me voir ce soir là, et ça fera un peu de divertissement dans leur routine habituelle où tout le monde répète les même gestes.
Je finis par aborder mon sujet d'étude, et alors que je lui montre mes lignes de code complexe, je me retiens d'exploser de rire, me pinçant les lèvres pour ne pas rire. En soi, elle n'a pas tort, mais la façon dont elle l'a dit laissait sous entendre que je chassais les extraterrestres. Et c'était drôle, mais je ne voulais pas paraître insolant ou condescendant. J'arrive à garder mon sérieux, reprenant doucement mon pc pour ouvrir un dossier sur les astéroïdes et le nom de galaxies proches. « En quelque sorte, oui. » je ne peux m'empêcher de soupirer un rire et de lui montrer des images satellites de planètes et de météorites. « Mais j'étudie surtout les astres, les roches, les mondes hors de notre système voire même nos planètes. J'ai une affection toute particulière pour Jupiter. » j'ouvre un nouveau dossier avec plein d'articles sur la physique quantique et la théorie des trous noirs. « Et j'étudie la physique de l'univers, les composants chimiques, la façon dont le monde est crée. Et de quoi il peut être fait... Comment il est viable ou destructeur. »
Je ferme le dossier et pousse mon ordi un peu plus loin sur la table, buvant une nouvelle gorgée de mon café devenu légèrement froid. « L'astrophysique ne s'intéresse pas vraiment aux ovni, c'est plus les ingénieurs spatiaux voire l'armée, moi j'ai la tête un peu plus dans les étoiles. »
Et voilà Milo le barbant, le retour !

(c) AMIANTE

@Jill Oberyn

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Chacun sa passion non ? Si moi j'ai bien envie de le faire participer à un cours de danse que je donne pour les 7-12 ans, lui, il me partage illico presto sa passion. Je le vois déballer son ordinateur, me montrer des dossiers, des textes, des images. Je suis fascinée à la fois car je comprends rien et que j'ai envie d'apprendre, et surtout car il explique ce qu'il étudie d'une façon si forte que t'es obligé d'écouter. C'est vrai que moi, je ne me pose pas trop la question de la galaxie, de l'espace, des planètes. Car j'y comprends rien. Déjà on dit que la terre est ronde mais pourtant, ceux d'en bas, ils ont quand même pieds. Et les océans, comment ça se fait que l'eau ne tombe pas dans le ciel mh ? Je suis du genre à poser des questions débiles et Milo ne peut pas s'empêcher de rire quand je lui demande s'il étudie les petits bonhommes verts dans leur vaisseau. " ne te moque pas ! je ne m'y connais pas du tout. " je fais une moue légèrement boudeuse puis je me détends assez vite quand il me donne plus d'informations. Discours tout aussi fascinant. Je me suis réellement demander s'il allait arrêter de parler pour reprendre de l'oxygène dans ses poumons. " et bien... je t'avoue que je me suis jamais intéressée à tout ça, mais ça a l'air fascinant. je te souhaite beaucoup de succès en tout cas, dans tes études et tes recherches futures. " car si je comprends bien, il est fort concentré sur Jupiter. " pourquoi cette affection particulière à Jupiter ? " allez dis-moi, je veux savoir car ça m'intrigue. Je suis du genre trop curieuse, faut pas m'en vouloir. A la longue, on s'y fait.

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Adorable quand elle prend sa moue boudeuse, je la connais par cœur cette moue pour l'avoir vu sur de nombreux visages. C'est celle qui se sent un peu bête alors qu'il n'y a rien de honteux à poser des questions sur un sujet qu'on ne maîtrise pas, je rêverai de voir des extraterrestres ou d'étudier un ovni, mais ce n'est pas mon domaine d'expertise. Et dans mon milieu, ce genre d'expertise est controversé entre l'hypothèse et le fanatisme. c'est un sujet, en réalité, excessivement délicat.
Mais elle revient vite à un regard plus captivée quand je lui montre les images et explique en quoi consiste l'astrophysique.
C'est une véritable passion, et confronter la danse à la science, ce doit être une première mondiale. je lui souris, la remerciant silencieusement pour ses encouragements. Elle est vraiment douce et très aimable. Je suis finalement content de lui être rentré dedans, même si j'en ai perdu plusieurs pages de thèse, au final ça valait la peine.
Elle mérite d'être connue. Mais alors que je pense qu'on en a fini avec moi, je suis étonné par sa question. Elle m'écoutait vraiment, alors ? Moi qui pensais qu'elle était simplement polie. Je suis agréablement surpris. « Oh euh. » je suis pris un peu de court, donc je rougis un peu. « C'est lié à ma sœur. Un soir, nos parents étaient absents, et elle est tombée très malade. J'ai veillé sur elle, et bien que j'adorais les étoiles déjà de base, j'ai fini par lever le nez et me suis concentrer sur une en particulier pour éviter de sombrer dans les bras de Morphée. » je souris, nostalgique. « j'ai observé cette étoile toute la nuit, jusqu'à être capable de calculer une rotation. » je hoche la tête comme si c'était anodin. « et il s'est avéré que c'était Jupiter. j'avais dix ans. » Je ris un peu en sortant mon portable pour lui montrer la photo de cette étoile que j'avais pris avec un vieil appareil numérique à l'époque. « depuis je me balade tout le temps avec et j'espère devenir un spécialiste. » je finis mon café et lui retourne la question. « Et toi, pourquoi la danse est autant un leit motiv ? » une passion ne vient jamais seule.

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@Jill Oberyn

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Je m'intéresse vraiment à lui. Je veux dire, c'est pas le genre de mec insupportable qui parle de lui en mode moi je moi je. Milo, on peut avoir une réelle conversation avec lui, ce qui est rare de nos jours avec les garçons. En plus, j'apprends des choses sur l'espace, les étoiles et la planète. Je voulais savoir pourquoi Jupiter le fascinait tant et je ne m'attendais pas à recevoir une réponse aussi personnelle. Sérieusement, ça me touche. " c'est... une belle histoire Milo. t'as jamais pensé à écrire un livre ? " ben quoi ? Je serais la première à le lire et à le recommander aux autres. Perso, je ne me suis jamais posé la question de ce que j'étais en train de regarder dans la ciel. Pour moi, ce sont toutes des étoiles, sauf la lune. Et les petits avions qui clignotent dans la nuit. Je regarde la photographie, émue, en lui offrant un sourire. Quant à lui, il ne lâche toujours pas ma passion à moi. Parler de danse, c'est quelque chose que je peux faire pendant des heures et des heures, sans voir le temps filer. " c'est quelque chose que j'ai dans la peau, je suis née comme ça. sans doute que c'est un moyen pour moi de m'exprimer plus facilement. j'étais fort timide avant. " et au moins, danser me permettait d'exister, de grandir dans ce monde qui me semblait trop terrifiant pour moi.

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Elle me touche quand elle est elle-même émue par ma propre histoire. Je ne trouvais pas cette anecdote folle mais je sais qu'elle avait tendance à toucher les cœurs. Ça devait être le côté grand-frère protecteur qui devait toucher, ça me donnait un air rassurant. Alors ça gonflait un peu la confiance que j'avais en moi. En soi, je trouvais ça réconfortant d'avoir une image aussi positive dans l'iris d'une inconnue, qui me connaissait mieux que certains de mes amis maintenant. Cette histoire, j'évite de la crier sur tous les toits, c'est quelque chose de très personnel, mais je sens que je peux avoir confiance en elle. Puis si je lui offre mon entière confiance, c'est aussi parce qu'elle allait devoir faire un miracle... faire danser Milo Novak.
Je ris doucement. « Un livre ? » je suis surpris par sa demande, jamais je n'ai eu cette idée. J'ai déjà eu l'idée de publier mes recherches, des fois, je fais quelques essais sur le magasine science ou sur le site du campus mais rien qui mérite une publication en livre ou tout autre support ouvert sur ma vie. « je pense que je suis trop renfermé pour ça. » que je dis en riant.
Je récupère mon téléphone, lui renvoyant la demande. Après tout, c'est bien de parler de soi, mais j'aime davantage entendre l'histoire des autres. Ça a quelque chose de plus stimulant, comme si le monde était peuplé de créatures différentes avec une appropriation de la vie qui change d'un point de vue à l'autre. « oh, on ne le croirait pas. » l'assurance dans ses mots, sa gestuelle, tout laissait penser à une femme très ouverte et pleine d'assurance. « comme quoi, on ne doit pas se fier à l'apparence. » que je dis en riant. « tu sembles si sûre de toi, en même temps tu as de quoi. » et c'est vrai, elle est belle comme un cœur, et même si elle a un soucis à la jambe, je ne doute pas qu'elle doit être merveilleuse à regarder danser. « Est-ce que tu as prévu quelque chose cet après-midi ? tu veux que je te dépose quelque part ? » car je n'avais clairement plus l'envie de bosser. « j'ai ma voiture pas loin. »

(c) AMIANTE

@Jill Oberyn

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Je crois que cette rencontre fait partie de mon top trois de l'année. Je vous jure. C'est comme si j'avais eu un coup de coeur amical pour Milo, dès qu'il m'a renversé sur le trottoir. Déjà, une rencontre wtf déboule à de longues discussions autour d'un café. Tellement on parle, j'en oublie même de boire et je ne sens plus la chaleur de ma boisson. Tant pis, de toute façon, je préfère l'écouter que de me plonger dans mon café en silence. " chacun trouve sa façon de s'exprimer, tu ne l'as pas encore découvert mais je suis sûre que ça viendra. " j'affiche un petit sourire rassurant et Milo me complimente en disant que d'apparence, je ne passe pas pour une nana qui a du mal à extérioriser. C'est vrai, beaucoup me le disent. Mais pourtant c'est vrai, fut un temps, j'étais comme une huître qui ne voulait pas sortir de sa coquille. " t'es trop mignon. " de dire ça, vraiment, ça me touche. Le jeune homme me demande ce que je fais après et j'avoue que ça m'arrangerait beaucoup s'il pouvait me ramener chez moi. Car bon, prendre le métro, ça va mais c'est quand même plus confort d'être dans une voiture. " si tu le proposes, je veux bien que tu me déposes chez moi, c'est pas très loin." je lui affiche un sourire pour le remercier d'avance. Décidément, il fait tout comme un vrai gentleman, comment ne pas craquer pour ses beaux yeux hein ?

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Je lui souris, elle a vraiment la bienveillance comme second prénom. C'est rare de rencontrer qui vous redonne confiance en l'espace d'un si bref instant, je n'aurais jamais la prétention d'écrire un bouquin, encore moins concernant ma vie. Je n'arrive pas à lui trouver suffisamment d'intérêt pour captiver tout un public potentiel, mais je suis certain que j'arriverais à me sentir moins stupide quand je parlerai de moi ou de ma passion. Sans avoir cette once de condescendance quand on ne me comprend pas. Je suis vraiment ravi de l'avoir rencontrée aujourd'hui... Car la journée commençait mal, je n'avais envie de rien et j'ai, tout à coup, l'envie de plein de chose mais surtout de bouffer la vie comme si on en avait qu'une. Je ne suis pas le seule à souffrir de mon histoire mais là où j'ai tendance à me plaindre, d'autres se battent. Jill est un parfait exemple de combativité, et je me remémorerai sa douceur chaque fois que je douterai de moi. Elle fait partie de mon histoire maintenant, elle aussi.
Puis je me rends compte surtout qu'elle a le même genre de pensée que moi, qu'elle semble moins sûre qu'elle n'en donne le change. Je suis étonné mais en même temps, c'est quelque chose qui lui est propre, je ne peux pas juger son histoire... Malgré tout, je trouve qu'elle mérite d'être pleine d'assurance. Belle comme un cœur, la curiosité dans le regard, la passion à l'âme... Elle ne devrait pas douter d'elle. Vraiment. Et je ne mérite pas d'être défini comme mignon. « Non, je dis ce que je pense. Tu respires la curiosité, l'intérêt et la curiosité. » C'est quelqu'un de rare et de formidable.

Je lui propose donc de rentrer, et en tant que gentleman, je lui propose surtout de la déposer chez elle ou où qu'elle veuille, vu que je ne suis pas garé bien loin.
Elle accepte et je me lève en prenant mes affaires, prenant nos déchets pour les mettre à la poubelle. « Tu habites loin ? » non pas que ce soit un soucis, c'est surtout pour visualiser le trajet et calculer un temps pour organiser mon après-midi en fonction.
Dehors, nous marchons dans quelques rues. « J'ai toujours aimé aller au starbuck, normalement je m'isole à l'étage dans les fauteuils pour travailler. » je sors ma clef de voiture et le bip caractéristique résonne. La berline noir - BMW série 8 coupé - dort sagement à sa place, je fais le tour jusqu'à la porte passagère et je l'ouvre pour l'inviter à entrer, vérifiant qu'aucun abruti arrive trop vite pour me faucher et défoncer la portière. Je referme derrière elle et m'installe à mon tour en activant le GPS intégré. « Et hop, tu peux dire ton adresse à voix haute. » que je dis en pointant l'écran devant elle, et m'attachant par la même occasion.

(c) AMIANTE

@Jill Oberyn

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Je fais une petite moue adorable. C'est gentil de parler comme ça de ma personne. On dirait qu'en une heure, il a réussi à me cerner comme moi j'ai jamais réussi à me cerner moi-même. Honnêtement, cette rencontre me touche fort et j'espère qu'on se reverra car c'est sur que si un jour j'ai pas le moral, je ne vais pas hésiter une seconde avant de venir le voir me parler des étoiles. Cela détend, je vous jure. J'en ai presque oublié ma réunion chiante que j'ai eue juste avant. Milo me propose de me ramener chez moi et je suis d'accord. " pas très loin d'harvard square, tu pourras me déposer là. " je suis une fille quand même. Je ne vais pas donner mon adresse à un inconnu tout de suite. Bien que Milo soit différent, je reste tout de même sur mes gardes. Héhé, j'ai des principes. " et t'y arrives ? tu ne trouves pas trop ça bruyant ? " moi pour travailler, j'ai besoin du calme complet. Si y'a une mouche qui pète dans la même pièce que moi, c'est fichu, je suis déconcentrée. Quand je vois sa belle voiture, j'hausse les sourcils en souriant. Je me rends compte qu'il a les moyens le petit. On ne dirait pas à première vue. Je rentre silencieusement dans sa voiture puis je donne l'adresse de l'endroit où il peut me déposer. Je me mets ma ceinture et je vérifie dans mon sac à main que je n'ai rien oublié. " on garde contact hein ? ça me ferait plaisir de te revoir. " que je dis distraitement en regardant les voitures défiler devant notre nez.

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