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Collision - Les galaxies deviennent belles quand elles s'heurtent. |
Je regarde par la fenêtre de ma chambre, le temps est ensoleillé. Il n'a pas l'air de faire trop froid, il y a du monde dans les rues et j'entends le cri des enfants qui jouent. Je m'étire de tout mon long en regardant l'heure. 9:00am.
Je me craque doucement la nuque et file à la douche. Elvia dort encore, je peux donc profiter pour prendre mon temps.
C'est le début du week-end et je ne sais pas ce que je vais faire. Il serait bon que je continue d'avancer sur ma thèse.
Sortant de la douche, m'essuyant la tête avec une serviette, je retourne à ma chambre pour m'habiller simplement. Jean slim bleu clair, un tshirt blanc avec un cardigan beige, des rangers jaunes. Mes lunettes sur le nez, je prends mon classeur de thèse où dorment des centaines de pages. Je le pose à côté de ma sacoche avec mon ordi et des écouteurs.
Ouais, je vais aller bosser au Starbucks.
Je descends dans la rue et décide de marcher jusque The Yard, ça va bien me prendre une demi-heure mais c'est pas plus mal. Ça me fera le sport de la journée comme ça. Si on peut voir les choses de cette façon, j'ai surtout la flemme d'attendre un Uber. Je pourrai conduire la voiture que notre père nous a offert... Mais la circulation est bien plus chaotique ici qu'en Italie.
Je mets mes écouteurs et lance spotify sur des musiques de variétés américaines. Le pas s'accordant au rythme, je commence à partir dans des rêves rien qu'à moi.
Je ne suis plus qu'à dix minutes du starbucks, j'évite les gens comme je peux. La masse se veut plus dense ici.
Je bifurque à une rue et je percute quelqu'un.
Mon écouteur gauche saute alors que, par pur réflexe, je laisse tomber mon classeur au profit de mon ordinateur pourtant bien tenu par la lanière. Les feuilles s'envolent alors que le classeur s'ouvre en tombant en même temps que moi. Mes lunettes ont glissés sous mon menton, retenues par les branches à mes oreilles. Mon coude me fait mal, en rouvrant les yeux sur ce qui m'a paru durée une éternité, je vois une jeune femme dans le même état. Je me relève rapidement, lui tendant la main. « Je suis désolé. » Un peu confus, je commence à courir après mes feuilles, déjà piétinées pour la plupart. « Je suis bon pour tout réimprimer... »
Je regarde une feuille s'éloigner sur la route alors que je rassemble le plus gros. « Je ne vous ai pas fait mal, au moins ? »
Je me craque doucement la nuque et file à la douche. Elvia dort encore, je peux donc profiter pour prendre mon temps.
C'est le début du week-end et je ne sais pas ce que je vais faire. Il serait bon que je continue d'avancer sur ma thèse.
Sortant de la douche, m'essuyant la tête avec une serviette, je retourne à ma chambre pour m'habiller simplement. Jean slim bleu clair, un tshirt blanc avec un cardigan beige, des rangers jaunes. Mes lunettes sur le nez, je prends mon classeur de thèse où dorment des centaines de pages. Je le pose à côté de ma sacoche avec mon ordi et des écouteurs.
Ouais, je vais aller bosser au Starbucks.
Je descends dans la rue et décide de marcher jusque The Yard, ça va bien me prendre une demi-heure mais c'est pas plus mal. Ça me fera le sport de la journée comme ça. Si on peut voir les choses de cette façon, j'ai surtout la flemme d'attendre un Uber. Je pourrai conduire la voiture que notre père nous a offert... Mais la circulation est bien plus chaotique ici qu'en Italie.
Je mets mes écouteurs et lance spotify sur des musiques de variétés américaines. Le pas s'accordant au rythme, je commence à partir dans des rêves rien qu'à moi.
Je ne suis plus qu'à dix minutes du starbucks, j'évite les gens comme je peux. La masse se veut plus dense ici.
Je bifurque à une rue et je percute quelqu'un.
Mon écouteur gauche saute alors que, par pur réflexe, je laisse tomber mon classeur au profit de mon ordinateur pourtant bien tenu par la lanière. Les feuilles s'envolent alors que le classeur s'ouvre en tombant en même temps que moi. Mes lunettes ont glissés sous mon menton, retenues par les branches à mes oreilles. Mon coude me fait mal, en rouvrant les yeux sur ce qui m'a paru durée une éternité, je vois une jeune femme dans le même état. Je me relève rapidement, lui tendant la main. « Je suis désolé. » Un peu confus, je commence à courir après mes feuilles, déjà piétinées pour la plupart. « Je suis bon pour tout réimprimer... »
Je regarde une feuille s'éloigner sur la route alors que je rassemble le plus gros. « Je ne vous ai pas fait mal, au moins ? »
(c) AMIANTE
@Jill Oberyn
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