Tenenbro º You're in my blood

T'es le plus intelligent. Le plus beau aussi. Celui qui attire les regards de biais, fait soupirer les demoiselles un peu trop songeuses à ton égard. Moi c'est un autre genre. Je suis de ceux qui exaltent, qui font rire, qui font décoller. On a suffisamment d'espace tous les deux pour ne pas se menacer. Alors je t'ébouriffe les cheveux en me marrant. « Carrément tête d'ampoule. » J'en profite pour te piquer la barbe à papa que tu peines à finir, ça ne devrait pas poser de problème pour moi. On se met d'accord sur nos meilleures amies et donc chasse gardée, verrou activé. Tant qu'on est d'accord, moi ça me va. Et je projette de t'inviter aux quelques fêtes qu'organisera ma confrérie. En attendant. « Tu as un truc de prévu bientôt ?? » Parce que ce serait l'occasion qu'on se retrouve et moi je dis pas non. « A quel genre de soirée tu vas ? » ça m'interpelle, je me demande. Et je me questionne sur le fait de savoir si je pourrais te traîner aux miennes ou non.

Toi et moi on s’est toujours complétés tu sais et ça changera pas. On a nos défauts, nos qualités. On t’aime, tu attires, parce que t’es grand, t’es sure de toi, tu fais rire aussi et tu t’amuses. Tu sais que tu as toujours été mon modèle et que ça ne changera pas. On ne sait parfois pas communiquer tous les deux, on se dit pas forcément tout, mais on se comprend. On protège nos sœurs aussi, c’est notre passion première, une implication et ça ne changera pas. attention à ce que tu emploies comme surnom, je te jure tu me piques ma barbe à papa, mais clairement tu fais bien parce que toi-même tu sais qu’entre toi et moi, c’est toujours toi qui arrive à tout finir, à tout engloutir et je sais pas ou çà part parce que t’es fin comme une brindille. c’était ma barbe à papa çà que je te rétorque en me plaignant un peu au passage. Ben ouais faut bien de temps en temps même si je m’en fiche car ouais, je l’aurais clairement pas terminé. non j’ai rien en ce moment, parce que je fais partie d’aucunes confrérie, donc je connais pas toutes les soirées qu’il y a mais je me faufile à droite à gauche quand je peux ou je vais dans les bars, tout seul et je vois comment çà se passe tu me connais, j’ai mon côté solitaire et parfois il ressort alors je vais dans les bars tout seul, tranquille, et je vois comment çà se passe. J’ai plusieurs fois rencontré des nanas d’ailleurs comme çà, dont une qui est dans le même délire, j’ai passé un très bon moment avec elle d’ailleurs j’ai pas de types de soirées de prédilection, je vais là où le vent me porte. je vais à celles qui sont pas reloues et pas emmerdantes, c’est tout je hausse les épaules et reprends et toi ? il faut qu’on se retrouve, c’est important. les tiennes, si elles sont pas barbantes çà me va, je te suis tu devrais savoir que je suis pas relou.

Je me marre en te tapant l'épaule parce que oui j'aime te faire chier. Comme tout frère qui se respecte. Et j'en profite pour te piquer ta barbe à papa. Carrément. « Tu la boudes depuis tout à l'heure, il faut lui faire honneur. » Et je reprends du nuage. Je regretterai sans doute en me tordant le bide dans quelques heures mais peu importe. Je t'interroge sur tes soirées et en bon solitaire t'as pas de plan spécifique. Ça peut paraître étrange parce que je suis du genre populaire, mais je ne sors pas vraiment en bande non plus, je suis toujours ma propre intuition, je papillonne. Et je suis au courant des bons plans en général.  « Les miennes sont souvent déjantées et un peu improbables. » Plus c'est fou, plus ça me plaît. Je parais presque être un mouton dans la masse. « A la fin de la semaine, on a un roof top dans Harbor Area, le thème c'est la petite sirène. » Voilà. Ridicule. Fantaisiste. Tout pour moi. « Tu veux venir ? » On pourrait faire un truc complètement stupide que moi ça m'irait.

Je lève les yeux au ciel et te souris. ouais, t’as eu raison de la récupérer. C’est pas que j’aime pas, mais je suis pas un morfale comme toi. Enfin, çà dépend pour quoi finalement. elle était quand même bien là, en train d’attendre après une bouche que je te dis en faisant une petite moue, juste pour te faire chier. mais ouais clairement, toi t’es un estomac sur pattes, çà change de moi je fais un peu le mytho sur les bords parce que lorsque tu me mets des pâtes sous le nez, je pourrais tout te manger et même l’assiette des autres. Tu vois, toi et moi, on se complète parce que t’es quand même populaire, plus que moi, qui suis plus solitaire, mais je me soigne. Tu as des plans, tu sais pas mal de choses sur ce qui se passe sur le campus, alors que moi, j’aime sortir dans les bars, j’aime sortir seul ou avec mes potes. Mais je me prends pas la tête, je file au grès du vent quoi. oui j’imagine bien, mais c’est plutôt pas mal justement je te fais un clin d’oeil accompagné d’un large sourire. j’ai perdu mon rythme, il faudrait que je le retrouve, parce que j’ai encore besoin de te rattraper. je te tire la langue. Oui, j’ai du chemin encore à parcourir pour remonter à ta hauteur. Je hausse les épaules, fais mine de réfléchir Ouais, pourquoi pas je fais genre mais ouais, une petit soirée entre frères ce serait top une petite soirée avec mon bro, çà se refuse pas, mais je serai Eric, tu veux pas être ma Ariel ? ahaha.

Je souris à ta remarque. T'as toujours été plus mesuré, plus raisonnable même si finalement c'est peut-être bien toi le plus redoutable d'entre nous. « On ne fait jamais attendre une dame. » Et surtout moi, je ne suis pas du genre à avoir cette patience, contrairement à toi. « J'ai toujours faim, j'y peux rien. » Je veux toujours de tout, même si c'est trop, j'ai aucune mesure en rien, mes excès, la bouffe, les femmes, les études, c'est toujours démesuré. Et puis tu viens me confier que finalement tu veux t'amuser un peu plus à nouveau. Je ne sais pas vraiment ce qu'il s'est passé pour toi ces dernières années sinon que la distance s'est dessinée entre nous. On veut reconstruire, redevenir ce qu'on était et c'est pour le mieux. « C'est bien, tu as raison, c'est le moment où jamais de t'amuser non ? » Et faut pas vraiment compter sur moi pour te montrer les voies de la sagesse. Tu sais pertinemment ce que tu cherches en venant t'adresser à moi. « Eric forcément. » Bah ouais t'as le physique, la dégaine, et je dois avouer le rôle d'Ariel me tente quelques instants mais j'en ai un plus drôle en tête. « Tu veux pas que je fasse son clébard ? Ou je sais Ursula. » Là voilà, comme ça c'est plus drôle. C'est plus moi.

Je suis toujours un peu plus droit que toi, mais ce n’est pas pour autant que je ne suis pas aussi con que toi, en un sens en tout cas. J’étais plus posé quand j’étais en couple, mais j’ai perdu du temps, je t’ai aussi perdu en chemin par la même occasion, mais à présent, çà change et c’est mieux. et pourtant t’en fais attendre combien des femmes toi ? que je te demande avec un petit sourire, voulant en savoir un peu plus parce que je suis certain que t’as tout un tas de femmes autour de toi. Donne moi ton secret, fait partager avec ton petit frère. mais la question est surtout, t’as toujours faim de quoi ? Nourriture ou autre ? et je sens que tu vas me dire les deux parce que te connaissent tu ne peux pas te passer des deux. Après je peux me tromper mais je connais tout de même mon grand frère, non ? ouais, il faut que je m’amuse, que je profite de la vie, si j’attends, il sera trop tard et çà ne sert à rien de se prendre la tête et d’être bien trop sérieux. J’ai testé, et je n’approuve absolument pas. il faut toujours s’amuser, ne jamais oublier de profiter parce que la vie est bien trop sérieuse pour qu’on oublie les bonnes choses de la vie. je te fais un large sourire et je suis sure que t’as déjà bien profité avec ta meilleure amie, je sais pas pourquoi, mais je le sens et t’as du aussi t’amuser avec celle qui est dans la même confrérie que toi aussi, cette petite rousse, non ? qu’est-ce que t’es con, je te jure mais je ris, parce que t’es un bolosse, mais mon frère, et t’es plus drôle que moi tu sais je voulais vraiment que tu sois ma Ariel mais au pire, tu peux toujours jouer le clébard, t’as les cheveux pour çà je suis obligé de rire, je suis désolé mais en faite, je suis pas désolé mais je dis pas non aux soirées avec toi, tu me montreras tes secrets

J’imagine que tu es passé par des périodes plus sombres que d’autres. Un peu comme moi, sauf que toi, tu as toujours été plus secret Micah. Je souris légèrement à cette référence que tu fais par rapport aux filles, j’imagine que tu n’as rien à m’envier et je dois avouer que pour ma part je me sens trop libre pour m’attacher durablement, je ne suis tout simplement pas fait pour moi et il faut l’admettre la dernière tentative en la matière a été un échec cuisant.  « On ne m’attend plus vraiment. » Je crois que finalement les femmes n’espèrent pas grand-chose que moi, je me conjugue toujours à l’éphémère, au présent temporaire quand on m’essaie et je ne vais pas m’en plaindre.  « J’ai toujours faim de bouffe et de nouvelles expériences aussi. » Là-dessus, on se rejoint, la vie est trop courte pour ne pas en profiter. Et depuis plusieurs années maintenant, j’ai cette certitude, je veux vivre loin des sermons emplis de morale que nous inculquait notre père. Une vie poussiéreuse, rigide et figée, ce n’est juste pas pour moi. Je suis juste un homme empli de pulsions, un vivant au premier sens du terme et ce n’est pas prêt de changer. Quitte à me cramer les ailes, je le ferai sans regret et c’est en toute approbation que je me range dans les rangs de Satan en dépit des valeurs familiales. Ce qui explique sans doute que je n’ai jamais remis les pieds là bas. « Je profite oui et j’aurais tord de ne pas le faire, j’espère que tu profites également mon frère. » que je te rétorque avec un mince sourire aux lèvres. Qui s’accentue lorsqu’on évoque le clébard de Eric.   « J’ai mon charme bien à moi t’inquiète. » Cette douce folie, cette gueule atypique. C’est juste moi et c’est ce qui fait que je suis unique.  « On se fait ça alors, je te tiens au courant ? »   Je préfère te revoir dans un autre contexte, voir ce que tu as dans le ventre et si tu as rejoint mes rangs désormais.

J’ai été bien trop absent dans ta vie, mais en même temps, peut-être qu’il nous fallait un peu de temps à chacun pour pouvoir mieux nous retrouver ? en vrai, je sais pas, mais il fallait que je fasse un peu mon chemin tout seul, pour me rendre compte que j’avais besoin de mon grand frère, mon mentor, ce modèle, même parfois à chier que tu pouvais être pour moi. je dis à chier parce que tu sais tout comme moi que t’es pas toujours parfait mais à mes yeux, tu seras toujours mon grand frère et le mec sur lequel je peux compter. Je le dis juste pas assez souvent, et j’en suis un peu désolé finalement. je sais pas si c’est parce que nous sommes des mecs qu’on se dit pas forcément tout, ou juste par fierté mais je trouve qu’on a perdu beaucoup trop de temps et c’est dommage. Mais maintenant, on peut se retrouver. et ta meilleure amie, elle t’attend pas ? que je te demande un brin curieux. J’aime bien la remettre un peu sur le tapis, je te l’avoue mais je suis curieux, faut pas m’en vouloir, je peux être une vraie petite fouine j’en doute pas une seule seconde, d’ailleurs, je ne l’ai pas appris par toi, et çà me tue, mais t’es parti au Pérou, va falloir me dire comment t’as trouvé le temps et la tune et t’es parti avec qui d’ailleurs ? Papa, n’a pas voulu en dire plus, genre juste que t’étais parti au Pérou comme çà dans la conversation. Il m’a demandé ou t’avais trouvé la tune, de partir en juin, j’ai dit que je savais pas. il m’a demandé çà récemment, mais je lui ai dis que y’avait prescription, que çà faisait déjà des mois que c’était passé, mais tu le connais tout comme moi. je profite toujours, je n’ai plus de limite, j’ai tout donné une fois, pas deux je dis çà mais qui sait sur qui je peux tomber plus tard. Mais pour l’instant, je suis bien content de pouvoir profiter tranquillement. oh j’en doute pas une seule seconde, et puis tu dois leur parler tel un vrai poète aussi je te fais un clin d’œil, je ne me doute pas que tu dois avoir ce qu’il faut mon petit ! Enfin je dirais plutôt mon grand du coup ! t’as bien intérêt, sinon je t’en voudrais à mort ! je rigole bien évidemment.

L’amour ce n’est pas vraiment fait pour moi. Je suis trop instable, trop marginal pour finir en couple avec un chien et puis j’ai cette certitude depuis tout jeune, que je ne vieillirai pas vraiment, que mes cheveux ne deviendront pas blancs. J’ai cette illusion ou cette certitude, je ne sais pas vraiment. « Apple est comme moi, elle ne veut pas s’engager, elle veut profiter, mais qui sait ? » C’est paradoxal entre nous, mais je sais qu’elle sera la seule et unique femme que je voudrais toujours à mes côtés. « Je suis parti au Pérou oui, avec elle d’ailleurs, pour l’argent, c’est mon petit secret. » Je souris parce que je n’ai dit à personne que j’avais remporté gros à la loterie il y a de ça plusieurs années, je ne flambe pas, mais je me fais plaisir et honnêtement j’ai de quoi me mettre à l’abri jusqu’à la fin de mes jours. J’ai su me faire conseiller et faire des placements rentables, si bien que mon argent m’en rapporte davantage chaque jour un peu plus. Si je n’ai pas d’enfants, mes frères et sœurs hériteront ce qu’ils ignorent naturellement. C’est tout moi, je suis juste une vaste blague. « Tu as bien raison, on n’est pas sur cette terre pour se prendre la tête et finir comme nos vieux. » Une vie bien rangée, millimétrée, bordée de sermons et de prières, l’austérité en étendard. Juste au secours. « C’est noté pour moi, t’inquiète je nous prévois ça petit frère. » Mon poing rencontre le tien pour un check avant que je ne me relève, le temps est venu de passer à autre chose mais bientôt d’autres aventures s’ouvriront à nous et j’ai terriblement hâte.

Tous les deux, on est différents et en même temps, on a tant de points communs. Les retrouvailles sont bonnes, elles font du bien et on peut parler de n’importe quel sujet comme si on s’était toujours vus. J’ai lâché, je t’ai lâché, je m’en mords quand même un peu les doigts présentement, mais je profite, et je me dis que t’es pas rancunier, t’es pas de ce genre là et ça me fait plaisir de pouvoir faire comme si de rien n’était je te jure que… je sais vraiment pas comment vous faites tous les deux, mais genre, vraiment, vous semblez tellement similaires, fin, je comprends rien à vous deux c’est ta meilleure amie et je pense que t’es très bien avec elle, donc c’est ce qui m’importe, le reste on s’en fiche en vrai, je veux juste que t’ais une personne pour toi, qui soit là, et sur qui tu puisses compter, le reste, n’est que secondaire. ah, avec elle ? eh bien, et bien, les parents s’ils savaient çà, je crois bien qu’ils auraient voulu l’inviter et tout à venir manger les parents quoi … c’est pourquoi, je ne parle jamais de mes amies femmes, et la seule personne qui soit passée sur la table, c’est mon ex. Pour ce qui est de Crys ou Sacha, il est hors de question que je parle d’elles aux parents, car j’ai pas envie qu’elles prennent peur face à une famille de malades. Elles m’ont déjà moi, c’est bien assez et puis Sacha est repartie, donc je ne risque pas de lui dire de venir, malheureusement. ah non, clairement pas, et pitié, je veux pas finir comme eux mais on les aime nos vieux, mais je suis pas un pasteur en devenir, non, clairement pas. tu veux bouger ? ah, çà me fait plaisir de te retrouve si tu savais.