Tenenbro º You're in my blood

Nouvelle année. Et pour celle-ci, je compte bien repartir sur de bonne bases avec mon frère. On se ressemble pas vraiment lui et moi, mais c'est mon sang et avec Ombelline, la seule personne qui me rapproche de La Nouvelle Orléans. Ça a pas toujours été facile entre nous mais je compte bien que ça change. Je l'attends donc à la soirée de la confrérie, deux barbes à papa en main, quand celui-ci se pointe. « Tiens, je t'ai gardé ça. » J'ai pas la foutre idée de savoir si il aime ça, je sais juste qu'il est pas aussi taré que moi mais que fut un temps on avait pas besoin qu'on nous souffle beaucoup d'inspiration pour qu'on fasse des conneries ensemble. Ce temps là me manque. « Alors, tu deviens quoi ? Tu rejoins une confrérie à la rentrée ? » Car je ne sais tout simplement pas. C'est mon frère et j'ignore ce genre de choses. Je peux juste dire que ça craint.

J’ai l’impression que çà fait une éternité que je ne t’ai pas vu. Lorsque je me suis assagis, on a pris des chemins différents toi et moi, et j’avoue que le vieux temps me manque un petit peu. On était toujours fourré ensemble, on faisait les 400 coups tous les deux, et on a fini par faire un tas de choses avec des personnes différentes. Je ne suis plus trop celui que j’étais avant, mais j’ai l’impression qu’il n’est pas bien loin et qu’il pourrait refaire surface d’un moment à l’autre. parfois, je me dis que le vieux moi est sors d’ailleurs quand je suis en compagnie de ma meilleure amie. Mais toi et moi, on a pris trop de recul et on s’est laissé un peu tomber. T’es mon frère, t’es l’une des personnes qui comptent le plus pour moi, tu me manques, et j’ai eu du mal à l’admettre parce que tu le sais, j’ai toujours enfoui ce genre de sentiment quelque part pour ne jamais y penser. C’était tellement simple entre nous avant, et les choses ont fini par se compliquer par la suite et je trouve çà bien dommage car les frères Tenenbaum ensemble, c’est quelque chose. J’arrive et tu me tends vraiment une barbe à papa. merci j’en ai pas mangé depuis des lustres, beaucoup trop de sucre mais je vais te faire plaisir. non, pas de confrérie, j’ai la flemme, je préfère me contenter d’être étudiant, c’est déjà pas mal tu crois pas ? Et toi du coup t’es dans celle-ci ? que je te demande alors que je regarde autour de moi. On est devenus des étrangers toi et moi, et çà me fait mal de voir qu’on est en plein échec frérot. t’as passé un bon Summer camp ? Pas d’hosto cette fois ? je connais tes déboires de l’an dernier, t’as fais quelques petites frayeurs à tout ton harem si je me souviens bien.

J'aurais jamais pensé qu'un jour tu puisses être un inconnu pour moi. C'est pourtant le cas désormais mais on a cette volonté de recoller les morceaux ensemble. De faire table rase de notre sombre passé pour reconstruire un édifice au délà de nos ruines fumantes. J'suis heureux c'est con mais que tu sembles apprécier cette barbe à papa. J'ai l'impression que tu t'es perdu un temps Micah puis que t'as fini par te retrouver finalement. Et puis c'est pas sans culpabilité de ma part parce que je suis parti de nos racines et sans me retourner. Sans prêter attention aux dommages collatéraux que je pouvais provoquer, pas même lorsqu'il s'agissait de mon sang. De toi, de Maddox ou même de Mia. « J'comprends ouais mais une confrérie c'est cool. » T'as toujours été plus solitaire, plus à distance de la folie des hommes. « Ouais je voulais essayer la nouveauté. » Et je vais pas faire semblant crois-moi. « Ouais ça a été un peu compliqué mais j'suis de retour plus que jamais. » Sans accident, sans dommages physiques dirons-nous. « Et toi?? » Parce que je sais rien de toi et ça me tue, je te jure. Ça me fume au plus profond.

Quand j’y repense, je me dis que c’est parti beaucoup trop loin entre nous. On n’est passé de frères à de vieux inconnus et çà me fait chier. Je suis parti, j’ai fais ma vie, me décollant de notre folie, de toi tout simplement. Il le fallait, pour que je puisse revenir ensuite comme il se doit vers toi. Il le fallait pour moi, pour nous deux finalement et toi aussi t’as fait ta vie, tu t’es pas retourné et t’as profité et je ne te blâme absolument pas d’avoir fais çà. Tu as eu entièrement raison. J’ai suivi le mouvement du vent, je me suis posé avec une fille, j’ai un peu oublié que j’étais aussi un frère et que j’avais ma chaire et mon sang à la maison. Je vous ai oublié toi et les filles, et je m’en veux finalement de l’avoir fais mais je pense que c’est pour mieux se retrouver tous les deux aujourd’hui. Je récupère ta barbe à papa, je suis pas trop fan, mais c’est bien pour la forme que je fais ça. Beaucoup trop de sucre pour moi, mais j’en pioche un petit bout quand même. ouais j’en doute pas une seconde, mais j’ai vraiment une flemme de fou tu vois. Mais ptete que je finirais par en choisir un à un moment donné, on ne sait jamais je te fais un clin d’oeil parce que ce serait marrant que je choisisse ta confrérie; je crois que tous les deux, on ferait vraiment des ravages parce qu’on est en train de se retrouver et que çà ne peut que faire des étincelles si jamais on se retrouve vraiment. c’est quoi comme style de confrérie ? Du moment que t’es pas chez les gens qui se pensent supérieurs à tout le monde, c’est le principal j’étouffe un petit rire avant de reprendre t’es sur tes deux jambes c’est le principal grand frère, çà veut dire que tu vas pouvoir faire encore plus de conneries pour cette rentrée et je compte bien en faire avec toi cette fois. tranquille, j’ai profiter d’un peu de soleil, d’un peu de soirées aussi et je suis partie retrouver ma meilleure amie en Floride sur un coup de tête. Elle était chez un pote, je l’ai pas trop calculé lui, j’ai préféré me concentrer sur elle tu vois je te fais un clin d’oeil mais je t’arrête tout de suite, il ne s’est rien passé. y’a des gens que tu connais ici ou t’es clairement tout seul mais que tu vas te faire des connaissances ? Et comment elle va ta bombasse de meilleure amie au fait ? ouais on oublie jamais une jolie fille qui passe voyez.

On est frères, on partage le même sang et autrefois, on partageait nos conneries également. Et puis le temps a fait son œuvre et on a fait les choses différemment. J'ai gagné en folie tandis que toi tu te renfermais dans tes mystères. Ne faisant pas moins de conneries pour autant j'imagine, mais on va dire que tu étais plus discret en la matière. Une grimace s'arrache de mes traits lorsque je t'observe manger la barbe à papa sans conviction. T'es bien plus calme, moins déluré mais c'est ainsi, nous sommes différents. « Tu verras ouais mais une confrérie c'est aussi une bonne expérience. » ça fait partie de la vie universitaire selon moi, mais toi Micah, tu as toujours aimé évoluer en dehors de la marge. Déjà surprenant que tu sois là. « La Adams c'est celle des gens libres, celle pour qui l'indépendance prévaut sur tout le reste, celle où on assume ce qu'on est et où on accepte les autres sans conditions. » Pas de préjugés, pas d'étiquette. Juste un espace de liberté et d'expression. Plutôt cool non ? Et moi, ça me va carrément comme un gant. Je pense pouvoir être un digne représentant de cet esprit. « Je compte bien profiter de mon année ouais, j'espère que toi aussi t'es prêt ? » Qu'on profitera de ce temps pour se rapprocher, pour se retrouver un peu plus comme avant. Même si on pourra pas rattraper le temps qui a défilé. « Ah ouais tranquille, faudra que tu me la présente d'ailleurs ta meilleure pote. » Petit tacle sympathique puisque tu t'attaques à la mienne. Je doute pas que toi aussi, tu puisses avoir bon goût en la matière. « Elle se porte comme un charme, je t'emmènerai dans le bar où elle bosse si t'es sage. » Que je te dis avec un regard à la fois rieur et menaçant, parce que clairement, pas touche à Apple.

En vrai tu me manques, si tu savais à quel point tu me manques. Nos conneries me manquent, et je sais que c’est de ma faute parce que je suis un peu parti, j’ai fait ce que je voulais faire, pensant que c’était ce qu’il y avait de mieux pour moi et doucement, le manque de mon frère s’est fait ressentir. Au départ, je n’ai rien voulu savoir, je n’ai pas écouté ce que mon cœur me disait, pensant qu’il fallait simplement prendre des nouvelles de temps en temps, mais nous n’en prenions que très rarement, toi comme moi. T’es tellement plus fou que moi, tellement mieux que moi, et tu sais que je t’ai toujours idéalisé. ouais, j’en doute pas une seule seconde, mais tu me connais, j’aime bien avoir ma petite indépendance, mais si clairement je change d’avis, je viendrais dans celle-ci je te fais un petit clin d’œil et tu m’expliques comment est la confrérie dans laquelle tu es. Ca me plait, et j’avoue que si je devais en choisir une, je prendrais celle-ci pour pouvoir être avec toi. Avouons-le, je suis un mec de confrérie, et si je dois m’y mettre, ce serait seulement pour toi, et rien que pour toi parce que t’es mon frère et qu’on a perdu ce lien si précieux il y a bien trop longtemps. ca semble être une bonne confrérie et çà ne m’étonne même pas de toi que tu ais choisi celle-ci j’avoue que je n’ai pas trop fais le tour cette année de toutes les confréries qu’il pouvait y avoir sur le campus puisque je ne porte pas de grand intérêt à tout ça, et ce n’est pas nouveau. Je hausse les épaules, j’ai pas franchement envie de bosser pour l’instant. prêt est ptete un bien grand mot tu sais, j’ai la flemme de bosser, mais je suis content de repartir pour une année, j’adore l’université mais pas dans le sens ou j’adore les cours, mais j’aime beaucoup cet esprit qu’il y a ici, et il y a beaucoup d’étudiants, et de très jolies étudiantes, alors je ne m’ennuie jamais je m’ennuie jamais ici, on va dire j’ai un petit sourire en coin lorsque je te fais un petit clin d’œil. Ah oui faudrait, mais j’aime bien la garder pour moi tsais comme toi t’aimes te garder la tienne tu vois mais je suis certain que tu l’apprécierais, c’est une vraie folle, je l’aime beaucoup trop cette fille, c’est mon rayon de soleil, elle met de la lumière de ma vie, je sais pas ce que je ferais sans elle pour être honnête. je suis toujours sage tssss je te tape gentiment sur l’épaule. T’es un brin plus grand que moi, çà me fait chier d’ailleurs je paierai même une tournée même si j’ai un peu les poches trouées en ce moment !

Quand on était gosses, tu me suivais dans tous mes plans. Dans mes conneries les plus vastes. Et toi-même tu sais, que dans ce domaine j'ai de l'espace. Mais t'as toujours été plus réfléchi, plus stratégique dans les actes à accomplir, même quand il s'agissait des pires idioties. Plus renfermé aussi, et ça a toujours attiré les nanas comme des mouches. T'as toujours su en jouer aussi faut pas croire. Je te parle vite fait de ma confrérie, tu émets quelques réserves même si tu fermes pas la possibilité. Moi-même, je sais que ça ne sert à rien d'insister, que tu feras ton choix au moment voulu. « Tu sais parfaitement que je suis toujours partant pour les folies et que si on me laisse cette possibilité je m'y engouffre. » et je crois bien que cette confrérie comporte son lot de barges. Autrement dit, je serai parfaitement à ma place. Cette année va être une grande année, et toi tu as l'air partant également même si c'est pas pour le travail. Moi c'est pas le genre de trucs dont je me vante, mais j'adore le travail, étudier, j'y passe des nuits entières. Et ça a toujours été. Mais on va dire que ça contraste un peu trop avec ma facette de clown. Alors je l'expose pas vraiment. « t'as des plans en tête. » Que je te demande sur le même ton, sourire en coin, sourcils qui s'arquent. On est moins proches mais je sais parfaitement quand tu trames un truc. « Une folle ah oui ? » Là tu m'intéresses, maintenant, je suis devenu curieux au sujet de ta meilleure pote. Et faut croire que finalement, tu apprécies quand ça bouge. « On fait un deal, je te propose une soirée avec Apple et tu me présentes ta pote ? » Echange de procédés et surtout une façon de mieux se connaître. « Mais on y touche pas respectivement ? » Histoire de pas foutre la merde. Même si en réalité, j'ai aucune idée que j'ai déjà plus que croiser la tienne à ce moment. Oups.

J’étais toujours prêt à faire tout ce que tu me proposais, j’étais toujours derrière toi à vouloir faire la même chose que toi et en grandissant, j’ai aussi récupérer un peu des qualités de maman. Tu sais, à réfléchir un peu avant de ma lancer, à peser le pour et le contre, et j’ai surtout rencontré celle qui m’abandonnerai un peu plus tard. Je n’en sors que plus grand de tout ça, je n’ai pas eu réellement le coeur brisé, j’ai vécu une belle histoire, et elle s’est arrêtée c’est tout. maintenant, je me rends compte, que je me suis un peu mis en retrait, j’ai aussi oublié de vivre correctement quand j’étais avec elle, mais à présent, et je pense que tu peux le constater, j’ai envie de repartir sur de bonnes bases avec toi, tu me manques, notre relation me manque, et j’ai besoin de retrouver mon frère avant qu’il ne soit vraiment trop tard. Je me retrouve moi aussi, j’ai repris quelques mauvaises habitudes et une fois encore, q’est-ce qu’une mauvaise habitude finalement ? je n’en doute absolument pas et c’est çà qui fait que tu es bien aimé aujourd’hui. Tu te prends pas la tête et tu peux rapidement partir dans de délires. T’as toujours été un modèle pour moi, et çà changera jamais même si je me barre dans une autre direction que la tienne, tsais et je suis entièrement sincère quand je te dis ça. T’es mon frère, t’es mon exemple, mon pilier et j’ai déconné quelques années, en m’éloignant de toi mais crois moi que je vais changer tout çà. Nous retrouver sera aussi bon pour toi que pour moi. J’aime tellement la vie sur le campus. Parce que je peux faire beaucoup de choses, il y a de belles personnes, de folles personnes (et celles-ci je les aime plus que les autres). On peut vraiment tomber sur n’importe qui, et on ne s’ennuie jamais. Alors quand je dis çà, on pourrait penser que je suis dans une confrérie, mais non, ce n’est vraiment pas mon but même si je vais y songer, parce que tu sembles vraiment apprécier la vie dans une confrérie et que çà pourrait être drôle d’être dans la même que toi. Tu imagines les conneries que nous pourrions faire ensemble ? ouais, je sais que t’aimes bien te fourrer dans tous les trucs possibles attention, je parle absolument pas de sexe pour le coup. Enfin ptete pas. Je te parle alors de ma meilleure amie, de cette fille que j’aime plus que tout et que je chérirai toujours. Elle peut claquer des doigts que j’arrive, même mon ex, le faisait et je n'arrivais pas… c’est pour dire. Je hausse les épaules et prends mon plus beau sourire en coin j’ai toujours des plans en tête, tu devrais le savoir et cette fois, je te compte bien dans tous mes plans et tu ne pourras donc pas te défiler mon frère. ouais, une vraie petite folle, mais il est hors de question que je fasse ce deal avec toi. Malheureusement, il faudra me passer sur le corps avant que tu puisses avoir une soirée avec elle aussi tentant que cela peut être, je te connais, et même si tu me dis qu’on y touche pas, tu pourrais très vite déraper, et elle, c’est mort, tu peux pas y toucher je te jure. c’est tentant, vraiment, mais, elle, c’est mort tu vois ouais mort, de chez mort, je te jure que je t’en voudrais si jamais tu la touchais. y a une soirée back to school, fin septembre, çà te dit de venir avec moi ?

Les frères sont souvent différents. On manque pas à la règle, mais en grandissant, on trouve des similitudes dans nos reflets finalement. De ce goût de folie qui manque à ton existence, de la réflexion qui manque à mes actes. Peut-être qu'ensemble, on construira finalement un château qui tient à peu près la route. Tes paroles me touchent, ne t'y trompe pas, mais je ne suis pas le plus expressif lorsqu'il s'agit de sentiments profonds. J'ai toujours été bien plus doué pour les conneries. « Faut aussi des mecs qui réfléchissent un minimum. » Que je te dis avec un sourire. Et je t'ai toujours admiré pour ça. Pour cette maîtrise que tu as sur toi-même alors que moi je ne maîtrise rien du tout, semant toujours plus de chaos dans mes jours. En attendant, tu as un plan et tu ne daignes pas m'en parler, sans doute que je découvrirai ça en temps voulu et ta remarque me fait rire aux éclats. Me fourrer dans tous les trucs possibles, c'est bien moi. « Faudrait pas louper quelque chose, la vie est courte. » Surtout avec moi. Je me suis jamais imaginé vieux. Je me suis jamais imaginé chiant. Je suis persuadé que le temps qui me reste est précieux parce que court. J'ai tenté pour ta meilleure amie mais tu me recales. A juste titre peut-être. Je ne sais pas vraiment sauf que je n'ai pas plus envie de prises de tête entre nous alors c'est peut-être mieux comme ça ouais. « Dans ce cas tu verras pas la mienne. » Que j'ajoute très sérieux. Parce que moi non plus j'apprécierai pas en fait. Et puis, tu me proposes une soirée, un terrain neutre, la fête, quoi de mieux ? « carrément, je suis partant, et si tu veux je t'inviterai à certaines soirées de la Adams. » Je prévois de grands trucs pour les bleus et vu les cerveaux qui y traînent je doute pas qu'on fasse dans le rocambolesque et spectaculaire. Et je tiens à ce que tu puisses voir ça avec moi.

On a pris des chemins différents, mais je dis on alors que c’est moi qui me suis éloigné de notre fratrie finalement, c’est moi qui t’ai laissé partir jouer les têtes de con tout seul alors qu’on était deux à la base. Mais pour être tout à fait franc, çà m’a fait du bien, tu sais, j’ai eu le temps de voir un peu autre chose, et de voir que je préférais tout de même l’ancienne version que j’étais. J’ai grandis, mais j’ai aussi repris un peu le mauvais chemin mais çà me fait finalement du bien. Parce que je me résonne aussi de temps en temps, mais je redécouvre qui j’étais aussi avant de me mettre en couple. je sais que j’ai toujours été le plus intelligent de la famille et là je rigole parce que ce n’est pas du tout le cas. T’as beau faire des conneries, être qui tu es, je peux te dire que t’es certainement la meilleure version des Tenenbaum et là je compte pas les filles parce qu’elles seront toujours mieux que nous nos deux adorables soeurs, pas vrai ? On a nos défauts, mais je les aime nos défauts. Les tiens comme les miens et on est trop jeunes pour rester trop sérieux finalement. La vie n’est pas un long fleuve tranquille, surtout pas quand on est tous les deux quelque part, mais tu sais que tu me manques, ouais, tu me manques beaucoup trop mon frère. T’as toujours été mon modèle, même dans les conneries les plus terribles. surtout avec toi dans les parages, monsieur casse coups j’étouffe un rire, mais clairement c’est vraiment pas drôle parce que t’as le don de te mettre dans les galères et t’as atterris beaucoup trop de fois à l’hosto l’an passé. Finalement je te parle de ta meilleure amie, mais tu me parles de la mienne et non, je peux pas te la montrer parce que j’ai pas envie que t’y touche en fait. Je peux pas, j’ai pas envie de te voir la draguer ou je ne sais quoi, elle est trop précieuse pour moi c’est normal que je te sors quand tu me dis que je verrais pas la tienne. C’est juste, et tu as tout à fait raison. ben j’espère bien que tu vas inviter ton petit frère quand même ouais, j’ai vraiment envie qu’on se retrouve tous les deux, putain ce que tu m’as manqué, je te jure ta tête de con elle m’a vraiment manqué je te taquine, tu le sais, et les mots doux c’est ma spécialité, toi même tu sais.