tornade, gant de boxe et round un. (hazael)

tornade, gant de boxe et round un  ★ ─ w/ @Hazael Moontlight

Tu es devant la porte de chez Hazael et tu fais de ton mieux pour ne pas défoncer celle-ci. Ouais, tu sens la colère dans tes veines parce que tu te repasses le film en boucle dans ta tête. Toi allant à la boxe parce que tu étais seule et que t'avais envie de te vider la tête. Toi, marchant dans la rue pour rejoindre la salle quand soudain tu les vois tout les deux. Passant devant un hôtel, tu les vois dans le hall qui se bécote et ça te fou la gerbe. Que ce soit deux mecs t'en a rien à foutre au final, c'est qu'il t'ait fait une scène la vieille parce que t'avais couché avec un autre type quand il joue les petits amis de son côté. Parce que oui, c'est à ça que ça ressemble quand tu les vois. T'as du sacrément prendre sur toi pour pas taper un scandale tellement t'étais morte de jalousie. T'avais qu'une envie lui mettre ton poing dans la figure. Au lieu de ça, t'as foncé à la salle et t'as passé trois heures à frapper dans des sacs pour ne pas démolir tes chers compagnons de boxe. Tu sais pas à quoi il joue, mais toi t'es pas d'humeur à laissé les choses faire surtout pas quand la veille il t'a prit la tête pour une coucherie. C'est le lendemain comme prévue que tu avais décidé de te pointer comme prévue en ne lui réservant pas du tout l’accueil prévue. Tu ouvres la porte d'un geste vif la faisant claqué contre le mur et tu le cherches du regard. Tu fonces directement dans chaque pièces parce que tu sais même pas où elle est sa chambre tout ce que t'as vu ici c'est les toilettes et le salon. Tu grognes parce que plus t'attends et plus tu rages toi. « HAZAEL. » Que tu gueules dans l'immense appartement en espérant qu'il se fera entendre. Puis tu finis par le voir allonger sur son lit et tu le fusilles du regard. T'es tellement en colère y a une part de toi qui se sent trahis et tu l'expliques pas. Si il voulait s'envoyer en l'air il avait qu'à te le dire franchement au lieu de ça il avait simplement fait allusion à un ami avec qui il passait sa journée. Tu te sentais la pire des idiotes. « Il est où ? » Ton regard regardant partout dans la pièce à la recherche du mec de la veille, après tout peut être qu'ils étaient en train de remettre ça ? « Dans la salle de bain ? » Tu quittes la pièce aussi vite que t'étais rentrée dedans et par à la recherche de la salle de bain. Tu fais preuve de sang froid pour ne pas tout retourner.

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Je ne pensais pas un jour me retrouver dans une telle situation. Le cœur a souvent du mal à trouver le bon équilibre, le bon tempo. Le miens est totalement pris entre deux mélodies, bien qu’une soit plus forte que la seconde, moins dangereuse, moins compliquée. Ce n’est pas pour autant que c’est plus facile à gérer, plus facile à intégrer. Je tente de ne blesser personne, mais mon sommeil en pâti, mon cœur se tâche de noir et je me sens radicalement mal dans ma peau. Seul dans ma chambre, je me déteste, je haï ce que je suis en train de devenir. Je ne mérite aucune pitié, aucun pardon et j’en suis parfaitement conscient. Un soupire m’échappe alors que j’attends sagement Fauve, cette fille qui me rend fou depuis plus d’une semaine maintenant. Elle est entrée dans ma vie sans prévenir, venant bouleverser mon équilibre, mes émotions. J’aime les sensations qu’elle me procure du moins…quand elle ne hurle pas mon prénom dans le hall de l’appartement. « Et merde…ça, ça n’annonce rien de bon. » Grognais-je pour moi-même alors que je ferme les yeux, tenté de me cacher sous les couvertures. Ma belle rousse semble franchement remontée et, dans un sens, je sais que c’est envers moi sinon, elle ne réagirait pas ainsi. Me redressant un peu face à son entrée fracassante dans ma chambre, je fronce les sourcils lorsque ses paroles résonnent. Elle semble hors d’elle, sauf que plus elle s’énerve et plus je peine à garder moi-même mon calme. Je ne suis pas un homme qui s’énerve rapidement, je suis plutôt diplomate mais ma belle, elle, semble aussi féline que son nom le présage. « De quoi tu parles mon ange ? Mais…Fauve ! » Que je crie alors qu’elle sort de la chambre. La salle de bain est dans ma chambre, chaque chambre contenant une salle de bain privative et je vois mal la jeune femme foncer dans la chambre de ms colocataires absents. Du moins, je l’espère…Sautant hors de mon lit, complètement paumé, je quitte la chambre pour la suivre. « Et si tu te calmais pour m’expliquer ce qui se passe ? On dirait une furie là. » Dis-je habillé d’un simple training et d’un débardeur noir de nuit. Je n’ai pas beaucoup dormi, néanmoins, j’ai eu le temps de boire quelques cafés, assez pour être réactif. « Tu penses trouver qui ici dis-moi ? » Au fond, je sais parfaitement de qui elle parle et je me demande comment elle a pu comprendre, savoir…J’avais parlé d’un ami, mais pas d’un amant. Pourtant, sa réaction me semble assez excessive…Ce n’est pas comme si nous étions ensemble, ou encore, comme si j’étais avec Elliot ? Non, justement, j’essaye de savoir comment gérer cette merde, j’essaye de comprendre comment agir avec l’un et l’autre.

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Tu sais que c'est une torture pour toi de devoir autant garder le contrôle sur tes émotions parce qu'en tant normal lui aurait déjà prit ta main dans la figure et l'appartement serait retourner. Seulement, pour éviter tout ça tu hurles dans l'appartement à la recherche de ce petit être avec qui il passe du bon temps en n'osant te faire une crise de jalousie. Tu ne peux plus retirer cet image de lui avec ce gars dans le hall de l'hôtel, t'en a la gerbe d'imaginer ce qui c'est passé ensuite et toute la nuit d'ailleurs. Est-ce que c'est à lui qu'il pense quand il te touche ? Se joue t'il de toi ? Pendant une fraction de seconde, tu te maudis de l'avoir laissé entrer dans ta vie et de t'être rabaissé à lui montrer qui tu étais. Tu aurais sans doute mérité que ton père te boxe pour avoir été aussi faible. Qu'est-ce qui t'as prit bon sang ? Il te poursuit dans l'appartement y a tellement de pièces que tu t'en as le tournis et ça te faire grogner une fois de plus. « Y a combien de pièce ici putain. » Tu finis par te stopper car visiblement il ne semble pas être ici, ça aurait sans doute pu atténuer ta colère si il ne jouait pas autant les innocents. Ton regard est remplie de colère, une lueur noir de haine contre toi plus que contre lui. Tu le fixes alors qu'il te traite de furie et après tout c'est le cas, une tornade qui vient de débarquer chez lui ne demandant qu'à tout ravager sur son passage. Puis la question qui résonne, qui cherches-tu ici ? Tu viens lui faire face si vite que ta tête tape la sienne. « Le mec à qui tu roulais des galoches hier. Celui avec qui tu baisais à l'hôtel. » Annonce faite, visage qui blêmit et là tu sais que t'as vu juste qu'il se foutait de toi en parlant d'un ami. T'as envie de lui arracher la tête si bien que tu es obligé de reculé pour ne pas lui faire du mal. « Tu t'es bien foutu de ma gueule avec ton discours de mec jaloux hein ? C'était quoi ton but ? Réussir à me faire craquer, faire tomber mes barrières pour ensuite te venter à ton mec ? » Le ton de ta voix est sec et glaciale à présent.

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Elle semble vraiment en colère et un autre que moi aurait sûrement déjà pété un plomb, mais ce n’est pas mon cas. Contrairement à beaucoup, je reste calme, je tente de la calmer tout en tentant de me calmer mentalement. Je pousse un soupire quand elle demande combien y’a de pièces dans cet appartement et je passe une main dans mes cheveux, haussant les épaules. « Beaucoup… » C’est clair et net, mais de toute façon, je n’ai rien à caché dans cet appartement, dans ma vie par contre c’est autre chose. La preuve, quand elle se tourne vers moi, je sens que je vais m’en ramasser plein la gueule et je me raidis. Elle avance, vient coller son visage au mien et me balance la vérité. Bingo, elle m’a vu hier avec Elliot et en a tiré les conclusions justifiées. Je suis fait comme un rat. Si Elliot est au courant pour Fauve, elle, elle ne sait que la moitié des choses. Elle sait que j’ai couché avec un mec, mais elle ne sait pas que j’ai continué à le voir malgré tout. Elliot lui, savait, me donnait le temps de prendre une décision, même si à cause de ça il souffrait énormément. Et hier, dans un sens, j’ai tenté d’apaiser cette souffrance de la façon dont je savais le mieux faire. En lui offrant toute mon attention. « Hm…il n’est pas là. » Dis-je sincèrement en ne la quittant pas des yeux, sachant parfaitement que ça risque de mal se terminer. Je suis sur mes gardes. J’apprend à connaître ma belle rousse, je sais parfaitement qu’elle pourrait sans nuls doutes tenter de m’en coller une et elle sait parfaitement que je serais apte à esquiver ses coups ou même les encaisser sans broncher. « Oulà, on se calme ma grande, on va remettre les pendules à l’heure. » Grognais-je brusquement, plantant toujours mon regard dans le sien. « Elliot n’est pas mon mec, comme tu sembles le penser. Oui, j’ai couché avec, plusieurs fois…le nier ne servirait à rien. Mais je ne me suis pas foutu de ta gueule pour autant. Depuis quand toi et moi c’est officiel dis-moi ? Depuis quand, toi et moi, c’est exclusif ? T’as été baiser ailleurs aussi, je dois comprendre quoi, hein ?! Que toi tu peux baiser ailleurs, mais que moi je dois attendre comme un gentil toutou ? » Ma voix est aussi sèche que la sienne cette fois-ci. « ça fonctionne pas comme ça Fauve, si tu voulais pas que j’ailles voir ailleurs fallait me le dire, mais tu m’as bien fait comprendre qu’entre toi et moi y’avait que souffrances et destructions ! »

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Ce que tu ressens, c'est ce qu'un lion enfermé dans une cage éprouve. Tu dois te maîtrisé pour ne pas laisser tes émotions te contrôlé. C'est dans ces moment que l’entraînement que ton père te faisait endurer ce montre le plus serviable. Tu as assez de sang froid pour reculer pour ne pas le toucher, pas que ça te gêne mais tu tiens pas à en arriver là. Tu ne sais pas trop pourquoi tu réagis aussi mal ou bien si tu le sais, mais visiblement ça n'a plus d'importance à présent. Seulement, tu ne t'attendais pas à ce que lui aussi prenne la mouche alors qu'il était en tord sur toute la ligne. Tu avais couché avec un mec après l'avoir rencontré et personne depuis. Tu aurais sans doute dû en vue de son comportement. Il était sur la défensive à présent et il passait même à l'attaque. Vos côtés bestiales allaient donc prendre à nouveau le dessus dans ce règlement de compte. Tu ne pouvais pas croire ce que tu entendais, c'était bien trop facile de dire des conneries pareil. « Tu te fou de ma gueule c'est ça ? Tu viens jouer le mec qui me dit, mais t'as le droit de t'envoyer avec qui tu veux on est pas ensemble. Alors que tu m'as tapé une putain de scène parce que juste après t'avoir rencontré j'ai couché avec un mec ? On avait même pas couché ensemble nous deux ! Alors que toi t'es en train de me dire que t'arrête pas de t'envoyer en l'air avec ce mec, mais putain qu'elle conne je suis ! » Tu ris, un rire qui résonne dans l'appartement telle le joker avant de commettre un meurtre. Tout ça est bien trop ironique pour ne pas t'arracher un rire comme celui ci. Les paroles qu'il lâche ensuite, te touche et te blesse. Alors il était comme les autres finalement, il n'a pas chercher à allé plus loin après que tu l'ais prévenu. Tu le regardes dans les yeux et ta voix se fait neutre pendant quelques instants. « Alors comme je t'ai dis ça, tu t'es dis pourquoi en faire plus ? Je la saute et je continu de m'envoyer en l'air comme je veux de toute façon c'est foutu d'avance. Bah tu sais quoi t'as raison ! Baise avec qui tu veux, on est pas ensemble et visiblement t'as envie de l'autre. » Tu sers les poings t'as envie de le blesser comme lui vient de le faire, tu commences à reculer vers la sortie. « Pleins de joie et de bonheur à vous deux, de toute façon toi et moi ça n'a jamais fait parti de mes projets. » T'es dans un tel état de colère que tu veux juste qu'il ressente ce que toi tu ressens, ton père t'auras dont tout prit. Tu le sais si tu le laisses entrer dans ta vie, ton père le fera payer à ta place et putain tu tiens trop à lui pour que ça se produise.

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J’ai envie d’hurler, de frapper quelque chose. Je déteste ce genre de situation, je déteste ce genre de conneries. Je préfère la laisser parler, je ne réponds rien, je ne l’interromps pas. Parce que je n’en ai pas le droit, de toute façon, elle va finir par la fermer et me laisser en placer une mais ce n’est pas pour tout de suite. J’accuse donc les coups, je reste devant elle, je soupire, passe une main sur mon visage, dans ms cheveux. J’aimerais lui demander de la fermer, de me laisser m’expliquer, qu’elle écoute comment j’ai vu les choses. Mais elle est tellement en colère qu’elle frappe où ça peut faire mal, qu’elle touche des points sensibles. Je sens la colère m’envahir à ses paroles et, brusquement, je m’approche d’elle et fait en sorte de la coincer entre moi et un mur pour l’empêcher de bouger, de quitter l’appartement. « Maintenant, tu l’as ferme et tu écoutes ! » Que je gronde furieusement, n’ayant plus du tout la gueule du mec gentil, au contraire. Pourtant, je n’ai pas la tête du mec méchant non plus, non, j’ai la gueule du mec perdu, blessé, fatigué par toute cette merde. « T’es entrée dans ma vie sans que je m’y attendre, je n’avais rien prévu ! Je n’ai pas demandé à m’attacher à toi, à développer des putains de sentiments pour ta personne. Je ne t’ai jamais menti tu m’entends, j’ai certes, pas mentionné quelques détails, mais je ne t’ai pas menti. Tout ce que je t’ai dit c’était la stricte vérité ! » Et ça, c’est foutrement vrai. Je tremble, je dois me contrôler un minimum alors je recule de quelques pas. « Elliot et moi on a couché ensemble avant que je te rencontre du moins au début, puis, il m’a avoué avoir des sentiments pour moi, développé de l’affection pour moi. Et tu sais ce que j’ai fait ? Je lui ai avoué que je te voyais toi, que je tenais à lui aussi, mais que je ne pouvais pas me passer de toi non plus ! Que je devais mettre de l’ordre dans ma vie et il m’a laissé du temps pour ça, sauf qu’il en souffrait et putain, j’avais besoin qu’il arrête de souffrir à cause de moi Fauve ! Et je ne voulais pas te faire souffrir en même temps, c’est pour ça que je ne t’ai rien dit…Maintenant, quand tu dis que je ne veux rien d’autre, t’es sérieuse ? » Je déballe ce que j’ai sur le cœur, mais avec davantage d’agressivité. Tout le mal être que j’éprouve depuis plusieurs jours est en train d’exploser. « Tu crois que je t’aurais fait une scène si ça avait été le cas ? Mais putain, ouvre les yeux ! Tu crois que j’aurais été jaloux si je n’avais pas envie de plus ? Maintenant, si toi et moi ça n’a jamais été dans tes projets, dégages d’ici, je ne te retiens pas. Mais si, au contraire, t’as les couilles d’avouer que t’es jalouse et que tu veux davantage alors tu me le dis clairement, maintenant et j’arrête. » Cette fois-ci, je hurle, je ne me rends pas compte que je hurle mais ma voix se répercute contre les murs. « Si t’es pas clair avec moi Fauve, je ne peux pas me comporter comme je le devrais tu m’entends ! Je ne suis pas doué pour ça. Tu veux te barrer et bien casse toi. Tu veux avoir plus ? Et bien prends deux minutes pour respirer et rejoins-moi dans le salon, mais me battre avec toi c’est hors de question ! » Et sur ce, je tourne les talons et frappe dans un vase dans le couloir l’envoyant valser contre un mur alors que je m’éclipse dans le salon, tremblant.

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Toi, tu veux juste te tirer d'ici parce que si tu restes, tu vas dire des choses que tu penses pas simplement pour qu'il te laisse tomber et qu'il t'oublie. Tu es sans doute la pire des idiotes en lui disant d'aller avec ce Elliot, mais t'as tellement mal au fond de toi, t'es juste trahis. Si encore ça avait été un mec juste comme ça. Sans que tu ne comprennes ce qui se passe, te voilà plaquer contre le mur avec violence, tu plantes tes pupilles dilaté par la colère dans les siens. Ils sont le parfait reflet des tiens à cet instant. Vous avez atteint le même degré de colère et apparemment t'as juste à te taire et à l'écouter. Les mots sortent si vite que t'arrive pas à tout en magasiner. Il te parle d'Elliot et de ses sentiments pour lui, de ce que ça représente pour lui de le faire souffrir à cause de toi. Il fait aussi allusion à ces sentiments pour toi et tu t'y attends pas. Absolument pas. C'est comme si ça avait suffit à te faire baisser les armes, tu le vois reculer pour sans doute éviter de te faire du mal comme toi un peu plus tôt et tu termines de l'écouter. Puis, c'est le moment des reproches, ils s’enchaînent et se fond tellement dure. Il est sec et toi t'es qu'une pauvre idiote parce que tout ce qu'il dit est vrai. Tu parles jamais de toi et de ton passé. Tu dis jamais pourquoi t'es tout le temps en colère et t'espère quoi ? Qu'il devine ? Tu l'écoutes terminer en t'informant que si t'en a rien à foutre tu peux disparaître de sa vie en prenant la porte ou tu peux aller le rejoindre au salon une fois que tu seras calmer. Tu sursautes au bruit du vase qui se brise sur le sol et toi aussi tu es tremblantes à cause de tout ce qui vient d'être dit. La colère est un sentiment qui domine tout les autres, il est le poison qui coule dans tes veines depuis dix longues années. Il est ton moyen d'expression et t'as jamais su faire autrement. Ton regard se pose sur une assiette accroché au mur, tu la prends et dans un élan de colère la balance sur le sol. Ce que ça fait du bien, tu commences à aller droit vers la porte pour la prendre, ta main sur la poignée l'ouvrant, mais tu te stop. Les paroles d'Hazael résonnent dans ta tête. Mélangé à celle de ton père te hurlant de partir. Tu fermes les yeux en essayant de mettre les choses en ordre, essayant de savoir ce que tu dois faire à présent et les décisions que tu vas devoir prendre après ça. Tu souffles lentement, parce que si tu y retournes il te faudra retrouver ton sang froid. « T'es vraiment trop conne. » Tu finis par claquer la porte et tu te dépêches d'aller dans le salon pour le retrouver, parce que toi aussi t'as le droit de vider ton sac. T'as le droit d'exposer les faits. « Cette fois ci c'est toi qui la ferme. » Tu t'approches de lui pour lui faire face en plantant ton regard dans le sien. « Il est évident que je serais pas dans ce putain d'état si je ne crevais pas littéralement en sachant qu'il a posé ses mains sur toi et qu'il t'a donné du plaisir. Je suis folle de rage rien qu'à cette idée, mais je voulais simplement pas être égoïste tu comprends ça ? » Tu reprends ton souffle et finis par lâcher : « Je ne suis pas une nana comme les autres. Mon père est un psychopathe qui s'est mit en tête de massacré chaque personne qui me rendrait faible. Eprouvé des sentiments est une faiblesse à ces yeux et c'est ce qui se passe à l'heure actuel. Je suis même pas foutu de prendre cette putain de porte et de te laissé à un autre. Je sais pas être en couple et je sais pas ce que c'est, le seul mec pour qui j'ai ressenti de l'amour s'est barré pendant une putain d'année en me laissant toute seule ici alors ouais je sais pas comment ça marche et je sais même pas si je sais faire.. » Tu finis par glisser ta main sur sa joue comme pour apaisé cette tentions entre vous. ,« Mais tu as raison, je ne peux pas non plus te laisser m'échapper parce que même si ça me dépasse, je tiens réellement à toi et je veux pas te perdre. Je sais que c'est égoïste parce qu'un jour où l'autre il viendra me chercher et sans doute que je te reverrais plus jamais et c'est ça que j'essayais de te dire quand je te parlais de chaos, destructions et autres.. »

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Je balance ce que j’ai sur le cœur, je balance tout et n’importe quoi sans me retenir, sans mâcher mes mots. J’aimerais tellement la secouer, sortir de cette merde de triangle amoureux. J’aimerais juste respirer, retrouver un peu d’estime de moi-même. Je me déteste de faire souffrir Elliot, je me déteste de rendre Fauve aussi folle de rage. Je me déteste pour être ce que je suis devenu. Le réalise-t-elle ? Réalise-t-elle que c’est elle qui a tout déclenché ? Involontairement, certes, mais elle a réussi à foutre le bordel dans ma vie. Je ne lui jette pas la pierre à cause de ça, non, mais pour d’autres événements, éléments. Elle est jalouse, mais jalouse de quoi ? Elle ne parle pas, elle ne dit pas ce qu’elle veut de moi, refuse de s’ouvrir. Comment suis-je censé faire les bonnes choses si je ne suis pas positionné dans le bon sens ? Alors oui, je lui balance deux solutions, deux choix qu’elle peut prendre. Sortir de cet appartement et se barrer sans se retourner, ou encore, me rejoindre pour calmer les choses. Mais là, je suis incapable de continuer à hurler. Tout ça, ce n’est pas moi. Je ne suis pas un mec agressif, je ne suis pas un mec violent. J’ai mon sale caractère, comme beaucoup, mais je suis tout sauf méchant dans l’âme. Balançant un vase à travers le couloir, je disparais dans le salon et m’appuie contre la table à manger. Mains dans les cheveux, je tire sur ceux-ci au point que mon crâne me fasse souffrir. Un bruit de casse résonne dans le couloir et je devine que, comme moi, elle a dû s’en prendre au mobilier. Mon téléphone vibre, je vois le message d’Elliot, lui réponds brièvement avant de lui dire que je le recontacterais ce soir. Quoi qu’il arrive, ce soir, les choses devront être mises à plat. Des bruits de pas résonnent jusqu’à la porte, elle s’ouvre mais ne se referme pas directement. Tournant le dos à l’entrée, je ferme les yeux, toujours appuyé contre la table à manger…Puis elle se claque et l’espace d’une seconde, je pense qu’elle a quitté l’appartement…sauf que non. La revoilà devant moi. Bras croisés contre mon torse, je l’observe froidement au début et je l’écoute, je patiente. Elle s’ouvre un peu, vient déposer sa main sur ma joue comme pur signer mon arrêt de mort…Son toucher m’apaise, mais ses paroles pas du tout. « Alors tu veux quoi Fauve ? Tu ne pense pas que j’ai mon mot à dire ? Tu crois quoi, que j’ai peur de ton père ? Je sais me protéger moi-même, j’ai les moyens de le faire et ce n’est pas ça qui va m’arrêter ? » Dis-je en fronçant les sourcils. Ok, généralement les gendres et les beaux-pères ne s’entendent pas, mais disons que le mec a l’air franchement cinglé. Mais de quel droit s’autorise-t-elle à prendre la décision de me repousser à cause de ça ? Me redressant un peu, je pose mes mains sur ses joues, venant planter mes iris dans les siennes. « Eprouver des sentiments n’a rien d’une faiblesse, c’est le moteur de toutes choses. Seule tu es vulnérable, à deux t’es peu devenir invincible et si ton père pense le contraire, c’est que c’est un homme bien stupide qui n’a rien compris à la vie. Et le jour où il viendra te chercher, je botterais son cul d’une façon carabiné et crois-moi, tu aurais tort de me sous-estimer… » Dis-je simplement, étant clairement sûr de moi. Je ne fais pas des sports de combats depuis des années pour rien, ma gueule d’ange peut cacher une terrible menace. La relâchant en soupirant, je m’appuie de nouveau contre la table. « Mais ça, c’est fini…Je veux dire, ce genre de scène, Fauve. Sois-tu veux que ça aille plus loin, que ça devienne officiel. Sois-tu on arrête là…parce que ça me bouffe, ça te bouffe et ça fait souffrir trop de monde et je peux plus vivre avec ça. »

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Tu sais que c'est sans doute la mauvaise décision que de revenir le voir parce que t'es une fille instable, parce que ce que tu ressens pour lui ça te fait grave flipper. Tout ça n'a jamais été ton monde, ton père est devenu un monstre parce que ta mère est morte et parce qu'il l'a perdu. Est-ce qui t'attends ? Devenir folle de douleur ? Hazael a mit un bordel dans ta vie inexplicable, t'as comprit ce qui t'attendais des votre première rencontre. Tu l'as compris qu'il allait te chambouler, qu'il allait te donner envie de tout mettre de côté pour espérer voir autre chose. Peut-être que ce qui t'effraie dans le fond c'est que tu puisses être bien à ses côtés. Tu te trouves des excuses pour repousser l'inévitable Fauve, parce que tu sais que si tu t'en vas, il ira avec Elliot. Parce que tu sais aussi que cette simple idée te ferait débarquer à nouveau ici pour le récupérer. Seulement, tu flippes parce que faire demi tour c'est admettre que tu veux être avec lui, même si il est trop borné pour le reconnaître. Seulement, si il choisit Elliot, que te restera-t-il ? Une fois de plus, tu resteras toute seule et tu accepteras une fois pour toute le sort donné par ton père. Tu te passes une main sur le visage pour tenter de retrouver tes esprits et tu reviens face à lui pour te livrer. Tu lui parles de ton père en ne lui disant rien sur ce qu'il t'a fait endurer et tu l'écoutes une nouvelle fois t'expliquer le fond du problème. « Tu peux pas me reprocher de vouloir te protéger. Tu ne sais pas de quoi il capable. Tu crois que les cicatrices sur mon corps elles sont arrivé toute seule? Alors, je veux juste pas qu'il te fasse du mal. » Tu viens poser tes mains sur les siennes qui sont sur tes joues à présent et tu soupires, en admettant qu'il parvienne peut-être à se protéger. Tu sais qu'il y a une petite chance qu'il est raison et que vous soyez fort tout les deux ensemble. Que vous soyez un bloc, mais tu as peur, t'es nourrit par les angoisses liées à ton passé et ce qu'il t'a fait endurer. « Peut-être que t'as raison et quand je t'écoute j'ai envie d'y croire parce que ça a l'air vraiment géniale. Je ne sais pas ce que c'est ça, je les jamais vécue tu comprends ? » Il recule pour s'appuyer de nouveau contre la table et tu viens contre lui à présent. Tu lui fais face sans le toucher parce que ça te rend faible son contact. Tu veux avoir toute ta tête pour lui dire ce que t'as à dire. « Je peux pas te promette que ça n'arrive plus parce que je suis une jalouse possessive hystérique. Seulement, je peux te dire une chose : je veux être prêt de toi tout le temps, tu me donnes tellement de choses que je sais même si j'arrive à te les rendre. Tu prends le temps de voir plus loin que ce que je montre et j'ai pas peur de briser les règles avec toi Hazael. Alors oui je veux être avec toi, mais pour le moment je ne peux pas m'afficher en couple.. Est-ce que tu te sens capable d'une relation caché ? Je veux que tu sois heureux c'est tout. »

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Elle veut me protéger… Je pousse un soupire, partagé entre la reconnaissance et l’exaspération. « Ça fait longtemps que j’ai plus besoin d’être protégé Fauve, je ne peux pas t’en vouloir, non, mais je veux que tu arrêtes. » Oui, j’ai vu les cicatrices sur son corps, mais je ne veux pas être le mec que l’on protège, j’ai dépassé ce stade depuis bien longtemps et j’aimerais qu’elle le comprenne. J’aimerais juste qu’elle pense à elle pour une fois, pas à ce qui pourrait advenir. Elle n’est pas tombée sur un mec qui ne sait pas jouer des poings et ce, malgré l’apparence que je peux donner. Non, j’ai beau avoir un bon fond, une gueule d’ange, je sais très bien me battre et mettre au tapis plusieurs personnes qui pourraient en soit me vouloir du mal. Certes, je ne suis pas invincible, je ne dis pas le contraire, mais je pense réellement qu’à deux, les choses sont plus faciles à gérer. Ses mains se posent sur les miennes et je l’écoute. Je trouve dommage qu’elle n’ait jamais vécu ça, qu’elle n’ai jamais trouvé quelqu’un capable de gérer ses soucis avec elle ou encore, sur qui compter pour se battre avec elle. Je n’en sais rien, ce n’est pas ma façon de penser. Même si Fauve n’avait été qu’une simple amie, j’aurais réagi de la même façon. « Je comprends, mais il n’est jamais trop tard pour apprendre… » Répondis-je simplement en finissant par détacher mes mains des siennes et reculer un peu, venant m’appuyer de nouveau contre la table. Là ou je recule, elle, elle avance vers moi, se rapprochant sans pour autant me toucher. Croisant de nouveau ses yeux, je croise mes bras contre mon torse et je l’écoute patiemment. Une relation cachée...Instinctivement, je tique. Je ne supporte pas ça. Devoir me cacher, devoir jouer le mec célibataire alors que je fréquente quelqu’un, comme si j’avais honte d’être en couple ou encore, comme si elle avait honte de moi. Détournant les yeux, je finis par regarder le mur derrière elle, gardant le silence durant de longues secondes. « Tu es consciente que, si j’accepte, ça ne durera pas éternellement…Que si j’accepte, je refuse que ça dure des mois… » Dis-je finalement en revenant plonger mes iris dans les siennes. « Pour vivre heureux, vivons cachés, ce n’est pas ma phrase favorite Fauve… » Au moins je suis sincère. L’idée d’être dans une relation cachée, pour moi, c’est comme avoir une maitresse ou un plan cul, mais pas une petite amie et c’est exactement ce qu’elle me fait ressentir. Me décollant, je la contourne et vais me poser sur le canapé. « En gros, tu veux qu’on se voie en cachette, comme si nous étions des amis. Qu’on s’enferme dans une pièce, qu’on couche ensembles et qu’une fois dehors, on existe plus…C’est un peu ce qui se passe à l’heure actuelle…bien que pour le coup, je comprends mieux le fait que tu évites mes colocataires… »

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