❝It's time to say goodbye to turning tables❞ Charity and Dexter.

C'était un sentiment étrange qui l'envahissait en entendant enfin de la bouche de Dexter ce qu'elle avait longuement espérée d'entendre de sa part. Sans doute étais ce trop tard désormais, il aurait dut le dire bien avant. Mais elle n'était pas bien placée pour formuler ce genre de détails, il y a bien des choses qu'elle avait fait trop tard, comme dire une vérité que Constance méritait de savoir et qui menaçait de détruire son amitié avec elle. Charity n'aspirait pas à être un obstacle dans le bonheur de son amie, pas le moins du monde. Pourtant elle ne put pas nier qu'elle ressentait également des sentiments sans doute bien trop forts pour Dexter maintenant qu'il se tenait là, en face d'elle et qu'elle s'estimait heureuse de lui avoir demander de venir à présent, ne serais ce que car elle avait entendue ce qu'il venait de dire. Merci de me le dire maintenant même si ça rend sans doute les choses encore plus difficiles. Répondit-elle. Sa voix se faisait plus douce bien qu'elle ai toujours du mal à garder son calme car une telle situation ne la laissait pas indifférente. Elle éprouvait ce qu'elle ne devait pas éprouver et elle avait désormais cela en commun avec Dexter. Ce n'était en rien une bonne chose, pour aucun d'eux deux. Il lui dit ce qu'elle savait déjà : qu'il serait plus simple d'avoir un contrôle radical sur ses sentiments. Décider ainsi, sur envie, que le passé est le passé. Mais cela ne fonctionne guère ainsi. Il lui demanda de justifier le fait qu'elle soit heureuse. A nouveau, elle s'emporta. Je te mens, d'accord ? Être heureuse, ce n'est pas le mot. Je suis perdue et cette discussion empire tout. Elle devait clarifier les choses. J'ai besoin d'un plus fort éclairage sur tout, d'y voir plus. Il s'avère que cette discussion a mit en valeur exactement ce que j'aimerais terrer en moi. Elle souffla avant de reprendre la parole, le regardant dans les yeux quand elle ajouta. Mes sentiments pour toi. Je pense, non je crois que j'en suis sûre désormais, qu'une partie de moi demeure toujours amoureuse de toi.

Merci de me le dire maintenant même si ça rend sans doute les choses encore plus difficiles. Je venais soupirais à ses paroles. Nous sommes tout les deux dans une situation que nous ne contrôlons pas vraiment. A vrai dire qui peut contrôler les sentiments du passé ? Personne. On croit que le passé est derrière nous et finalement il nous rattrape toujours. Je regardais la jeune femme mais voilà que ma question l'énerva à nouveau. Je te mens, d'accord ? Être heureuse, ce n'est pas le mot. Je suis perdue et cette discussion empire tout. Elle devait clarifier les choses. J'ai besoin d'un plus fort éclairage sur tout, d'y voir plus. Il s'avère que cette discussion a mit en valeur exactement ce que j'aimerais terrer en moi. Je venais la regarder et je vis qu'elle n'avait pas terminer, ne voulant pas risquer de la contrarier plus je l'écoutais à nouveau. Mes sentiments pour toi. Je pense, non je crois que j'en suis sûre désormais, qu'une partie de moi demeure toujours amoureuse de toi. Étrangement, à ses paroles je ressentais une soulagement. Différent sentiments venait ce mêlée, j'avais le bonheur de connaître les sentiments de Charity, la culpabilité envers Constance et le sentiment d'être totalement dépassé. Je soupirais, souriais et venais la regardais dans les yeux. Tout devient bizarre ... J'ai envie de t'embrasser et de l'autre ... Je baissais les yeux en soupirant. Charity, et si j'ai été trop vite hein ? Et si au final j'aurais du attendre un peu ? Je grognais.

Elle savait bien ce qu'il aurait été raisonnable de faire. Elle ne devait pas rester ainsi, sirotant sa boisson quand il s'avérait trop difficile de prononcer des mots, avec l'envie mordante d'aller trop loin, de commettre l'irréparable. Se tenir ainsi devant Dexter constituait une véritable prise de risque à ses yeux. Elle n'était guère faible. Non, elle n'était pas stupide. Elle n'oubliait pas. Mais elle demeurait cette fille qui avait aimer Dexter de toutes ses forces et cette personne passionnée et blessée ne s'était pas effacée avec les années. Elle était toujours là, prête à resurgir brusquement, à tout bouleverser. Charity était incapable de la faire taire, de l'ignorer. Elle était incapable de partir, de s'éloigner. Il avait envie de l'embrasser mais rien n'était aussi simple. Elle aurait tant aimer que cela le soit mais cela ne concernait pas qu'eux deux. Un simple baiser aurait des conséquences insupportables : elle ne pouvait pas l'embrasser, il ne pouvait pas faire cela à Constance, elle ne le pouvait pas davantage. On ne peut pas faire ça Dexter... Moi, je ne peux pas. Dit-elle doucement, presque dans un murmure. Sa voix était résolue car aucun des mots qu'elle avait prononcée depuis le début de cette conversation n'avait été prononcé avec décontraction. Il reprit la parole et elle porta sa tasse à ses lèvres, buvant une longue gorgée. Nourrissait-il donc des regrets ? Avait-il le sentiment d'être passé à côté de quelque chose ?... A côté d'elle ? Elle ne savait que croire, que comprendre. Tu te sens dépassé ? Par tout ce qui se passe ? Ta vie vient de prendre un grand tournant, c'est perturbant. Tu dois être effrayé, c'est normal. Elle avait du mal à l'imaginer effrayé mais brusquement, il lui apparaissait sous un nouveau jour, un meilleur jour.

On ne peut pas faire ça Dexter... Moi, je ne peux pas. Un simple baiser pourrait peut être remettre en moi toute cette sensation bizarre que j'ai depuis quelques minutes avec Charity. Je me sens bizarre, étrangement attiré vers elle et n'étant pas vraiment le mec le plus sure de moi je crois bien que si elle m'aurait dis cela au début de ma relation avec Constance j'aurais craqué. J'apprends à être un bon petit ami et surtout un bon père et c'est certains que faire cela à la femme dont je suis amoureux est pire que salaud mais pourquoi je ressens ce genre de chose pour Charity hein ? Je soupirais ne répondant rien. Ne savant pas quoi répondre. Tu te sens dépassé ? Par tout ce qui se passe ? Ta vie vient de prendre un grand tournant, c'est perturbant. Tu dois être effrayé, c'est normal. Je relevais mon visage vers elle. Je sais pas si cela est normal mais ... Tu vois en l'espace de quelques semaines tout à changer et j'ai l'impression que même si mon bonheur est là je vais trop vite. Charity, je t'assure que ça me fait pas plaisir de faire ça mais, je t'assure, j'ai besoin de savoir. Tu crois que j'ai loupé ma chance avec toi et que maintenant le destin vient nous le rappeler ? Je la regardais tel un fou. J'ai l'impression d'être totalement perdu.

Il semblait totalement perdu. Cette vue l'attristait. Il comptait pour elle, c'était une évidence. Elle n'essayait guère de s'en cacher, sinon elle ne l'aurait pas inviter à la rejoindre ici. Elle avait besoin que les choses s'arrangent. Pour simplet les silences gênants en compagnie de Constance, pour arriver à tourner la page. Mais elle ne s'y était sûrement vraiment pas bien prise car voilà qu'elle se trouvait être plus confuse que jamais, elle aussi. Elle songeait à ce qu'ils avaient vécus tous deux, tâchant de se défaire de son sentiment de colère pour se concentrer sur le positif à savoir que même si la douleur l'avait assommée, Dexter lui avait apporter bon nombre de choses positives. Le voir ainsi suffisait à faire évaporer sa rancune mieux que tout ce à quoi elle avait songer ces derniers temps. Il semblait réellement désolée et le voir ainsi la touchait, car ce n'était pas là une facette que Dexter avait pour habitude de lui montrer. S'il n'y avait guère eu Constance, peu être l'aurait-elle laissé l'embrasser. Elle se sentit monstrueuse à cette idée et aurait aimer se cogner la tête contre un mur pour envisager seulement d'agir ainsi. Charity écouta Dexter parler avant de lui répondre. Ce que je peux te dire avec certitude c'est que je t'ai beaucoup aimé, que je t'aimais encore quand tu m'as quittée et ce dont je ne suis pas certaine, c'est que les choses aient changées depuis. Elle même cédait à tous ses doutes, se sentant particulièrement confuse. Alors je pense que oui, tu as laissé passer ta chance, avec moi. Je ne t'aurais pas laissé partir si je m'étais écoutée à l'époque, mais tu n'aurais rien voulut entendre.

La situation devenait de plus en plus gênante et totalement pénible pour ma part. Je ne savais plus comment agir devant Charity et je pensais en même temps à Constance qui m'attendais à l'appartement. Tout cela devenait vraiment étrange pour ma part, j'ai l'impression de passer à côté de quelque chose auprès d'elle et d'un autre côté je me sentais mal de ressentir cela pour celle qui autre la femme que je suis amoureux, Constance. Ce que je peux te dire avec certitude c'est que je t'ai beaucoup aimé, que je t'aimais encore quand tu m'as quittée et ce dont je ne suis pas certaine, c'est que les choses aient changées depuis. Je l'écoutais attentivement. Ce qu'elle me disait me faisait tellement de bien au fond de moi. Alors je pense que oui, tu as laissé passer ta chance, avec moi. Je ne t'aurais pas laissé partir si je m'étais écoutée à l'époque, mais tu n'aurais rien voulut entendre. Je serrais les dents. Tout cela est de ma faute finalement. Je soupirais et rapidement je venais la regarder à nouveau. Charity ... Je soupirais, doucement je venais me lever, l'attirant avec moi vers un coin plus tranquille du café. Je voulais que tout cela soit privé. Posant ma main sur son visage je le caressais doucement avant de venir approcher doucement mon visage du sien pour venir coller mes lèvres sur les siennes. Je ne sais pas ce que sera la conséquence de ce geste, peu importe, je prends le risque.

Elle le savait, il n'était pas bon de rester là. Elle devait partir si elle ne voulait pas commettre l'irréparable. Elle était consciente qu'elle allait le regretter, qu'elle allait se maudire d'être ainsi restée, attendant que quelque chose se passe. Il n'était pas inutile de le lui cacher : elle aussi nourrissait silencieusement l'envie de l'embrasser. Ce n'était pas bien et la simple idée qu'elle puisse même envisager d'embrasser le petit ami d'une de ses plus proches amies la rendait malade. Pourtant, c'était bien là, en elle. Dexter se leva et elle se figea, sentant les battements de son coeur s'accélérer. Va-t'en, Charity, va-t'en. Souffla une petite voix dans sa tête mais elle n'écoutait plus. Il l'entraina vers un endroit plus intime ou ils seraient moins exposés au regard des autres et elle le suivit. Puis, tout fut rapide. Il s'approcha d'elle, leurs souffles se mêlèrent et elle put plonger son regard dans le sien si bien que ses yeux emplissaient désormais son champ de vision. Son parfum emplit ses narines et quand il se pencha sur elle, déposant ses lèvres sur la sienne, elle ne se recula guère. Refoulant toute trace de culpabilité, elle lui rendit son baiser. Levant ses mains, elle caressa son visage avec ses doigts. Elle y avait tant songer... Brusquement, elle se recula, comme si le contact de sa peau l'avait brulée. Ce n'est pas bien ce qu'on fait, pas bien du tout marmonna-t'elle.

Je prenais le risque de perdre la femme qui avait su me redonner confiance en moi, me faire changer et surtout qui me regarde avec un amour tellement rare. Je prenais le risque de perdre ce que je vis pour tenter une chose totalement dingue envers Charity. J'ai comme un sentiment de reste sur notre fameuse relation et je ne pouvais pas attendre de voir si ce que j'ai ressentis en touchant sa main était vrai ou pas. L'entrainant dans un coin à l'abri des regards je venais l'embrasser et lorsque je sentis un sentiment de bonheur celle ci se recula. Ce n'est pas bien ce qu'on fait, pas bien du tout. Je soupirais, hochant la tête et murmura à mon tour. Je sais, mais je peux plus m'arrêtais. Je la regardais avec envie, doucement je m'approchais encore d'elle et cette fois ci attendis qu'elle réponde à mon envie.

Elle était déchirée. Déchirée entre deux sentiments bien distinct : d'une part la honte car ce qu'elle faisait là, c'était tout bonnement immonde, elle ne se serait jamais crut capable d'autant de cruauté quand bien même Dexter semblait le vouloir autant qu'elle. Charity esquissa un bref sourire un peu triste, sûrement pas ce lui qu'il aurait eu envie de voir en cet instant. Le baiser prit fin et il attendit qu'elle l'embrasse à son tour mais elle se figea avant de déposer ses lèvres sur les siennes. Elle fit un pas en arrière. On ne peut pas lui faire une chose pareille. On ne peut pas faire ça à Constance et il y a ta fille aussi. On ne peut pas faire ça. Dit-elle en secouant la tête. Elle devait faire les bons choix ou elle allait le regretter amèrement plus tard, elle le savait. Mais elle se sentait également soudain si proche de Dexter qu'il lui été déchirant de ne pas lui rendre son baiser.

Elle venait me rendre mon baiser et je la laissais faire mais rapidement elle venait ce reculer. On ne peut pas lui faire une chose pareille. On ne peut pas faire ça à Constance et il y a ta fille aussi. On ne peut pas faire ça. Je soupirais. Regardant la jeune femme je passais mes mains sur mon visage. Je culpabilisé maintenant et je me sentais mal vis à vis de Constance, je ne voulais pas la blessé et maintenant c'était trop tard. La regardant à nouveau je venais ajouter. Je sais Charity mais .. Qu'est ce que je suis censé faire hein ? Je suis déchiré maintenant, déchiré entre deux femmes fabuleuse qui sont amoureuses de moi ! Je la regardais avec les yeux brillants, ouais, j'étais totalement bloqué.