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Lavender eut la surprise de recevoir un appel de Stark Company le matin même. Depuis deux semaines déjà, elle tentait sans succès de contacter le gérant, Mr Tyler Stark pour lui proposer de financer le prochain projet de mission humanitaire des Quincy. Elle se souvenait avoir laissé pas moins de trois messages sur le répondeur de la société; tout en sachant très bien qu'un directeur était difficile à joindre, elle en avait plus qu'assez de tomber sur le standard qui l'envoyait gentiment paître à chacun de ses appels. Apparemment, la charité ne faisait pas partie des valeurs de la grande firme Stark. Bénéfice, chiffre d'affaire, tels étaient des termes qui avaient une signification pour ces hommes et femmes de pouvoirs, l'humanité et l'entraide ne faisait malheureusement pas partie de leur vocabulaire. Aussi fut-elle étonnée de décrocher son téléphone, ce jeudi-matin, pour se voir proposer une entrevue privilégiée avec Mr Stark en personne. Son appartenance à la grande faculté d'Harvard avait-elle joué un rôle clé pour l'obtention de ce rendez-vous ou les photos d'enfants mal nourris et malades qu'elle avait envoyées en pièces-jointes avaient-elles fait leur petit effet, elle ne le saurait jamais. Une chose était sûre, le rendez-vous était pris, le matin à 10h. Cela ressemblait bien à un chef d'entreprise, imposer un horaire en pleine matinée, comme si les cours de Lavender étaient à la carte ! Fort heureusement, la matinée était consacrée à un TP de biologie qu'elle avait déjà eu l'occasion de pratiquer l'année précédente. Au vu de ses bons résultats scolaires, l'enseignant n'avait rien trouvé à redire lorsqu'elle avait demandé un bon d'absence à titre exceptionnel. Elle était quelque peu déçue qu'aucune collègue Quincy n'ait pu se joindre à elle pour faire face au grand gérant de Stark Company, mais elle irait jusqu'au bout de ses convictions. C'est donc avec détermination qu'elle prit le bus ce matin-là, direction le siège de l'entreprise, sur Inman Square. Elle croisait les doigts pour que le rendez-vous se passe bien, même si elle en devinait aisément l'issue. Les directeurs ne donnaient jamais...sans recevoir en retour.

C'est donc avec une certaine appréhension qu'elle pénétra dans les locaux de la Compagnie, pour la toute première fois. Et bizarrement, elle songea aussitôt que ce ne serait probablement pas la dernière. Les lieux respiraient le modernisme et sentaient les placements financiers à plein nez. Le blanc dominait et les gadgets électroniques étaient présents en grand nombre. On aurait dit que chaque angle possédait sa propre caméra, comme si la société traquait le moindre visiteur. Après s'être présentée à l'accueil, on la dirigea vers un fauteuil, blanc évidemment, en face au bureau de la standardiste. Le salon d'accueil était impressionnant, d'une taille gigantesque, Lavender imaginait bien une cinquantaine de personnes tenir sans problème dans la pièce, lumineuse et grandiose. L'ensemble était décoré avec goût, même s'il respirait la "folie des grandeurs". Lavender s'assit sur un siège et attendit que l'on vienne la chercher pour l'entrevue.



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    Une journée plus ou moins normale au sein de la société dont avait hérité Tyler. Comme chaque jours, il avait un million de chose à faire, et en choisirait un tier en "oubliant" malencontreusement les autres. Ceux qu'il employaient se retrouveraient alors en état d'alerte et courrait encore partout pour réaliser les tâches qu'il n'avait pas daignées accomplir. La routine. Mais Tyler ne s'ennuyait jamais de voir cette fourmilière s'agiter au moindre signe. Ce qu'ils étaient anxieux. S'il avait fait preuve d'un stresse aussi important à la moindre difficulté, le siège de Cambridge aurait fermées ses portes depuis bien longtemps.Levé à 8h, cela faisait bien longtemps que son assistante se trouvait déjà là. Elle lui avait rappelé six ou sept fois le rendez-vous qu'il avait avec une certaine mademoiselle Trevena. Lavender d'après les informations qu'elle avait fournies. Des demandes de dons, il en recevait dix par jour, pour diverses associations caritatives. Tyler n'aimait pas les associations caritatives. Simplement parce qu'il les trouvaient bien stupide de ne pas se regrouper entre elle plutôt qu d'en créer 50 pour la même cause. Et puis ne cachons pas que celles ci aussi était dirigées par des hypocrites. Il était de notoriété publique que les dons qui leur était adressés servaient avant tout à remplir les poches de ceux qui les réclamaient. Alors oui, sur le coup, Tyler pouvait sembler proche de ses sous, mais il avait des raisons de l'être. C'était aussi pour cette raison qu'il avait attendu un bon moment avant d'accepter une entrevue avec cette jeune fille. Sans même cacher le fait qu'il ne l'aurait pas accepté s'il s'était agit d'un jeune homme.

    Quoi qu'il en soit, il avait d'autres choses à faire avant ça, et ne se trouvait plus au siège depuis un moment lorsque Lavender y entra. Si bien qu'à dix heure précise, l'assistante de Tyler la rejoignit dans la grande salle où elle se trouvait afin de lui intimer de la suivre. Sur le chemin, elle ne manqua pas de la mettre en garde contre son propre patron qu'elle savait peu sérieux, voire mesquin. Elle savait pertinemment que Tyler ne montrerait pas le moindre intérêt pour ce qu'elle lui dirait. Lavender ne devait pas se laisser déstabiliser. La conduisant dans un ascenseur tout aussi immaculé et moderne que tout le reste du bâtiment, les étages défilaient au compteur jusqu’à atteindre le dernier: 12ème étage. Seul un petit couloir conduisait jusqu'à une unique porte. Le bureau de Mr Stark. Un type en costard semblait en garder farouchement l'entrée. L'assistante glissa une carte dans une encoche et la double porte s'ouvrit sur une pièce gigantesque ressemblant presque à une pièce à vivre. Une immense baie vitrée composait le mur du fond. Le bureau qui trônait devant celle ci, bien que massif, semblait ridicule. A droite se trouvait un bar véritable, et gauche, une immense étagère entreposait la totalité des produits fabriqué par la société. Une date indiquait leur époque de parution. Une immense affiche représentant Anton Stark et Tyler Stark tonnait à côté de celle ci. Un écran de télé fixé au dessus de la porte diffusait en boucle, sans aucun son, les publicité du groupe. Et non loin du mur de produit, une sorte de petit salon avait été installé. Sur la table, des petites panière remplie d'échantillons gratuits.


    « Monsieur Stark ne devrait plus tarder. Installez vous je vais lui faire savoir que vous êtes arrivée. Et surtout, n'oubliez pas ce que je vous ai dit, ne le laissez pas vous déstabiliser. ».


    Reprit-elle en lui adressant un sourire avant de tourner les talon, tombant nez à nez avec Tyler qui venait tous juste d'arriver.


    « La déstabiliser? Voyons je ne suis pas si terrible que ça. »


    L'assistante ne répondit pas, quittant les lieu sans précipitation, refermant la porte derrière elle. Tyler n'adressa pas un regard à la demoiselle qui se trouvait là, traversant l'immense pièce pour poser une enveloppe de grande taille sur son bureau. La même qu'il aait reçue de cette demoiselle. Se dirigeant vers le bar, il repporta son regard vers elle, il semblait parfaitement détendu. Après tout, il était dans son élément.


    « Mademoiselle Trevena, ravis de faire votre connaissance. Je vous sers quelque chose? »


    Questionna t-il alors tout à fait jovial en se servant lui même un fond de scotch hors de prix. Quitte à écouter le discours terriblement ennuyeux d'une étudiante, autant le faire en se mettant à l'aise. En avalant une gorgée. Contournant le bar, il s'y adossa, esquissant un signe de tête en direction de l'enveloppe.


    « Sympathique vos photos, vraiment j'ai adoré. Ça illustre bien le problème. C'est très...Poétique. »


    Rétorqua t-il alors simplement. Paroles qui illustraient pas mal ce qu'il en pensait en fait. Si elle pensait toujours que c'était ce qui avait fait pencher la balance en sa faveur, elle devait-être stupide. Et Tyler était persuadé du fait que ce n'était pas le cas.
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Attendant patiemment, Lavender se demandait comment se déroulerait ce face à face avec Mr Stark en personne. Allait-elle trouver les bons arguments, saurait-il les recevoir ? Elle n'en serait pas à sa première défaite, elle savait qu'il était difficile de proposer un arrangement à ce type d'homme. L'argent faisait tourner leur monde. L'assistante et certainement femme à tout faire de l'homme qui gérait la société Stark d'une main de fer vint bientôt à sa rencontre. Grande et élancée, on aurait dit qu'elle avait été embauchée sur des critères physique uniquement, et après avoir affiché une moue dubitative, la jeune femme s'est enfin décidée à suivre l'assistante personnelle de Tyler Stark, puisque tel était son nom complet. Son assistante parlait de façon saccadée, comme dans les films d'action où les personnages sont obligés de parler vite, puisque bien souvent leurs minutes sont comptées. Elle était la parfaite représentation du dicton "Le temps, c'est de l'argent'. Lavender tendit une oreille attentive aux propos de l'assistante, qui devinrent des plus intéressants lorsqu'elle la mit en garde contre son propre patron. Lavender fut tellement surprise qu'elle s'arrêta quelques secondes avant de reprendre son chemin, devant accélérer le pas pour rejoindre la jeune femme qui la devançait de quelques mètres. Lavender fut bientôt enfermée dans un ascenseur, qui en soit ressemblait plus à une boîte blanche géante, direction le 12ème et dernier étage. Elle ne sentit aucune secousse lorsque l'ascenseur la déposa à bon port. Elle se remémora aussitôt les dires de l'assistante de Mr Stark "Allez jusqu'au bout du couloir, c'est ici". Lavender rajusta son tailleur, sa tenue pour les entretiens en tout genre, et se prépara à la suite. La porte s'ouvrit bientôt et un rayon lumineux intense s'échappa de l'interstice entre la porte et le mur. Lavender entra dans la salle et découvrit une immense baie vitrée au fond de la pièce, un mini-bar - pas si mini que ça - occupait une petite partie de la salle et le bureau de Mr Stark, bien qu'imposant et massif, semblait presque petit au vu des dimensions de la salle. La jeune femme repéra également un canapé de bonne taille, et sans doute d'une très grande valeur, ainsi que quelques petits paniers, installés ça et là.
« Monsieur Stark ne devrait plus tarder. Installez vous je vais lui faire savoir que vous êtes arrivée. Et surtout, n'oubliez pas ce que je vous ai dit, ne le laissez pas vous déstabiliser. » C'est en ces termes que l'assistante du grand patron tourna les talons et laissa Lavender dans cette pièce bien trop grande. Depuis la mort de son père à ses 10 ans, Lavender n'envisageait plus la vie de la même manière. Elle n'avait jamais été matérialiste, mais le décès brutal du patriarche avait fait naître en elle le besoin d'aider, de donner. Si les psychologues n'avaient pas été là pendant son enfance, ce serait-elle remise de cet événement tragique ?
C'est alors que Mr Stark fit son apparition, comme arrivé de nulle part, il s'avança dans la salle avec une aisance propre aux carnivores, aux dominants, aux chefs. Lavender devait prendre sur elle pour accepter le fait de rencontrer un homme richissime, qui n'en avait probablement rien à cirer de la misère dans le tiers monde. Mr Stark traversa la pièce sans lancer un seul regard vers Lavender, il se disait certainement qu'il allait plier ce rendez-vous en quelques minutes, c'était sans compter sur la pugnacité de la jeune Quincy. Après tout, elle n'avait pas à rougir. Elle se devait d'effectuer ce voyage en Afrique, de rencontrer des familles affamées, des enfants malades ou des corps inertes traînant dans les rues sales. Mr Stark imaginait-il seulement l'horreur de la situation, à l'abri dans son bureau à 10.000 dollars, contemplant son entreprise derrière une énorme baie vitrée ? Pensait-il que c'était vraiment ça la vie ?
« Mademoiselle Trevena, ravis de faire votre connaissance. Je vous sers quelque chose? »
Il était un peu plus de 10 heures du matin et l'alcool faisait déjà partie du programme, le rendez-vous commençait bien... Elle déclina poliment l'invitation, attendant avec impatience qu'il vienne s’asseoir pour discuter du sujet qui les concernaient aujourd'hui.
- Mr Stark, je tiens à vous remercier de m'accorder cette entrevue. Votre assistante a précisé que vous étiez très demandé, ce que je conçois sans peine. Je ne voudrais vous faire perdre votre temps, je vous propose donc de vous présenter mon projet dès maintenant. Vous avez certainement dût lire le mail que j'ai envoyé à votre secrétaire, il était en effet accompagné de photos. Vous les jugez poétiques, je les trouve plutôt alarmantes.
Lavender n'avait rien emporté d'autre avec elle que son courage, elle savait que si elle devait convaincre Mr Stark, ce serait avec des arguments solides et intéressants pour sa société.
- Je ne suis pas venue pour vous forcer la main Mr Stark, j'avais besoin de vous rencontrer pour vous expliquer le projet que voici. Je n'ai nul besoin de vous rappeler la famine et les maladies qui touchent l'Afrique depuis des décennies, sur fond de guerres civiles ou de règlements de compte.
Lavender entamait son discours d'un air confiant, qui était le résultat d'un travail acharné. La sérénité qu'affichait son visage n'en cachait que mieux l'angoisse qui la dévorait de l'intérieur.
- Je ne suis qu'une étudiante Mr Stark, je ne travaille au nom d'aucune société, ni d'aucun sponsor. Je ne vous le cache pas, il est difficile d'intéresser les entreprises en leur proposant de participer à une mission humanitaire. Pourtant, mon but est simple, je cherche des organismes pour financer ce voyage en Afrique, d'une durée de trois semaines minimum. Nous serons plusieurs dans mon équipe. Nous aimerions être entourés de médecins, et d'enseignants qui eux, resteront sur place pendant 3 mois. Nous aurions besoin de médicaments pour les premiers soins, de cahiers d'école et de stylo, de lunettes recyclées, de nourriture et de couverture. Nous aurions juste besoin d'un seizième de ce que chacun de nous a besoin pour vivre, Mr Stark.

HJ : Désolée pour la longueur Have you ever thought about helping people ϟ Tyler 73120010


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    C'est vrai, Tyler était un homme riche. Il avait toujours connu l'aisance d'une vie dans laquelle il ne manque rien. Mais le luxe que Lavender pouvait entrevoir dans ce bureau, il ne le devait qu'à son travail acharné. Il n'avait pas tout eu sans rien faire. C'est pourquoi il n'estimait pas avoir de compte à rendre. Beaucoup de gens le jalousait, mais ces gens là n'avait jamais rien fait pour s'élever. C'est pourquoi Tyler ne leur accordait aucun crédit. Quoi qu'il en soit, il se fichait éperdument de l'avis des gens qu'il côtoyaient sur son compte. Il s'alliait aussi bien aux riches qu'aux pauvres. Son propre fils ne roulait pas sur l'or. Mais ça, la presse ne s'en était pas encore emparé, alors elle ne pouvait pas savoir. Non, elle ne savait sans doute pas que l'un de ses camarade à Harvard avait un lien direct avec l'homme qui se tenait devant elle. Tyler avait une vision faussée de lui même, comme tout le monde dans son entourage. Alors tout ça ne comptait pas. Avalant une gorgée de scotch, il grimaça brièvement. Il avait oublié qu'il était si tôt. Passons. Il ne pris pas place derrière son bureau. Ce meuble qui servait visiblement à entasser tout un tas de dossiers sans réelle organisation. Son ordinateur toujours allumé produisait un léger vrombissement à peine perceptible.


    « Très demandé? Elle exagère toujours... ».


    Lança t-il désinvolte visiblement très intéressé par un bibelot quelconque se trouvant sur son bureau. Il semblait curieux d'en connaître la provenance alors que ce dernier se trouvait là depuis bien longtemps. En fait, il ne semblait pas très intéressé par la présence de la jeune femme. Sans cesse à regarder ailleurs, il ne daignait lui jeter un regard que lorsqu'elle lui adressait la parole. Et encore.


    « Alarmante? Hum...Oui sans aucun doute. Mais rassurez vous, je n'ai pas besoin de photos pour voir ce qu'il se passe. Je sors parfois vous savez? »


    Reprit-il simplement. Il était jovial bien que son discours ne soit clairement pas celui qu'elle devait attendre de lui. Désintéressé, il était ainsi de façon naturelle. C'était de ça qu'avait sans doute voulu parler l'assistante en lui indiquant de ne pas se laisser déstabiliser. Car même s'il ne montrerais jamais le moindre intérêt pour ce qu'elle lui racontait, cela ne voulait pas dire qu'il ne souhaitait pas lui apporter son aide. Il était cependant très sérieux sur les raisons et les aboutissements prévus pour la réalisation d'un tel projets. Elle était jeune. Des filles comme elle, il en avait vu défiler beaucoup. Il savait qu'Harvard incitait beaucoup à évoluer, à trouver sa place dans ce monde. il avait trouvé la sienne à sa façon. Et Lavender suivait sa propre voix. Elle beau être sérieuse, tenir un discours cohérent, elle restait une jeune femme d'une vingtaine d'année qui avait encore beaucoup de tempête à essuyer. Débloquer les fonds pour le voyage, c'était aussi aller se mettre en danger dans un pays qui n'est pas le sien. Ou la situation politique dépasse toute raison. Ça n'avait rien à voir avec le confort du rêve Américain. Tyler le savait. Car si elle semblait penser qu'il ignorait tout de ce qui se passait en dehors de ces murs, il en avait probablement vu bien plus qu'elle ne voudrait jamais le croire. Il saluait néanmoins sa détermination et son courage. Bien qu'il soit hors de question de le lui dire. Prenant place dans le canapé qui se trouvait à gauche de la pièce, il fixa la jeune femme après avoir appuyé ses avant bras sur ses genoux. Joignant les mains, il y appuya son menton l'air pensif. Alors qu'elle achevait son discour, il fronça les sourcils.


    « Magnifique récitation. »


    Rétorqua t-il simplement un peu déçu. Elle semblait avoir appris son texte par cœur. Elle devait avoir contacté bien des entrepreneurs. Elle ne semblait pourtant pas lassé de répéter sans cesse dans le but de récolter ne serait-ce qu'une promesse de don. Courageux. Téméraire. Des qualités appréciables sans doute.


    « J'ai déjà donné pour quelques causes mademoiselle Trevena. Et je ne vous cache pas que l'utilisation faite des fonds débloqué m'a souvent déçu. Pourquoi devrait-je accorder plus de crédit à une lubie d'étudiante? Je n'ai pas été contacté par le doyen du campus. C'est dommage, j'ai pourtant moi aussi étudié à Harvard. »


    Reprit-il simplement. Il n'avait pas dit non. Il n'avait pas dit oui. Il cherchait juste à en savoir plus. En apprendre d'avantage sur les motivations de cette jeune femme. Il était curieux. C'était plus ou moins justifié après tout. La société Stark se trouvait-être une multinationale très puissante. Son capital faisait de l'ombre à beaucoup d'autre. Mais ce n'était pas le plus important finalement. Car même si Tyler était un homme égocentrique, il avait su faire de sa société une plateforme tournante qui accueillait beaucoup de jeunes. Il avait su donner une chance à beaucoup d'entre eux. Alors même s'il n'était pas le patron dont tout le monde rêve, il pouvait au moins se vanter de savoir rendre service. Même si en réalité, il préférait dire qu'il ne le faisait que par intérêt personnel.


    « Pourquoi avoir choisi l'Afrique? Tout le monde choisi toujours l'Afrique. Il y a pourtant des enfants qui crève la dalle à deux rues d'ici. »


    Acheva t-il alors simplement. Il avait bien du mal à comprendra cet engouement que tout le monde a de vouloir jouer au héros dans d'autres pays, alors que certains américains auraient tout autant besoin d'aide. Si Tyler choisissait de financer ce projet, il ne ferait pas que donner quelques dollars. Il s'assurerait aussi que cet argent irait réellement là où il devait aller.
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Comme Lavender s'y attendait, Mr Stark avait retenu en plein vol la perche qu'elle lui avait tendue. Si les dires de son assistante étaient vrais, Lavender savait qu'il bondirait lorsqu'il entendrait le mot "Afrique". Finalement, les hommes d'affaires étaient tous aussi prévisibles. Dites leur "Blanc", ils pensent automatiquement "Noir". Tout et son contraire, c'était leur manière de surenchérir. A présent, elle savait au moins à quoi s'en tenir. Elle n'appréciait guère la façon qu'il avait de la regarder, avec un air presque hautain, supérieur et ce sourire qui semblait collé sur son visage en permanence ne présageait rien de bon. Il devait bien s'amuser à la voir se tortiller sur sa chaise, mal à l'aise devant lui. Il était trop tard pour faire demi-tour, pour ne pas perdre pied, Lavender gardait en tête l'image du jeune Abdourakhane, les os apparents et les mains tendus vers le ciel, en attente d'une intervention divine pour sauver sa vie et celle de sa petite soeur. Que le monde était cruel, comment se faisait-il que des hommes comme Tyler Stark roulaient sur l'or alors que d'autres suppliaient les passants pour un simple verre d'eau. Cet homme commençait doucement à la répugner. Il représentait tout ce qu'elle avait en horreur : le pouvoir par l'argent. L'avoir et non l'être.
Son interlocuteur avait les yeux rivés sur son verre de scotch, comme une diseuse de bonne aventure cherchant à connaître le futur sans lâcher des yeux sa boule de cristal. Il paraissait presque absent, comme si cet entretien était déjà terminé pour lui, comme le sujet le dépassait totalement. Son comportement ne semblait composé que d'ironie et de manque total d'intérêt pour autrui. Lavender faillit lui dire "Si vous accordez aussi peu de crédit aux démunis qu'à une jeune bénévole, présente dans votre bureau, je comprends que vous vous imaginiez que le monde tourne autour de vous." Mais elle ravala son mépris; de nature douce et sociable, Lavender avait pourtant bien du mal à garder son calme en la présence de Mr Stark. Celui-ci se posa enfin, et son choix s'arrêta sur le canapé. Attendant la fin de son discours, sa seule réaction fut la suivante :
« Magnifique récitation. ».
Lavender sourit, plus par dépit qu'autre chose. C'était donc ce qu'il pensait d'elle ? C'était bien mal penser que de comparer une étudiante de deuxième année de biologie, avec un perroquet. Sa vocation était de sauver des vies, lui les achetait.
- Si seulement c'était aussi simple que ça, Mr Stark. Quelques lignes sur une feuille de papier. C'est la seule chose que cela vous évoque lorsque le terme de "mission humanitaire" arrive dans la conversation ? Lavender désigna la télévision, positionnée au dessus de la porte d'entrée. Mis à part vos spots publicitaires diffusés en continu, je suppose que vous vous renseignez sur l'état de crise généralisée dans lequel se trouve notre monde. Pendant que certains se battent pour sauver une poignée de dollars, des centaines de personnes meurent chaque jour. Un dollar de gagné, un battement de coeur en moins; mais je suis ravie de voir que cela ne vous étonne guère. Si vous parvenez à dormir sur vos deux oreilles le soir, vous m'en voyez ravie Mr Stark, car ce n'est absolument pas mon cas. Elle savait qu'elle se mettait en danger en parlant d'elle, de ses états d'âme, mais il fallait bien qu'elle trouve un moyen de le faire réagir, de savoir qui se cachait vraiment derrière de masque d'ingratitude. Lorsqu'il lui avoua avoir déjà participé à ce type de projet, Lavender se fit plus attentive. Bluffait-il ou disait-il la vérité ? Si tel était le cas, elle n'en avait jamais entendu parler.
« J'ai déjà donné pour quelques causes mademoiselle Trevena. Et je ne vous cache pas que l'utilisation faite des fonds débloqué m'a souvent déçu. Pourquoi devrait-je accorder plus de crédit à une lubie d'étudiante? Je n'ai pas été contacté par le doyen du campus. C'est dommage, j'ai pourtant moi aussi étudié à Harvard. »
- Soyons honnêtes un instant, voulez-vous. Je comprends bien le fait qu'il est plus difficile d'accorder du crédit à une jeune étudiante qu'au doyen de l'université en elle-même. Je suppose que je dois comprendre par là que le fait que nous ne soyons pas sur la même marche de l'escalier des niveaux sociaux vous dérange. Je suis désolée si mon âge vous trouble ou vous gêne. Un contact direct de la part de Mr le Doyen aurait-il changé la donne Mr Stark? En toute franchise, je suis certaine que non. Si vous n'accordez aucun crédit à la jeunesse, dites-moi pour quelle raison vous avez accepté de me voir ? Vous auriez pu refuser cette entrevue, je n'en aurais d'ailleurs pas été surprise au vu de vos...responsabilités. Elle savait qu'elle avait marqué un point, la convoquer était déjà un signe d'intérêt de la part de Mr Stark. Lavender n'avait rien à gagner dans ce combat, elle ne cherchait pas à récupérer de l'argent dans un but autre que celui qu'elle s'était fixé.
- Pourquoi choisir l'Afrique, me demandez-vous ? Pourquoi prendre le risque d'être en contact avec des malades ou même des mourants, pourquoi partager sa nourriture avec d'autres alors qu'on se dispute le dernier burger au Mc Donald's du coin, pourquoi apprendre à lire et des enfants qui vont probablement mourir dans les mois à venir? Elle soupira et ajouta, c'est ce qu'on appelle la vocation, Mr Stark. La vôtre est de gérer une des plus grandes compagnies de l'état, la mienne est de permettre à des enfants de grandir, de se développer correctement et d'avoir une vie décente et digne. Mais peut-être avez-vous peur des frais de déplacements ? Il est certain qu'une action sur Cambridge même ferait grand bruit et rejaillirait certainement sur votre chiffre d'affaire plus facilement qu'une mission à l'étranger, là où personne n'a les moyens de s'acheter des cosmétiques.
NAHO, FAO, Action Against Hunger, ACF International...les associations visant à aider les plus démunis ont été multipliées par 4 ces 100 dernières années. Je ne vous parle pas de SDF dans la rue, Mr Stark. Je ne vous parle pas des pays possédant des lieux d'accueil, des closes hivernales pour éviter les expulsions, des pays avec des écoles, de l'eau en abondance. Je vous parle d'enfants. Des enfants sans nourriture, sans eau, sans médicament, sans abri, sans éducation. Mais des enfants qui ont une dignité Mr Stark. Vous pouvez comparer, alors qu'un enfant mourant ne demandera jamais de l'aide, un de nos concitoyens serait certainement le premier à tendre la main pour avoir 5 dollars et s'acheter un paquet de cigarettes. Ainsi va la vie de nos jours, certains luttent pour leur survie, tandis que d'autres se consument de l'intérieur et s'auto-détruisent, à petit feu.


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    Bien que Tyler ne semble pas y porter le moindre intérêt, cet entretient était des plus interessant. Bien différent de tout ceux qu'il avait pu avoir avec de jeunes gens intimidé par sa prestance. Cette jeune femme avait de la dignité et savait indéniablement de quoi elle parlait. Ce n'était pas parce que Tyler ne le lui disait pas ou ne le montrait pas, qu'il ne le pensait pas. C'était aussi ça, il avait beau avoir sans être aux yeux de tous, il était pourtant sans parraître. Parce qu'il n'était pas de ceux qui cherchaient une reconnaissance. Parce que oui, il aimait qu'on l'adule, mais qu'il n'était pas que ça. Parce qu'au final, il savait que la gloire qui l'entourait était bien peu face à tout ce qu'il perdait en retour. Tout à un prix. Et il le payait pour vivre le rêve américain, au nom des idéaux de son père, devenus les siens désormais. Il ne faisait pas qu'être à la tête de la plus grande entreprise de cosmétique du pays, ou même du continent. Il était aussi celui qui avait permit la découverte de nombreux procédés qui servait aujourd'hui à la médecine. Tout dépendait du point de vue. il ne cherchait pas à diminuer tous les mauvais côtés que cela impliquait. Chaque action en a un, et il n'était pas là pour en débattre. Jusqu'au bout il l'écouta. Et lorsqu'elle eu fini, il laissa le silence s'installer. Il se leva, tourna les talons et se positionna devant l'immense baie vitrée qui se trouvait derrière son bureau. Faisant signe à la jeune femme d'approcher, son regard glissa en bas. Tout en bas. 12 étages plus bas. Les gens qui circulaient sur les trottoirs semblaient être un millier de fourmis. Beaucoup allait et sortait du building avec hâte.

    « Tu as une opinion bien noire du monde de l'entreprise Lavender. Si tu me permet de t'appeler ainsi. Il y a un facteur que tu as oublié. Ta cause est louable, mais ne pourrait pas exister sans les géants qui construisent ce monde. La société Stark emploie des millier de personnes. Du père de famille à l'adolescent qui cherche un job pour les vacance. Je fais de l'humanitaire à ma façon en permettant à tout ces gens de travailler et à toutes ces familles de vivre. ».


    Amorça t-il simplement, d'un ton devenu plus monocorde, bien qu'il affiche toujours un sourire discret. Il était enfin devenu sérieux. Elle avait enfin gagné un semblant de respect.


    « Certain disent que je n'ai fait que reprendre le flambeau que mon père m'a laissé. Et pourtant, tu commençait à peine à marcher que je travaillait déjà à l'évolution de la machine que mon père avait mise en marche. Si tu pensais réellement que ma société n'était bonne qu'à faire des profits, je doute que tu soit venu t'adresser à moi pour une promesse de don. Cela aurait était jouer la carte de l'hypocrisie, comme tu semble me reprocher de le faire et quelque chose me dit que tu n'est pas ce genre de femme. »


    Lança t-il simplement. il ne cherchait pas à se justifier. Juste à lui montrer qu'elle ne se tenait pas uniquement devant l'un des plus grand gestionnaire que l’Amérique est connu jusqu'ici. Lui aussi était humain, même s'il se plaisait à agir de sorte qu'on l'oublie. Le chemin qu'il avait suivit était différent, mais cela ne faisait pas forcément de lui quelqu'un de mauvais sur tous les points. Elle ne le connaissait pas, et connaître son entreprise ne pouvait pas lui permettre de dire que c'était aussi le cas pour Tyler. Le fait était que Tyler n'était pas la Stark society. Même s'il s'en rapprochait bien souvent.


    « Ma vocation n'est pas seulement de gérer, ce serait tellement ennuyeux si c'était le cas. Mais c'est une question que je devrais me poser tiens. Quelle est ma vocation? Strictement aucune idée en réalité. »


    Lança t-il alors visiblement étonné de lui même, comme si tout cela n'était qu'un jeu. Il agissait comme si ça en était un, mais cela ne voulait pas dire que c'était ce qu'il pensait.


    « Tu as tort sur beaucoup de point ma petite Lavender. Tout comme moi d'ailleurs. Ne dis jamais que je t'ai dit ça. »


    Amorça t-il en esquissant un sourire amusé avant de reprendre dans l'instant.


    « Mais tu as raison sur un point: ton obstination est remarquable. Et en plus de ça, tu es mignonne. Alors soit. De combien avez vous besoin pour ce projet? »


    Acheva t-il soudainement, perdant tout sérieux, esquissant un sourire avant de se laisser littéralement tomber dans le fauteuil qui se trouvait derrière son bureau. Qui l'eu cru?
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Le ton montait petit à petit, Lavender ne s'était pas aperçue que sa voix s'éraillait légèrement à force de parler en continu. Elle avait presque l'impression de vivre un des monologues assommants dans les grandes pièces de théâtre anglaises, "Sans offense Shakespeare" songea t-elle. Elle avait la gorge sèche à force de déblatérer seule depuis plus de cinq minutes, temps qu'elle estima puisqu'elle n'avait aucune montre à son bras gauche. Elle se surprit à jeter un oeil vers la baie vitrée qui finissait parfaitement cette pièce étrangement grande pour si peu de mobilier. Et ce blanc...elle avait presque l'impression de marcher sur de la neige, tout n'était que blancheur immaculée. Elle pensa, non sans ironie, que le ménage devait être fait tous les jours ici, une image de marque comme celle de la société Stark, ça s'entretient. Elle devait pourtant reconnaître qu'elle ne s'était pas attendue à trouver le gérant du grand groupe de cosmétiques aussi...détendu et détaché. Si elle ne l'avait pas vu rechigner à finir son verre d'alcool quelques minutes plus tôt, elle aurait pensé qu'il était déjà bien imbibé ou qu'il avait abusé de substances illicites. Elle s'était toujours imaginé les chefs d'entreprises plutôt corpulents, toujours pressés et n'ayant que deux mots à la bouche : profit et image.
Tout n'était qu'une question d'argent, tout n'était qu'une question d'image de marque. Elle ne savait pas si son - comme Mr Stark se plaisait à le qualifier - discours allait faire pencher la balance en sa faveur. Ce qu'elle venait de reconnaître face à Mr Stark ne faisait pas partie de ses fiches, ni de sa préparation pour les entretiens de ce genre. Ces paroles venaient d'elle et reflétaient sa vision du monde, abandonné à l'égoïsme des Hommes et l'indifférence des Etats.
Mr Stark quitta sa place de choix, sur le canapé, pour se diriger vers la baie vitrée qui composait l'intégralité du mur du fond. Avait-elle réussi à l’intriguer, à faire naître en lui une certaine curiosité ? Il lui tourna bientôt le dos, en pleine contemplation du monde extérieur, en haut de sa tour de Pise. D'un geste de la main, il fit signe à la jeune femme de s'approcher. Elle s’exécuta sans chercher à comprendre le pourquoi du comment. Durant le quart d'heure qui venait de s'écouler, elle avait attendu un signe d'intérêt de la part de Tyler Stark. Aussi lorsqu'il l'invita à prendre place au pied de la baie vitrée, Lavender s'avança et eut l'impression de surplomber le vide. Elle faisait face à une énorme étendue de carreaux, lumineux, réguliers et transparents à souhait. Levant la tête, elle admira le gigantisme de la chose; la vue était imprenable. Lorsque Mr Stark reprit la parole, Lavender fut déstabilisée. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il la tutoie en quelques minutes à peine. Avait-elle réussi à gagner son respect quelque temps, la considérait-il comme une égale malgré son jeune âge ?
- Il serait bien triste qu'à 20 ans, ma vision de l'entreprise soit aussi noire, vous ne pensez pas ? Prenons l'exemple des abeilles et faisons un parallèle avec l'entreprise. Les abeilles butinent pour créer du miel, les salariés travaillent pour produire des cosmétiques. Un essaim est composé d'une reine et d'ouvrières, tout comme un salarié dépend de ses supérieurs et plus haut, du gérant de l'entreprise. Lorsqu'elle la reine des abeilles meure, elle autorise la fabrication de cellules royales, destinées à voir naître de futures reines qui iront se battre jusqu'à ce qu'une seule d'entre elles sorte vainqueur de ce combat. C'est un peu pareil dans la vie, nous sommes le fruit d'un combat perpétuel...
Elle se tourna vers Mr Stark avec aplomb :
- Alors ne me dites pas que vous faîtes de l'humanitaire Mr Stark. L'humanitaire est défini comme "des actions visant à améliorer les conditions des hommes". Ne me dites pas que vous faîtes de la charité alors que certains de vos employés travaillent huit heures d'affilée à la chaîne pour emballer vos prochains mascaras.
Lavender ouvrit la bouche et la referma aussitôt lorsque Tyler Stark aborda le sujet épineux de son père. La succession, le travail acharné pour reprendre les rênes, son dévouement pour la compagnie.
- Je ne remets pas en cause votre légitimité au sein de ce groupe. Comme vous l'avez si bien souligné un peu plus tôt, que puis-je connaître du monde de l'entreprise à mon âge ? Néanmoins, vous avez raison sur un point, j'espérais avoir l'occasion de m'entretenir avec vous. Vous êtes le coeur du système, je représente la nouvelle génération, ignorante, accrochée à ses téléphones portables, prête à tout faire pour sauver le capitalisme. Je n'ai rien contre le profit Mr Stark, mais pour des raisons personnelles, et je pense qu'il vous est possible de me suivre sur ce terrain-là, j'ai compris en quelques années que le bonheur ne s'achète pas. Une vie ne s'achète pas. Vous pouvez offrir autant de produits qu'il vous plaira, les jeter par la fenêtre ou les distribuer dans des centres commerciaux, les gens se jetteront dessus tel des vautours, même s'ils n'ont en pas besoin. Votre métier est de créer le besoin, le mien est de le combler.
Mr Stark se questionna bientôt à haute voix sur le réel but de son existence.
- A force de passer son temps à courir après un idéal, on y perd une vie Mr Stark. Beaucoup l'ont fait avant, travailler pour réussir, être marié au travail pour voir l’œuvre d'une vie prendre forme mais au bout de la journée, ce sont finalement les abeilles ouvrières qui rentrent dans leur cocon, leur famille. La reine reste seule.
Cette dernière phrase eut l'air de créer un déclic chez Mr Stark, il s'empressa de retourner vers son bureau et se laissa choir sur sa chaise.
« Mais tu as raison sur un point: ton obstination est remarquable. Et en plus de ça, tu es mignonne. Alors soit. De combien avez vous besoin pour ce projet? »
Laissant de côté les propos mal placés sur son physique, Lavender fut secouée lorsqu'elle entendit la deuxième partie de sa phrase "De combien avez vous besoin pour ce projet?".
Elle ne s'attendait pas à le convaincre aussi vite. Que venait-il de se passer ? Le gérant d'un des plus grands groupes de cosmétiques venait-il sérieusement de plus proposer son aide ?
Lavender aurait pu restée bouche bée encore quelques minutes de plus, mais elle se ressaisit à temps.
- Vous me dites avoir déjà participé à ce type de projet, je vous ai présenté le mien et ne vous forcerai la main en aucune manière. Aussi, je suis prête à écouter votre proposition, vous connaissez mes besoins. Une pensée traversa fugitivement le cerveau de Lavender qui réagit au quart de tour.
- Mr Stark, avez-vous déjà participé à une mission humanitaire...sur le terrain ?
L’aspect financier du voyage était certes important, mais si Lavender avait appris une chose de ces nombreux entretiens, seules les mentalités restaient véritablement à changer.


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    La discussion avait peu à peu dériver vers un débat concernant directement Tyler et sa façon de vivre. Il y était habitué. Les gens passaient leur vie à lui reprocher sa réussite. Jalousie? Cette fois, il ne le pensait pas. En revanche, il peinait à comprendre ce jugement sévère que la jeune femme avait face aux multinationale qui, quoi qu'elle en dise, faisait bel et bien vivre ce pays et bien d'autres. En effet, Tyler ne faisait pas de l'humanitaire au sens où elle l'entendait. Mais la Stark Society, comme bien d'autres société avant elle, avec elle, et après elles, permettait au monde de se développer. Elles permettaient à l'Amérique de ne pas connaître le cauchemars que vivait l'Afrique. Évidemment, ce n'était pas le seul facteur, s'en était un parmi tant d'autre, mais il était loin d'être négligeable.


    « Oui en effet, ce serait triste. Ca l'est d'ailleurs. Quoi que tu en dise, tu ne semble pas porter les dirigeants dans ton cœur. Je comprends. Mais pourtant tu ne pourra pas travailler bénévolement toute ta vie. Un jour, toi aussi tu fera parti de la ruche, que tu le veuille ou non. Peut-être même ferais-tu une excellente Reine.. ».


    Lança t-il alors désormais dans son siège qu'il avait eu la décence de tourner vers elle, bien qu'il y soit plus avachis qu'assis. Tyler n'était clairement pas le genre de PDG a tout miser sur l'apparence. Même s'il en jouait beaucoup, tout le monde ici savait qu'il n'avait pas la tête vide pour autant. Bien loin de là.


    « Et de toute façon, je n'aime pas le miel, je ne suis pas une abeille et encore moins une femme. Donc la métaphore ne s'applique pas pour moi. »


    Lança t-il désinvolte, faisant mine de ne pas avoir comprit où elle voulait en venir. Tyler tout craché. C'était aussi l'une des facettes de sa personnalité pour laquelle son assistante avait voulu mettre la jeune fille en garde. Il n'était réceptif que pour les sujets qui l’intéressaient, ou ne le concernaient pas lui personnellement. Il avait d'ailleurs totalement éludée la question des vies que l'on ne peux pas acheter. Sans doute savait-elle comme tous les monde qu'Anton Stark, le père de Tyler, s'était étain il y a plusieurs années alors que la majorité de Tyler n'était pas encore avérée. Sans doute avait-elle perdu elle aussi un être cher. Mais Tyler partait du principe que cela faisait parti des rouages du temps. Et pour lui c'était différent. Il ne pouvait certes pas racheter cette vie, mais il pouvait faire qu'une partie de l'âme de son père perdure au sein de cette entreprise. Il se garda bien de le préciser. Ce n'était pas ses affaires. Et puis à présent, il n'était plus seul. Personne ne le savait pour le moment, mais bientôt, l'arriver d'un second protagoniste allait bouleverser le monde. Quand vint la question du montant de la donation, Tyler ne semblait pas plus sérieux que d'habitude. De toute façon, il savait bien que cela n'atteindrait en rien la Stark Company.


    « Tu es venue pour me réclamer quelque chose, si les données son incomplètes de ton côté, je ne saurait pas répondre à ta demande. Alors? Combien? »


    Acheva t-il simplement en se balançant sur son siège, ne la quittant pas du regard. C'était une méthode bien peu orthodoxe que de demander au demandeur de fixer lui même son prix. De toute façon, elle pouvait bien lui demander ce qu'elle voulait, à moins d'être réellement trop gourmande, il n'aurait pas de problèmes pour débloquer les fonds. Ceci dit, la demoiselle semblait bien curieuse. Et elle ne manqua pas de poser une question qui était sans nul doute très lié à la promesse de don qu'il s’apprêtait à faire.


    « Bien sûr que non, si ça avait été le cas, on en aurait sans doute entendu parler depuis l'espace »


    Amorça t-il au sujet des actions humanitaires qu'il aurait pu mener. Le fait était qu'il l'ai voulu ou non, il n'avait pas le temps de se lancer dans ce genre de projet. Il avait déjà bien trop à faire avec tout le reste. Contraire à l'étudiante qu'était Lavender. Il ne la dénigrait pas pour cela. Elle avait du mérite. Elle était clairement différente es étudiantes qu'il avait pu croiser à Harvard lorsqu'il y était...Et avec lesquelles il s'était bien amusé d'ailleurs. Mais passons.


    « Mais j'ai donné des millions pour des actions comme la tienne. Résultat, des enfants crèvent toujours la dalle dans les rues, et des gamines se font toujours mutilé à la naissance pendant que le peuple américain va au Mcdo tous les jour et gâche volontiers leur santé pour perdre quelques kilo grassement gagné en s’empiffrant. C'est comme ça. Vouloir tout changer est une chose, y parvenir est une autre. Mais qui ne tente rien n'a rien c'est bien vrai. »


    Lança t-il toujours aussi désinvolte, pivotant sur son fauteuil comme un gamin impatient. Gamin...Il l'était peut-être un peu. Impatient, pas du tout. Lavender était trop utopiste. L'espoir de la jeunesse sans doute. Avec le temps, on apprends que beaucoup de choses sont fatalité. Tyler n'était pas réellement pessimiste, mais disons qu'il n'était pas toujours optimiste non plus. Pas sur ce genre de point en somme.


    « Et puis pour être honnête. Je doute qu'un homme qui écrase les petites Start Up, frappe sa femme au point de la dévisager et paye ensuite la justice du pays tout entier pour s'en sortir soit le bienvenue au sein d'une équipe humanitaire. ».


    Acheva t-il on ne peu plus sérieux, esquissant finalement un léger sourire. Il était réellement déstabilisant. C'était bien vrai, cette affaire avait fait le tour de la planète. Tyler Stark accusé d'avoir défiguré sa femme avec violence lors d'un accès de rage. Toutes les preuves avaient été contre lui, et il n'avait échappé à la prison qu'en payant un lourd tribut financier. Il n'avait jamais nié. Mais n'avait jamais approuvé les fait. Le fait était qu'il restait coupable aux yeux de tous, il avait appris à agir comme tel. Mais lui seul connaissait les véritables faits. Il se savait innocent, et c'était aussi pour ça qu'il se permettait de remettre ça sur le tapis. Ceci dit, il devait passer pour un psychopathe après e telles paroles.

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Lavender semblait se détendre progressivement, ses épaules jusqu'à alors faiblement voûtées reprenaient une allure normale. Le stress du début d'entretien retombait. A quoi s'était-elle attendue exactement ? Pour suivre l'actualité à la télévision et dans les journaux, Lavender connaissait l'homme de réputation. Dur, cynique, intransigeant. Les journalistes lui attribuaient les pires défauts; la jeune femme le trouvait extrêmement déstabilisant.
- Je me verrais plutôt ouvrière, après tout, ce sont bien elles qui font une partie des basses besognes nécessaires à la survie de la ruche. Sans elles, sans leur travail, l'essaim n'aurait pu lieu d'être. Il est toujours bon de savoir que même au bas de l'échelle, il y a quelqu'un qui compte sur notre travail pour pouvoir faire le sien. C'est une sorte de chaîne...de vases communicants.
Le siège dans lequel était assis la pointure des cosmétiques made in US cessa de tourner et le visage de Mr Stark apparut. Il dévisagea Lavender pendant quelques secondes qui lui parurent pourtant interminables.
Quel valeur attribuait-il à ses salariés, les considéraient-ils avec respect ou ne voyait-il en eux que des larbins prêt à tout pour servir le grand manitou qu'il était ?
La jeune femme n'était même pas certaine de vouloir connaître la réponse, Mr Stark était bien le type d'homme à vous mettre les jetons tout en attisant la curiosité. Car après tout, comme disait le dicton "Si tu veux connaître un homme, ne regarde pas la façon dont il traite son égal mais regarde celle qu'il a de traiter ses inférieurs".

« Tu es venue pour me réclamer quelque chose, si les données son incomplètes de ton côté, je ne saurait pas répondre à ta demande. Alors? Combien? »
Toutes les données de Lavender étaient bel et bien complètes. Elle avait bien évidemment communiquées l'ensemble des données chiffrés à la compagnie de Mr Stark. Pourquoi lui posait-il la question s'il avait bien reçu le document en question ? N'avait-il pas pris connaissance du dossier avant de la voir débarquer dans son bureau éclatant ?
- Vous avez dû recevoir l'ensemble des données par mail, Mr Stark. Mais si vous souhaitez les ré-étudier en ma présence, voici les chiffres.
Lavender nota mentalement tous les points de financements à évoquer, il y avait le déplacement de l'équipe et donc les frais d'avions, de bateaux, de bus; mais aussi les médicaments, les tentes pour abriter l'hôpital de secours, des fournitures scolaires pour les enfants, des conserves et barres énergétiques pour la population, du matériel pour rendre l'eau potable...Une opération de cette envergure, même pour une courte durée, ressemblait à une gouffre financier pour une étudiante qui ne maîtrisait d'aucune façon les rouages du business. Elle savait que la facture serait salée et avait tenté de laisser Mr Stark lui faire une offre. Pourquoi ? Elle avait bien un total sous les yeux, mais elle avait espéré qu'il lui en propose plus... Plus de fonds permettraient de soigner et d'éduquer une partie plus large de la population africaine ou de prolonger le séjour de l'équipe des bénévoles de quelques jours. Mais il sembla avoir flairé l'arnaque et retournera sa propre stratégie contre elle.
- Au vu des nombreux pôles de dépenses, je ne vous le cache pas - il s'agit d'une mission de grande envergure - mobilisant une petite dizaine de personnes qui resteront sur place entre trois semaines et trois mois. Le bilan s'élèverait à...près de 1.659.000 dollars.
Lavender prit conscience de l'importance de cette somme en la prononçant. Le total paraissait énorme pour une étudiante qui vivait grâce à sa bourse d'étude et le salaire minimal de sa mère. Comme elle s'y attendait, Mr Starl lui confirma bientôt le fait qu'il n'avait jamais participé à une opération de ce type : c'était une chose de subventionner un projet, c’en était une autre de le piloter.
- Mr Stark, je conçois très bien le fait que vous soyez hésitant à faire confiance à une future médecin. Si vous le permettez, j'aimerais vous faire une proposition. Vous avez été déçu des précédentes missions ? Vous aimeriez savoir comment est géré votre argent ? Je vous propose de la constater par vous-même en rejoignant le comité de pilotage des opérations. Vous serez décideur des déploiements financiers sur place et aucune opération ne sera lancée sans votre aval. Nous avons besoin d'épaules solides pour mener à bien ce projet. Je ne le proposerai pas à n'importe quel investisseur, mais j'ai envie de vous voir nous rejoindre pour ce voyage Monsieur.
Mais lorsque ce dernier lui annonça la triste vérité, Lavender en resta comme deux ronds de flan. Avait-elle bien entendu ? Avait-il réellement agi dans sa propre intérêt, frappé sa femme et couvert ses méfaits en achetant le silence d'une population ? Que cherchait-il à lui faire comprendre au juste ?
- J'aimerais faire comme si vous ne m'aviez rien dit à ce sujet, mais ma morale me dit de rebondir sur vos propos. N'avez-vous jamais eu envie de changer, de faire comprendre aux journalistes que vous pouviez être quelqu'un de bon si l'occasion vous en était donnée...le changement vous fait-il peur à ce point Mr Stark ?
Elle avait honte, de ne pas lui rappeler que c'était un délit de "détourner" un pays ou même qu'il était interdit de frapper sa conjointe; il savait qu'il avait désormais les pleins pouvoirs. S'il refusait de l'aider, elle se doutait qu'aucun autre investisseur ne souhaiterait s'allier avec elle. Son dernier espoir de financement reposait désormais sur les épaules du Numéro 1 de l'Etat en production de cosmétiques.

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    Tyler n'agissait en rien comme un businessman finalement. Visiblement désintéressé, il n'avait d'homme d'affaire que son costard cravate et son porte feuille. Il n'était pas tendu. Ici, il régnait en maître sur un univers qui était le sien. Mais ses réactions inattendu et ses répliques grotesques le reléguaient au rang d'homme simple. Bien que tout compte fait, le contexte ne le permette pas réellement. C'était une chose qui l'avait toujours profondément agacé depuis qu'il avait reprit le flambeau de la Stark Society. Les gens ne voyait qu'en lui le milliardaire entêté. Pas l'homme. Son humanité s'était effacé au profit de sa fortune aux yeux de tous. Cela ne le désolait pas, même s'il savait pertinemment que les discussions auraient pu être bien différente si on prenait le temps de le considérer comme son égal. C'était plus ou moins ce que faisait la jeune femme. Cela faisait bien longtemps qu'une jeune femme aussi jeune ne s'était pas permit une telle franchise. Même Alexis qui le connaissait bien maintenant ne se l'était jamais permit. Quoi qu'il en soit, il occulta complètement l'épisode des abeilles. Une suiveuse. Soit, il en fallait après tout. Et elle avait d'autant plus de mérite. Après tout, suivre n'est pas chose aisée. Surtout lorsque votre patron s’appelle Tyler Stark. Ceci dit, la vie des employés de cette société était loin d'être maussade. Si Lavender avait mit le doigt sur les conditions de travail des ouvriers et ouvrières un peu plus tôt, elle ignorait cependant tout des dites conditions. Ils étaient loin d'être à plaindre. Tyler n'était pas un tyran, il était même très à l'écoute de ceux qui osaient s'adresser à lui. Même s'il ne le montrait pas.


    « Pourquoi pas. ».


    Amorça t-il au sujet de la proposition de la jeune femme sans même rebondir sur le don demandé par la jeune femme. Il semblait ne pas avoir entendu le montant prononcer. Il faisait en fait le choix d'y revenir plus tard.


    « Mais seulement si tu accepte de quitter l'université une petite journée pour venir voir comment se passe la vie au sein de la ruche. Tu verra bien que les employés ici ne sont pas aussi malmenés que tu ne semblait le prétendre tout à l'heure. »


    Proposa t-il avec malice, esquissant un sourire amusé. Une sorte de défi à la Tyler Stark en somme. C'était aussi une véritable opportunité finalement. Ceci dit, il n'avait rien à cacher, des visites régulières étaient réalisées au sein de l'entreprise depuis sa création.


    « Quant aux journalistes...Hum, disons que leur avis à mon sujet m'importe peu. Tout comme celui de la population entière tout compte fait. Après tout, si Monsieur Smith venait à tuer son fils demain, on en parlerait 1 ou 2 jours dans les journaux, puis le temps ferait son office. Mais quand il s’agit de Monsieur Stark c'est différent. Tu imagine la fortune qu'à pu rapporter la publication de la photo de ma femme méconnaissable? Et comment sont-elles apparues dans la presse? Parce qu'elle les a vendue. Crois moi, il y un tas de chose qui t'échappe. Les fruits le plus pourri du panier, ce ne sont pas les gens comme moi. »


    Rétorqua t-il simplement, sur le ton de la discussion alors qu'il venait de saisir la souris de son ordinateur pour quitter l'écran de veille. Ouvrant sa boîte mail, une centaine de courriers non lus durent-être passé avant de retrouver l'e-mail de Lavender...Qui en faisait parti. Il ne fit pas de remarque à ce sujet.


    « Alors non, le changement ne me fais pas peur. J'en fait partie après tout. L'innovation en fait partie. Mais je crois que les médias ont eu leur cota de coup d'éclat pour la décennie à venir me concernant. »


    Reprit il simplement les yeux rivé sur son écran, parcourant en biais l'e-mail de Lavender qu'il lisait à l'instant.


    « Ouais... 1.660.000 quoi. On va pas chipoter. »


    Lança t-il en revenant subitement sur les rails. La somme ne semblait pas le surprendre, ni l'effrayer. Totalement neutre, il semblait pensif néanmoins.


    « Je te parlais pas de la somme minimum, je te parlais de la somme réelle quand je t'ai demandé "combien"? Vous allez pas aller loin avec ça, à moins de nourrir tout le monde avec des pâtes. ».


    Acheva t-il sur le ton de la discussion. Il n'avait peut-être pas tort. Il était surprenant de voir qu'au final, il n'était pas réticent à donner. Certes, il ne jetait pas l'argent par les fenêtre, mais Lavender l'avait convaincu finalement.

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