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Le vent du changement - A. Dexter Finnigan & Tyler L. Stark

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    La vie de l’héritier de l’empire Stark était vue comme une existence solitaire par beaucoup. Depuis son divorce, il restait indéniable qu’il ne faisait qu’enchaîner conquêtes de passage et jeux d’un soir. Depuis qu’il avait repris le flambeau des mains de sa mère, il dirigeait la compagnie avec un égoïsme certain. Et pourtant, il l’avait redressée cette société, après la mauvaise gestion de sa mère plusieurs années auparavant. On avait beau lui reprocher ses décisions parfois surprenantes, il restait le digne héritier de son père. Et son palmarès en termes de savoir faire dépassait de loin celui de plusieurs de ses scientifiques. Ceci dit, il avait beau faire croire qu’il pouvait tout gérer seul, tout le monde savait que c’était impossible. Il ne pouvait clairement pas être partout, en plus de ça, c’était un feignant né. Il déléguait la plupart des tâches à ses employés. Après tout, ils étaient payés pour ça. Ca ne l’empêchait pas de mettre son grain de sel dans chacune des décisions qui devaient-être prises. Il n’existait que pour la Stark Company finalement. Cette firme avait fait de lui ce qu’il était et il avait fait d’elle ce qu’elle aujourd’hui. Son ami le plus proche se plaisait à lui rappeler que son père serait fier de lui. Contrairement à Elena Stark, sa mère, qui prenait un malin et malsain plaisir à lui rappeler à quel point il n’était rien comparer au grand Anton Stark. Ce jour là encore elle l’avait contacté, apprenant la prochaine sortie d’une gamme de tout nouveau produit. Elle se plaisait à le railler à nouveau sur le fait qu’il soit seul depuis le départ de Meredith et le coup d’éclat qu’il avait entraîné. Que s’il était à la tête de l’une des plus grandes fortunes du pays, il n’avait rien au final. Ce qui n’atteignait Tyler en rien, pour la simple et bonne raison qu’il s’en fichait éperdument. En apparence.

    Le fait était qu’en ce Samedi soir, il n’avait rien de spécial de prévu, et qu’il ne cessait de repenser à la discussion tenue à sa mère. Cette vipère. Simplement assis dans un fauteuil devant sa cheminée centrale, il tenait à la main un verre de whisky hors de prix. Fixant les flammes, il posa subitement son verre sur la table basse qui se trouvait à ses côté. Fouillant hâtivement dans le tiroir d’une commode elle aussi hors de prix. Ressortant tout un tas de papier qu’il posa dessus à la hâte il tomba enfin sur ce qu’il cherchait. Une simple lettre un peu écornée. Elle avait même été visiblement chiffonnée avant qu’il ne se ravise et la range précieusement. Elle l’avait même suivit lorsqu’il avait déménagé. Comme quoi, même s’il avait fait comme s’il n’en avait rien à faire, ce n’était pas réellement le cas. Car il savait depuis longtemps que ce que contenait cette lettre était véridique. Il avait réalisé un test de paternité sans même que le jeune homme concerné ne s’en doute. Il avait fait suivre le protagoniste de cette lettre et savait beaucoup de chose de lui. Mais si Tyler apparaissait chaque jour à la lumière de la célébrité sur les écrans et les magasines, il était resté dans l’ombre pour lui. Dexter. Une naissance due à une simple erreur de jeunesse. Combien de fois Tyler avait pensé que cet enfant n’aurait jamais du venir au monde. Mais à présent, savoir que ce dernier portait un nom qui n’était pas le sien l’agaçait. Il n’avait jamais eu d’enfant légitime, reconnu et officiels. Il était même l’un des rares à savoir qu’il n’était pas seul. Que l’empire Stark ne s’éteindrait pas avec lui. En fait il n’avait même pas pensé une seconde que son fils ne voudrait pas reprendre le flambeau. C’était pourtant une possibilité.

    Il ouvrit la lettre et la relu en se dirigeant vers son fauteuil. Saisissant son verre d’une main, il le vida d’un trait. Congédiant d’un signe de main un homme qui venait d’entrer dans la pièce. Ce dernier s’excécuta sans un mot et tourna les talons. Tyler n’avait pas levé les yeux de cette lettre. Sur le papier se couchait une écriture arrondie, typique des adolescentes de l’époque et de maintenant. Le récit d’une erreur, d’une naissance et d’un rôle à assumer. Il avait longtemps ignoré ce récit. Mais quelque chose lui disait qu’à présent, il lui fallait sortir de l’ombre. Attrapant soudainement ses clefs de voiture, il s’adressa à un type qui se trouvait là, dont il avait oublié la fonction.


    « Je m’absente, ne m’attendez pas et n’ouvrez à personne…Sauf si c’est moi ».


    Lança t-il alors avant de filer au sous sol comportant de nombreuses voitures de luxe. Il en prit une au hasard et programma au hasard le gps pour se rendre à la dernière adresse connu de ce Dexter Finnigan. Après vingt minutes de route, il se gara simplement devant l’immeuble censé abriter l’heureux couple et leur fille. Parce que oui, Tyler savait déjà tout ça. Hésitant un court instant à sortir de la voiture, il fixa un réverbère devant lui avant de daigner sortir de l’habitacle, se rendant simplement jusqu’à l’immeuble. Il ne sortait jamais seul habituellement. Trop dangereux d’après beaucoup de gens. Mais il s’était dit que débarquer avec deux armoires à glace n’était pas la meilleure chose à faire. Et puis, c’était son histoire, ça ne regardait que lui. Personne ne savait ce qu’il comptait faire ce soir. Beaucoup auraient désapprouvé ce choix d’ailleurs. Provoquer un second coup d’éclat en révélant l’existence d’un fils né ‘une erreur de jeunesse n’était pas très bon pour l’image de la société. Mais pour le coup, il s’en fichait éperdument. Prenant l’ascenseur jusqu’à l’étage indiqué. Il fourra la lettre à l’intérieur de son veston, se rendant devant la porte de l’appartement. Il sonna. Il n’était pas anxieux du tout au final. Il semblait même tout à fait détendu, comme s’il ne s’agissait pour lui que d’une mission de routine. Il le prenait plus ou moins ainsi pour tout dire.
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Depuis ma naissance, ou disons depuis que j'ai commencer à me rendre compte de beaucoup de choses, mon père a toujours été un poids, un boulet, pour moi. Je n'ai jamais compris sa haine, sa méchanceté, mais aussi son arrogance pour moi. J'ai fugué à 12 ans et quoi que l'on puisse dire sur moi, je sais ce que c'est de devoir vivre avec les moyens du bords mais également avec la faim au ventre. Rien n'est simple et j'ai réussis à me forger un caractère au fil des années et même si je parait si froid, même très con au premier abord, je ne le suis pas du tout lorsqu'on apprend à me connaître. J'ai toujours cru qu'un jour, mon père, viendrait à moi et essayerais de ce faire pardonner des erreurs passés. Au final, je suis devenu père par adoption, et maintenant je sais qu'il ne viendra plus. Je ne regrette pas ma vie, je regrette juste d'être le fils d'un type pareil. Ma soeur me manque, je sais qu'elle a du souffrir de mon absence, pourtant je me demande ce qu'elle devient aujourd'hui. Peut être que je pourrais un jour la revoir, j'ai penser à faire une recherche mais j'ai trop peur de la revoir, qu'elle me haïsse et je souffre d'avoir voulu retrouver mon passé. Soupirant je regardais l'heure, je devais sortir avec les Winthrops et vu l'heure qu'il était je suis totalement en retard. Constance étant partie chez les Cabots avec la petite je me sens un peu plus calme et moins tracassé de savoir si tout ira bien pour elles. Enfilant mon t-shirt j'entendis quelqu'un sonnait à la porte et j'hurlais à travers l'appartement. J'arrive ! Soupirant, je me demandais bien qui pouvait venir à cette heure tardive. Sautillant en enfilant mes chaussettes je venais ouvrir la porte en grimaçant. J'eus la drôle de surprise de voir Tyler Stark. Le mec super populaire avec ses produits cosmétiques. Sans déconner, qu'est ce qu'il vient foutre chez moi lui ? Euh, bonsoir ! Je peux vous aidez ? Je le regardais assez intriguer de sa visite, il a surement du se gouré d'adresse.
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    Tyler était bien placé pour savoir que dans la vie, tout peut basculer du jour au lendemain. Il en avait eu l’habitude. Il créait lui-même les mouvements qui régissaient sa vie. Et parfois, les évènements le surpassaient. Comme en cette année deux mille ou il avait eu à subir la pression de la police, des média et du peuple, pour un crime qu’il n’avait pas commit. Et s’il était apparu comme un homme immonde, sans remord et sans capacité de remise en question, il savait qu’il manquait des cartes à tout ceux qui avaient porté ces accusations. Des cartes qu’il n’avait pas décidé de leur remettre en mains propres. C’était un fait comparable à bien d’autre ? Si la presse venait à savoir que la dynastie Stark avait un héritier ? Et si l’histoire de sa venue au monde était révélée ? Tyler avait 14 ans. Il ne l’avait su qu’à 17 ans. Sa préoccupation première n’était pas sa réputation, mais le discrédit qui pourrait-être jeté sur Dexter, sa mère, et toute la famille qui l’avait élevé. Il avait beau sembler agir constamment pour lui-même, ce n’était pas toujours le cas. Il n’en réclamait seulement pas les lauriers et ne soulignait en rien les bonnes décisions qu’il pouvait prendre.

    Quoi qu’il en soit, ce soir là, il se trouvait là, devant une porte close. Une porte qu’il aurait pu choisir d’ouvrir il y a de cela 20 ans. Mais voilà, il ne l’avait pas fait, et n’était pas en mesure de le regretter. Il savait que ça ne changerait pas les choses. Que le passé resterait à jamais derrière lui. Il n’espérait rien de Dexter. Il voulait juste lui faire savoir, advienne que pourra par la suite. Tyler n’était pas le genre d’homme à faire du sentiment ouvertement. La porte s’ouvrit cependant. Et le regard brun du géniteur qu’il était se leva sur le visage de celui qui devait-être son fils. Il ne semblait pas ému du tout. Il savait déjà à quoi il ressemblait, de nombreuses photos avaient été prises à son insu. Il fronça les sourcils, ne sachant pas trop par quoi commencer.

    « Dexter Finnigan c’est bien toi ? »


    Amorça t-il simplement tout en semblant réfléchir en même temps. Il reprit brièvement après une courte pause.

    « Evidemment, que c’est toi. Quoi que…En fait…C’est plutôt Dexter Stark »


    Lança t-il en jetant un regard à l’intérieur du petit appartement sommaire. Ce n’était pas vétuste, mais c’était bien loin d’égaler le luxe dans lequel il vivait. Il reporta son regard sur le jeune homme.

    « Je peux entrer ? »


    Questionnât-il alors sans attendre de réponse, forçant subtilement le passage pour se glisser dans la pièce. C’était tout Tyler. Il n’était pas habitué à ce que l’on s’oppose à lui. Et lorsqu’on le faisait, il s’en fichait tellement qu’au final, ça ne l’atteignait pas. Il soupira. Que dire ? Il n’était pas du genre à passer par quatre chemins de toute façon. Alors il reprit simplement en sortant la lettre de ton veston.

    « Ta mère m’a envoyé ça il y a vingt ans. Le facteur a été un peu long »


    Reprit-il sur le ton de la plaisanterie en lui tendant la lettre qui lui expliquait plus clairement la situation. Et qui accorderait sans doute un peu de crédit aux paroles de Tyler. Ceci dit, c’était un peu gonflé de sa part d’accuser le facteur pour le temps de réponse. La lettre avait clairement vu les années passées. Tyler ne pouvait pas cacher le fait qu’il avait fait le choix d’ignorer l’existence de ce fils. Il ne se rendait pas toujours à quel point il était égoïste. Bien qu’en fait, ce n’était pas uniquement par pur égoïsme. Mais ça, Tyler ne le dirait jamais.

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Toute votre vie vous pensez être victime d'un père qui vous déteste, d'un père qui croit que vous n'êtes qu'un bon à rien et finalement un jour vous ouvrez votre porte et quelque chose d'incroyable, voir improbable, arrive. Je ne sais pas comment ma vie était écrite, je ne sais pas si on avait décider de faire de moi un gamin martyre ou je ne sais quoi. Mais je ne voulais en aucun cas être un gamin que l'on vient plaindre à cause de son passé. Ce fameux passé, pour moi, il est clos. Ma soeur et moi devions retrouver nos traces, notre complicité, mais je ne voulais pas une seconde que quelqu'un vienne à me dire "pauvre garçon". J'ai choisis mon destin, j'ai choisis de quitter ma famille, du moins ma soeur, et ma ville natale pour fugué et ne plus jamais subir un autre reproche de mon cher papa. Je voulais devenir adulte, surement trop jeune, mais je souhaiter surtout apprendre la vie et partir était bien la meilleure solution. Bien sur, vivre dans le luxe, est un vrai plaisir. Mais apprendre la valeur de l'argent vous remet les pieds sur terre, tout le monde ne peut pas s'offrir de belles fringues, de belles villas ou de belles voitures. Chacun vis avec ce qu'il a et je pense que certains devrait éviter de trop étaler leur argent. L'argent ne fait pas le bonheur, c'est ce qu'on m'a appris dans la rue et je l'ai découvert au fil des années. Cependant, Tyler Stark, venait de frapper à ma porte et j'en fus plus que surpris. Comment un homme aussi médiatisé pouvait venir chez moi, surtout là, maintenant. « Dexter Finnigan c’est bien toi ? » J'hochais la tête de haut en bas mais celui ci repris rapidement sa première phrase. « Evidemment, que c’est toi. Quoi que…En fait…C’est plutôt Dexter Stark » J'écarquillais les yeux. De quoi il parle lui ? Comment ça Dexter Stark ? C'est une blague, une caméra caché peut être ?! « Je peux entrer ? » J'hochais la tête à nouveau de haut en bas en venant me pousser de l'entrée pour le laisser entrer.. Il regardait les quatre coins de mon appartement et je me sentais pas vraiment à l'aise. Je me demandais pourquoi il était là mais en voulant dire quelque chose il me coupa dans mon élan. « Ta mère m’a envoyé ça il y a vingt ans. Le facteur a été un peu long » Je fronçais les sourcils, attrapant la lettre je venais la lire et je fus plus que surpris.. Remontant mon regard vers lui je le questionnais du regard avant de couper le silence. Je ... Je comprends pas. Qui êtes vous et .. Pourquoi vous avez cette lettre ? J'avais pas envie de comprendre, tout porter à croire que cette homme serait ... Mon père ? Impossible.
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    Désinvolte, Tyler s'était évidemment douté qu'il ne pourrait pas avaler ça comme ça. D'autant plusqu'il n'était pas le genre d'homme à faire une scène. Il aurait pu frapper, et prendre un air mélodramatique en annonçant qui il était les larmes aux yeux. Mais non. Ce n'était clairement pas dans le genre d'un Stark. Et surtout pas de Tyler qui avait toujours été doté d'un égo surdimensionné. Il soupira à la réponse du jeune homme.

    « Évidemment, je me doutais que tu ne comprendrais pas tout de suite. »


    Reprit-il alors en sortant une seconde feuille de son veston. Le test de paternité qu'il avait réalisé il y a plus de 8 ans. La date y était indiqué. Avec un peu de déduction, Dexter pourrait aisément comprendre qu'il avait été suivit tout ce temps. Que même de loin, son véritable père l'avait suivit dans l'ombre, attendant simplement le bon moment pour se montrer. Quoi qu'il en soit, il le lui tendit.

    « Je suis ton père. C'est pas génial ça? »


    Lança t-il en esquissant un sourire béa. Voyant la tête qu'affichait le jeune homme, il s'effaça bien vite.

    « Si tu veux me frapper, tu peux, mais pas le visage. »


    Acheva t-il plus sérieux que jamais. Un homme bien particulier que Tyler Stark. Il n'était clairement pas doué pour les retrouvailles....

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« Évidemment, je me doutais que tu ne comprendrais pas tout de suite. » Evidemment que je ne comprends pas! Comment je pourrais comprendre une telle chose alors que je ne suis qu'un mec qui pense que ce type qui vis à NY est mon père. Soupirant j'essayais de remettre toutes les choses en place, essayant bien évidemment de comprendre la lettre que ma mère lui avait envoyer. Une erreur de jeunesse ? C'est ça se que je suis ?! Comment c'est possible. Je ne suis que ça sur terre, une erreur ? Attrapant alors le papier qu'il me tendis je venais le regardais en l'écoutant prononcer une phrase surprenante. « Je suis ton père. C'est pas génial ça? » Hochant la tête de gauche à droite je ne pouvais croire à cela. Je ... Enfin ... Je ne savais pas quoi lui dire, comment voulez t'il que je réagisse face à cette nouvelle hein ?! Me laissant tomber sur le canapé je regardais la lettre et le test. Je ne pouvais le croire, comment avait-il pu attendre aussi longtemps pour me le dire ?! « Si tu veux me frapper, tu peux, mais pas le visage. » Je souriais avec ironie. C'est lui mon père ? Un homme surdoué et milliardaire ? C'est une blague ! Comment je pourrais être votre fils ! Je ne vous ressemble pas ! Du moins au niveau du caractère et même du physique ... Je soupirais. Me relevant je venais m'approcher de lui. Pourquoi maintenant ? Hein ? Pourquoi ne pas être venu quand j'avais besoin de toi. Je me sentais faiblir.
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    Tyler esquissa un sourie à la réplique du jeune homme. Il ne semblait pas du tout surpris de sa réponse. il savait bien qu'il n'avait pas tort. Mais comme d'habitude, il répondait à sa façon.

    « Ça, t'en sais rien, c'est pas comme si tu me connaissait autrement que par les médias. Et puis j'ai pas toujours été un vieux décati. »


    Lança t-il en roi de l'auto-dérision. Ceci dit, il n'avait pas complètement tort. Les médias donnaient de lui à la fois une images magistrale, celui de l'héritier d'un empire tout entier qui avait su le mener au sommet. Mais aussi celui qui se sert de sa richesse pour tromper la justice et se sortir de ses frasques. Mensonges et calomnie. Mais après tout, c'était un peu de sa faute, il n'avait jamais cherché à nier quoi que ce soit. Ceci dit, la dernière question de Dexter était plutôt prévisible, et Tyler avait beau avoir réfléchit des heures à ce qu'il pourrait bien y répondre, il n'avait trouvé que ça:

    « Parce que je suis un vieil abruti? »


    Reprit-il alors simplement. C'était la chose la plus crédible qu'il avait trouvée. Ceci dit, ce n'était pas uniquement pour ça. Faire entrer une fils illégitime dans sa vie n'était pas simple. Ni pour lui, ni pour le dis fils. Il avait aussi jugé préférable de le laisser à l’abri du petit monde dans lequel il vivait. Il n'avait pas idée du cauchemars que cela pouvait-être la haut, au sommet. Sa vie ne serait plus jamais la même à présent.

    « Bon...Tu viens ou pas? »


    Acheva t-il alors sans trop savoir que dire d'autre, s'imaginant sans doute qu'il pourrait l'arracher ainsi à sa vie présente pour le propulser dans celle qu'il aurait du vivre depuis l'enfance. C'était peut-être mieux tout compte fait, qu'il n'ai pas su tout de suite.

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« Ça, t'en sais rien, c'est pas comme si tu me connaissait autrement que par les médias. Et puis j'ai pas toujours été un vieux décati. » Je souriais ironiquement. C'est certains que les journaux n'avait pas fait de cadeau à son image. Cependant apprendre aujourd'hui que cet individu est mon père me surprend vraiment. Je savais pas quoi lui dire. Apprendre à le connaître ? Je dois avouer que j'en ai pas vraiment envie pour le moment. Pourquoi il revient maintenant ? Ce fut bien la question suivante que je venais lui demander. « Parce que je suis un vieil abruti? » Je le regardais alors. Lui, mon père ? Comment c'est possible. Comment j'ai pas pu deviner que celui qui m'a élever ne le soit pas. Rien explique le pourquoi il n'est pas venu avant. Je n'ai pas l'intention de le laisser filer comme ça et encore moins sans me rendre certains compte. Certes je ne sais pas si ma vie aurait été plus plaisante auprès de lui que celui qui m'a élevé mais j'aurais jamais à comparaître puisque maintenant c'est du passé. Je dois juste essayer de savoir comment faire pour gérer le fait que je sois son fils, que je dois apprendre à le connaître ou essayer peut être de savoir les raisons qu'il a de ne pas être venu plus tôt. « Bon...Tu viens ou pas? » Je le regardais en fronçant le regard. Un sourire ironique venait s'afficher sur mes lèvres. Il croit vraiment qui va pouvoir m'avoir en venant ici, me dire qu'il est mon père et voilà ! Non mais tout ne s'achète pas ! Parce que tu crois vraiment que je vais te suivre ? Je venais le regardais un peu plus durement. Tu m'achèteras pas. Tu sais peut être comment je vis maintenant mais j'ai pas eu une enfance heureuse et je n'attends rien de toi. Plus maintenant. Je n'attends rien de personne et je veux pas de toi dans ma vie ! Regarde toi, regarde moi. J'ai rien à voir avec ton monde et j'ai pas envie de le découvrir, j'ai pas envie de devenir comme toi je suis heureux maintenant et ce que tu m'as dis ne changeras rien. Je soupirais et je sentais des larmes me monter aux yeux. J'aurais préféré que tu viennes avant. Quittant son regard je venais rejoindre la fenêtre de mon salon. ça y'est, il a réussit à me foutre la rage et essayant de me calmer je sentis une larme couler sur ma joue. Il a tout foiré.
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    Il était clair que Tyler n'était pas doué pour les retrouvailles. Ni pour justifier ses actes. Que pouvait-il en dire de toute façon? Qu'il avait eu tort? Qu'il regrettait? Qu'il aurait aimé n pas faire cette erreur? Ca aurait changé quoi au final hein? rien du tout. Il le savait bien. C'est pourquoi il n'aborda même pas le sujet, gardant cette manie insupportable de tout refouler en prenant la situation pour un jeu.

    « Non? Mais qui ne tente rien n'a rien. »


    Fit-il remarquer simplement à la première question, plutôt rhétorique, de celui qu'il savait être son fils. Il écouta la suite sans broncher, attendant patiemment que Dexter ai fini sa tirade. Regardant aux quatres coins de la pièce, il poussait l'insolence à faire mine de ne pas s’intéresser à ce qu'il disait. Il avait pourtant tout saisi.

    « Je n'ai pas essayé de t'acheter. C'est quoi cette manie qu'on les gens de croire que je sors des dollars pour tout et n'importe quoi? »


    Lança t-il simplement,t faussement indigné. Il savait bien que c'était vrai. Il sortait des dollars pour tout et n'importe quoi. Mais ce que les gens ne voyaient pas, c'était simplement que le fait de pouvoir faire ça, il ne l'avait pas acheté. Il l'avait gagné, au prix d'effort surhumain. Au prix d'insomnies et de mise à découvert de sa vie entière.

    « Avant...Maintenant...Ca change quoi au final. Si je n'était jamais venu, tu m'aurais pris pour un connard toute ta vie. »


    Reprit-il alors toujours aussi désinvolte. Il poursuivit cependant sans laisser le temps à Dexter de reprendre la parole.

    « Mais soit, je n'essayerait pas de t'acheter. Et tu sais pourquoi? Parce qu'on m'a toujours dis que la famille ça ne s'achète pas. C'est bien la seule chose que je ne pourrait jamais acheter d'ailleurs. C'est bien fait pour moi. Au cas où tu veuille passer me voir un jour, va sur wikipedia, t'aura mon adresse »


    Acheva t-il sans changer de ton. Il n'avait nullement chercher à inspirer la moindre pitié. Il avait trop de prestance pour ça. Mais Tyler était un manipulateur à sa façon. il ne cherchait qu'à faire culpabiliser Dexter. Tournant les talons, il passa la porte d'entrée quasiment certain que Dexter l'arrêterait. Mais il pouvait se tromper. Il se trompait souvent tout compte fait.

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« Non? Mais qui ne tente rien n'a rien. » Tout cela n'est dont qu'un jeu pour lui ? JE ne trouvais en rien comique cette situation. Je ne supporte pas les personnes qui essaye à tout prix de tout ironisé, de tout contrôler à leur façon. Je viens d'apprendre qu'il est mon père et celui ci ne trouve que des réponses débiles à me dire ?! « Je n'ai pas essayé de t'acheter. C'est quoi cette manie qu'on les gens de croire que je sors des dollars pour tout et n'importe quoi? » Je souriais avec une grande ironie. Parce qu'il va surement me dire qu'il ne m'achète pas ? Non mais la blague ! Il me croit débile à ce point là ?! Sérieusement, je me demande bien pourquoi il est venu maintenant alors que j'ai réussi à vivre toutes ses années sans lui. « Avant...Maintenant...Ca change quoi au final. Si je n'était jamais venu, tu m'aurais pris pour un connard toute ta vie. » Je venais me retourner rapidement. Lui faisant alors face et voulant rétorquer voilà que celui ci venait ajouter quelque chose, me donnant pas le choix de l'écouter. « Mais soit, je n'essayerait pas de t'acheter. Et tu sais pourquoi? Parce qu'on m'a toujours dis que la famille ça ne s'achète pas. C'est bien la seule chose que je ne pourrait jamais acheter d'ailleurs. C'est bien fait pour moi. Au cas où tu veuille passer me voir un jour, va sur wikipedia, t'aura mon adresse » Il venait à se diriger vers la porte et bien entendus je connaissais cela. Les gens qui attendent qu'on les retiennent et même si c'est ce que je vais faire ce ne sera certainement pas comme il l'espère.
« T'as finit de faire ton cinéma alors tu te tire ?! C'est une manie pour toi de fuir à chaque obstacle dans ta vie ?! » Je venais m'avancer vers lui, doucement et le regardant fixement. « Tu croyais quoi en venant ici ? Que je te prendrais dans mes bras et t'appellerais papa ?! J'ai vécu dans la rue à partir de 12 ans car celui que je pensais mon père me haissais au plus haut point à cause de toi ! » M'arrêtant face à lui je venais prendre une inspiration et ajouter. « J'ai eu besoin d'aide plus d'une fois et à en croire tes paroles tu m'as suivis depuis bien longtemps et tu n'as jamais su lever le petit doigt pour moi ! Tu n'es qu'un connard, un égoiste et un manipulateur ! Tu crois sincèrement que j'ai envie de te pardonner ? » J'étais dur, faible et totalement perdu. Pourtant j'avais besoin de sortir toute cette colère. « Tu te crois tout permis car tu es mon père mais tu n'auras jamais le droit de quoi que ce soit ici. J'ai pas de père j'ai rien. Je suis qu'un gamin a qui on a mentis pendant des années, un père qui ne m'a jamais aimé et un père qui n'a jamais eu les couilles de venir parler à son fils. Tu crois vraiment que j'ai envie de toi comme image ? » Je baissais les yeux. Tout ça devenait trop dur et soufflant alors. « J'aurais aimer que mon père soit là pour moi. Un père maladroit, qui ne serait pas comment parler à son fils, mais qui même avec maladresse lui aurait apporter son soutient dans n'importe quel épreuve de sa vie. C'est ça, ce que je t'attendais de toi ! » Serrant le poing je venais lui enfoncer dans l'estomac avec une force que je ne me connaissais pas encore. Un soulagement se fit ressentir en moi mais j'esperais qu'il assume cette fois et si il vient à s'enfuir alors j'avais raison, il ne mérite pas que je lui donne une seconde chance.
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