[HOT] Because it's easier for you and me || ft. James

Bizarrement, mes sentiments pour James étaient partis à présent. Je ne ressentais que du plaisir à son égard. Comme si ce n'était plus le jeune homme que j'avais rencontré et qui m'avait fait littéralement craquer. Non, c'était un autre homme. Et pourtant j'avais envie de lui parce que ça faisait bien trop d'année qu'il me manquait. Trop chelou. Mais je n'y pensais pas, je m'en fichais. Je voulais être celle que j'ai été depuis notre séparation forcée et j'y arrivais sans mal. J'avais pas l'impression de l'embrasser, c'était juste pour nous exciter. Je voulais juste passer aux choses sérieuses, et me barrer comme si de rien n'était.

Il avait enlevé ma robe déjà, et me faisait un sacré bien, tellement que je ne pouvais attendre plus longtemps. Déjà que mon souffle n'arrivait plus à être silencieux, et que ma respiration s'emballer, valait mieux que cela ne tarde pas trop. Voilà pourquoi j'ai pris les dernières choses en main, que j'ai réussi, tant bien que mal, à lui défaire le haut de son jean pour pouvoir opérer à la suite des choses. Ne manquait plus que l'histoire de la protection, protection qui se résumait aux pilules pour moi à l'époque. En tout cas, je n'ai pas de capotes sur moi, et je me vois mal nous stopper pour cet absence. Mais un mec, surtout comme lui, en a toujours une sur lui (a).

C'était fou ça. Même à l'époque il me fallait plus de temps pour vouloir en venir aux choses sérieuses. Mais depuis que je ne suis plus amoureuse, je me précipite. Une mauvaise chose je sais bien, mais pour éviter de tomber amoureux c'est THE solution, je le sais bien, j'ai été à bonne école. Tout du moins, c'est comme cela que je fonctionne. Alors là, vu que je ne veux pas retomber dans ce gouffre que je ne supporte pas. Tout du moins avec lui. J'en ai trop souffert et je ne souhaite plus revivre ce genre de douleur, c'est déjà bien assez douloureux avec ma mère que j'ai perdu ...

Du coup, je sentais ma haine s'agrandir, qui devenait rage passionnelle. Je ne pouvais plus me contrôler. Je sentais que mes ongles s'enfonçaient dangereusement dans sa peau et que bientôt on allait croire qui s'est fait agresser par Wolverine. Mais je m'en fiche bien,c'est son problème. Je n'ai que rarement griffé des hommes, pour ne pas dire jamais, et ça lui montrait que j'avais trop envie de lui et que je prenais déjà mon pied. Une mauvaise chose en soit ça aussi, mais tant pis. Tant pis aussi pour les cris que je pouvais pousser, on s'en fout on est dans une boîte de nuit, et c'est un avantage qu'il y ait trop de musique, au moins je peux me lâcher.

Il n'avait pas tardé à rentrer en moi et à me prodiguer le plus grand des plaisir. Je sentais que j'allais un peu trop crier et même en voulant me retenir, je n'y suis pas arrivée et me laisser complètement aller. Sûrement parce que c'était lui et que coucher avec lui alors qu'on se détester ça avait quelque chose de bien plus excitant que lorsqu'on est amoureux. Oui c'est sûrement ça. Je relâchais mon emprise sur son dos pour remonter jusqu'à l'arrière de sa tête et l'attirer encore plus contre moi pour qu'il y aille encore plus fort et plus vite. Ça allait être rapide, je voulais que ça aille vite, je ne voulais pas de l'affection, je n'en avais plus jamais voulu depuis que j'étais partie loin de lui, et il n'allait certainement pas être l'exception à la règle. Alors je l'incitais à aller plus vite, plus fort, pour qu'on puisse reprendre nos vies. Mais je savais au fond de moi que cela n'allait pas être aussi simple. Pourquoi ? Parce que son odeur me rendait toujours aussi folle, et que mon coeur n'arrêtait pas de rater des battements. Pas seulement parce que le plaisir me faisait respirer bien plus vite, mais parce que mes sentiments pour lui étaient toujours là. Je le savais, mais je ferais tout pour les cacher. C'était aussi peut-être ça qui m'empêcher de réellement prendre mon pied. Je savais que c'était une revanche, autant pour l'un que pour l'autre.

Encore quelques cris, quelques pulsations de plaisir et voilà qu'il avait fini. J'avais tellement pris mon pied que je n'avais même pas eu besoin d'avoir d'orgasme pour avoir savourer ce moment. Quelle foutaise ! Moi qui pensait qu'on allait en rester là et repartir sur nos chemins sans se dire un seul mot, je m'étais bien trompée. Je suis peut-être froide et sans cœur, mais il y a des limites. Aussi quand il me sortit cette remarque vraiment blessante, je fus heureuse qu'il ne m'est pas envoyé au septième ciel. Je bouillonnais de l'intérieur. Je me replaçais ma robe avec énervement, et la baffe partit toute seule jusqu'à sa joue. Franchement, il ne méritait pas mieux. J'étais tellement en colère contre lui, contre ce qu'il était devenue que j'avais même pas la force ni l'envie de me fatiguer à lui répondre. J'ai alors ouvert la porte telle une furie et me suis barrée sans attendre la moindre réaction. Ma main s'enflammait, je n'y étais pas allée de main morte. Nous avions tous les deux nos tords, et là, il avait eu sa vengeance. J'espérais que ça lui suffirait une bonne fois pour toute et qu'il arrête d'être un tel salaud. Seulement je me doutais bien qu'il n'en aurait jamais fini avec moi. Ça allait être dur, très dur.