sometimes I feel like... (charlotte)

La tempête est passée, beaucoup de choses se sont passées, finalement. Je me retrouve dans la même chambre que Charlotte, je me suis rapprochée de Victoria encore une fois pendant l'ouragan, puis j'ai passé pas mal de temps à parfaire mon bronzage autour de la piscine de l'hôtel. Et j'ai été boire quelques cocktails, tant qu'à faire. Je n'ai pas trimé autant pour faire des économies, pour au final ne pas en profiter. Et ce soir, je suis restée au calme dans la chambre, alors que Charlotte est sortie faire je ne sais quoi. J'ai regardé des films sur mon ordinateur, en petit short de sport et brassière. De la tranquillité, en somme. Puis j'entends la carte de la chambre qui vient l'ouvrir. Je jette un œil dans cette direction, pour voir Charlotte, légèrement imbibée d'alcool, en toute ironie. « J'vois que t'as passé une bonne soirée. » dis-je, un sourire amusé aux lèvres.

Le début des vacances marquait mon retour du Luxembourg, où j’avais passé une semaine chez mes parents. Une semaine où j’avais pu me ressourcer. Il y avait eu la tempête où Nicolas ne m’avait pas lâché en facetime pour être sûr qu’il ne m’arrive rien. En même temps, avec les milliers de kilomètres de distance, il n’aurait pas pu faire grand-chose dans tous les cas. Je profitais enfin des vacances maintenant.
Et il fallait dire que cela avait commencé… étrangement. Je m’étais retrouvée dans une chambre avec Willow. Une jeune femme que je n’avais pas revu depuis une soirée défi, une soirée où j’avais bu et où on avait couché ensemble. Ma seule et unique expérience avec une femme, et c’était mieux ainsi. Depuis, je ne l’avais pas revu. Sauf là, où le destin faisait qu’on partageait la même chambre par erreur. L’hôtel étant plein, impossible de changer de chambre.
Je ne pouvais pas dire que je squattais beaucoup la chambre, au contraire, je découvrais tout ce que je pouvais découvrir d’Orlando, comme son parc d’attraction Universal ou Disneyland, ses plages paradisiaques, des endroits de pleine nature, et j’en passais. Et là ce soir, j’étais sortie avec d’autres étudiants. Un verre, deux verres, une bouteille… Ma tête tournait, je devais sûrement voir double ou triple je ne savais plus trop. Je ne savais même pas comment j’avais réussi à retrouver ma chambre. Mais j’étais là dans la pièce en compagnie de ma colocataire, que j’allais rejoindre pour m’affaler sur le dos au pied de son lit, juste vêtue d’un short en jean et d’un croptop rose fluo. « Le Summer Camp c’est géniiiiiial. » lâchais-je dans une euphorie assez particulière à sa question. Je l’appuyais sur mes coudes en la regardant. « Prochaine fois faut que tu viennes avec moi, le serveur fait des cocktails extra. » Le serveur qu’on avait eu avait bien vu qu’on était tous ivres mais il avait sûrement l’habitude de voir ça tous les étés. « t’as fait quoi de beau toi ? » Il fallait que je me retrouve avec dix grammes dans chaque œil pour avoir une discussion avec la jolie brune.

C'était assez rare qu'on se croise, même en étant colocataires provisoires. Elle sort beaucoup, et moi, j'suis rarement dans la chambre également. Faut dire que je profite aussi des environs, parce que je n'ai pas toujours l'occasion de faire un tour en Floride. Ce soir, c'est presque un miracle. J'suis claire, même si j'ai bu un peu, mais alors elle, elle a du vider le bar, surtout pour se jeter sur mon lit comme on jette un sac à patates. Mais c'est plutôt drôle à voir. Faudrait que j'la filme, pour lui montrer au réveil. Mais elle kiffe son Summer Camp, tant mieux pour elle. Puis elle me proposait de l'accompagner la prochaine fois. Je laissais échapper un rire avant de lui sourire. « Parce que tu veux vraiment passer une soirée en ma compagnie ? J'admire le barman qui t'a servie, il t'a rendue moins fuyante. J'accepte jusqu'à ce que tu changes d'avis. » dis-je, amusée par le comique de la situation. Faut admettre que ça, je ne m'y attendais vraiment pas. Elle me demande même ce que j'ai fait de beau. Il va y avoir une nouvelle tempête en Floride ? « J'ai regardé des films, pour une fois j'avais pas envie de sortir. Tu veux en voir un avec moi ? J'te laisse choisir. » Bah ouais, elle est sympa ce soir. Autant en profiter, parce que demain, y'a des chances que ça soit différent et que je ne sois à nouveau qu'une erreur de parcours à fuir de toute urgence. Mais ça, c'est pas tellement dérangeant, j'suis habituée.

Je n’avais pu les idées claires, après l’alcool avait toujours le truc de faire tomber toutes les inhibitions chez moi. Toutes les barrières que je pouvais me mettre en tant que Princesse n’existaient plus à ce moment-là. Et ça faisait du bien. Alors oui, je proposais à Willow de m’accompagner la prochaine fois. Je ne savais toujours pas si je le regretterai ou pas du lendemain, mais sur l’instant j’avais envie de passer un peu de temps avec elle, et de m’amuser avec. « Bien sûr ! » m’exclamais-je telle une femme ivre offensée. J’essayais de comprendre tout ce qu’elle me disait sur l’idée que j’étais fuyante, mais je ne retenais pas tout de sa phrase. Il faudrait qu’elle fasse des phrases un peu plus courtes pour m’aider. « Ahhhhhh je suis contente ! « J’avais un grand sourire sur le visage quand elle me disait accepter une soirée ensemble. Je lui demandais ce qu’elle avait de la soirée. Il semblerait qu’elle soit restée dans la chambre à regarder un film. Oh pourquoi pas ! Au moins elle se souviendra de tout elle. « Allez, ça va me faire du bien de me poser je crois. » C’était même sûr en fait. Je me relevais pour me poser à côté d’elle cette fois-ci. On avait des lits king size donc on était relativement proches mais je m’en moquais pour le coup. « Pas un film trop compliqué à comprendre, je suis pas en état. » rigolais-je de bon cœur. En même temps, elle devait s’en douter. Et le sourire sur le visage de Willow en disait long sur l’amusement à me voir dans cet état.

Quand elle est comme ça, c'est à dire comme les seules fois où on s'est vues et parlées, elle est plutôt cool, la princesse. C'est vachement plus agréable que lorsqu'elle a compris qu'on allait devoir cohabiter dans cette chambre. Elle répond des trucs à côté de la plaque, elle est très joyeuse, et loin de toutes ces manières qu'elle a en dehors de ces soirées de débauche. Mais c'est trop drôle, alors j'profite à mort de ce moment. Et je la snap, pour lui montrer demain dans quel état elle était ce soir. « Quand tu voudras, alors ! On ira se déchirer la gueule, comme toi ce soir. Et j'te ramènerai dans la chambre. » dis-je en riant, secouant légèrement la tête sur les côtés. Si elle est contente, ça me fait plaisir. Elle s'installait à côté de moi, en me disant que ça lui ferait du bien de se poser un peu. Elle a pas idée de la gueule de bois qu'elle va se farcir, c'est sur. J'prépare les dolipranes pour demain, pour la peine. « J'suis sûre que tu vas t'endormir avant la fin du générique du début. Même sur un dessin animé. » dis-je en riant, avant d'ouvrir ma vidéothèque. Un film pas compliqué à comprendre.. Elle me facilite pas la tâche, en vrai. Mais je termine par trouver un film qui, dans son état, va la faire rire : le film des Simpsons. Posant l'ordinateur entre nous, je la regarde avec un sourire. « Si jamais tu t'endors, j'te prête mon épaule. Mais après j'te fous de ton côté. » dis-je en riant.

« Déjà, je ne suis pas déchirée hein. Je suis juste un peu pompette. » Mais bien sûr Charlotte, elle va y croire Willow tient. J’étais bien au-delà du stade de pompette, et cela me faisait rire toute seule. Mon dieu si Nicolas ou Charles me voyait dans cet état, je me ferais trucider à coup sûr. C’était peut-être pour ça aussi que j’en profitais plus que de raison, jusque maintenant, j’étais sous leur protection. J’adorais ça, mais là je profitais d’une liberté que je ne connaissais pas toujours. Je la voyais sortir son téléphone, et me filmer, j’envoyais un bisou à la caméra de son tel.
Je me posais au côté de la jolie brune, son pc sur ses genoux en train de nous chercher un film. « Promis je ne dormirais pas. Croix de bois, croix de fer, si je mens, je fais en enfer.» dis-je en levant la main gauche en rigolant. Bon d’accord, je risquais grandement de finir en enfer du coup, mais j’y avais déjà une place de réserver donc bon. Je la voyais chercher une vidéo et de mettre Les Simpson. « Huuuuum Donut’s » dis-je en prenant une fausse voix de Homer Simpson. D’ailleurs, ça me donnait faim cette histoire, mais je n’avais plus la foi pour bouger de là où j’étais. Je me redressais juste pour retirer mon short en jean que je commençais à trouver trop serrant, laissant apparaitre un bas de maillot de bain aussi rose que mon haut. « Fait trop chaud dans cette chambre. » Ou alors c’était l’alcool aussi, mais ça mon cerveau ne l’avait pas encore compris. Après ça, je posais ma tête sur l’épaule de Willow, sifflotant la musique du générique. Ouai je connaissais assez ce film, les inconvénients d’avoir grandi seule fille avec des mecs. « T’es trop gentille comme fille tu sais, je veux que tu sois ma coloc pour tout le Summer Camp. » Allez savoir ce que ça vaut les compliments d’une femme bourrée, mais je le pensais. L’alcool me faisait dire beaucoup de choses et souvent des vérités.

Pompette ? Non mais là, elle a largement dépassé ce stade, la petite ! Alors j'éclate de rire. « Si toi t'es juste pompette, moi, j'suis hétéro. Et tu sais que c'est pas le cas. » Elle est plutôt bien placée pour le savoir, même si elle n'assume pas ce qu'il s'est passé entre nous il y a quelques temps en arrière. Et je dois avouer que, quand elle s'y met, elle envoie du lourd. Au point de me sortir une phrase de scout, en promettant de ne pas s'endormir. « J'passerai te dire bonjour en enfer, promis. » Perso, j'suis foutue. J'suis lesbienne, j'ai couché avant le mariage, j'suis tatouée, j'écoute du rock et du métal, bref, le jour de ma mort, Satan va me taper la bise, selon les pro-religions. Quand elle me sort la phrase typique d'Homer, avec une voix assez bizarre, j'explose de rire. J'suis à la limite de l'envie de pisser. « Si t'as faim, j'ai des gâteaux à côté de moi. J'suis du genre flemmarde devant un film. » dis-je en souriant, parce que je sais que souvent, après avoir picolé, on a faim. Puis j'vois qu'elle commence à retirer son short, en disant qu'elle a chaud. J'trouve pas qu'il fasse si chaud, la clim est à bonne température. « Mets toi à l'aise, j'vais pas te violer. S'il faut, j'me cache les yeux. » Je la laisse poser sa tête sur mon épaule, alors qu'elle me complimente sur ma gentillesse et elle veut que j'sois sa coloc pendant tout le séjour, ce qui est vraiment amusant, étant donné qu'il y a quelques jours encore, j'étais persona non grata. « On verra demain, mais merci du compliment, Charlotte. » Je lui adressais un sourire sincère, avant de poser ma main sur mon ventre.

Bon d’accord, j’étais bien plus que pompette. Et je savais aussi qu’elle n’était pas hétéro. Et le souvenir de cette nuit était mémorable. Non pas parce que c’était ma première et unique fois avec une femme, mais j’avais découvert des douceurs et des plaisirs que je n’avais jamais connu avant. Je n’avais jamais assumé cette nuit-là. Je tenais à garder cette image de femme lisse, bien que je sois une charmeuse niveau hommes. Seulement, je préférais que l’on me voit comme ça, mon père ne me pardonnerait pas de faire la une des journaux pour une coucherie entre femmes. Je ne saurais pas dire si c’était mon statut de femme bourrée ou mon mal-être à ce moment-là qui faisait que je ne répondais pas. Par contre, j’entendais bien le fait qu’elle me ferait la bise en enfer, et ça me faisait rire, encore une fois. « T’inquiète, le Diable est un pote à moi, ça sera cool. » rigolais-je encore et toujours. Bon après, je restais une jeune femme loin de ses parents, les bêtises étaient normales non ? « Ah ouaaaai des gâteaux ! » A croire que Willow pouvait lire dans mes pensées, c’était sympa, drôle, et intriguant en même temps. Je commençais à regretter le fait de ne plus avoir fait attention à elle quand je voyais comme elle était gentille. Petit bad trip ? On y arrivait tout doucement. En règle générale, je décuvais tranquillement à la maison, mais jamais de cette façon. Le fait d’être bourrée en sa présence, je sentais que je réagissais d’une façon qui n’était pas comme d’habitude, hors mis le fait que dans ses moments-là, j’aimais tout le monde. « Te cacher les yeux, tu m’as déjà vu avec encore moins de vêtements que ça. » Il était grand temps que mon cerveau se remette en marche là, même si ça allait prendre avant demain matin. Je sentais sa voix être apaisante, mais en même temps, j’avais comme cette sensation qu’elle doutait de moi. Bon d’accord c’était compréhensible vu la situation et notre relation. Je posais ma tête sur son épaule, et je me sentais bizarre dans ma tête. J’étais prise de remords. « Désolée d’avoir était fuyante comme tu dis. » Voilà qui était dit. J’avais laissé ma tête sur son épaule, et je voyais les images défilaient du film sans tout suivre, mon esprit n’y était pas pour le coup. « Je ne regrette pas cette nuit-là. » Voilà c’était dit, enfin l’alcool venait de parler pour moi. Je plongeais ma main dans le paquet de gâteaux, mes gestes et mes mots n’étaient plus en raccord, mais j’avais faim.

Je ne sais pas si j'ai jeté un malaise ou si elle ne trouve rien à dire, mais en tout cas, aucun son ne sort de sa bouche quand je lui fais remarquer qu'elle sait que je ne suis pas hétéro. Sent-elle une sorte de honte, d'avoir couché avec moi, ou bien regrette-t-elle de ne pas l'avoir assumé ? En fait, j'en sais rien, mais j'vais pas creuser un peu plus ce fossé, déjà béant. Mais les choses deviennent plus souples quand elle me dit que le Diable est un pote à elle, ce qui me fait rire. « Moi aussi j'le connais bien, il m'a même assuré une place dans son carré VIP. Si c'est pas stylé. » m'amusais-je à commenter. Les carrés VIP, j'y suis jamais entrée. Non seulement, je n'en ai pas les moyens, mais en plus, j'connais pas grand monde qui soit assez important pour en faire partie. Ou bien ils cachent bien leurs jeux, les enfoirés. Quand j'lui parle des gâteaux, elle me fait penser à une gosse à qui on promet des kinder surprise. Elle est trop heureuse. C'est la joie des gens bourrés. « Tiens, sers toi quand tu veux. » lui dis-je, en les sortant de leur cachette et en les posant sur le lit. Son euphorie est en arythmie, elle oscille entre joie et réflexion. Elle me fait même remarquer, presque sans aucune gêne, le fait que je l'avais déjà vue moins vêtue que ça, ce qui m'arrachait un rire léger. « J'veux pas que tu sois mal à l'aise. » Le ton de ma voix est calme, même trop neutre. J'me posais des questions, au fond. Pourquoi m'éviter alors qu'une simple discussion aurait suffit ? Et sans que je dise un mot, elle s'excusait, et me disait qu'elle ne regrettait pas cette nuit là. Je soupirais légèrement, quelque part soulagée dans mon égo, mais surtout, le début d'une conversation posée était possible. « Ce qui est fait, on peut pas le changer. C'était peut-être ta façon de te protéger, je sais pas, j'suis pas dans ta tête. Mais j't'avoue que j'ai pas compris pourquoi tu faisais comme si tu m'avais jamais vue, connue ou quoi que ce soit. J'suis pas le genre de fille qui va parler aux tabloïds pour balancer que j'ai couché avec une princesse, ou un truc du genre. J'vis l'instant, et j'ai cru que cet instant c'était qu'une erreur dans ton parcours. Ca l'était peut-être, même si tu ne regrettes pas. » J'me surprenais à dire tout ça, parce que ce sont des choses qui trainaient dans ma tête depuis un bon moment. Mais j'sais pas si elle va capter toutes les informations.

« Waaaaah la classe ! » m’exclamais-je comme si j’étais réellement impressionnée. Je ne connaissais limite que les tables VIP en réalité, et j’avouais que je ne saurais pas faire ça quand je sors dans des endroits plus stylés. J’avais grandis comme ça, dans le luxe et la classe des choses.
Willow était adorable et elle prenait soin de moi. Un peu comme mes frères pouvaient le faire avec moi. C’était vraiment la culpabilité qui prenait le dessus alors qu’elle me tendait les gâteaux. Des gâteaux aux chocolats en plus, mon pêché mignon. Entre l’alcool et la bouffe, j’allais vraiment devoir reprendre le sport plus vite que prévu si je voulais continuer à garder la ligne. En pensant à ça, je devais me souvenir que Sebastien faisait partie du Summer Camp, ça serait l’occasion de commencer le sport avec lui, tout type de sport. Ce n’était pas forcément le moment de penser au sexe maintenant vu mon état, mais cet homme restait mémorable lui aussi. Merci Tinder.
Toujours posée contre elle, ma tête sur son épaule, je l’écoutais me dire ce qu’elle avait au final sur le cœur. Je devais faire une tête bizarre, car c’était long et je tentais de me concentrer pour tout retenir. Je l’écoutais, et j’avais les larmes aux yeux. La joie des émotions et de l’ascenseur émotionnel décuplé par la boisson. Je sentais que je l’avais blessé. « J’ai eu peur après cette nuit-là. » Peur de quoi ? Je ne savais même plus en fait. « C’était qu’un jeu, et j’ai adoré cette nuit-là. Ce n’est pas normal ça, si ? » Je n’étais pas encore capable de faire de phrase plus longue, mon cerveau n’arrivait pas à faire de long de discours sans avoir besoin de réfléchir à sa façon entre deux. « Ma famille me tuerait s’il savait. » Je mettais un point d’honneur à faire la fierté de mes parents, et surtout de mon père, cette pression n’était pas toujours simple au quotidien. Je posais ma main sur la main qu’elle avait posée sur son ventre pour la rassurer comme je pouvais. « Comment tu as su que tu aimais les femmes ? » ça n’avait plus rien à voir avec la conversation de deux secondes avant, mais mon esprit de femme ivre mélangeait tout. Je ne pensais pas être bisexuelle, j’aimais les hommes, et ce qu’il avait entre les jambes. Mais je devais avouer aussi que la brunette, ma colocataire était très attirante aussi. Je ne suivais plus vraiment le film d’animation, je m’étais allongée sur le long, mais toujours en gardant un léger contact avec la demoiselle. Je fixais le plafond. Bordel, ça tournait dans cette chambre, j’avais chaud, mais pas nauséeuse.