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Joleen & Elia
« J’avais pas vraiment les idées claires … » « Encore une fois, je suis désolé. Ça s’est passé très vite et avant que j’aie eu le temps de réagir, des mois c’étaient déjà écoulés. » D'un côté je pouvais la comprendre, ben ouais ça avait du être le dernier de ces soucis de donner des nouvelles. Je ne dis pas qu'elle s'en fichait de nous, que ça lui importait peu mais je pouvais croire qu'elle n'avait pas eu la tête ni spécialement l'idée à nous donner des nouvelles. & encore moins le courage, parce qu'en nous en donnant on allait obligatoirement lui demander où elle était, quand est ce qu'on se verrait etc & la tentation aurait été bien trop forte, elle se serait elle même fait du mal en pensant qu'elle pourrait être avec nous. Je le comprenais parfaitement, mais avant je n'aurais pas pu devenir & donc je ne comprenais pas. A présent oui. « Et puis de toute façon, il était préférable que je ne dise rien. Mon père a toujours dit que les faibles ne donnent pas une bonne image. Alors pour le bien de la chaine et pour l’honneur de ma famille, je ne devais rien dire. On ne tombe pas malade sans raison, c’est un juste retour des choses, pour tout ce que j’ai fait … » Lui prenant la main, je ne voulais pas m'énerver malgré que ce qu'elle venait de déballer était loin de me plaire. Très loin. Je la regardais dans les yeux, mes deux mains tenant une des siennes. Tu n'as pas le droit de dire ça Joleen. Je ne vais pas te mentir, y a des choses pas très bien que tu as pu faire, je pensais à ce moment là à l'embrouille, la bagarre avec Apple quand elle était enceinte, mais ce n'est pas une raison pour dire ceci. On fait tous des erreurs. On est jeune, on a à peine la 20aine, c'est de nos erreurs qu'on apprend la vie, mais en aucun cas tu ne mérite ce qui t'arrives. Tu n'as pas le droit de dire ça. Des gens font des choses bien plus cruel, plus mauvaise que toi, tu n'as jamais rien fait de si grave pour mériter ceci. Ne te convaincs surtout pas de ça, car c'est faux. & ça va s'arranger, je l'espère de tout coeur. Je ne pouvais pas en être sûr, je n'étais ni médecin, ni je ne connaissais son état de santé ou son dossier pour en juger, mais j'espérais qu'elle guérisse, qu'ellle aille mieux. T'es une fille géniale, tu mérite pas ça. T'es superbe & on est là pour toi. Je vins m'approcher d'elle pour la prendre dans mes bras tout en lui caressant les cheveux. Elle ne devait pas en douter, c'est une fille bien & même à son retour je le pensais encore mis à part que je lui en voulais juste de ne pas avoir donner de nouvelles, de signes de vie.
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