I'm here for you, but first, don't cry (céleste)

« Les filles sont un peu plus sincère là-dessus, mais je compte pas le nombre de mecs que j’ai connu qui ont dit ça juste pour le principe et pour se mettre leur nana dans la poche » Me concernant je ne l’ai jamais fait parce que j’aime pas mentir, mais il est vrai qu’en réfléchissant bien lorsqu’on nous dit ce genre de chose ça nous calme au fond et on devient un poil plus docile. La preuve avec Agathe, quand elle a commencé à me parler de ses sentiments, j’ai été dur avec elle mais moins qu’avant, donc je préfère prévenir Céleste avant toute chose car je tiens pas à ce qu’elle tombe de haut en pensant qu’il est sincère alors que peut être non. Très vite elle retrouve le sourire et c’est agréable de la voir comme ça donc j’en profite pour insuffler une bonne dynamique à cette journée. « J’espère bien que tu sais te défendre » J’en doute pas non plus à vrai dire mais je ne vais pas lui dire, ça serait trop. C’est drôle d’ailleurs à quel point on peut être l’un comme l’autre taquin alors qu’au final on se connait réellement depuis quelques jours tout au plus. « Dis plutôt tout de suite que tu veux toucher ce que j’ai entre les jambes, ça sera plus simple » Bien entendu je poursuis mes taquineries parce que j’adore cela. Moi aussi je lui lance des regards malicieux alors qu’elle montre les crocs et me provoque elle aussi à sa façon. « Non je serais pas surpris, mais de ce que je vois là, tu m’as pas l’air bien endurante » Elle est sans filtre, j’apprécie, j’trouve ça relativement drôle donc je ne vais pas lui jeter la pierre, bien au contraire. « J’espère bien qu’à ton âge tu en as sous le pied » C’est vrai que ça serait dommage d’être molle au lit à cet âge là et de n’avoir aucune endurance. Alors que l’on saute dans l’eau, je l’empêche de se noyer pour l’emmener dans une zone plus sûre et bien entendu je ne manque pas de la charrier mais sa réponse me fait exploser de rire « Je vois bien oui, mais tu sais ils font des flotteurs pas trop mal et pas cher maintenant » Je ne parle pas forcément de prothèse mammaire, mais je n’en dis pas plus pour voir comment son esprit tourne les choses. Je m’approche alors d’elle et je commence à me chamailler avec elle tout en essayant de lui mettre la tête sous l’eau « Et bois pas la tasse, je sais que t’as une bonne descente, mais là c’est pas de la bière » Toujours le mot pour rire et d'ailleurs je rigole à mon tour tout en commençant à la couler gentiment comme je pourrais le faire avec un enfant. Elle émet très peu de résistance c'est plutôt drôle mais je reste sur mes gardes car elle me semble quand même bien capable de tout la brune.

Aux paroles de Antonio je me demandais réellement si j’étais entrain de me faire avoir par Noah mais je n’avais pas envie d’y croire ni même d’y penser car je ne voulais pas que ça ajoute plus de doutes en moi. Je le regardais sans savoir quoi lui répondre alors je préférais ne rien faire car j’avais peur qu’il me fasse douter et je n’étais pas prête à ça. Pour le moment je préfère me concentrer sur les sourires et les rires qu’il me procurent car je me sens plus légère et c’est tout ce dont j’ai besoin. « Je fais du karaté Antonio fais gaffe à toi ! » Riais-je avant de lui faire un clin d’oeil mais j’étais sérieuse quand je parlais de ce sport car je pratiquais depuis plusieurs années maintenant et j’avais accentué les entraînements depuis mon arrivée à Harvard, allez savoir pourquoi. « Non car je sais que je vais être déçue. » Lui répondis-je quand il me parlait de ses attributs masculins et je riais à nouveau. Il me taquinait mais je saisissais toutes les perches qu’on me tendait à chaque fois pour lui rendre la pareille. « Je ne veux pas tout te montrer maintenant sinon ce n’est pas drôle. » On parlait de mon endurance mais personnellement je parlais plus de mon endurance sexuelle qu’une autre mais ça il l’avait très bien compris donc inutile de lui dire de vive voix. « Une chose que tu vas devoir me croire sur parole car je ne serai jamais dans ton lit avec ton petit asticot. » Allez Céleste boit encore tu as raison. Je le regardais avant de tourner le visage ailleurs car malgré l’alcool mes paroles venaient de me mettre mal à l’aise. Je sentais mes joues rougir et je sautais dans l’eau pour me refroidir un peu. « C’est bientôt mon anniversaire alors fais toi plaisir avec deux nouveaux flotteurs. » Riais-je avant de lui faire un clin d’oeil puis il commence à essayer de me noyer et je me débattais à nouveau mais avec ma force de mouche je ne pouvais rien faire ou presque. « De la bière, je ne vois pas de quoi tu parles. » J’ai encore un peu mes idées en place et je fais semblant d’avoir bu la tasse avant de lui monter sur le dos tout en enroulant mes jambes autour de sa taille. Que le jeu commence monsieur Munoz. « Si tu me coules tu te coules. » Dis-je fièrement.

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« Et moi de la boxe donc attention à toi espèce de ninja en bois » C’est vrai que je m’entraine à faire de la boxe pour extérioriser cette rage qui est en moi depuis toujours et dont je n’arriverai définitivement jamais à me séparer, du coup je me dépense pour me soulager et extérioriser, c’est d’ailleurs aussi la raison pour laquelle j’ai énormément couché depuis que je suis en âge de le faire. « Je sais que tu vas être déçue de te dire que je ne suis pas ton homme donc vaut mieux pas que tu touches » Elle me chambre mais je ne capitule pas, bien au contraire je lui renvoie la balle un peu comme au tennis. Mon sourire se veut de plus en plus grand alors qu’elle se lâche de plus en plus. « Ouais tu as bien raison il faut garder une part de mystère sinon j’vais m’ennuyer » Notre petit jeu est plutôt drôle, pas spécialement malsain car on joue un rôle et aussi car elle a bu donc elle parle sans filtre. Je vois cependant qu’une fois alcoolisée Céleste aime parler de sexe, s’il faut elle nous cache la faculté d’être nymphomane. « Tu as raison sur un point c’est qu’on sera jamais dans le même lit mais tu as tort en ce qui concerne mon intimité. Oublie pas que le signe représentatif des espagnols c’est le taureau. A ton avis ça sort d’où ? De nos attributs ma grande » Je lui fais un clin d’œil tout en souriant de plus belle alors qu’elle semble réaliser les choses et rougir avant de sauter dans l’eau pour échapper à une potentielle honte. Du coup je ne tarde pas à l’accompagner « J’y penserai sans faute alors » Bon je doute que ce cadeau plaise à Marla « Après c’est pas drôle aussi si je ne peux pas en profiter donc j’trouverai autre chose » Je souris toujours plus dans la provocation et la taquinerie avec la jeune Witherspoon. Très vite je m’attaque à elle pour la couler et je la chambre sur la boisson qu’elle a bu aujourd’hui mais elle fait l’innocente ce qui me fait rire de plus belle, elle est vraiment intenable cette petite. Après avoir fait dispersion, elle se met sur mon dos, enroulant ses jambes à ma taille « Tu vois je savais que tu désirais ce contact physique là, mais dans l’autre sens » Je rigole alors que je l’entends me dire que si je la coule il faudra que je me coule « Le capitaine ne quitte jamais son navire » Je me laisse alors tomber en arrière et je l’emmène dans les bas fond de la mer bien que ça soit pas très profond en soit et je remonte à la surface suivi de mini Marla. Je suis content de la tournure des choses entre nous et le fait qu’elle ait retrouvé le sourire. Quand elle remonte à la surface je plonge sous l’eau, passant ma tête entre ses jambes et je me redresse, sortant de la mer avec la jeune femme sur les épaules « Alors ça fait quoi d’être grande pour une fois ? »

De la boxe, je tourne mon visage vers lui avant de lui sourire et de lui poser une simple question à laquelle j’attends une réponse rapide. « Tu peux m’apprendre à boxer ? » Oui ça serait mieux de savoir boxer que de faire du karaté car les deux sports de combats (ou de défense) sont très différent et j’aimerai voir ce que je pourrai donner en tant que boxeuse débutante. « Tu parles trop Antonio et j’en conclu que tu es un vantard. » Je riais doucement alors que je ne faisais que de le titiller et je savais qu’en parlant de son attribut majeure il ne pouvait que répliquer et ça c’était connu chez les hommes. A peine l’avais-je attaqué qu’il ripostait sans se faire désirer et je riais aux éclats tout en secouant la tête. « Les taureaux ça a de grandes cornes oui...» Sans parler de leurs attributs qui pouvaient faire jalouser certains hommes. Enfin il était préférable que non mais...et merde j’ai trop bu et mes pensées deviennent de moins en moins gérable.
J’ai plongé dans l’eau pour rafraîchir mes idées et je regarde mon nouvel ami avant de hausser les épaules. « J’ai dis qu’on partagerait jamais le même lit mais tu peux profiter des flotteurs ! » Je faisais bien évidement de l’humour car j’avais saisis la perche tout en m’amusant de lui et j’aimais énormément ça. Je n’étais pas persuadée d’assumer tout ce que j’ai dis jusqu’à présent à cause de l’alcool mais autant m’amuser sans me poser trop de questions. « Tu serais trop tenter par ma plastique si je me mets dans l’autre sens. » Riais-je à nouveau avant de lever les yeux au ciel et sans que je puisse reprendre ma respiration il nous coulait ensemble dans l’eau et je bus une fois la tasse avant de remonter à la surface. Je toussais plusieurs fois avant de rire car le sel allait m’aider à moins ressentir l’alcool. Enfin je crois. Je reprend à peine mes pensées quand il fait en sorte de me prendre sur ses épaules et je rigole comme une imbécile là-haut. « Antonio tu sais quoi ? » Je laissais quelques secondes de silence avant de reprendre. « Ta gueule. » J’étais petite mais j’assumais entièrement mon petit mètre 59 mais après tout, tout ce qui est petit est mignon sauf son attribut…. Je riais à nouveau avant de passer mes mains dans ses cheveux pour m’amuser un peu plus.

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« Je pourrais oui mais ça dépend ce que tu es capable de me donner en retour » Je souris largement tout en plongeant mon regard dans le sien. Bien entendu que je rigole et que je n’attends rien en retour mais j’étais obligé de le faire tellement la perche était grande. « Penses ce que tu veux, mais va demander à ta copine blonde du bar » Je faisais référence à Beth bien entendu puisqu’elle avait vu mon intimité au repos mais aussi en action pour l’avoir senti en elle. Je parle du taureau espagnole et elle rigole tout comme moi avant de répliquer immédiatement « C’est vrai mais comme je suis pas en couple je suis pas concerné par cela » Ouais en restant célibataire je ne risque pas de devenir cocu derrière c’est logique et c’est pas plus mal car je pense que si jamais ça m’arrive je vais devenir incontrôlable. Je ne supporterais pas d’être trompé c’est une certitude, je me connais, ma fierté est beaucoup trop grosse pour que j’accepte cela. « Ouais il parait que sucer c’est pas tromper donc je suppose que toucher tes flotteurs non plus » Je parle pour elle avec son mec car personnellement je ne dois rien à personne même si il est vrai qu’avec Agathe les choses changent un peu entre nous, le ciel s’éclaircit. Je sens en tout cas que quand elle aura sa redescente d’alcool je vais bien rire et elle au contraire risque d’être gênée, je me délecte d’avance de ce moment. « Ouais y’a des chances et comme j’ai pas de préservatifs tu finirais enceinte de moi. Un mini Munoz-Witherspoon » Je rigole rien qu’en imaginant la scène et surtout la tête de Marla à l’annonce de cela, mais ce n’est que pour rire. Je me laisse alors tomber dans l’eau, laissant Céleste couler avec moi, puis au moment de remonter je passe la tête entre ses jambes pour la porter sur mes épaules. Bien entendu je ne manque pas de la taquiner à propos de la vue d’en haut qu’elle peut avoir et qu’elle ne connait absolument pas. Je rigole de vive voix à son insulte alors qu’elle essaye de me décoiffer. Le silence s’installe un peu, nous profitons de ce moment, laissant mes mains sur ses cuisses afin qu’elle ne tombe pas en arrière et je commence à marcher, m’enfonçant dans la mer, là ou elle n’a pas pied tout en regardant ce magnifique coucher de soleil. « En tout cas je sais pas ce qui est mort entre tes jambes mais ça pue » J’explose de rire a tel point qu’il m’est impossible de ne pas gesticuler et je la sens sautiller à chaque gloussement tellement je rigole fort et qu’elle se veut maigre. Une fois plus loin dans l’eau, je redresse la tête, regardant en direction de la jeune femme malicieusement « Pas trop le vertige ça va ? » Je lui fais un clin d’œil accompagné d’un sourire bienveillant alors que je finis par la faire valser en arrière à l’aide de mes mains une fois qu’elle est bien en confiance. Je rigole plutôt fier de ma connerie et je fais attention à ce qu’elle ne coule pas puisqu’elle n’a pas pied et je viens coller mon corps au sien comme pourrait le faire un grand frère, sans chercher pour autant ce rapprochement.

« Ce que tu veux. » Je ne pouvais pas être plus ouverte aux défis avec lui avec ce genre de paroles donc j’attendais de voir si il allait me surprendre. Je lui souriais en coin avant qu’il ne me parle de Beth et je fronçais les sourcils sans trop comprendre. « Il s’est passé quoi entre vous ? » Oui je n’avais pas rebondis sur la taille de son cerveau mais je voulais comprendre pourquoi ils étaient en froid les deux. Je trouvais ça dommage car ils avaient l’air d’être de très belles personnes alors ils devraient s’entendre. Non ? Je l’entends me parler de fellations et je manque de m’étouffer avec ma salive tout en riant par la suite. Je savais qu’il allait me lancer une perche mais pas autant que celle qui venait de faire. Il m’avait surpris et j’allais avoir du mal à m’en remettre. « Je n’ai jamais dis que je voulais te...» Je le regardais dans les yeux et je déconnectais mon cerveau afin de jouer avec lui sans penser à mon vocabulaire. « sucer. » Si je l’avais dis alors j’avais déjà oublié cette demande mais j’espérais ne pas avoir dit de conneries car j’en avais déjà bien trop dit et je savais que j’allais le regretter d’ici quelques heures. « Un mini Munoz-Witherpsoon avec des attributs de taureaux ! » Je riais alors que j’imaginais déjà très bien ça même si je venais de me faire peur en laissant mes pensées divaguer aussi loin et je regardais à nouveau Antonio. « Évite de me prendre ma surprise je n’aime pas ça ! » Riais-je à nouveau avant de resserrer un peu mes cuisses même si j’étais derrière lui, c’était un simple réflexe. Quelques instants plus tard je me retrouve sur ses épaules et je regarde le coucher de soleil en silence car je ne lui ai jamais dis mais j’adore admirer les couchers de soleil, ça m’apaise et me prouve que le monde est grand. Je souris avant de rire quand je l’entend me dire des conneries concernant mon entre jambe. « Ça fait un moment que personne n’est venu c’est pour ça ! » Riais-je avant de reprendre. « J’ai mes lingettes intima dans mon sac. » Je disais vraiment n’importe quoi mais plus les secondes passaient et plus je me sentais bien, rien ni personne ne me blessait et j’avais l’impression de vivre sans aucun soucis (philosophie Hakunaa Matataaaaaa). « Je le...» Je n’ai pas le temps de dire que tout va bien qu’il me jette en arrière et je me retrouve la tête dans l’eau sans comprendre ce qu’il se passait encore une fois. Je reviens à la vie et je me retrouve proche, un peu trop, de Antonio et je sens un peu de malaise entre nous. « Euh...Je...c’est...beaucoup...proche...» Je le regardais dans les yeux avant de me laisser couler car je ne contrôlais pas tout mes gestes (ni même mes mots qui ne faisaient plus de phrases) et ce rapprochement me faisait peur.

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« Je veux un tas de chose moi tu sais » Je la regarde malicieusement tout en me mordant la lèvre inférieure. Ouais je m’amuse à jouer un faux jeu de charme entre nous mais on sait très bien que ce n’est que pour rire et qu’il n’y a rien de plus entre nous. C’est la sœur de Marla, je la respecte bien trop pour faire quoique ce soit avec elle et ce même si elle est mignonne et pas si farouche que ça. « C’est une longue histoire mais je crois qu’elle a voulu qu’il se passe un truc entre nous de sérieux, je ne voulais pas et quand sa meilleure amie est partie, elle m’a frappé sous les nerfs et je n’accepte pas cela, j’trouve pas ça respectueux donc j’ai coupé les ponts mais elle essaye sans cesse de revenir à la charge » Je vais même pas parlé de l’histoire du potentiel viol car j’ai pas envie de plomber l’ambiance mais en tout cas j’ai de gros doute sur ce qu’elle m’a fait ce soir là. Pourquoi je me suis retrouvé nu dans son lit et elle aussi alors qu’elle ne dort jamais nue et qu’elle n’avait nullement besoin de me mettre nu non plus, c’est clairement louche cette histoire et j’veux même pas savoir ce qui s’y cache derrière. Je rigole quand elle s’étouffe puis j’explose de rire quand elle me signale qu’elle n’a jamais dis qu’elle souhaitait me sucer « Mais non t’as rien compris je meurs … » Je suis pris d’un fou rire, tentant de reprendre mon souffle « C’est une expression ça et je disais que si on dit que sucer c’est pas tromper alors je peux bien me permettre de m’amuser avec tes futurs flotteurs en tout bien tout honneur » Elle me tue cette petite, j’en peux vraiment plus d’elle. Il faudrait qu’elle boive plus souvent en tout cas. « Exactement, il ferait des ravages le petit » On se prend pas au sérieux c’est vraiment agréable ce moment et je ne manque pas d’en profiter d’ailleurs à vrai dire. « De te prendre ta surprise ? » Je fronce les sourcils, ne comprenant pas ce qu’elle veut dire par là par contre mais je ne cherche pas plus loin et l’installe sur mes épaules pour que l’on admire le soleil se coucher. Automatiquement comme deux enfants, on s’arrête de parler, profitant tout bonnement de ce moment avant que les hostilités ne reprennent forcément. « Ah oui ceci explique cela, ça sent le ras crevé là dedans, c’est encore pire que le renfermé » J’explose de rire c’est beaucoup trop pour que je puisse rester de marbre. « Le paquet doit être plein » Toujours plus dans la taquinerie mais après tout je ne vais pas m’arrêter en si bon chemin, ça serait dommage. Par la suite je ne tarde pas de la jeter en l’air comme une poupée de chiffon et quand elle ressors de l’eau afin d’éviter qu’elle se noie, je me rapproche d’elle pour l’aider et ça semble la gêner au final plus qu’autre chose,donc alors qu’elle fait mine de se passer la tête sous l’eau, je me retire sans trop rien dire, après tout je ne veux pas la brusquer ni rien de tout ça donc si c’est trop pour elle, alors je resterai à distance.

« Alors choisi bien car tu n’as qu’une seule chance ! » Lui dis-je en le regardant dans les yeux et je rigole doucement. Je n’ai jamais été aussi joyeuse en compagnie d’un homme mais je suis chanceuse que ça soit avec Antonio car je sais qu’il ne se jouera pas de moi et qu’il continuera de veiller sur moi tout en me protégeant. C’était tout ce dont j’avais besoin au fond. « Ça te dérange autant que ça qu’une femme veuille quelque chose de sérieux avec toi ? » Oui je pouvais comprendre que ça avait du titiller sa fierté quand elle l’avait tapé mais c’est aussi ce que j’avais fais face à Noah, bien que ça soit totalement différent, mais je prenais conscience qu’il allait certainement m’en vouloir et que j’allais devoir me faire pardonner à ma manière. Notre conversation devenait à nouveau plus légère lorsqu’il me parlait de fellation et je ne comprenais pas où il venait en venir mais je rigolais avec lui, comme depuis qu’il m’avait rejointe. « Moque toi bien Munoz mais je me vengerai ! » Oui je ne connaissais pas encore toutes les expressions et encore moins quand ça concernait le sexe mais j’étais preneuse et surtout avide d’apprendre de nouvelles choses. « Oh ! » Je riais. « Je n’ai pas de flotteurs pour le moment donc tu n’as rien à toucher crois moi. » Je n’étais pas connue pour avoir une grosse poitrine, heureusement au vu de ma silhouette, mais c’était aussi ma manière de le repousser gentiment bien qu’il n’y ait pas eu d’avance ni de son côté ni du mien. Enfin je crois je ne suis plus sur de rien à cause de l’alcool. Il ne perds pas une seule occasion pour essayer de me faire rire et je dois avouer que c’est la première fois que je rigole autant avec un homme mais ça me fait un bien fous. Cette baignade était donc à refaire ! « Tu sais que tu as de la chance que je ne sois pas susceptible ? » Dis-je avant de le tapoter sur sa tête mais je n’ai pas beaucoup de temps devant moi qu’il me jette en arrière et j’atterris à nouveau dans l’eau. On s’est un peu trop rapprochés physiquement et même si ça ne me dérange pas trop je suis tout de même mal à l’aise alors je plonge dans l’eau à nouveau. « Je commence à avoir froid Toto on peut sortir ? » Bon clairement je n’avais pas de serviette donc j’espérais qu’il puisse m’en prêter une avant de rentrer chez eux pour prendre une bonne douche. « Et ce soir j’irai me laver correctement la pepette pour éviter que tu ais des nausées à chaque fois que tu m’approches ! » Riais-je à nouveau avant de lever les yeux au ciel. Je savais très bien qu’il s’amusait avec moi en me disant ce genre de mots donc je ne pouvait que le prendre à la rigolade. Chanceux !

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« Je me laisse du temps pour choisir alors. J’tiens pas à faire un mauvais choix et le regretter ensuite » Je rigole avec la jeune femme, c’est plutôt agréable, elle me permet de me changer les idées et au passage je pense réussir à en faire de même avec elle alors c’est pas plus mal. Je ne vois plus la moindre larme sur son visage, simplement des sourires et c’est le plus important de toute évidence puisque je suis venu à ses côtés pour ça, pour lui remonter le moral et on peut dire au fond que c’est une mission accomplie. « C’est pas une question d’être dérangé c’est que je ne veux pas de ce genre de relation, je peux pas te l’expliquer c’est ainsi et avec elle en l’occurrence ce n’était que sexuelle donc le problème est réglé en soit » C’est vrai que je me suis amusé avec elle, c’était cool je ne dis pas l’inverse mais c’était plus un défi personnel, celui de la faire craquer elle qui était persuadé de ne pas pouvoir coucher avec le crush de sa meilleure amie. Avec Agathe il est vrai que c’est différent, mais même avec elle je ne sais pas si je veux une relation ou autre, en fait je suis perdu, je ne saurais mettre un mot sur ce qu’on est la belge et moi parce que c’est nouveau et que je ne comprends pas donc je préfère simplement ne pas me prendre la tête. Par la suite je me moque d’elle parce qu’elle ne comprends pas mon expression et j’trouve ça vraiment drôle. « Ah ouais t’oserais te venger sur moi Witherspoon ? Je t’attends alors et ne te loupe pas » Je fais mine de lui mettre un coup de pression avant de rire et de lui faire un clin d’œil. Je lui explique tout de même l’expression et elle semble un peu plus comprendre « Je sais que tu n’as pas de flotteurs mais tu veux que je t’en achète pour ton anniversaire je te rappelle » Elle perd le fil de la discussion la petite, l’alcool doit commencer à vraiment bien lui taper sur le cerveau. Je me doute que Marla ne rigolerait pas de la situation mais moi si car il n’y a pas de mal à ça du moment que ce n’est pas une attitude récurrente chez elle. Nous profitons ensuite du coucher de soleil et je ne manque pas de la taquiner tout comme elle bien entendu, l’entente est cordial, il n’y a rien de malsain entre nous et c’est juste parfait. « Ah ouais ? Après si c’est le cas aussi moi j’y peux rien » Bien sûr que je poursuis dans ma connerie un peu plus, j’peux pas m’arrêter en si bon chemin, ça serait bien trop dommage. Alors que le soleil n’est plus présent, la jeune me signale avoir froid et j’hoche la tête « Ouais on va rentrer à la maison là, ça serait dommage de tomber malade » J’explose de rire à sa remarque, elle est vraiment pas croyable celle là « Ouais bah lave toi bien alors et nous fais pas fondre la douche » Pas un pour rattraper l’autre c’est dingue. En tout cas je lui laisse ma serviette, la laissant se sécher et ensuite nous retournons à l’appartement tranquillement, discutant d’un peu tout et rien.