Une rencontre pleine de rebondissements [feat Valentin]

Il faisait vraiment beau aujourd’hui et je n’avais pas voulu rester renfermé. Certes j’avais beaucoup de choses à faire, mais l’envie de sortir et de découvrir la ville était devenue de plus en plus forte depuis plusieurs jours. Prendre l’air m’aiderai aussi a faire le point sur moi et ma présence ici.

Car même si j’avais fait des rencontres depuis mon arrivée, il y avait une que je n’avais pas encore faite. Ce n’était pas que je n’avais pas envie, non bien au contraire, mais précipiter les choses n’étaient pas forcément une bonne chose. Je le savais. Et puis je devais l’avouer, j’avais cette petite appréhension au fond de moins qui me freiner un peu. J’espérais aussi un peu qu’elle viendrait à moi. Oui je sais stupide idée, quand on sait que c’est moi qui viens la chercher et qu’elle n’a pas connaissance de mon existence.

Bref, aujourd’hui, sortir de l’université me ferai le plus grand bien. Et puis j’avais une idée en tête et le seul endroit était la ville et ses boutiques. Alors me voilà en train de flâner dans les rues d’Imman Square. J’avais déjà aperçu le quartier en arrivant et il m’avait tapé dans l’œil. Il était vraiment sympa. Dés que j’aurais trouvé ce que je cherchais, j’irai me chercher une glace à manger dans le parc.

Pour le moment, je me trouvais devant la boutique « Wild Child », c’est tout à fait le magasin qu’il me fallait. Sans hésiter je rentais à l’intérieur. Je voulais faire un cadeau à Andréa pour la remercier de son soutien et en même temps faire plaisir aux jumelles. Je flânais donc à la recherche du cadeau idéale, m’arrêtant sur d’adorables layettes.

Il y avait un peu de monde dans la boutique, ne connaissant personne, je ne faisait donc pas attention aux personnes qui y entraient et en sortaient. Je ne fit donc pas attention à le personne derrière moi, pensant qu'elle voulait quelque chose et que je me trouvais tout simplement devant. J'allais donc me décaler avant qu'elle n'intervienne.

Shopping. J'ai horreur de ce mot. En même temps, c'était l'horreur dans mon enfance. C'était toujours en famille et pas plus d'un article par enfant. Oui j'ai vécu une belle enfance, j'ai pas à me plaindre. Mais je n'ai plus que ma petite sœur à présent, et étant très famille, c'est franchement pas facile tous les jours. Toujours est-il que je dois absolument faire le plein. J'ai eu ma paye de la chocolaterie et je n'ai plus trop de quoi me chauffer pour cet hiver, alors faut que je fonce en ville avant de choper mal. Heureusement cet aprem, je n'ai qu'une heure de cours et ensuite je file en ville.

Une fois dehors, je me précipite dans la plus grande rue où se trouve le maximum des magasins, oui parce que je vais pas faire ça toute l'aprem. Déjà que j'ai horreur de ça. Donc j'ai tendance à me dépêcher alors que je ne suis vraiment pas pressé. Mais je préfère en finir et vite fait. Heureusement, ce n'est pas la foule. Et alors que je regardais autour de moi pour choper un bon magasin pas trop cher, mes yeux tombe sur ma belle. On s'est retrouvé il n'y a pas si longtemps, et on s'est remis ensemble il y a encore moins de temps. Pourtant il ne me semblait pas qu'elle avait un aprem de libre aujourd'hui ... Ça n'a pas d'importance, elle a droit d'avoir des projets sans moi. Mais il faut que j'aille la voir et lui dire bonjour. Au moins !

Quoi ? Un magasin de bébé ? Je bug un instant me retrouvant bien trop perdu. Elle venait de m'apprendre qu'elle avait du avorter de notre enfant, et j'avoue que je trouve ça bizarre qu'elle arrive à rentrer dans ce genre de magasin. Mais bon, faut croire que ça va mieux. Je rentre enfin et met un peu de temps avant de tomber sur elle. Je me met derrière elle et dépose délicatement mes mains sur ses yeux en me rapprochant et en lui disant :

- Salut toi ! Je ne savais pas que t'avais pas cours cet aprem ...

Mais j'étais bien loin de m'imaginer que cette personne qui ressemble comme deux gouttes à l'amour de ma vie, n'était pas elle.

Je sentis des mains se poser sur mes yeux, comme lorsqu’un ami veux vous faire une surprise. Mais voilà des amis, j’en avais certes, mais pas encore énormément non plus. Mais bon il devait quand même s’agir d’une personne que je connaissais, pourquoi sinon un tel acte ? Pourtant je me trouvais pétrifier à l’idée que cela pouvait être un inconnu et mon esprit cherchait à comprendre pourquoi il agissait ainsi. Je réfléchis doublement de qui il pouvait s’agir quand se dernier me parla alors. Je ne reconnaissais pas la voie, elle ne m’était pas familière. Et cela m’angoissait de plus en plus.

Il ne bougeait pas, moi non plus. Peut être attendait-il une réponse de ma part. Oui cela paraissait logique, je devais lui répondre.*Ella bon sang, arrête de réfléchir autant, tu va passer pour une idiote encore une fois, je ne sais pas moi, joue le jeu* *Mais je ne peu pas, je suis tétanisé* * Et bien fait comme si tu étai sur scène*. Mais bien sur, il fallait que je joue un rôle, lorsque j’étais sur scène, j’étais plus sûr de moi et j’avais moins peur. Inspirant profondément pour me donner suffisamment de courage, devenir une autre l’espace d’un instant, afin de mettre fin à cette intrigue, à ce mystère.

Il c’était passé très peu de temps, j’espérais très peu pour qu’il n’est pas perçu mon trouble, qu’il n’est pas eu le temps de ce poser trop de questions. Qu’importait de toute façon, puisque je ne le connaissais pas. J’avais envie d’en finir au plus vite. J’étais toujours de dos, lorsque je lui répondis :

« Salut vous, et bien maintenant tu le sais »

J’avais parlé calmement, pourtant mon cœur bâté la chamade. Mon calme n’était qu’une apparence pour cacher comme je pouvais ma timidité. Attrapant les mains de l’inconnu avec douceur pour les retirer de mes yeux, je me retournais enfin pour lui faire face. C’était un jeune homme vraiment très charment et je ne pu que lui sourire. Mais en revanche, je ne le connaissais vraiment pas. Ce pouvait-il que tout comme ambre, il m’ait pris pour ma jumelle. Puisque maintenant je savais qu’elle me ressemblait. Je m’apprêtais à le lui faire comprendre, mais il ne m’en laissa pas le temps.

Mes mains posées sur ses yeux, presque complètement collé contre elle, j'aurais pu rester comme ça pendant des heures. Seulement quelque chose clochait. Son odeur. Vraiment différente. Mais je n'y prêtais pas plus attention parce qu'après tout elle aurait très bien pu changer de parfum. Et puis je n'eus pas vraiment le temps de penser davantage puisqu'elle me répondit et se retourna presque aussitôt. De voir son visage angélique me fit zapper le fait que sa voix n'était pas tout à fait la même.

Je ne réfléchis donc pas un instant de plus et l'embrassait sur le champs. J'avais pris son visage dans mes mains et avait simplement déposé mes lèvres sur les siennes. Quelque chose clochait de nouveau. C'était bizarre. Mais je ne préférais pas y prêter attention encore une fois, parce que je suis bien trop content de la voir cet aprem et qu'avec toute cette histoire, je ne me lasse pas d'être à ses côtés.

- Tu vas bien ? Ta journée s'est bien passée ?

Seulement j'étais à mille lieux de m'imaginer ce qui allait m'arriver. J'étais bien trop heureux de la voir, de pouvoir passer encore plus de temps avec elle, parce que nous nous étions pas vu tant que ça depuis qu'on s'est remis officiellement ensemble. Alors j'en profite, et passer un aprem shopping avec elle, ça me tentait plus que bien !

Je n’eu pas le temps de dire quoi que ce soit, il ne me laissa pas ce temps qui aurait peu pourtant tout changer. Moi qui avait réussit a mettre sous une carapace ma timidité, une faible carapace certes, mais carapace quand même. En l’espace de quelque seconde, il la fit voler en éclat par un baiser, un simple baiser, que je sentais pourtant emplie de tendresse. Mais un baiser et des sentiments qui ne m’étais pas adresser. Je me figeais alors sur place, impossible de bouger, de le repousser, de parler. Mon visage pris entre ses mains. Je n’étais plus capable de rien. Il allait bien finir par se rendre compte de quelque chose. Car même si au début, cela pouvait semblait vaguement crédible, je ne pense pas que celle pour qui il me prenait aurait réagit de la sorte à son contacte. Je ne savais pas quoi faire. Qu’étais-je sensé faire. Je n’en avais aucune idée et de toute façon j’aurais été dans l’incapacité de le faire. Reprendre mes esprit, je devais reprendre mes esprit et reprendre la maîtrise de se corps qui n’étais plus le miens. Le baiser pris fin, il avait le sourire aux lèvres, pas moi. Il me demanda alors comment j’allais et si ma journée c’était bien passé. Il me fallu un moment avant de retrouvé l’usage de la parole. Mais un instant qui allait certainement lui faire comprendre qu’il y avait quelque chose qui cloché, comme une erreur dans l’histoire qui se déroulé devant ses yeux. Enfin les mots sortirent de ma bouche, pas forcément comme je l’aurais souhaité.

« Je….euh….enfin »

Non vraiment pas comme je voulais. Ca ne voulait rien, dire. J’aurais mieux fait de me taire. Pourtant, je devais lui expliquer. Je n’avais pas le droit de lui faire ça à elle, à lui, alors que je ne l’ai connaissait pas. Pourtant je restais là, planté devant lui, sans même être capable d’aligner trois moi. Pauvre fille. Allé reprend toi non d’une bourrique.

« Désolé, mais vous m’avez surpris, je ne suis pas celle a qui vous pensez »

Ma voie avait été faible et hésitant, aucune assurance. J’étais encore sous le coup de l’assaut délicat de ses lèvres sucrées et de la douceur de ses mains sur ma peau. Il allait me falloir encore un moment pour reprendre conscience. Peut être juste le temps pour lui de filer, de me laisser planté là, sans avoir pu lui donner aucune explication.

Elle n'était pas dans son état normal aujourd'hui. Je ne comprenais pas pourquoi. Voilà pourquoi aussi je lui demandais comment s'était passé sa journée. Mais il y avait autre chose, comme si ce n'était pas elle, comme si elle était possédée. Débile n'est-ce pas ?! Bah pas tant que ça. Oui parce que lorsqu'elle se mit à bégayer, j'ai compris que ce n'était pas elle. Même moi je ne me comprenais. C'était elle, elle ne pouvait pas avoir un tel sosie quand même. Et pourtant. Ce n'était pas elle, j'en étais sûr maintenant. Elle venait de me dire qu'elle n'était pas Sateen, pas celle que je croyais. Je me mis alors à penser au fait que je l'avais embrasser et :

- Oh putain !

Je ne l'avais pas dit vraiment dans ma barbe. Je me sentais plus que con pour le coup. Comment se comporter à présent ? Que dire à part ...

- Je suis vraiment désolé ... C'est fou comme tu lui ressembles ...

Je me mis à froncer les sourcils, et à lever ma main vers son visage, puis à me rendre compte que c'était un geste super déplacé, surtout qu'on ne se connaissait vraiment pas, et qu'apparemment elle ne connaissait pas non plus son sosie. Je re-baissais donc aussitôt ma main et me contentais de lui sourire un peu timidement, puis à tendre ma main, mais cette fois-ci vers sa main à elle.

- Salut, moi c'est Valentin, et toi ?

Telle une statue au milieu de ce magasin de vêtement pour enfants, je me sentais tellement nulle devant la situation. J'avais essayé de jouer a la plus forte, jouant un personnage et cela c'était retourné contre moi. Enfin il y avait bien comme retournement de situation. Mais j'étais gêné comme jamais je ne l'avais été. Il venait de m'embrasser, s'il était celui que je pensais, cela me gênait encore plus. Je ne connaissais pas encore ma soeur, je ne l'avais même pas croisé et voilà que j'embrassais déjà son petit ami. Oui certes c'est lui qui avait déposé ses lèvres sur les miennes, mais en aucun cas je n'avais essayé de le repousser ou de mettre fin tous simple à se baisé. Alors j'étais en quelque sorte tout aussi responsable que lui des cette méprise, même si la surprise lié à la timidité en était finalement la cause. Un silence c'était installé sournoisement entre nous, silence qu'il rompit avec un mot qu'il n'avait certainement que voulu penser, mais qui pourtant était bien sortit.

A présent, je n'étais pas la seule à être gêné, même si cela n'arrangé en rien mon embarra. Comment me sortir de cette situation. Que dire? Je ne pouvais rester planté comme ça, il fallait que je fasse quelque chose. Oui mais quoi? Finalement ce fit lui qui fit quelque chose, tout en avançant la main vers moi, il m'affirmait ma ressemblance avec celle que je ne connaissais pas encore. Je ne pouvais reculer, car il y avait le bac à vêtement juste derrière moi. Pourtant je voyais sa main de rapprocher une nouvelle fois de mon visage. IL se reprit pourtant presque aussi tôt en me tendant simplement la main et en se présentant.

"C'est assez... embarrassant, d'autant que ce n'est pas que de ta faute. Et visiblement il semblerait que je lui ressemble beaucoup plus que je ne pensais. Alors pas de souci."

Ma voie n'était pas tout a fait assuré, mais les mots étaient sortit dans le bon ordre, c'était déjà ça. Lui tendant alors à mon tour ma main. Je la lui serrais, comme pour conclure que l'un et l'autre étions désolé.

" Euh salut,... moi c'est Ellana et euh... il semble que tu m'ai prise pour ma soeur."

Je n'avais rien ajouté de plus. Quelque chose me disait que sa réaction ne se ferait pas attendre et cela expliqué juste en un mot la cause de son erreur.

J'étais vraiment sous le choc je crois. Pourtant ce n'était que le sosie de l'amour de ma vie. Mais quelque chose me disait que ce n'était pas aussi simple. Cette fille là était différente de ma Sateen, elle semblait bien plus timide et moins extravagante. Comment avais-je pu me tromper à ce point-là ? Faut dire que c'est bien la dernière chose à laquelle on peut s'attendre. Mais j'étais curieux de savoir à qui j'avais affaire, et puis je voulais aussi m'excuser de mon comportement, plus qu'avec des paroles. Alors je m'étais simplement présenté. Elle m'avait serré la main et s'était présenté à son tour. Et là, tel un poisson bien dégueulasse, j'avais entre-ouvert la bouche, en mode bloqué. La sœur de Sateen ????? C'est quoi ce délire ?!

- Mais ... Sateen n'a pas de sœur ... Je le saurais sinon. Elle n'en a qu'une et ... Ce n'était pas sa jumelle.

Oui Sat' n'avait qu'une seule sœur, et elle n'était plus de ce monde, à cause de la maladie de ma blonde préférée justement. Je le vivais bien d'aimer une telle personne. Pourquoi ? Parce que je ne suis pas mieux. Moi j'ai failli tuer un mec, et ce n'est pas à cause d'une maladie, mais parce que j'ai des pulsions de violences extrêmes. Et pour ça, on ne vous enferme pas dans un centre de rétablissement, ça non. On vous fout en taule. Ou bien dans une détention pour mineur quand vous êtes trop jeunes. Je ne sais vraiment pas qui est vraiment à plaindre, mais en tout cas, on forme un beau couple de tueur !
J'avais lâché la main de la jeune femme, et même si je lui avais répondu ça, quelque chose me disait que c'était bel et bien sa sœur jumelle, parce qu'on ne peut pas avoir un tel sosie sur terre, à moins de venir du même placenta.

- Comment ça se fait que ... qu'elle ne soit pas au courant ?

Je n'étais plus la seule à être surprise, devant moi Valentin, puisqu'il se nommait ainsi, venait de se figer comme moi l'instant d'avant, ouvrant grand la bouche de surprise. Visiblement je venais de lâcher une bombe. En même temps je devais m'en douter. Mais je ne pouvais prévoir les réactions des gens.

Puis il reprit la parole, le début de sa phrase n'était pas étonnant et alors que je pensais qu'il avait finit et que j'allais lui affirmer que pourtant elle avait une soeur, il poursuit par ce qui fut une surprise pour moi. Sateen n'était pas là seule soeur que J'avais. Il est vrai que je ne connaissais rien de ma famille et qu'il y avait de ce fait une multitude de chose possible et envisageable à leur sujet. Mais que les seules chose dont j'étais sur, c'était de leur nom: Silver, qu'a leur yeux j'étais morte à la naissance et du fait que j'avais une jumelle dont je connaissais le prénom depuis peu. Par contre, le fait qu'il en parle au passé ne m’interpella pas. J'étais simplement resté sur le fait que j'avais une autre soeur, ce qui me réjouissait, même si ma priorité était Sateen avant tout. Le fait qu'il lâche ma main, me ramena alors à notre conversation et à la possibilité qu'il m'offrait de pouvoir connaitre Sateen un peu plus.

"C'est...disons que pour ses parents...enfin nos parents, je suis morte à la naissance. Et de ce fait je pense qu'ils n'ont jamais révélé à ma...à Sateen mon existence"

J'avais volontairement utilisé le nom de ma soeur, plutôt que de la nommer comme telle. Il semblait déjà assez perturbé par mon annonce et semblait avoir un peu de mal à y croire. Tout comme Ambre d'ailleurs, qui m'avait soutenu que je lui faisait une blague de très mauvais goût.

" Pour ce qui est de la véritable histoire, c'est assez ...pathétique et peu valorisant pour ma famille...d'adoption"

J'avais beaucoup de mal avec ce terme, même si pourtant c'était effectivement le cas, enfin d'une certaine façon seulement, puisque rien n'était officiel ou légal. Je n'avais pas spécialement insisté sur le pourquoi du comment, je n'étais pas sur que cela l'intéresserait et je n'avais pas vraiment envie de l'embêter non plus avec mes histoires, alors que je ne le connaissais pas. Peut être avait-il envie de savoir? Mais je ne voulait pas l'importuner.

" Et aujourd'hui j'essaye de la retrouver, afin de savoir qui je suis vraiment, même si j'appréhende l'éventuel rencontre"

Je la laissais parler. J'étais encore beaucoup trop sur le cul. Si j'avais pu m'écrouler en plein milieu du magasin, je l'aurais certainement fait. D'ailleurs, on était comme deux pauvres clampins en plein milieu d'un rayon. Mais j'étais bien trop occupé à l'écouter et à essayer d'assimiler ce qu'elle me disait.

- Bah ça pour une nouvelle ...

Je passais alors ma main dans mes cheveux, un peu trop pensif, et les ébouriffer pour les remettre ensuite en place. Un sale tic quand je comprend rien à la situation, ou bien qu'elle m'échappe. Puis un détail dans ce qu'elle venait de me dire me revint en mémoire.

- C'est quand même assez étrange ton histoire ... Mais je ne peux que te croire. Après tout, tu as son physique.

Je lui avais offert un sourire bien plus sincère et plus grand que le précédent. Elle avait l'air gentille, et restait avant tout la sœur de l'amour de ma vie. Ça allait compliquer les choses tout ça, mais elle allait être tellement contente aussi de trouver une sœur. Enfin, je l'imagine. Elle qui se croyait seule depuis la mort de sa petite sœur, voilà que ce n'est plus le cas, et je m'en réjouis d'avance pour elle. D'ailleurs, ça me faisait penser à quelque chose d'autre ...

- Tu me dis que tu voudrais la voir ... Ce week-end elle fête son anniversaire. Si tu veux venir, il n'y a pas de soucis. Vous pourrez faire connaissance au moins.

Je n'avais pas du tout idée que cette idée aurait pu tourner au désastre complet, parce que pour moi, la famille c'est le plus important, et que retrouver un de ses membres, c'est juste quelque chose de magique. Mais peut-être qu'à un anniversaire, c'est un peu trop gros comme cadeau.

- Ça te dit un café ? Tu pourras plus m'en dire sur toi comme ça. Lui demandais-je tout sourire.