Ethan&Juliette - A night to remember

Retour à Boston. Le vent, le froid... bref le soleil de Hawaï était désormais bien loin dans les esprits. J'avais repris mon petit train-train quotidien. Retrouver ma place au boulot avait été difficile puisqu'ils avaient décidé d'engager un autre mec pour me remplacer le temps de ma convalescence. Et comble de chance, ils avaient décidé de le garder. Un véritable je-sais-tout qui essayait de me mettre constamment des bâtons dans les roues pour récupérer les dossiers les plus intéressants. Bref, je n'étais pas vraiment d'humeur joyeuse. Cependant, la bonne nouvelle de la journée, c'était que ce soir j'avais rendez-vous avez Juliette. Apprêté et d'ailleurs toujours en costume car je sortais du boulot, je me retrouvais en un petit quart d'heure à frapper à la porte de la demoiselle, une bouteille de vin dans la main, ainsi qu'un bouquet de fleur acheté à la sauvette. Qui a dit que le romantisme était mort ? Lorsqu'elle m'ouvrit, je la vis un peu surprise de mon accoutrement. Ouai je sais, je suis beau gosse, on peut passer au moment où tu me fais entrer ? Que je dis négligemment avec un sourire faussement fier sur le visage. Une fois à l'intérieur, je pris le temps de m'attarder sur elle qui avait hanté mes pensées depuis mon retour. Hmmm... je te préférais quand tu étais en bikini sur la plage, mais j'avoue que tu es splendide ce soir. Un compliment et une vanne en même temps. Ma spécialité.

(Invité)

❝ A night to remenber ❞
ETHAN & JULIETTE

Adieu Hawaï. Bonjour Boston. Juliette avait passé la journée a faire des croquis pour la crèche. C’était son dernier projet en date pour les cours et elle se donnait à fond dedans. Ce soir, elle avait invité Ethan à la rejoindre chez elle. Une douce odeur d’encens floral flottait dans l’air alors qu’elle terminait de coiffer ses cheveux, qu’elle avait détachés pour l’occasion. Elle entendit frapper à la porte. Costard. Fleur et bouteille de vin. Il sortait le grand jeu ! Un sourire passa sur ses lèvres, le costume lui allait à ravir. « Mot de passe » lança-t-elle avec aplomb tout à fait sérieusement. « Quoi une bouteille de vin et j’suis censé ouvrir au premier mec en costard qui se pointe ? Quedal ! » Dit-elle avec insolence, curieuse de voir ce qu’il allait bien trouver à redire, quel mot de passe il allait finir par inventé. Elle ne doutait pas de la capacité à Ethan de faire preuve d’imagination. Cette formalité dépassée, elle finit effectivement par le faire entrée. Le jeune homme posa les yeux sur sa robe. Elle sourit à sa remarque. « J’peux toujours me mettre en pyjama si tu préfère mais j’avais pas prévu d’aller dormir. » ça serait dommage qu’elle le jette dehors pour piquer un somme non ? D’autant plus qu’à choisir, elle préférait qu’il reste là.
© LOYALS. - @Ethan C. Maxwell

(Invité)

Un accueil des plus cordiaux qu'elle me faisait là. Et bien sûr, elle ne me rendait pas la tâche plus facile. Un mot de passe ? Quelle drôle d'idée. J'avais presque oublié l'époque où notre vie se résumait à des noms de code. Sans réfléchir je sortais le premier mot qui me traversait l'esprit. Trapèze? Tronçonneuse? Citronnade? Je n'avais pas pu me contenter d'un seul mot. Je me mis à rire de mes conneries tandis qu'elle se décalait, sûrement impressionnée par tant de vocabulaire. Je posais la bouteille de vin sur la table basse qui me faisait face et entreprenait de retirer ma cravate, ouvrant un bouton de ma chemise pour enfin respirer. Comment ça le premier mec qui passe ? On est plus à Hawaï, faut arrêter de fantasmer. Petite pique bien placée sur le fait qu'elle m'avait laissé entendre qu'elle comptait bien s'amuser une fois sur place. Le fait de l'avoir seulement vu pendant une soirée me rendait dingue. Ouai j'étais jaloux et j'assumais. Lorsqu'elle me parla de sa tenue et du fait d'en changer, je vins vers elle et déposais un baiser au coin de ses lèvres. Tu es parfaite. Je me dirigeais vers la cuisine pour chercher un tire-bouchon. Oui je faisais un peu comme chez moi, mais j'avais l'habitude de tout contrôler et de prendre des initiatives. Et je rajouterais même que je ne suis pas non plus venu ici pour dormir ce soir. Je lui fis un petit clin d'oeil évocateur tandis que je tombais enfin sur le graal et revint vers la table pour ouvrir la bouteille.

(Invité)

❝ A night to remenber ❞
ETHAN & JULIETTE

Quand Juliette avait parler de mot de passe, elle pensa qu’Ethan serait venu déposé un baiser sur ses lèvres, une façon d’évité de réfléchir. Une bonne façon de la faire plier. Dans la situation inverse, c’est ce qu’elle aurait fait. Ethan lui, balança les trois mots qui lui venait à l’esprit. « D’accord entre. La tronçonneuse m’a convaincu. » Dit-elle en le laissant passer. Il déboutonna légèrement sa chemise et ses yeux se perdirent vers le geste qu’elle trouva charmant. Autant que lui en fait. Taquine, elle prétexta qu »il pouvait être « le premier mec qui passe ». Sa remarque la fit rire. « Il n’y a pas qu’à Hawai que j’ai du succès. » trouva-t-elle judicieux de souligner. C’était moche d’attisé un peu plus sa jalousie mais plus fort qu’elle. Elle aimait voir qu’Ethan réagissait quand elle parlait d’autres garçons. En vérité il était le seul qu’elle avait embrassé. Elle avait fait la rencontre de Solel, c’était baigné avec Silas, ce garçon qu’elle avait dépucelé avant d’être exilé en Irlande étant ado, mais Ethan était le seuil à l’avoir embrassé. Leur soirée au spring break lui restait en mémoire. Le rouge lui monta aux joues quand il lui lança un « tu es parfaite » après avoir déposé un baiser au coin de ses lèvres. Elle avait l’impression d’avoir de nouveau 17 ans tant son cœur tambouriné dans sa poitrine. Elle ne savait même pas quoi dire tant son compliment la laisser rêveuse. C’était presque rageant pour elle qui avait la répartie facile. Elle devait avoir l’air sacrément idiote, planté au milieu du salon. Heureusement ça n’empêcher pas Ethan de s’occupé du vin. Il était tellement à l’aise qu’on aurait pût croire qu’il était venue ici plein de fois. « Ethan ? » lui dit-elle alors qu’il veniat d’ouvrir la bouteille. « Je n’aime pas le vin » dit-elle en riant. C’était tout à fait sérieux ceci dit. « Mais je t’en pris, sert toi. J’attrape une bière. » Le pauvre avait pensé lui faire plaisir.
© LOYALS. - @Ethan C. Maxwell

(Invité)

Tout fier d'avoir inventé un mot de passe tellement débile et con qu'il a fonctionné, j'entre dans l'appartement comme un roi. Commençant ensuite à déboucher la bouteille que je venais d'amener, tandis que nous discutions déjà du programme de la soirée. Elle n'hésitait pas encore à me faire tourner en bourrique en insistant sur le fait qu'elle avait du succès aussi bien à Hawaï qu'ailleurs. Tu sais, tu n'es pas la seule à avoir son petit succès. Mais bon, je me suis résigné à réduire mon champs des possibles à une seule. C'est tombé sur toi, t'as pas de chance. Ouai je l'avais dans la peau depuis l'instant où nos regards s'étaient à nouveau croisés, et ce n'était pas prêt de changer. J'espérais que les choses évoluent enfin dans le bon sens et qu'on ne fasse pas que stagner ou se charrier l'un l'autre à longueur de temps. Sinon, il n'y aurait qu'un pas avant de franchir la tant redoutée ligne de la friendzone. Ce n'était pas ce que je recherchais avec elle, loin de là. J'avais bien d'autres plans en tête, et le fait qu'elle me fasse languir depuis déjà un moment ne faisait que redoubler mon envie de la voir se donner à moi, enfin. La voir rougir sous l'assaut de mes lèvres au coin des siennes était un plaisir sans nom. D'ailleurs je comptais bien sortir le grand jeu et lui prouver que j'étais sérieux et que je ne comptais pas m'enfuir une fois que j'aurais eu ce que je voulais, comme la plupart des mecs d'Harvard. Voilà que je repensais à ce qu'elle avait dit... et si elle avait déjà quelqu'un d'autre en vue ? Et si elle avait rencontré un mec au Spring Break qui avait été plus qu'un coup d'un soir ? Je sentais la paume de mes mains devenir moite tandis que je m'évertuais - pour rien - à ouvrir la bouteille que j'avais apporté. Super, si j'avais su je me serais contenté de ramener un pack de 6. Je suis con. Je voulais juste faire les choses comme il faut. Je t'avoue que je suis aussi un grand fan de bière. Je décidais finalement de ne pas la déboucher pour l'accompagner afin qu'elle me serve aussi une canette. Tu sais que tu es un oiseau rare. Les filles en général déteste la bière, ou font semblant de détester pour se donner un genre. Je marquais une pause tandis que je sortais mon briquet de ma poche pour décapsuler ma bière. Mais j'oubliais que tu n'étais pas comme les autres toi. Sûrement pour ça que je suis là ce soir. J'esquissais un sourire avant de trinquer avec elle. Une gorgée de bière plus tard je laissais traîner mon regard autour de la pièce lorsque je tombais sur quelque chose qui m'interpella. J'attrapais un espèce de caillou qui servait de décoration et le fit tourner entre mes doigts. Tu l'as gardé depuis tout ce temps ? Je continuais de le fixer du regard avant de relever les yeux vers elle. Oui, c'était un truc que j'avais dégoté sur la plage en Irlande, et qui avait soi-disant une forme de coeur. Débat que nous avions eu tous les deux déjà plusieurs fois sans tomber d'accord. Enfin bref, c'était un souvenir fort de notre courte relation de l'époque, et j'étais encore un peu secoué par le fait de l'avoir à nouveau dans les mains, attendant une réaction de sa part.

(Invité)

❝ A night to remenber ❞
ETHAN & JULIETTE

Juliette était joueuse et elle trouvait si adorable quand il était jaloux qu’elle s’amusait à souligner qu’elle avait du charme. Peut-être aussi parce qu’elle ne voulait pas qu’il la considère comme acquis, mais qu’elle voulait qu’il se batte pour elle. Elle souri quand il précisa qu’il avait du succès lui aussi. Oh ça elle savait ! Ce qu’elle ne savait pas en revanche c’est qu’apparemment il ne voyait qu’elle. « Vraiment ? Juste moi ? » Demanda-t-elle, trahissant sa surprise. « Si c’est vrai je me considère plutôt comme chanceuse. » Ethan était un bel homme qui avait du charme et savait charmer. Adolescente, il n’était pas question pour eux de se fixer parce qu’ils n’en avaient pas le droit, mais dans tout les cas elle ne l’aurait pas imaginé ce contenter d’elle. Elle pensait qu’il était du genre à être l’homme de plusieurs femmes. Elle l’avait mordu à ce point là ? L’idée était plaisante. Beaucoup moins cependant que ses lèvres sur les siennes. Hum. Meilleur goût que le vin ça ! Elle se mit à rire. « Un pack de six aurait fait l’affaire woé. » dit-elle amusé alors qu’Ethan prenait lui aussi une bière au final. « Tu sais que tu es un oiseau rare. Les filles en général déteste la bière, ou font semblant de détester pour se donner un genre. » « Je sais » dit-elle, bien consciente qu’elle n’était pas « les filles en général. » Si par le passé elle s’était trouvé à l’écars, pas aux normes des autres « fille », avec le temps Juliette avait su assumé sa différence. Elle buvait de la bière et bossait dans un garage pour réparer des voitures. Oh et elle tirait à l’arc aussi ! Des trucs que ne font pas « les filles en général. » Ethan sembla appréciait qu’elle soit différente. Etait-ce pour ça qu’il avait parlé de ce contentait d’une seule ? Ou était-ce qu’une boutade ? C’est alors qu’Ethan promena son regard sur les objets aux alentours et Juliette se mordilla la lèvre inférieure avec une légère grimace quand il trouva Rugueux. Oui, elle avait donné un prénom à ce caillou. Merde ! Elle aurait dût le planquer. « Tu l'as gardé depuis tout ce temps ? » « Yep ! C’est devenu mon test ultime. » Commença-t-elle à expliquer. « C’est un test que je m’amuse à faire passer aux garçons avec lesquels je sors. » continua-t-elle. « Il doit me dire de quel forme est ce caillou. Si le garçon voit un cœur il gagne le droit de sortir avec moi. Sinon il est recalé. « dit-elle en haussant les épaules comme si c’était la chose la plus naturelle du monde.
© LOYALS. - @Ethan C. Maxwell

(Invité)

C'est vrai que par le passé j'avais été plutôt joueur avec les filles. Peur de l'engagement et surtout de l'abandon, je n'avais jamais envisagé la possibilité de me poser, même lorsque j'avais des sentiments. Impossible pour moi d'imaginer de perdre à nouveau quelqu'un après avoir vu mes parents s'éteindre l'un après l'autre. Mais bon, maintenant j'avais mûri, je n'étais plus ce gamin complexé, et bien que ma peur de l'abandon était plus forte que jamais, je mettais tout ça de côté pour éviter de manquer le coche et louper une occasion d'être heureux, même si ça devait être éphémère. Tu sais avec l'âge on se bonifie. Je cherche réellement à me poser, ça fait déjà quelques années que j'y pense et bien qu'à mes débuts à Harvard j'ai fais un peu le fou, aujourd'hui je me sens plutôt prêt à ne plus fauter. Je tenais à la rassurer sur le fait que si jamais nous décidions par hasard de nous mettre officiellement ensemble, je n'allais pas aller voir ailleurs. Bien que mes récents déboires avec Zélia et Ariel avaient prouvés le contraire. De toute façon je connaissais ma réputation, et si elle entendait des rumeurs à mon propos, je ne comptais pas mentir non plus. J'assumais mes erreurs. Lorsqu'elle admit être une fille à part, j'esquissais un léger sourire. J'aimais assez le fait qu'elle pouvait aussi bien être féminine tout en restant cool et relax. La bière et sa passion pour la mécanique la rendait encore plus sexy et attirante à mes yeux. C'est vrai, on rêve tous d'avoir une copine qui puisse au long terme devenir aussi sa meilleure amie. On le dit souvent, mais c'est rarement le cas. Si tu n'étais pas toi, je ne serais pas ici en train de siroter une bière, ça c'est sûr. A l'époque où on s'est rencontrés j'aurais pu tuer pour avoir un moment de ce genre. Je crois que pour une fois les choses vont dans mon sens. C'est vrai que question karma je n'avais pas vraiment eu de chance. Enfin si, niveau étude et boulot tout se passait aussi bien que possible. Par contre, niveau vie sentimentale et familiale c'était le chaos. Lorsqu'on en vint à justement raviver nos souvenirs, c'est sur cette petite pierre que l'attention se porta. Le fait qu'elle m'indique qu'elle se servait de NOTRE pierre pour sélectionner ses mecs ne m’enchantait pas plus que ça. Moi qui pensait que c'était juste un truc entre nous... enfin tant mieux si elle a pu te servir à quelque chose, c'est qu'un caillou après tout. je minimisais son importance pour ne pas paraître encore une fois jaloux. Je détestais ce sentiment. C'était tellement débile pour un stupide galet. Au moins je sais que moi je passe le test haut la main. Ouai la base. Les autres débiles devaient pas avoir reconnu la forme, ou alors un sur 10, et encore par chance. Bon, il fallait que j'arrête de m'énerver tout seul dans ma tête si je ne voulais pas être plus froid que je l'étais déjà.

(Invité)

❝ A night to remenber ❞
ETHAN & JULIETTE

Juliette avait du mal à croire qu’Ethan ne se contente que d’elle. Aussi elle l’écouta avec attention quand il formula des paroles rassurantes. « C’est donc ce qui se passe quand on approche de la trentaine. » se moqua-t-elle gentiment. « Flippant ! » rajouta-t-elle bien que son message était passé. Ethan cherchait quelque chose de sérieux et pas juste du sexe. Ça tombé bien elle aussi, malgré ses dires sur son succès. Si elle en avait d’après Ethan c’était sans doute parce qu’elle n’était pas commune aux autres filles. Le plus beau des compliments ! « Tu dis ça comme si tu avais enchainé les malheurs » Elle était curieuse de savoir ce qu’avait été sa vie après l’Irlande, elle en tout cas conserver un souvenir du pays, d’eux, ici même. « Ne traite pas Rugueux de simple cailloux ! » dit-elle d’une voix sans appel, sur un ton sévère. Ethan semblait vexé qu’elle utilise le caillou pour son test, sans vraiment comprendre qu’au fond elle cherchait à ce que les autres échouent. Soyons honnête ce caillou ne ressemblait en rien à un cœur. Il n’y avait qu’Ethan y voir un cœur et peut-être que inconsciemment c’était pour ça qu’elle faisait passer ce test. Pour savoir s’ils étaient à la hauteur de ce garçon rencontré en Irlande et qui avait marqué son cœur à elle au fer rouge. Le taux de réussite était d’ailleurs peu élevé. Ethan semblait bougon et sa jalousie n’était que trop évidente. Elle se rapprocha de lui encore un peu plus et planta son regard dans le sien. « Tu veux essayer ? » demanda-t-elle avec un sourire espiègle. Il avait bien entendu et bien compris ce qu’il y avait à comprendre. Elle était en train de lui demander d’être son petit ami, de faire le test. Ce n’était pas lui qui parler de se posé ? Pourquoi nier le feeling qu’il y avait entre eux ? Juliette rêver déjà de l’embrassé encore. Il lui avait dit qu’elle était comme une drogue l’autre fois. En vérité c’était elle qui avait l’impression d’être déjà accro.
© LOYALS. - @Ethan C. Maxwell

(Invité)

Le fait qu'elle me traite presque de vieux ne me dérangeait pas plus que ça. Je m'étais rendu compte depuis longtemps que je n'étais plus le jeune étudiant londonien, barman et avide de nouvelles rencontres. Aujourd'hui je me contentais des amis que j'avais, et pour les filles, je laissais les choses se faire. Pas question de me lancer dans une course au sexe avec les applications qu'on connaît. Je ne voulais pas tomber sur n'importe qui, et je n'avais pas non plus l'envie de tout recommencer de zéro. En somme, j'étais un petit papi, bien installé dans son confort de vie. Cela ne m'empêchait pas de rester plein de vie et de toujours avoir le mot pour rire bien évidemment. L'humour était ma meilleure arme. Enchaîner les malheurs c'est un euphémisme. Entre la disparition de mes parents, le fait que j'ai faillis récemment être père et mon frère qui s'est barré à l'autre bout du monde, je crois que j'ai le carton plein. Un maigre sourire vint ponctuer cette tirade pathétique. C'est sans parler de mes parents biologiques qui m'ont reniés et ont même essayé de me faire virer de Harvard. Puis je décidais pour une fois de ne pas penser qu'à ma gueule. J'avais tendance à me faire plaindre pour tous les tracas que je vivais. Mon besoin d'attention sans doute lié à mon abandon à la naissance. En même temps je peux pas me plaindre, toi aussi tu l'as pas vraiment eu facile. Je me souvenais que lorsque nous nous sommes connus, elle était dans une mauvaise passe. Si bien qu'on avait même pas le droit techniquement de se fréquenter. Tout ça était bien loin aujourd'hui, et d'ailleurs, est-ce que je rêvais, ou elle était en train de me proposer de... d'être son copain ? Après m'avoir ouvertement engueulé pour avoir osé critiquer notre caillou, rugueux de son prénom, elle avait directement enchaîné. Puis s'était rapprochée. Plus près. Encore plus près. Je distinguais chacun des détails de son visage, et mes yeux ne pouvaient s'empêcher de parcourir le moindre centimètre de cette vision de perfection. Pour toute réponse je me contentais de venir coller mes lèvres aux siennes. Mes mains vinrent tout naturellement l'enlacer, caresser son dos et sa chute de rein. J'attendais ça depuis trop longtemps, et elle avait enfin décidé d'arrêter de me faire languir. Je crois que tu as ta réponse. que j'ajoutais en riant à moitié. Je me passais ensuite une main dans les cheveux pour me remettre de mes émotions et enchaînais deux trois gorgées de bière au passage. Tu devrais pas me tenter comme ça tu sais, je ne suis qu'un mec après tout. Sa tenue qui laissait transparaître ses courbes, sans parler de son regard aguicheur... fallait que j'arrête de trop y penser si je ne voulais pas que ça devienne trop évident.

(Invité)

❝ A night to remenber ❞
ETHAN & JULIETTE

Juliette ne connaissait pas Ethan ou la vie d’Ethan. On ne connait pas quelqu’un en le côtoyant une quinzaine de jours pendant l’adolescence. Elle ignorait tout de sa vie, de ses malheurs mais elle était curieuse d’en apprendre plus sur lui. Elle fût servit quand il lui fit un bref résumé. « Ah oui quand même ! » dit-elle sans le jugeait où même minimisé ce que le jeune homme avait pût vivre. Elle retenu en particulier un fait : faillis être père ! Vraiment ? Quelle était cette fille qui lui avait mis la corde au cou ? A moins que cette enfant soit juste le fruit de leur amour, hors mariage ? Qui était cette fille pour qui Ethan était tombé au point de se sentir prêt à être papa ? Juliette se surpris elle-même à la détesté. Par principe ! « Woé j’ai un petit lot de drama aussi » dit-elle en haussant les épaules, avec un air détaché, essayant de ne pas repensant à son enfance brisé par le meurtre de ses parents. Parfois elle pensait à cette femme, en prison, qui payait pour ses crimes. Cette sanction ne ramènerait jamais ceux qu’elle avait perdu.

Elle chassa ses pensées et préféra se concentré sur Ethan et sa jalousie. Cette jalousie qui le rendait terriblement attirant. Malicieuse, elle se rapprocha de lui, son regard plantait dans le sien avant de lui proposer de commencer un truc ensemble. En couple. Pour réponse, Ethan l’embrassa avec fougue et elle se sentit fondre sous son baiser. « J’suis pas sûre d’avoir bien comprit. » minauda-t-elle. « Tu peux répéter ? » Allez comprendre : embrase-moi encore ! Sourire aux lèvres, elle regarda Ethan avec intensité. « Oh je vois. Moi j’te propose de sortir avec moi et toi t’y vois une bonne occasion de t’invité dans mon pieu ? » C’était pas du tout un reproche, loin de là. « Jamais le premier soir Max » dit-elle en se mordillant la lèvre.
© LOYALS. - @Ethan C. Maxwell

(Invité)

(Contenu sponsorisé)