APPLE & NOAH ✻ we used to be lovers

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Ça faisais quelques mois que je faisais partie de ma nouvelle université. Quelques mois seulement et j’avais déjà plusieurs amis que ce soit dans ma maison ou en dehors. Je suis même tombée amoureuse d’un garçon plutôt gentil de la maison des Mathers, Noah. On m’a souvent dit de faire attention à ces mecs-là, qu’une fille comme moi ne devrait pas fréquenter des types comme eux mais j’allais leur prouver qu’ils avaient tort. L’amour rends aveugle, n’est-ce pas ?

Je l’avais invité à ma chambre ce soir, les filles étaient pour la plupart toutes en soirée. Ils n’allaient pas rester à dormir, je ne l’autorise jamais à rester. Cela fait un mois aujourd’hui que l’on sort ensemble et j’ai eu particulièrement envie qu’on se voit. J’attendais allongée à plat ventre sur le lit, en regardant mes nouveaux textos.

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« L’idéal de la virginité est l’idéal de ceux qui veulent dépuceler. »

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Attendre mon petit ami s’avérait être une tâche difficile. J’avais toujours été bien patiente, mais là, il s’agissait un peu de notre moiversaire quand même. J’ai pu envoyer quelques texto à Torrey et Lara avant qu’il n’atteint ma porte. Je me lève, gambadant presque jusqu’à la porte tellement j’avais hâte de lui ouvrir. Je peux entrer ? Au même moment, je lui ouvre la porte : Quelle question stupide, bien sûr qu’il peut ! Je lui fais un grand sourire et le serre dans mes bras. Entre ! Je me décale sur le côté et le laisse entrer. Ma chambre était vraiment très bien rangée, je l’attendais. Je baisse les yeux vers la petite boîte violette qu’il tenait… C'est quoi ?

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« L’idéal de la virginité est l’idéal de ceux qui veulent dépuceler. »

Un mois. Tu confirmes l'illusion du parfait petit-ami avec un cadeau, celui que tout petit-ami intelligent et qui tient un jour à baiser offre à un moment donné. Le moment est défini par le degré de patience, l'envie, le désir, la fille... Par un tas de données qui donneront cependant le même résultat. Le cadeau, lui, est toujours emprunt par le besoin charnel. Ce besoin si présent quand tu es près d'elle. Bien sûr, elle, elle ne détectera rien d'autre que la gentillesse, comme toutes les autres. Les femmes sont aveuglées par un soit disant amour que les hommes leur offrent à moitié en échange de luxure. Luxure que tu fantasmes de toucher avec Apple. Celle-ci te sers naïvement dans ses bras, et tu en profites pour poser un tendre baiser sur sa joue. Son parfum est un doux ballet floral qui fait doucement frissonner ta narine, cette odeur délicieuse te fait même pousser un léger soupire de bien être. " - Entre !" Si déjà son odeur te fait un bien fou, que fera le reste ? Toutes ces petites choses qu'elle garde jalousement pour elle. Tu rentres rapidement dans sa chambre, comme tu l'as déjà fait, mais tu espères cette fois si n'en ressortir que demain... Enfin. " - C'est quoi ? ". Un sourire idiot calculé à millimètre près se dessine sur ton visage, ce sourire, tu l'utilises tellement souvent sans jamais le posséder vraiment. " - Oh. Un cadeau, pour avoir réussi à me supporter un mois. Joyeux.. nous ? "

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Il était le professionnel de la séduction. Comme Barney Stinson, il devait tenir un playbook pour savoir exactement quelle technique engager ! Ce soir, c’était la technique du petit ami parfait, celui qui t’offre un cadeau parce qu’il a pensé à votre premier mois en couple. Je me tiens droite face à mon petit ami, lui posant la question à propos de la petite boîte violette… Mais je ne savais pas réponse déjà. Oh. Un cadeau, pour avoir réussi à me supporter un mois. Joyeux... nous ? Je me mords la lèvre, contente que ce soit bel et bien ce que j’avais pensée. Noah m’avait fait un cadeau et j’étais pressée de découvrir ce que c’était ! Il me tend la petite boîte et je l’ouvre sans plus tarder : une bague, avec un diamant. C’est… Euh... Il me faisait quoi là ? Tu... qu... quoi ? Je n’avais pas la moindre idée de quoi dire !

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Un mois. Au bout d'un mois ta patience s'effrite et le besoin que tu as de son corps grandit. Peut-être une promesse idiote d'avenir la poussera à sauter le pas ? Bien sûr, tes promesses ne sont que du vent, un mensonge. Tu mens si bien, l'utilisant à ta guise avec comme artifice un sourire, une bague et une fausse promesse. Bien sûr. Noah, l'intelligent mâle qui ne se brûle jamais les ails. Un mythe, un mensonge ça aussi. Personne ne se brûle les ails s'il ne décolle pas. " - Euh... Tu... qu... quoi ? " Tu perds ton sourire, ton plan si bien calculé aurait-il une faille ? Non ! Non, bien sûr que non ! Le grand Noah ne peut pas perdre la face devant son parfait petit jouet, devant sa parfaite petite copine. " - Elle ne te plait pas.. ? J'ai pourtant... chercher à te faire plaisir, on peut la changer si tu veux... Et si tu préfères autre chose.. Mais je pensais qu'après un mois... une sorte de promesse d'avenir commun.. serait bien."

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Une petite boîte violette. Elle était jolie et m’intriguait vraiment. Lorsque Noah m’en donna la permission, je l’ouvris pour découvrir ce qu’elle contenait… Une bague, une très belle bague avec un diamant. C’était une demande en mariage, ou alors j’hallucinais ? Je lève les Elle ne te plait pas... ? J'ai pourtant... cherché à te faire plaisir, on peut la changer si tu veux... Et si tu préfères autre chose... Mais je pensais qu'après un mois... une sorte de promesse d'avenir commun... serait bien. Je fronce les sourcils en regardant la bague, puis la sort de son emballage… Il venait effectivement de me demander de le fiancer. Je déglutis, je ne sais pas trop quoi dire… Un mois, c’est tellement tôt ! J’ai du mal à juger si je pourrais passer ma vie avec lui aussi vite… Je me mords la lèvre et regarde Noah. Noah... Je marche vers mon lit pour m’y assoir. Pourquoi est-ce que tu m'aimes ? Après tout… il ne m’avait jamais dit « je t’aime », pourquoi voudrais-t-il m’épouser ?

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La bague était magnifique, tu t'en étais assuré auprès de la vendeuse et de ta mère, tout devait être parfait dans ton plan. Tout.. et pourtant. Et pourtant ton plan glissait doucement vers la catastrophe. L'anneau d'or blanc et d'or jaune était orné d'un magnifique diamant, il aurait dû lui plaire. Il aurait dû plaire à Apple, alors pourquoi ? Pourquoi cette stratégie parfaite s'échouait lamentablement sur une plage prometteuse d'abstinence ? Pourquoi la frustration en toi augmentait autant alors qu'avec calme tu pourrais redresser facilement la barre ? Serais-ce le temps et l'argent que cela t'avait coûté qui brutalement faisait monter la haine que tu ressentais à l'égard de ces enfants de bourge ? Ces pourritures qui ne sauront jamais la véritable dureté de la vie ? De ta vie, à toi qui te bats entre eux pour avoir une place ? Tu rageais, froid comme la glace alors qu'elle s'éloignait vers le lit. Tes poings serré et ton esprit embrumé par la colère ne s'attendait pas à cette question. " - Noah.. Pourquoi est-ce que tu m'aimes ? " Voilà. La raison de cette réaction. Toi, le grand Noah, qui se croit le plus rusé, tombe de haut. Bien sûr tu aurais dû t'y attendre au bout d'un mois alors pourquoi ne pas l'avoir prévus aujourd'hui ? Mentir n'est pas bien difficile alors pourquoi ne pas lui dire, ces trois mots ? Trois petits mots, qui peuvent en un jour tout détruire ou tout sauver. Tu ne peux pas mentir là-dessus, non.. ou si ? Tu es prêt à d'aller jusqu'à où pour obtenir sa virginité ? " - ... bien sûr ! Bien sûr que je t'aime Apple voyons... bien sûr que je t'aime. Je pense juste qu'on a pas besoin de le répéter a tout bout de champs, les mots importent peu, les actes en revanchent... "

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Je me sentais bien en la présence de Noah. On a une relation plutôt sympa, il respecte mon choix de ne pas trop se montrer en publique et tout… Puis quand on se retrouve seul, on a quelques moments tendres et c’est tout. Notre relation est encore toute récente alors sa demande en mariage… me paraissait vraiment pressée. Je lui demande pourquoi il m’aime et tout de suite, il se met sur la défensive. ... Bien sûr ! Bien sûr que je t'aime Apple voyons... bien sûr que je t'aime. Je pense juste qu’on n’a pas besoin de le répéter à tout bout de champs, les mots importent peu, les actes en revanchent... Il m’a dit je t’aime deux fois en une phrase, « bien sûr » trois fois dans cette même phrase… Oula. Ça ne sentait pas très bon tout ça. C’est comme s’il essayait de me convaincre qu’il m’aimait, mais comme s’il essayait de se convaincre lui-même. Je fronçais les sourcils, puis repensait à la dernière partie… Les mots n’importent peu, « les actes en revanche »… Je déglutis péniblement. D'accord... prouve-moi que tu m'aimes alors. En acte. J’avais peur qu’il fasse ce que je croyais qu’il voulait faire. Je pose mes mains sur mes hanches, en attendant.

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" - D'accord... prouve-moi que tu m'aimes alors. En acte. " . Enfin Noah.. Je te reconnais là. Les rouages sournois de ton cerveaux sont moins rouillés que je ne le pensais et lorsque tu mens sur tes sentiments tu le fais avec autant de connerie que tout le reste. Tu t'approches doucement d'elle, lui prend la main et lui pose la bague dedans. Bien sûr que c'est une preuve, cette bague. Et un acte, un véritable acte bien qu'il ne soit fonder sur des mensonges atroce. Mensonge qu'Apple ne peut pas deviner puisqu'elle te croit parfait en tout point. Parfaitement dégueulasse.. Pourtant un pincement se fait sentir sur ton coeur alors que le regret gagne du terrain.. Cette douce chose qu'est Apple ne mérite pas ça.. Non, non. Pas de regret jamais, tu la veux et tu l'auras . C'est tout ce qui importe, et puis tu ne fais rien de véritablement mal.. Sauf jouer avec ses sentiments.. Non, non non. " - Cette demande est bien un acte non ? Je ne te demande pas qu'on se marie dans deux semaines ou autre.. mais j'aimerais juste.. Je t'aime Apple et je n'ai pas l'intention de me jeter sur toi... " Hahahaha... Noah, tu es un véritable hypocrite. Un sale con, un vrai sale con. " - Je veux juste te prouver mon amour et te montrer que je peux encore attendre pour toi bien que j'en ai particulièrement envie. Seule toi compte, c'est tout. "