Turn me to dust ▬ Apple

Elle te fait la morale mais tu l'as bien mérité franchement. Tu fais toujours n'importe quoi Maverick et cette fois Apple ne te le pardonne pas vraiment. « Je suis certain que tu arriverais toujours à me retrouver. » Tu souris légèrement, parce que toi aussi, tu le retrouverais n'importe où mais heureusement, elle ne fait pas autant de conneries que toi. Tu lui assures en tous les cas que ça n'a pas de rapport avec elle, mais elle veut savoir ce qu'il se passe dans ta tête, le souci c'est que tu ne le sais pas toi-même, t'es juste complètement cramé. « J'avais juste envie de voir ce que ça faisait et puis j'étais défoncé. » Parce que tu l'es toujours maintenant mais disons que tu l'étais bien plus à ce moment là. La vraie question c'est pourquoi tu as ce besoin de noyer ton corps dans les excès, pourquoi chaque nuit s'imprègne d'un peu plus de drogue à chaque lever. T'es sur une mauvaise pente Maverick et t'as pas suffisamment de raison pour te freiner. Mais elle te propose de venir désinfecter la plaie, alors tu enlèves le tissu, laissant apercevoir deux nouvelles égratignures bien profondes. Tu sentais bien que ça piquait mais maintenant tu sais qu'elle va réellement te tuer. Alors tu t'excuses. Et tu vois la tristesse dans ses yeux. Là seulement, tu réalises que c'était sans doute un peu trop grave. « T'inquiète, désinfecte. » Que tu dis finalement. Parce que maintenant faut assumer tes actes.

parfois, j’ai vraiment l’impression d’être sa mère et non sa meilleure amie. Il m’a fait une peur bleue et mon corps n’arrive vraiment pas à s’en remettre. Je tremble encore mais essaye tout de même de me contenir parce que je n’ai pas envie qu’il voit que je n’arrive pas à m’en remettre pour l’instant. Encore sous le choc, j’essaie de faire bonne figure. C’est difficile mais ne suis-je pas quelqu’un qui arrive à ne plus avoir de sentiments quand il le faut ? Là, c’est un zéro pointé mais on essaie tant bien que mal. Je soupire et je lui montre ma désespérance mais oui, il a raison, je sais que je le retrouverai, et je mettrai toujours tout ce qu’il faut en place pour pouvoir le retrouver. Il n’y a qu’à voir aujourd’hui, je l’ai vu, sur cette petite falaise, je l’ai vu s’arrêter, me regarder, et partir en courant pour sauter. Il a fait cette connerie, mais il l’a faite devant moi. idiot. Mav, il va falloir que tu me fasse une promesse, et que tu la tienne. T’aimes pas en faire, mais là, je te jure, qu’il faut que tu me fasses cette promesse je n’en dis pas plus, j’ai juste envie qu’il me dise oui, je te fais la promesse de… et je lui dirais de quoi il s’agit. Je sais qu’il ne me promettra rien et çà va me blesser. Parce que cette promesse, j’en ai besoin. Autant que j’ai besoin de lui dans ma vie. Si je l’ai trouvé, je sais que je trouverai toujours une bonne personne plus loin. Et les mauvaises seront toujours toutes évincer rapidement. tu es encore défoncé de toute manière et j’ajoute arrête ce jeu… mav je t’en supplie reprends toi.. prends la main que je te tends et je ne te quitterai plus, je t’en fais la promesse parce que je sais que t’as mal digéré tout ça et moi aussi. On a vécu quelques jours l’un sans l’autre et j’ai eu mal. Trop mal. Il faut que je désinfecte sa plaie, ce n’est pas très beau mais il n’y a pas à recoudre fort heureusement. mais Mav…. je suis encore sous le choc. Je sens mes larmes remonter mais j’arrive à gérer. Je prends ce qu’il faut et commence à désinfecter. Ma petite nature de Mav va avoir mal et c’est bien fait pour lui.

Tu t'en veux un peu parce que tu n'aimes pas faire du mal à ta meilleure amie et quelque part c'est ce que tu as fait ce soir par ton inconscience. Alors elle te demande lui faire cette promesse. Et tu sais que tu peux pas vraiment la tenir mais « Je vais essayer. Je te promets d'essayer. » que tu dis doucement avant de retirer le tissu de ton torse et de la laisser observer l'étendue des dégâts. T'es pas mal anesthésié de toute cette came que tu prends, de l'alcool dont tu as abusé et tu sais que la douleur sera bien plus insupportable demain. Elle te demande d'arrêter des conneries, parce qu'elle le sent Apple que quelque chose ne tourne pas rond chez toi. Elle te connaît sans doute un peu trop. Tu baisses les épaules simplement et l'invite à venir continuer le boulot. Tu vois qu'elle est au bord des larmes et tu te frapperais d'avoir provoqué une chose pareille chez elle, mais elle viendrait t'engueuler que tu t'en prennes à toi. Alors tu fais rien. Elle humidifie le coton de désinfectant avant de l'appliquer sur ta peau. Tu grimaces légèrement mais aucun son ne s'échappe de tes lèvres. Parce que t'es fort, t'as encaissé bien plus de douleur que ça. Faut pas oublier. Elle termine la besogne et tes prunelles viennent vriller aux siennes. « Merci. » que tu dis doucement. Te relevant, dépliant ta carcasse démesurée, tu viens l'entourer de tes bras, ta frêle, si petite contre ton torse écorché. « Merci. » que tu dis à nouveau en venant embrasser les mèches blondes et en y laissant ton menton se poser quelques instants. « J'suis crevé putain. » que tu dis finalement. Parce que tout de même, on va pas te changer à ce point.

Je sais qu’il ne le fait même pas exprès finalement, qu’il est toujours comme ça et qu’i ne peut rien contre sa propre nature, mais pitié, j’ai envie qu’il me promette de faire des efforts, d’essayer parce que je ne pourrais pas le perdre. Je ne m’en remettrai pas. Je joue toujours gros avec lui mais je prends toujours le risque de rester avec lui, de l’avoir dans ma vie. Il est tellement important, qu’il fait parti « des murs ». oui… s’il te plait… je le dis dans un simple murmure et je ne suis même pas certaine qu’il entende réellement mes propos. J’ai besoin qu’il essaie, au moins qu’il essaie. Ça me fend le coeur à chaque fois qu’il fait des conneries mais je sais qu’il ne le fait pas exprès, qu’il est comme ça mais çà a du mal à rentrer dans ma petite tête. Je fais un petite moue et je l’emmène dans sa chambre d’hôtel afin de pouvoir le soigner un petit peu. Je suis énervée, mais en même temps soulagée aussi. Je ne peux pas lui faire la tête bien longtemps et je crois que ce fut réellement notre première dispute. Plus jamais. Quand je le vois dans cet état, j’ai les larmes aux yeux. Je souffre pour lui, mais lui semble complètement imperméable. Le voir dans cet état me montre à quel point il est passé tout près de la mort. Sauter d’une falaise sans même savoir ce qu’il y a en bas. Il faut être fou et il l’est assez pour le faire. Une fois terminé, il me remercie ne me remercie pas lui dis-je dans un murmure en le regardant se relever. Ma tête contre son torse, j’ai peur de lui faire mal. Je me mords la lèvre, essayant de ne pas le toucher là ou j’ai pansé ses blessures. va te coucher, je vais te laisser tranquille même si je n’ai pas envie de le laisser, même si j’ai envie de dormir avec lui et de sentir sa présence. Il est fatigué, en même temps, c’est normal, il a tout de même fait une belle chute.

Tu es trop inconscient pour mesurer l'étendue de ta folie Maverick. N'importe qui réaliserait à quel point c'est stupide de sauter d'une falaise en pleine nuit, mais pas toi. Encore maintenant, tu ne réalises pas à côté de toi tu es passé. T'es cet espèce de kamikaze de la vie. A être trop élevé dans les règles, tu les as toutes rejeté en bloc et désormais tu n'en as plus aucune. Adepte du flirt avec les extrêmes. Parce que y'a que comme ça que tu te sens en vie. C'est la réalité, t'es un addict au chaos, à la folie, aux pulsions. Mais t'es pas mauvais dans le fond Mav' , t'es juste un peu trop dingue, un peu trop crétin. Un gosse dans un corps démesuré. Et c'est ce qui fait fondre ceux qui t'adoptent, faut croire. Tu viens te poser contre elle, et t'aimes la sentir battre contre toi ta petite pomme. Tu la remercieras jamais assez de continuer à être là. Parce que même si tu réalises pas ta stupidité, tu réalises à quel point elle est solide pour continuer à rester auprès de toi, de ta folie. De tes ombres aussi. « Ouais, je crois qu'il vaut mieux. » tu lui proposerais bien de rester, mais avec tout ce que tu l'as fait morfler, tu sais que c'est pas la bonne solution. Alors tu relèves son menton doucement et tu viens prendre ses lèvres furtivement. « Bonne nuit Poupée. » que tu dis avec un sourire un peu trop goguenard. Parce que tu restes toi. Et tu viens t'affaler dans les draps, ne sachant plus le chaos qui vient te submerger. Tu dors bien pour une fois, trop fatigué de tes excès.