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Une journée à rien faire. Voilà tout ce que je demande. Enfin je veux surtout une journée avec toi. Moi dépendante ? Plus que jamais. Un effet secondaire de cette greffe d'organes ? Peut être. Je n'en sais rien. Ce dont je suis sûre, c'est que j'ai cruellement besoin de toi dans ma vie. Je te l'ai déjà dit que sans toi je serais morte durant mon sevrage cet été. Mais ta chair implantée dans la mienne, est la preuve réelle que j'aurais effectivement pu me retrouver six pieds sous terre si tu n'étais pas à mes côtés. Le soleil de ma lune, le yin de mon yang, l'ingrédient magique qui change tout dans ma vie. On dit que l'oxygène est vital pour survivre mais ce qui m'est essentiel, c'est ta présence. Je ne crois pas beaucoup au destin, mais pour sûr on était fait pour se trouver. Peu importe ce que les gens diront, c'est toi et personne d'autre. Toi avec qui je veux partager ma vie, trouver le bonheur ultime. Je n'ai pas encore eu le courage de te le dire à voix haute à travers ces mots symboliques mais ça ne saurait tarder. Dans mon coeur, flotte un air d'euphorie: la joie de te retrouver de si bon matin. Je t'ai dit de rester en pyjama, alors moi je garde ma nuisette et me contente de passer un long manteau pour couvrir mon corps un peu fragile le temps de conduire jusque chez toi. Je suis plus prudente que d'habitude parce que je n'ai pas encore retrouvée l'aisance de tous mes mouvements. Mon coeur allègre tambourine dans ma poitrine à chaque mètre qui me rapproche de toi. Et une fois devant la résidence des mâles d'Harvard, je me fais violence pour ne pas courir te retrouver. Il m'aura fallu l'aide de tes camarades pour me retrouver dans ce dédale de couloirs, loin d'être ma tasse de thé. Ton coeur appelle le mien. Je ne l'entends pas mais je le sens. Non sans une pointe d'impatience, je tourne la poignée de ta porte d'entrée, me doutant que cette dernière est déjà déverrouillée. Et tel un courant d'air, je pose le pied dans ton foyer, mon deuxième chez moi." T'as déjà pris ton petit déjeuner ? " que je demande à peine mon trench coat enlevé. Disons que je ne serais pas contre un petit déjeuner au lit. Hors de question de mourir de faim durant une journée à flemmarder mais la passer sous la couette, ce n'est pas interdit.(Invité)