I'm still waiting. But waiting for what ? - Mav

La sensation de liberté ? C’est quand on quitte enfin un habitat hostile comme l’hôpital et qu’on retrouve enfin son habitat naturel. Je suis de retour depuis quelques jours et je me sens vraiment revivre. Adieu les murs blancs bien trop morbides, bonjour mon appartement bien décoré, loin de l’hôpital. J’ai fais le choix de ne pas retourner à la Mather, le temps de ma convalescence. Je sais que je pourrais être en très bonne compagnie, cependant il faut que je continue à me reposer et que je guérisse comme il faut. Si je reste à la confrérie, je sais que je vais toujours être déranger et que je ne pourrais pas non plus faire tout ce que je veux, et avec les béquilles, c’est plutôt contraignant. Mais j’ai tout de même hâte de revenir rapidement pour pouvoir retrouver tout le monde même si je suis très bien avec Soraya, qui s’amuse à bien me couver et materner. Aujourd’hui, il fait beau. Je dois sortir pour mon dernier rendez vous chez le médecins avant qu’on me retire mon plâtre à la fin du mois. Je n’ai qu’une hâte, retirer ce truc de ma jambe même si Maverick m’a écris le plus beau texte qui puisse exister. Oui, je suis toujours bien trop sentimental avec les satanés médicaments qu’on me donne, mais on m’a dit que çà ne faisait pas de mal, de temps en temps. J’envoie un sms à Mav pour savoir s’il peut passer et je n’ai pas besoin d’attendre une réponse de sa part. Dieu merci, ce type existe. Il a les clés, je n’aurais pas besoin de me lever. J’entends la serrure quelques minutes plus tard. Un petit sourire s’affiche sur mon visage. Je sais que ce n’est pas Soraya qui est avec son mec en ce moment le meilleur est arrivé !

@Maverick Tenenbaum

Tu as reçu un message de ta petite pomme quelques instants plus tôt. Aujourd'hui, elle retire son plâtre et t'es rassuré de la savoir entre ses murs désormais. Bientôt, tout ceci sera de l'histoire ancienne, tu veux t'en persuader, tu ne veux pas voir la persistance de tes rêves. Tu prends ta caisse parce que tu sais que tu vas devoir l'emmener et que la moto c'est pas vraiment appropriée. Tu arrives finalement devant sa porte que tu ouvres des clés que tu possèdes et rentre à l'intérieur. « En chair et en os. » Parce que c'est toi le meilleur. Qui d'autre. Tu viens embrasser son front, et t'assied à côté d'elle avec une absence totale de classe. Tu regardes son plâtre amusé. « Tu vas l'encadrer ? » ça pourrait faire une déco originale et puis ta dédicace aura de la valeur quand tu seras un auteur mondialement renommé, pas moins que ça. « Tu sais ta jambe va être toute maigre à l'intérieur. » Tu rigoles parce que c'est vrai et que ça te fait marrer à l'avance. T'es franchement con.

Je suis excitée et en même temps, je ne sais pas non plus comment je vais réussir à tenir sur ma jambe. Le médecin a été formel, il me faudra un peu de rééducation car ma jambe a tout de même subit quand elle était sous ce gros tronc au bar. J’ai eu de la chance que l’autre ne prenne pas, mais j’ai tout de même souffert un maximum et je ne veux plus y penser. C’est derrière moi à présent et c’est très bien comme ça. Mais malgré tout, j’ai besoin de Mav, j’ai besoin de mon meilleur ami, de mon pilier et je sais qu’il répondra toujours présent. Je n’ai même pas besoin d’avoir une réponse de sa part. J’ai un petit sourire en entendant les clés dans la serrure. Lui seul a les clés de cet appartement. Il a bien intérêt d’être en chair et en os. Il s’assoit, comme à son habitude, il manque de classe mais c’est mon Mav. je suis à deux doigts de le faire oui, mais ça irait pas avec la déco. Par contre, le garder peut être, car ton écriture et ce texte… je lui fais un clin d’œil. Il pourrait bien me le réécrire sur une feuille cela dit mais ce ne serait plus pareil, n’est-ce pas ? je soupire je sais… comme si j’étais pas assez mince ces derniers temps… et c’est vrai. Je bouffe mais j’ai l’impression que je perds encore plus que je ne bouffe.

Tu es toujours content de la voir parce que c'est Apple et elle est ta meilleure amie, la femme dont tu es le plus proche, ta complice. Tu t'installes à côté d'elle furtivement. Et elle parle de garder le plâtre, pas de l'encadrer, tu es un peu déçu. « Sinon, tu peux te le faire tatouer, comme ça tu m'auras vraiment dans la peau. » Tu souris narquois avant de l'embrasser doucement sur la bouche. T'es comme ça, tu fais ce que tu as envie. Et d'ailleurs, tu viens lui dire que sa jambe sera toute drôle et elle te dit que tout son corps a minci. Tu l'observes et c'est vrai oui. Tu n'aimes pas ça, parce que ça veut dire qu'elle ne va pas bien non ? Tu fronces les sourcils. « Moi qui voulais te faire faire du sport en chambre en rééducation.»  C'est loupé, tu vas devoir la gaver comme une oie. Changement de plan. Tu passes ta main dans ses cheveux pour venir replacer une mèche derrière son oreille. Tu as plus ta tête de crétin, tu as ta tête de Maverick normal. C'est suffisamment rare pour le souligner. « ça va toi ? » Et la sincérité des trois mots appelle la sincérité en retour. Elle ne peut pas te mentir et elle le sait.

non mais toi t’es vraiment timbré, je te jure. Non si je dois me faire tatouer quelque chose, ce sera ton visage sur mon tout le long du dos, ou bien ton visage sur ma fesse gauche, je me tâte encore bien évidemment je plaisante et il le sait. Nous sommes dans les mêmes délires à chaque fois même si je lui dis qu’il est fou, je n’en pense pas moi, et du moment que nous rions tous les deux, c’est le principal. Je sais que j’ai minci. Beaucoup trop d’ailleurs et pourtant je mange, mais je ne sais pas pourquoi mon organisme ne veut rien garder visiblement. Je ne fais pas beaucoup de sport, et ce que je fais, c’est vraiment que de la fitness, pas de cardio, rien, je veux juste garder mes courbes mais non, je maigris et çà me dépite. ça t’as intérêt de m’en faire faire, sinon, je te boude et t’aimeras absolument pas ça je te le dis et il doit le savoir quand je dis ce genre de choses, ce ne sont jamais des paroles en l’air. Je lui fais les gros yeux. Je vois qu’il commence à être bien sérieux. Ce n’est plus le même Mav qu’il y a deux minutes, c’est celui qui est sérieux, qui ne rit plus et qui veut vraiment savoir ce qu’il se passe. Je fronce les sourcils oui pourquoi ? je ne sais pas lui mentir, et il va voir que çà va. Du moins, je le crois. un peu fatiguée et l’hosto m’as pas aidé mais rien de bien grave. Je mange si c’est ce qu’il veut savoir.

Tu peux pas t'empêcher de sourire et de te marrer doucement face à vos conneries. Non mais toi et Elle vous êtes de cette team du « toujours plus ». Et tu hausses les épaules, avant d'ajouter très sérieusement. « Je préfère ta fesses gauche, sans hésiter. » Pervers comme tu es, c'est naturel que tu choisisses un endroit pareil pour demeurer. Et puis tu peux pas t'empêcher de venir en rajouter une couche en évoquant le sport en chambre, en même temps, il n'y a que Apple pour t'évoquer éternellement des choses pareilles. « Tu es incapable de me bouder. » Et tu es pratiquement certain que c'est vrai même si tu n'as pas très envie de tenter par toi même. Et puis tu t'inquiètes, aussi subitement que les conneries que tu peux sortir. T'es comme ça Mav, tu oscilles d'un état à l'autre sans réelle transition. Elle te rassure comme elle peut. On peut dire que t'es mal placé pour poser ce genre de question. « ça va aller mieux maintenant non ? » Car bientôt cette histoire de plâtre ne sera qu'un mauvais souvenir, quelques séances de rééducation et tu retrouveras ta Apple d'avant. Parce que oui, tu veux retrouver ta meilleure amie, tu veux que tout soit comme avant. Tu veux que tes nuits soient plus douces et tes pensées plus légères. Comme si rien ne s'était passé. T'es même pas conscient que c'est d'illusions que tu te berces Mav' à défaut d'avancer.

@Apple B. Spector pour que tu retrouves

Qu’est-ce que je l’aime ce mec. Il dit des conneries, mais je le suis sans une once d’hésitation. C’est dingue quand même mais je crois qu’on ne pourrait pas fonctionner autrement lui et moi. Nous sommes toujours dans l’excès lui et moi. le contraire m’aurait étonnée de toute manière. Tout ce qui touche au cul, çà te plait je le connais par cœur, c’est mon petit pervers adoré. Le sport en chambre, avec lui je dis toujours oui. Je ne sais pas pourquoi mais il y a cette attraction entre nous, cette attirance indéniable. Nous sommes tous les deux connectés et notre amitié est toujours plus forte que tout. Il est toujours là pour moi, je suis toujours là pour lui. Il n’y a jamais de chichis entre nous malgré le sexe qui s’est faufilé dans notre amitié au fil du temps. Il a raison, je suis incapable de le bouder et çà m’énerve d’ailleurs. Je soupire tu me connais trop bien, çà m’énerve rétorque-je en faisant une petite mine boudeuse. Non, je ne peux pas le bouder, et si on se dispute (chose qui arrive très très rarement), je suis trop faible et je reviens tout de suite vers lui. Mais je crois qu’on a dû se prendre la tête une seule fois et encore, pour rien du tout finalement. Je souris tendrement à mon ami. Oui, je vais aller mieux, oui tout va mieux se passer pour lui et pour moi. Oui, je vais me reprendre et je vais aller mieux. Je sais que j’ai perdu du poids et pourtant, je bouffe. Et je bouffe souvent pour trois. Mais je n’y peux rien, ma morphologie est ce qu’elle est. Et il sait qu’à part le sexe, je ne fais pas de sport. ne sois pas si sérieux, mon Mav

@Maverick Tenenbaum merci <3

Tu viens sourire de toutes tes dents, idiot que tu es. Mais oui, elle te connaît parfaitement. Et sans doute un peu trop bien. « Au cul, à la bouffe et aux excès, nuance. » Trois passions dans la vie, si on oublie l'écriture et la littérature tout de même. L'avantage de tes cauchemars c'est que t'as jamais été aussi productif, mais bref. Elle ne peut pas te bouder longtemps et heureusement, parce que tu lui en fais voir, mais parce que tu ne supporterais pas aussi qu'elle sorte de ta vie. « Je sais. » que tu rétorques sourire aux lèvres. C'est mutuel mais t'aimes bien avoir cette sensation de pouvoir sur elle. Et puis tu t'inquiètes du poids qu'elle a perdu, parce que tu t'inquiètes toujours pour elle. T'es parfois pire que ces mères oppressantes mais tu peux pas t'en empêcher c'est presque maladie avec elle. Tu viens relever tes prunelles sombres lorsqu'elle interpelle ton sérieux et tu fronces les sourcils. Ne sachant pas trop quoi répondre. Tu te penches simplement pour venir cueillir ses lèvres doucement et là tu sais pas pourquoi, t'as envie de plus, d'un simple smack tu forces la barrière de ses lèvres pour approfondir ton baiser, venant mêler sa langue contre la tienne, parce que c'est une meilleure réponse finalement, non ? Tes bras l'entourent, attrapent la taille fine et s'apaisent entre les mèches brunes que tu viens caresser doucement avant de laisser la distance reprendre ses droits entre vous. C'était quoi ça Mav' ? Mais t'es imperturbable et tu te relèves, te tournant vers elle en lui tendant la main pour qu'elle se relève à son tour. « Bon on va enlever ce plâtre ? » C'est pour ça que tu es venu non ?

Le jeune homme finit par m’énumérer toutes les passions qu’il a dans la vie. Et les trois qu’il me donne, je ne les connais que trop bien. Je ne suis même pas surprise finalement et çà me fait sourire je ne suis pas surprise comment pourrais-je être surprise ? Le cul, je sais qu’il adore ça, j’en ai aussi fait les frais et je recommencerai avec plaisir. La bouffe… ah oui la bouffe, toute une histoire, et il ne prend même pas un gramme. Et moi non plus d’ailleurs. Combien de soirée avons-nous fais tous les deux, à manger comme des gros ? je ne les compte même plus mais je me refais ça avec lui, quand il le souhaite. Je l’aime, oh oui, je l’aime ce Maverick et je ne serais pas grand-chose sans cette grande bête qu’il peut être. Il m’a toujours redonné le sourire, même dans mes plus sombres moments. Il me connait par cœur, il sait quand çà va et quand çà ne va pas. Il me perce à jour à chaque fois, et parfois, çà me surprend d’ailleurs. Il a ce pouvoir sur moi, que je ne serai vraiment décrire. C’est mon meilleur, et mon pilier. Je lui fais comprendre qu’il ne devrait pas être si sérieux. Je sais que je suis un peu mince, mais je vais tout fait pour me reprendre. Parce que déjà, un plâtre c’est très agaçant et ça fait faire du sport. Je n’ai pas beaucoup manger à cause des médicaments et à l’hôpital, la nourriture est tout simplement atroce. Alors maintenant que je suis chez moi et que nous allons retirer ce plâtre, je compte bien manger plus que de raison, sans pour autant me rendre malade bien évidemment. Mais Mav me prend de court et ne dis rien. Il passe plus à l’acte. Ses lèvres se posant sur les miennes. Ce n’est pas un petit baiser. Non, je sens sa langue passer au travers et rejoindre la mienne pour une petite danse. Je réponds bien évidemment avec délicatesse à son baiser alors que sa main se pose sur ma taille et que l’autre s’occupe de mes cheveux. Il me laisse comme ça, sans explications et il se reprend d’un coup. Allons-y réponds-je simplement. Nous ne mettons pas longtemps pour arriver à l’hôpital mais je pense que nous allons attendre plusieurs heures pour ce fichu plâtre.

Oui tes passions sont simples et communes. On peut le dire t'es de ces tempéraments entiers, tu fais rien à moitié. Et elle ne le sait que trop bien. « Moi aussi j'ai aucun secret pour toi, c'est désespérant. » La vérité est toute autre. Tu ne t'exposes vraiment, à personne. T'es toujours ce boute en train un peu trop fou et déjanté. Tu montres jamais le sérieux, tu montres jamais les ténèbres. La colère s'exprime maladroitement et pourtant elle est là. T'as ce feu Maverick que tu ne sais pas faire taire vraiment. Et elle l'expérimente un peu plus lorsque tes lèvres viennent se poser contre les siennes pour se frayer un chemin bien plus téméraire. Tu accentues ton baiser sans vraiment savoir pourquoi, juste parce que t'as envie. T'es comme ça. Et puis, tu te relèves et vous partez pour l'hosto. Elle a avec ses béquilles et toi un peu devant. « J'ai pris la voiture, forcément la moto serait pas pratique. » Que tu dis avec un petit sourire en coin tout en déclenchant l'ouverture automatique. Tu ouvres la portière et l'aide à s'installer dans ta bagnole. Tu récupères l'es béquilles pour les fourguer sur la banquette arrière, avant de t'installer derrière le volant. « C'est quoi la première chose que tu veux faire quand tu l'auras retiré ? » demande-tu avec un regard joueur. Tu te demandes, toi la première chose que t'as fait, c'est con mais c'est de prendre un bain. Avec ces bombes à bulle de nana, la bougie, la musique et le bouquin. Ouais tu t'en fous, t'es ce genre de mec qui assume son côté féminin. T'estimes être suffisamment viril pour le faire. Mais elle alors ?