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the night we met (lukson)

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Quelques appels, de la monotonie dans la voix et son boulot qui pèse sur son dos. Luke perdait du sérieux quand il partait sous couverture, son alliance dans son portefeuille. Mais au-delà de tout, il devait engager les services d’une escort-girl pour se rapprocher de son ancien patron, et c’était sale. Il se sentait sali, Luke. Pitoyable et si bas du genre d’homme qu’il aurait voulu montrer au visage de ses fils. Il y avait malgré tout, quelque part au fond de ses propres limbes, une sombre vérité pour palier l’ennui que sa vie de misère était, mais il n’oserait jamais le penser ou le dire à haute voix. Même si dans le fond, c’était pour coincer Samuel, l’homme à abattre aux multiples cicatrices et facettes, personne n’avait connaissance de son nom, pas même les forces de police. Il y avait des secrets que même les plus gros psychopathes gardaient pour eux, et celui-là en faisait partie. A terme, Luke aurait été capable du pire, même de la bavure, pour arrêter un homme tel que lui. Alors quand il avait eu les contacts d’une de ses filles, il avait sauté sur l’occasion. L’engager de sa poche, faire taire cette enquête dans le commissariat. Il était le chef, il se foutait des règles. Rendez-vous au zoo. Il frottait son annulaire gauche, et attendait patiemment devant que la jeune femme apparaisse à ses yeux. Et il avait tellement regardé son visage pendant des heures qu’il la reconnaîtrait entre mille. Vingt-heure, la nocturne du parc, peu de personne.

@carson oesterwind
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Dix-neuf heures, les mains dans mes poches, les sourcils éternellement froncés, les iris qui balaient l'entrée du parc zoologique de la ville d'un air dubitatif. Des rendez vous, j'en ai eu dans des bars, dans des soirées en tout genre, dans des restaurants. Parfois, ça pouvait se poursuivre dans la rue, quand la discussion passait bien. Mais je crois bien que c'est la première fois qu'on me donne rendez vous dans un endroit comme... ça. Ton nom, je le connais pas. Absolument pas familier. Pour une première fois, c'est d'autant plus étonnant. Peut-être qu'il a pas l'habitude,, me souffle ma conscience pour me rassurer. J'inspire, je vérifie ma tenue rapidement - jupe, col roulé, maquillage léger - et je me décide enfin à entrer. J'ai presque l'impression d'aller à un rendez vous, habituée des robes à décolleté pour les soirées au bras de vieux cons solitaires. Est-ce que t'es un fétichiste des animaux ? Je déteste me poser trop de questions. Je sors mes mains de mes poches pour les frictionner, je jette un oeil à mon téléphone, et j'avance, hasardeusement. J'arrête mon regard sur quelques hommes. Un vieux, mais il est avec sa femme. Un gamin, qui se dirige vers la sortie. Un homme... la trentaine, barbu, tout seul. A quelques mètres, je reste raisonnable. J'attends. Mais y a mes yeux qui tournent déjà automatiquement, qui s'arrêtent sur toi. Comme s'ils savaient déjà.
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Le froid qui étrangle, alors le nez dans la veste, Luke souffle légèrement pour se créer un nid de chaleur. Il attend patiemment, pour rencontrer Carson, cette femme qui avait la possibilité de le rapprocher de son ennemi. Il en saurait plus, mais il n’avait pas le choix que d’y aller par étape. Sa femme avait l’habitude de ses sorties au bar avec ses amis, alors elle ne s’étonnait pas de son absence. Il y avait de la rancœur entre les deux, mais il s’en moquait. Junior était encore un lycéen quand Isaiah avait fait sa rentrée à l’université d’Harvard. Impressionnant parcours, mais tout pour emmerder son paternel. Il relevait la tête doucement et putain, qu’il fut captivé instantanément comme un lion en cage. Il se sentait un peu étouffer dans son manteau et c’était le gamin en lui qui respirait l’air glacial. Il ne s’amusait plus, et il enfilait sa casquette invisible de commissaire en s’approchant de la jeune femme. Et mon dieu qu’elle était… belle. Une claque dans la gueule. Merde. Il sent déjà quelque chose gronder en lui mais rien ne concret alors il prend sur lui d’effacer ces sensations pour se concentrer sur sa mission de piètre acteur. « Carson ? » Question rhétorique. Evidemment qu’il connaissait chaque trait de son faciès. Il sort de sa poche de ticket pour la visite nocturne du Franklin Park Zoo. « Tiens. » Et il lui tend un bout de papier pour qu’elle l’attrape. Rendez-vous étrange, mais c’était sa came. Il avait besoin de ça. Non, le boulot. Que le boulot.

@carson oesterwind
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Un pas en avant, un pas en arrière, sans trop savoir comment agir, peu habituée à ce genre de situation. Pourtant j'ai mes doutes qui se dissipent quand je vois son regard rivé sur moi. Puis, son pas, doucement, qui s'approche de moi. Alors c'est toi, Luke. Grand, pas l'air du vieux désespéré en quête de compagnie. Il faut de tout pour faire un monde, je suppose. J'attends, jusqu'à ce que j'entende mon prénom. Je pince les lèvres, je hoche la tête, haut, bas, doucement. « Luke, je suppose. » J'ai pas besoin de ta confirmation, je sais déjà. Et je tend la main, pour récupérer le ticket d'entrée. « C'est original comme choix, le zoo. » Me permis-je de commenter, relevant mes iris vers les tiens, trop clairs, trop déroutants. Je baisse les yeux, je fais un sourire sincère. Enfin, censé être sincère. « On y va ? » J'ai besoin de bouger si je veux pas mourir de froid. J'aurai du prendre des gants, une écharpe, je sais pas. C'est pas grave. Je prends mon temps, j'attends que tu suives, et j'm'adapte à ton pas. Je réfléchis à tout, chaque fois, imposant une distance raisonnable, pour commencer. Certains sont là pour parler, d'autres pour que je parle, pour écouter, pour profiter de ma présence. Une fois entrés dans le zoo, je lève le nez vers le ciel nocturne, bien installé à cette heure ci. « J'ai jamais été au Zoo de nuit. Je crois que j'ai jamais été au zoo tout court. » Et pourtant, j'ai jamais bougé de ce trou.

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Il voyait qu’elle portait des traits sur son visage, à la fatigue intense. Mais pour être honnête, il n’était pas là pour s’imaginer à quel point elle devait être belle dans la lumière de la lune, il devait tirer des informations. Pas tout de suite, peut-être plus tard. Les pas faciles qui se dirigent dans ce lieu bestial, les étoiles en guise de plafond. Il mettait les mains au fond de son poche pour sortir une petite boite en métal orné d’une tête de mort, et il en sortit une cigarette roulée sans filtre, les seuls qu’il arrivait à prendre tant le besoin de nicotine dans son organisme avait besoin d’être assouvi. « T’en veux une ? » Et il lui tendit la petite boîte pour qu’elle décide de ce qu’elle souhaitait faire. Il y avait été quelques fois avec ses enfants, mais c’était une information qu’il se garderait bien dévoiler. Il se contenta d’hocher la tête et de regarder droit devant lui. Il était très loin d’être bavard Luke, mais étrangement, il n’y avait pas de malaise quand le silence s’installait entre Carson et lui. « De nuit, moi non plus. » Il fit un petit sourire, sans les yeux, juste la bouche. Comme si toute la fatigue du monde s’abattait sur son visage et le dévorait entièrement. Il s’arrêta devant une petite roulotte ambulante pour prendre deux cafés à emporter et il en tendit un à son… sa… à Carson. « Ca te réchauffera, t’as les lèvres bleues. » Putain, mais… oui, il avait regardé ses lèvres. Plus que de raison. Mais elle était gelée.

@carson oesterwind
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J'attends, j'observe, je patiente. Y a ceux qui sont bavards, et ceux qui laissent le temps couler. J'ai appris à analyser chaque personne qui m'approche, à savoir comment les apprivoiser, à savoir ce qu'ils attendent. Luke, il est pas bavard. Il patiente, il tâte le terrain peut-être, ou bien il ne sait juste pas quoi dire. Quand il me tend son paquet de cigarettes, j'hésite une brève seconde, avant de secouer poliment la tête. « Ca ira, merci. » Pas quand je travaille, une fille qui fume c'est pas joli, mais c'est le genre d'information à ne pas dire. Le client n'aime pas qu'on lui rappelle que la seule raison de notre présence, c'est le fric. Le billet qui me permettra de vivre, de payer mon loyer, de me coucher sur un lit. Puis on reprend la route. Je profite des bouffées de fumée, ça me suffit amplement au fond. Il avoue ne pas être venu de nuit non plus, et je hoche la tête, tournant les yeux vers lui. Il a les traits fatigués, Luke. Il a l'air d'être de ces êtres las, qui suivent un fil sans trop savoir où il s'arrête. Un peu comme moi. Première théorie : il est là pour tromper l'ennui. On s'arrête devant une camionnette, et je hausse les sourcils quand il me tend le café fumant. Doucement, je lève les mains pour englober le gobelet qui instantanément, me réchauffe les mains. C'est doux, ça fait du bien. « Merci... » Et mes yeux qui captent les siens, encore. Qui se perdent, qui s'accrochent, quelques secondes, avant que je ne me penche pour boire un peu, réchauffer mes lèvres, ma gorge. Puis on avance, encore. Un animal, un autre. Certains sont cachés, s'abritent du froid. D'autres approchent, curieux. Et y a pas de gêne dans les silences. Pas pour moi du moins. Je me surprend même à faire un sourire sincère. Au moins un. « C'est agréable. J'ai l'impression que de nuit, c'est plus paisible. » Je tourne le dos aux barrières, pour lui faire front. Qu'est-ce que tu veux, Luke ? Qu'est-ce que tu attends de moi, ici, ce soir ? Je l'interroge du regard, en silence. Patiente, j'attends.
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Sa vie avait toujours eu tendance être bridé par un emploi du temps bien cadré, aux horaires identiques. C’était la première fois qu’il déviait de ses codes pour s’enfoncer un peu plus dans le vice. Parce que cette enquête, on avait essayé de lui retirer depuis longtemps. Il s’était battu comme un damné pour continuer à porter haut les couleurs de Boston et enfermer pour toujours cet enfoiré. Il observait méticuleusement chacun des gestes de Carson, et elle était fluide malgré les contours secs qu’elle tentait de cacher derrière un sourire… qui était vrai. Et Luke la trouvait bien plus gracieuse et belle. Il y avait de la religion dans ses traits et il avait envie de passer un index sur son nez aquilin pour en toucher la courbe. Mais tout son être laissa sa main enfoncée dans sa poche, l’autre tenant le gobelet brûlant et la clope qui fumait entre ses lèvres, bougeant au rythme des lattes qu’il tirait. « La nuit, on voit pas les défauts qu’on peut apercevoir la journée. » Ces animaux qui vivent la nuit, les plus beaux, apparaissent quand la grande changeante qu’est la lune décide de montrer son nez, et voilà que Luke s’imagine vivre parmi les bêtes un court instant. Il va pour s’appuyer sur la barrière et observer les loups noctambules, quand Carson se retourne soudainement. Son regard insiste sur des questions qu’elle ne prononce pas mais que Luke devine. Il n’était pas un client ordinaire. Elle s’en doutait bien. Alors il décide de choisir une facilité déconcertante, annonçant une vie qu’il allait devoir continuer à étoffer. « Je suis médecin et… peu de compagnie. » Une demi-vérité vaut mieux qu’un mensonge… non ? Il but une autre gorgée de son breuvage, en soupirant de plaisir. Ses iris se plantent dans ceux de la jeune femme, une défiance amusée.

@carson oesterwind
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La nuit, Boston ne ment plus. Voilà ce que je me dis, chaque soir, en m'appuyant contre la fenêtre de mon appartement, à contempler les lumières de la ville. Alors sa phrase, à Luke, elle me percute d'une certaine façon. Le sourire énigmatique, le regard qui se perd sur les buildings qui surplombent les arbres, et qui, déjà, sont éclairés par les travailleurs retardataires et locataires rentrés chez eux. « Quand la lumière tombe, les masques aussi. » Que je murmure, d'un air pensif, avant de reprendre ma route, admirant les bêtes, enfermées, loin, bien loin de leur demeure naturelle. Puis je me tourne, j'attends, je patiente, les questions dans les yeux, mais qui refusent de filtrer mes lèvres. Et dans l'échange silencieux, les mots passent. Et sa réponse suit. Un médecin. Je hausse les sourcils, instantanément surprise. Je crois que c'est une première. Le manque de compagnie... moins. J'ai visé juste. Besoin de tromper l'ennui. Ce sont les clients les plus calmes. Les plus agréables. Et j'ai le sourire qui revient, encore, tandis que je hoche la tête doucement. « Je vois. » Peut-être un homme qui consacre sa vie à son travail, qui n'a pas le temps pour une vie de famille, voire même une vie sociale. Je soutiens son regard, je scrute, je me perds. Chaque fois. Puis je détourne les yeux, prends le temps de boire mon café tout en tournant les yeux vers les animaux, à nouveau. « Je suppose que c'est le genre de métier qui bouffe la vie privée. » Commentais-je simplement, avant de faire un sourire en coin. Une pointe de curiosité dans la voix, j'interroge : « Beaucoup de femmes fantasment sur les médecins pourtant, les clientes ne tentent pas de vous faire du rentre dedans ? » Après tout... il est loin d'être désagréable à regarder. Trop loin.
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Elle a de la douceur en elle qu’elle essaie de cacher. Qu’est ce qu’elle a pu vivre dans sa vie pour en arriver là ? Et le problème des jolies filles, c’est qu’elle choisit très vite le mauvais chemin pour développer leur plein potentiel. Et c’était le cas de Carson, ça se lisait sur son visage. Il passait une langue entre ses lèvres histoire de récoler la caféine qui y trainait et tirait une bouffée cancérigène. Elle était de ces louves qui préfèrent rester solitaire à l’approche des mâles assoiffés de sang, mais elle s’oblige à les cotoyer pour survivre et c’était de la tristesse qu’il aurait pu percevoir derrière ses sourires mais elle faisait bonne figure. A cotoyer le mensonge à longueur de journée, il avait fini par savoir le détecter. Il en oubliait presque sa mission tant elle paraissait danseuse quand elle marchait. « Et tu caches quoi, sous ton masque, Carson ? » Trop personnel ? C’était sorti comme il le pensait, et il avait envie qu’elle dévoile un peu de sa superbe. Mais était-ce trop demandé quand il était incapable de lui dire même ne serait-ce qu’une part de vérité ? Son mariage ? Non. Il le garderait pour lui. Il voulait être entièrement dans cette conversation et sa femme ne serait qu’une distraction. « Mon métier… » Il réfléchit une seconde, et il comparait les deux emplois sans en connaitre l’issue du job fictif. « Il me bouffe mon temps. Quand je n’y suis pas, ma tête est toujours entre les murs. C’est éreintant. » Il n’avait jamais su s’apaiser, d’autant plus avec le temps et le poids des responsabilités en plus. C’était un homme noyé. Puis elle suppose que son charme devrait faire effet, et elle n’avait pas tort. Les petites merdeuses qui l’approchent pour avoir l’approbation d’un flic, il en connaissait beaucoup. Il était arrivé qu’il couche avec la mère de petit voyou adolescent, infidélité ironique et pitoyable. « Merci pour le compliment déguisé. » Il haussait les épaules en souriant, cette fois-ci, un peu plus sincèrement. « Mais oui, je dois avouer que ça arrive souvent. » Rares étaient les fois où il s’était laissé aller. « Des clients sont déjà tombé amoreuux de toi ? » Sorti de tout seul. « Ne réponds pas, c’était trop indiscret. » Il reboit une gorgée. Retire une latte.

@carson oesterwind
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Certaines font ça par plaisir. D'autres par contrainte. Moi, j'ai juste besoin de m'évader du quotidien. J'pourrais me contenter de mon emploi de serveuse, mais il suffirait pas pour payer mon loyer et me permettre de vivre correctement en dehors de ça. Au début, c'était juste un extra, un truc à essayer, comme ça, un soir de temps en temps. Puis j'ai fini par quitter un boulot pour enchaîner sur un autre, par limiter les heures de sommeil, par troquer mes draps contre quelques billets de plus. Acheter un confort de vie que je ne prends même pas la peine d'avoir. C'est un cercle vicieux, infernal. Sous mon masque ? Le sourire que je fais à Luke, il est vague, il est nostalgique, il oublie les mensonges et le cinéma pendant une seconde, quand je lui répond, évasive : « Une autre Carson. » La vraie, la fausse, qui le sait au fond ? Peut-être même pas moi. C'est comme ça que ça fonctionne, les mensonges se confondent, et y a des soirs où je préfère boire jusqu'à ne plus savoir si je suis heureuse, malheureuse, si je vis ou si j'survis. Ca rend le tout moins pénible, plus supportable. Comme une funambule sur un fil invisible, j'avance le long du chemin, j'écoute le quotidien d'un homme qui veut vivre un peu, ce soir, quitter ses patients, devenir mon client. Au fond, on laisse tout ça derrière, et j'aime à me dire pour me rassurer qu'y a juste un homme, une femme, et une route sur laquelle ils avancent, sans étiquette. « On travaille pour vivre, ou on vit pour travailler. Les deux se confondent, finalement. » Murmurais-je, pensive, les yeux rivés sur mes talons qui avancent toujours sur ce fil invisible. Il relève le compliment. Je lève vers lui un sourire fin, un regard rieur. « C'était pas déguisé. J'ai pas peur de dire d'un homme qu'il est attirant. » Et il l'était. Il fallait être aveugle pour ne pas le voir. C'en était d'autant plus intriguant de le voir se payer les services d'une jeune femme, quand il dégage naturellement un charisme... attractif. Captivant. Puis, une autre question. Mon pas ralenti. J'atteins le bout de la corde. Je marche à nouveau, normalement, terminant d'une traite mon café pour viser la poubelle. Bingo. « J'en sais rien. » Dis-je, ignorant sa dernière phrase et décidant de répondre. Sourcils froncés, je garde les yeux rivés sur la corbeille. « J'ai pas appris à reconnaître l'amour chez les autres. Seulement le désir. » J'ai appris à reconnaître les porcs, à reconnaître les frustrés, à reconnaître les timides en besoin de caresses. Mais l'amour, il faudrait déjà que j'en connaisse les nuances moi-même, pour savoir le lire chez les autres. « Pourquoi, ça vous est déjà arrivé, à vous ? » demandais-je pour détourner le sujet, chasser l'air contrit qui m'est passé, un instant, sur les traits.
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