Happy V day - Soraya

Je n'ai pas célébrer la saint Valentin depuis bien longtemps, alors il ne faut pas m’en vouloir si je n’ai pas vraiment quoique ce soit de prévu. Et puis, la Saint Valentin ne doit pas être le seul moment de l’année à montrer que l’on tient à une personne. Ma relation avec Soraya n’est pas très vieille, cela fait quelques mois seulement que nous sommes ensemble, et je ne sais pas ce qu’elle pense, ce qu’elle veut vraiment de cette relation. Je sais que je ne suis pas toujours à la hauteur mais j’essaie au maximum même si depuis le 19 Janvier, mon quotidien a un peu été mis sans dessus-dessous quand je me suis fais tirer dessus. Je ne m’en sors pas trop mal, et j’ai une belle cicatrice maintenant mais je dois tout de même faire attention car ce n’est pas totalement bien rétabli encore. Ce soir, je n’ai rien de prévu, j’ai fini tout de même assez tard au salon et je n’ai clairement rien de bien fou pour Soraya mais j’espère qu’elle ne m’en tiendra pas rigueur. J’arrive rapidement à la maison, je pose mes affaires, et je remercie tout ce que je peux de voir que mon appartement est encore bien propre. Je remercie surtout la femme de ménage finalement. La porte sonne et je n’ai pas eu le temps de faire beaucoup de chose. Le temps de valider ma commande et je me lève pour aller ouvrir la porte Salut beauté je dépose mes lèvres sur les siennes et la laisse entrer tu connais encore la maison

Si certains pensent que j’ai décidé de louper les cours en ce jour de Saint-Valentin, il n’en est rien. Le jeudi je n’ai qu’un cours et ce depuis la reprise de janvier, ce cours est annulé pour un raison que j’ignore totalement, mais dont je me fiche un peu. J’en ai donc profité pour réquisitionner ma nouvelle voiture, qui n’est autre qu’un joli cadeau de mon père à l’avance, et j’ai continué ma petite vie tranquillement. Il est vrai qu’à mes yeux la saint-valentin est surtout un fête commerciale et si j’ai trouvé le message de Rio touchant, je n’attends pas de lui une soirée d’exception pour autant. Certaine espèrent le restau chic, les roses et le petit cadeau alors que je ne me suis contentée que de lui demander si on se voyait dans la soirée. Avant de le rejoindre je décide de passer en vitesse par la case appartement pour y déposer des trucs. Avant de repartir je me regarde une dernière fois dans le miroir: une jupe courte et plissée , des collants, un haut de saison et des bottes. C’est pas la tenue la plus sexy mais on reste quand même loin de la combi de ski. J’aime autant garder mes idées baignées dans le vice pour un soir autre que ce jour si spécial, un soir où il ne s’y attend pas. Plutot que de prendre la voiture j’opte pour la marche et malgré le froid, je prends plaisir à admirer la ville plongée dans cette fête de l’amour. Arrivée en bas de l’immeuble, j’entre et rejoins l’étage où vit Rio. Je presse le bouton de la sonnette et attends qu’il vienne m’ouvrir pour répondre à son baiser. Par réflexe je lui colle mes mains sur les joues pour le refroidir un peu puis entre « T’as fait vite pour rentrer non ? » je m’attendais plutôt à devoir l’attendre plusieurs longues minutes encore. Je fais quelques pas chez lui, puis reviens et passe mes bras autour de sa taille « comment tu te sens ? » demandais-je de manière attentionnée. j’imagine que depuis ce qu’l a vécu c’est pas toujours simple. Finalement je me décolle et décide d’enlever ma veste.

Pour moi, la saint Valentin est un jour comme les autres. Je n’y ai même pas pensé avant de recevoir un message de Soraya et de lui souhaiter une bonne saint Valentin. Je n’ai pas fais grand chose aujourd’hui. J’avais deux cours le matin et j’ai fini par aller au studio pour pouvoir finir mes dessins et tatouer deux personnes. Rien de bien folichon en cette journée que tout le monde appelle la journée de l’amour. Une journée des plus banale pour moi en tout cas. Une fois à la maison, j’ai l’impression que l’appartement est vide. Quand on est vit seul, ce n’est pas étonnant et surtout pour un type comme moi. Je n’entasse pas les choses, je ne suis pas non plus très dépensier, donc je n’ai pas grand chose. J’ai de l’argent, ce n’est pas le soucis, mais je ne dépense tout simplement pas. Ce n’est pas mon truc. La jeune femme ne met pas longtemps à arriver. Je n’ai même pas eu le temps de dire ouf, que la sonnerie retentit. Je suis content de pouvoir la retrouver. Je crois que çà fait depuis un très long moment que l’on ne s’est pas vu. J’ai encore été un peu dur, je le sais mais en même temps, j’ai l’impression qu’elle en attend beaucoup trop de moi et je ne sais pas comment réagir. Je n’ai pas envie qu’elle me demande toujours l’autorisation de venir me voir, si elle veut, elle vient, ou elle me dit je veux te voir et on se voit. Je sais que je ne fais pas forcément le premier pas mais je suis comme ça, et il ne faut pas qu’elle le prenne pour elle. Je fais tout de même pas mal d’efforts. Du moins, je le pense en tout cas. oui, j’ai fermé direct après t’avoir eu par sms et toi aussi, je viens vraiment à peine de rentrer je souris à la jeune femme t’es gelée, t’es venue à pieds ? il fait vraiment très froid à Boston, et elle doit vraiment bien se couvrir. Je hausse les épaules lorsqu’elle me demande si çà va ça va, un peu fatigué mais c’est parce que j’ai un peu forcé aujourd’hui alors que j’avais pas grand chose je dépose un autre baiser sur les lèvres de la jeune femme et la laisse ôter son manteau t’as passé une bonne journée ?

J’acquiesce lorsqu’il me demande si je suis venue à pieds. Je ne sais même pas pourquoi en fait, surtout le soir. Mais je suis contente de l´avoir fait « je fais le sport que je n’ai pas fait de la semaine...enfin un peu » lui dis-je avec un petit sourire. C’est pas les quelques rues qui separent l’appart où je vis et celui de Rio qui va remplacer mons port, mais bon. « Ah ben bravo ! Et t’as pas besoin d’une infirmière pour s’occuper Un peu de ton cas ? » demandais-je avec beaucoup d’intérêt. Je n’ai rien d’une infirmière mais je me sens bien d’improviser. J’ai conscience qu’il n’est pas au mieu de sa forme et je ne compte pas le casser plus qu’il ne l´est déjà, mais je peux toujours essayer de le chouchouter un peu. Apres avoir déposé mon manteau je prends plusieurs secondes de reflexion, non sans gonfler les joues, pour répondre « j’avais pas cours donc j’ai passé une partie de la matinée dans mes couettes en mode marmotte qui hiberne, puis je suis allée chercher ma nouvelle voiture et voila... ma vie n’est pas très palpitante. » mais je ne m’en plains pas. Je me retourne vers lui et lui làce un regard suspicieux « je te reserve une surprise, mais je ne voulais pas tomber dans le clicher de la saint-Valentin et en plus j’ai besoin que tu sois en forme » je reste mystérieuse, mais c’est une réelle surprise.

Elle est folle d’être venue ici à pieds. Déjà, il fait froid, et en plus, elle est bien trop sexy pour marcher toute seule dans les rues à cette heure ci. Ok, je suis encore un peu dans l’excès mais en même temps, regardez là, elle est sublime et on a l’impression que c’est un petit ange, sans défense. si ce n’est que ça on peut se rattraper ensemble tu sais et oui, j’ai toujours cet humeur assez sexuel, mais je ne peux pas changer. Je suis comme ça et je pense qu’elle s’est tout de même bien habituée. Je ne suis pas non plus toujours là, à lui sauter dessus. Cela dit, j’aime l’avoir dans mon lit. je t’ai dis que j’avais besoin d’une infirmière mais t’es bornée et tu penses que tu vas me faire chier si t’es trop souvent ici alors, j’ai fais appel à une autre infirmière et là, je parle de ma soeur, pas d’une autre femme. J’ai peut-être tous les défauts du monde, cependant, je ne suis pas infidèle. C’est une peu étrange entre nous ces derniers temps et même encore ce soir, on peut voir que c’est un peu étrange mais çà passera, j’en suis certain. Je pense que je suis un peu dur avec elle parfois mais je veux aussi qu’elle comprenne que je ne vais pas me lasser d’elle, et je ne vais pas la jeter dehors si elle vient quand elle a envie de venir. tu as bien fais lui dis-je avant d’ajouter il fait beaucoup trop froid pour sortir de toute manière même si je n’ai rien à faire, je me connais, je sais que je vais sortir. Ah tu as une nouvelle voiture ? T’as pris quoi ? et elle est venue à pied. Oui, cette femme a un soucis il va falloir m’en dire plus, parce que là tu viens d’attiser ma curiosité très chère

Je lui adresse un leger sourire en coin lorsqu’il propose de m’aider à atteindr mon objectif en sport. J’ai compris de quel sport il voulait parler et je me sens flattée suite à sa proposition « t’as demandé à ton médecin si le sexe c’était conseillé dans ta convalescence ? » je plaisante, mais j’aime autant qu’il me le confirme plutot que de le faire souffrir plus qu’autre chose. La suite me plait moins, voire pas du tout alors que ma jalousie pointe le bout de son nez « t’aurais peut-être dû lui demander à elle de venir passer la soirée avec toi. Je m’en voudrais de te faire louper tes moments avec ton infirmière » repondais-je en m’eloignant, boudeuse. Finalement je me dirige vers la fenetre et repense à ses reproches « j’ai pas envie que t’en ai marre de moi parce que je ramène mes fesses tous les jours » et c’est vrai. La peur de deranger, la peur de paraitre pot de colle ou de l’accaparer tout le temps. « Oui, pour mon anniversaire. J’ai pris une mini super sexy noire. J’ai hésité entre rouge et noir, mais le noir c’est classe alors que le rouge c’est sexy. Autant laisser le rouge pour autre chose » comme pour une jolie robe, de la jolie lingerie... « si tu m’avais demandé d’etre ton infirmière, tu serais déjà sur pied tant je t’aurais chouchouté. Maintenant tudevras patienter... » repondis-je avec un petit sourire espiègle « c’est pas une surprise du genre objet ou voyage, la surprise c’est moi, mais c’est pas tout. »

il ne m’a rien dis mais j’aurais peut-être dû lui poser la question effectivement je grimace. J’espère que je peux, et si je ne peux pas, je pourrais quand même. Si je ne suis pas trop brusque, je pense que ça ira. Je ne vais tout de même pas me porter vers l’abstinence, je crois que un mois c’est déjà beaucoup trop pour moi. Et puis, voir la jeune femme en face de moi, çà ne peut que me faire de l’effet. mais tu pourrais prendre soin de moi, j’ai pas besoin de toujours prendre les rennes je la taquine, et j’espère qu’elle le sait. Elle était vierge quand nous nous sommes rencontrés, et elle s’est améliorée depuis qu’elle s’est laissée tenter. J’en suis ravi. Elle est plus à l’aise, elle est moins dans la retenue et çà fait plaisir mais elle sait aussi que je ne vais certainement pas lui demander de faire quelque chose qu’elle ne veut pas ou l’obliger à faire quelque chose qu’elle ne souhaite pas. ne serait-ce pas de la jalousie que je décèle dans ce ton ? lui demande-je avec un petit sourire narquois sur le visage. arrête un peu, c’est de ma soeur que je parle, ou alors d’une infirmière qui s’est occupé de moi à l’hosto, et on peut pas dire que c’était un canon, si on pense à une femme de la cinquantaine, plutôt enrobée avec de grosses lunettes mais très gentille cela dit. elle est boudeuse. Je m’approche la jeune femme et passe ma main sur son bras c’est pas beau de faire du boudin mais voilà qu’elle recommence avec ses idées mais tu veux bien arrêter de dire des conneries deux secondes. Je te le dis, donc arrête. T’es ma meuf Soraya, tu as le droit de venir quand tu veux après si elle ne veut pas, je vais pas la forcer. Je suis pas comme ça. bref. je soupire, je n’ai pas envie de me prendre encore la tête avec la jeune femme. tu t’es fais plaisir, çà va est-ce que j’ai oublié son anniversaire ? Je souris lorsqu’elle me dit que le noir c’est classe et le rouge c’est sexy. Je confirme. j’aime pas les surprises je grimace en attendant qu’elle me dise de quoi il s’agit tu veux boire un verre ?

Je souris à Rio lorsqu’il me signale que non, il n’a pas demandé à son médecin ce qu’il en était du sexe. Je ne sais pas si, à sa place, j’oserais lui demander mais sans doute suis-je un peu plus pudique à ce sujet. « Tu lui aurais réellement demandé ? Du style :’Ma copine est tellement sexy que je refuse de faire vœux d’abstinence durant ma convalescence’ » dis-je sans aucune modestie, j’ai conscience que je me jette des fleurs, mais heureusement je le fais avec humour. Je ne suis pas du genre à me proclamer hyper sexy, même si je pense l’être au moins un peu. Je ne cherche pas à l’être pour tous les hommes ; je m’en fiche totalement des autres, tant que Rio est satisfait, c’est tout ce qui m’importe en fait. « Vrai. Mais c’est donnant-donnant. Tu devras me rendre la monnaie de ma pièce une fois sur pied, très cher et je risque d’être dure en affaires » lui dis-je avec un petit sourire taquin et espiègle. Je pense qu’avec le temps, je commence à devenir un peu trop gourmande sur la question, mais peut-être que je vais à bonne école ? La suite est un peu moins joyeuse lorsqu’il me parle de son autre infirmière. De la jalousie, oui en effet, même si j’en suis pas forcément fière. Je ne sais pas si c’est vraiment conseillé dans un couple, mais l’impulsivité a pris le dessus et oui, je suis belle et bien une fille jalouse qui ne veut pas qu’une autre approche de trop près son copain. « Je comprends mieux les reproches de ta sœur, du coup. » oui, quand je l’ai rencontrée, elle m’a belle et bien reproché de continuer ma petite vie pendant que son frère était à l’hosto. « Ca t’étonne à ce point que quand tu me dis qu’une autre vienne s’occuper de toi, je sois jalouse ? » c’est une vraie question, même pas signe de mauvaise augure. Je ne compte pas lui en vouloir quel que soit sa réponse, ce n’est donc pas une question piège. Juste une vraie question qui m’aiderait à me remettre en question. Peut-être qu’en effet je ne suis pas suffisamment présente, j’en sais trop rien. « Rio arrête de t’énerver à chaque fois que je donne mon avis sur la question. On voit pas les choses de la même façon, certes. J’accepte de faire des efforts et d’être moins bloquée sur ça, mais toi comprends aussi que ça me demande un peu de temps et d’adaptation sans t’énerver. » dis-je sans pour autant m’énerver à mon tour. On peut en discuter sans qu’il en vienne à me reprocher de dire ce qu’il appelle ‘des conneries’. « Quand tu t’énerves parce que je te donne mon point de vue, je me braque directement parce que t’es fermé à la discussion. » D’autant plus que je n’ai jamais eu de véritable relation avant, j’apprends donc un peu sur le tas et oui j’admets faire des erreurs ou ne pas toujours agir comme je devrais, mais j’essaie pourtant de m’améliorer, mais quand il s’énerve c’est difficile. « Pourquoi t’aimes pas ? Parce que t’es impatient, ou parce que t’as peur que je fasse quelque chose qui ne te plaise pas » je lui adresse un sourire. Promis, ma surprise n’est pas de foutre une photo de moi à poil sur les réseaux sociaux, je crois que j’ai compris la leçon. « Qui, Quoi : C’est une surprise qui nous concerne juste tous les deux. Le lieu : chez toi ou chez moi. Quand : quand t’iras mieux. Combien : 1 fois. Ou plusieurs en fonction de ce que t’en as pensé. J’ai répondu à toutes les questions. » dis-je fièrement alors qu’il n’en sait pas beaucoup plus je pense. « je veux bien, oui. » je le suis de loin jusqu’à sa cuisine alors qu’une question me vient encore en tête « D’ailleurs, pourquoi tu viens jamais chez moi ? Tu me reproches de pas venir, mais tu viens jamais non plus » Je sais que moi j’ai une coloc et que pour le moment elle est tout le temps là étant donné sa convalescence, mais Apple n’est pas la coloc la plus intrusive et puis en temps normal, elle est aussi parfois à sa confrérie. « c’est ma petite Apple pie qui te fait peur ? » à nouveau je lui adresse un sourire. Au moins, il pourra pas dire que je lui balance des reproches en pleine figure parce que ce n’est pas le cas, juste une question, comme ça.

J’aurais pu demander si je pouvais avoir des relations sexuelles, car très honnêtement, je ne pourrais pas me passer de sexe, surtout pas avec ma petite amie. C’est étrange de dire ça, et pourtant, oui, Soraya est ma petite amie. Je m’ouvre un peu plus chaque jours à la jeune femme même si c’est encore un long chemin avant que je sois à cent pour cent et je sais que çà peut vraiment être très dur. Bien sur, tu crois que personne ne lui a jamais posé la question ? C’est normal de vouloir savoir quand on a une petite amie ou un petit ami. Mais je ne lui ai pas demandé de toute manière je sais qu’elle n’est pas encore très ouverte sur le sujet pourtant avec moi, elle y arrive vraiment très bien depuis qu’elle n’est plus vierge. Elle prend même parfois les devants et elle me surprend. Mais elle me surprend du bon côté. j’aurais aussi pu lui sortir que j’étais tellement accro au sexe qu’il fallait que je couche avec ma petite amie le plus possible aussi je plaisante bien évidemment. Je grimace depuis quand çà doit être donnant donnant ? Ton mec a frôler la mort et madame voudra rattraper ensuite le temps qu’elle a consacré à son mec… et bien j’essaie de la faire un petit peu culpabiliser, je dois bien l’admettre mais c’est tout de même drôle, il faut bien l’avouer. Et en plus elle me fait comprendre qu’elle est dure en affaires. Mais çà, je ne peux pas le croire, désolé, mais je commence à très bien la connaitre, et elle n’est pas du tout difficile en affaire, au contraire. J’arrive toujours à la faire flancher et je sais que je peux encore réussir à le faire. en parlant de ma soeur, il va falloir que tu m’expliques ses reproches et que tu me dises clairement tout ce qu’elle t’a dit parce que je veux vraiment savoir pour pouvoir lui parler clairement. Je ne peux pas laisser passer ça, c’est ma vie, et même si je fais pareil avec elle, je suis son grand frère, elle reste ma petite soeur. je suis intransigeant, je le sais mais je l’ai toujours été avec ma petite soeur. Je l’ai toujours couvé, et elle a toujours apprécié çà, jusqu’à bien évidemment qu’elle devienne une femme, mais elle reste un bébé pour moi, et qu’elle commence à fréquenter la même université que son super frère. oui, pourquoi ? bien évidemment que çà m’étonne, elle ne m’a jamais rien montré encore, et elle reste vraiment très pudique avec moi. Mais c’est tout de même flatteur et çà fait plaisir, je ne peux pas dire le contraire. Je suis du genre sanguin, je le sais, et çà peut me couter notre relation mais je suis comme ça, je m’énerve très vite quand quelque chose me prend la tête. Et je lui ai dis cent fois qu’elle pouvait venir quand elle voulait mais elle continue à faire çà et à me dire qu’elle veut pas déranger. mais çà m’énerve, j’y suis pour rien tu sais. enfin, je suis comme ça, quoi. je soupire et reprends parce que je veux pas que tu penses que tu t’imposes ou bien ce genre de choses, alors que t’es tout simplement ma petite amie. Alors oui, j’ai mes défauts, et je suis du genre loup solitaire, mais je te laisse rentrer dans ma vie, c’est pas pour rien. je ne sais pas quoi faire de plus pour qu’elle le comprenne. Je hausse les épaules, et ne dis plus rien. ok, je vais voir ce que je peux faire là dessus je ne sais pas quoi répondre de mieux, désolé. Non, je sais que tu ne ferai rien que me déplaise, j’ai confiance en toi. et c’est la vérité. Je serres à boire à la jeune femme. Un verre de vin pour madame je veux faire les choses bien. Essayer en tout cas. non, elle ne me fait pas peur j’ai commandé quelque chose, mais finalement, j’ai envie de l’emmener manger dehors. bon, j’ai une surprise pour toi moi aussi. Va dans ma chambre sur le lit tu trouvera quelque chose. j’ai un petit sourire en coin. Une robe rouge l’attend sur le lit, des chaussures à talons, cadeaux de Saint Valentin. tu vas voir et pendant ce temps je passe un appel. il faut que je réserve une table de dernière minute, mais çà peut se faire. Et ce que je vais recevoir, ce sera pour l’après.

J’admire l’aisance de Rio. Moi j’aurais jamais osé demandé ça parce que je suis bien trop pudique. Probablement que certains lui ont déjà demandé, qu’il a même souvent l’habitude de ce genre de question et peut-être que justement il préférerait que ses patients s’interrogent plutôt que d’agir sans même se poser la question, mais non vraiment, je n’aurais pas vraiment osé le faire. « Tu préfères qu’on pense que t’es totalement nympho en fait. Je retiens » dis-je avec un petit sourire. Je sais qu’il n’est pas sérieux « Donc à partir de maintenant je peux prendre 40 kg et être un sumo au féminin c’est pas grave ? » je m’approche de lui avec mon sourire taquin dans l’attente de ce qu’il va me répondre. Même s’il me répond que non, c’est pas grave, je ne risque pas d’arriver à cette extrémité. Sans être une pin up de service, je fais quand même un minimum attention à mon image et oui, je contrôle mon poids et parfois mon alimentation. « C’était lorsque t’étais encore à l’hôpital qu’il fallait faire ton numéro de culpabilité. Là, ça ne fonctionne pas. Sinon, si tu en profites de trop j’ai l’astuce : je joue les dominatrices, toi le dominé et ton égo de mec va mal le prendre, tu ne pourras pas t’empêcher de vouloir reprendre le dessus.  Psychologie inversée mon chéri. » je lui adresse un sourire satisfait, puis m’approche pour lui voler un baiser afin de lui montrer que je ne suis pas sérieuse, que je plaisante. Parler de sa sœur, j’aime moins. J’avoue que Nina ne m’est pas sympathique, mais je respecte sa sœur et ne veux pas qu’ils s’embrouillent à cause de moi « Rio, c’est pas grave pour ta sœur. J’ai pas envie que vous vous disputiez à cause de moi, elle est jeune ça lui passera. » je grimace et reprends « J’ai pas spécialement été hyper sympa avec elle non plus, mais j’ai pas l’habitude de me faire agresser parce qu’un jour de cours, pendant le temps de midi, je suis en train de manger en travaillant plutôt que d’être à l’hôpital parce que t’y es » je ne lui en tiens cependant pas rigueur, j’imagine qu’elle n’était pas non plus très rassurée de le savoir à l’hôpital. J’ai bien compris qu’ils avaient un lien fraternel très fort. « Ce que j’ai pas vraiment apprécié, c’est qu’elle ne me connait pas, elle ne me laisse absolument pas le temps de lui montrer que je suis pas la pimbêche de service qu’elle en conclut déjà que je suis avec toi juste pour le sexe, le physique ou je sais pas trop quoi. Je peux pas l’obliger à m’apprécier, mais avant de tirer sa conclusion, qu’elle essaie de me connaitre plutôt que de m’agresser dans un snack » je pense que Rio sait que je ne suis pas le genre de fille arriviste et antipathique ou asociale. Je suis même plutôt souriante, avenante et je vais vers les autres, mais oui j’ai aussi mon petit caractère et quand on me cherche, on peut aussi me trouver. « Tu promets que tu ne seras pas trop dur avec elle ? Elle a peut-être plus besoin de son grand-frère que d’habitude ? » moi mon frère il n’est pas aussi cool que Rio, c’est un vrai con ; mais parfois je sais que j’aimerais qu’il m’écoute un peu et me conseille. Mais le jour où ça arrivera, les poules auront des dents « Donc t’ignorais que j’étais jalouse ? Tu vis comment cette nouvelle découverte ? Tu penses pouvoir gérer ? » Ce n’est pas parce que parfois je fais ma petite vie de mon côté que je n’y inclus pas Rio. En général il est au courant de ce que je fais ou pas, de ce que je compte faire, les décisions que je prends ou encore les voyages que j’organise. Ces derniers jours ont été un peu plus compliqué pour nous deux, c’est vrai « Oui, mais progressivement je prendrai un peu plus de place, mais je ne veux pas non plus t’accaparer. J’essaierai de faire des efforts. » Sans pour autant prendre toute la place « Mais tu dois me dire si tu trouves que je suis trop pot-de-colle ou pas suffisamment » je sais aussi que Rio n’est pas le genre à vraiment se dévoiler d’un coup, il m’avait prévenu et je le laisse aller à son rythme.  « Merci. » dis-je lorsqu’il me sert un verre de vin. Il me parle d’une surprise et je fronce les sourcils, légèrement sceptique alors que je ne le quitte pas du regard, cherchant à comprendre. Finalement je me dirige vers sa chambre comme il m’a invité à le faire et y découvre une jolie robe accompagnée d’escarpins. Je garde les yeux fixés sur le tissu brillant de la robe rouge, puis je prends un des escarpins pour le regarder de plus près alors qu’un sourire se dessine sur mes lèvres. J’abandonne mon joli cadeau un instant le temps de rejoindre Rio de nouveau et de l’embrasser pour le remercier « Comment t’as fait pour la taille ? » susurrais-je entre deux baisers. Certes, on a déjà fait deux ou trois voyages comprenant des séances de shopping, peut-être a-t-il fait attention, ou peut-être s’est-il renseigné « Elle est magnifique, merci ».