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((vimila)) - she's poison but tasty

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VICTOR AND CAMILA
(boston/appartement - février 2019)

et je serre les dents. les dents, les poings, tout pour ne pas péter un câble. ça, c’était uniquement pour me blesser. c’était totalement gratuit. alors ouais écoute, fais toi un harem, qu’est-ce que tu veux que je te dise ? t’es complètement conscient que je suis bourrée d’insécurité mais enfonce moi, t’as raison. t’irais pas pleurer si je ne reviens pas. j’ai des limites, comme tout le monde. et les miennes sont tellement fragiles qu’il ne vaut mieux pas trop me pousser. alors j’faisais rien d’autre que fermer le sac et prendre la sortie de la chambre. c’était de toute façon probablement le mieux à faire dans tout ça. on est censés se marier et on fait quoi ? on fait quoi à part chercher n’importe quel prétexte pour se rentrer dedans ? ça en devient fatiguant. moi, j’ai besoin que tu me rassures, pas que tu cherches à me rendre encore plus dingue que ce que je suis actuellement. « mh. » c’est tout ce que t’obtiendra de moi là tout de suite. et dans tout ça, je faisais quand même demi tour pour poser une de mes cartes sur la table basse devant laquelle t’étais installé. juste au cas où. mais là, tout de suite, j’avais tout sauf envie de discuter avec toi alors j’retournais à l’entrée, récupérant veste, sac et ce dont j’avais besoin avant de claquer la porte derrière moi. j’savais même pas si cléo était libre mais tant pis. j’soufflais un coup massant mes tempes douloureuse. et j’avais cette sensation.. la tête qui tourne un peu trop, la vision légèrement flouté, mes mains qui s’accrochent à la rambarde pour respirer un coup puis le noir, la chute.
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Ereintant. La vie avec Camila était épuisante. Il y avait beaucoup de moment où la guerre ne laissait pas de place à l’accalmie et où la maison ressemblait à un champ de bataille, entre les cris et les reproches. Chacun avait des arguments qu’il mettait en avant pour faire ployer le genou à l’autre, mais ces instants là n’avaient plus la moindre importance quand il touchait les lèvres de Camila, un je t’aime au bout des lèvres. Mais là, devant sa console, la manette à la main, il n’y avait que du ressentiment qu’il offrait à ses ennemis d’un jeu trop violent, attaque sanglante sur défense mal assurée. Il avait les dents serrés quand il entendit un vacarme venir de la cage d’escalier, et étrangement, il sentit une pression dans sa poitrine qui ne le rassura pas du tout. Il prenait alors sur lui pour appuyer sur ses bras et une béquille à la main en guise de jambe de substitution. C’était le son de la rambarde qui tremble qui l’avait alerté, et quand il se trouva en haut des marches, il vit Camila dans une position moitié assise, moitié allongé, les yeux clos. Son sang ne fit qu’un tour, il jeta sa béquille derrière lui et s’aida de la rampe pour sauter plusieurs marches à la fois, bras ankylosés par tous ses déplacements. Il se pencha en avant pour amener son index et son majeur sur la carotide de Camila et sentit son cœur s’affoler. Elle était en tachycardie et seul une respiration calme et apaisée pouvait la calmer. « Bébé, bébé réveille-toi. » Il tapotait sa joue, stimulait des points d’éveil sur son poignet afin de faire réagir son corps. Il s’assit difficilement sur une marche et tira Camila vers lui, contre lui surtout, sa tête contre le bas de son ventre. « Mon ange, allez. » Il n’avait même pas d’où pour lui envoyer dans la tête. Putain… « Camila, réveille-toi MERDE. » Il ne pouvait pas s’imaginer revivre à nouveau tout ce qu’ils avaient vécu, d’autant plus qu’ils avaient besoin de répit, même s’ils ne se le donnaient pas.


@camila wildingham
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VICTOR AND CAMILA
(boston/appartement - février 2019)

et peut être que j’ai beau m’efforcer de répéter que tout va bien, ce n’est pas le cas. peut être que je devrais accepter qu’on me vienne en aide avant que les choses ne dérapent une nouvelle fois. mais j’suis pas douée pour réclamer l’aide des autres et puis y a cette part de moi qui n’en a pas vraiment envie non plus. mais à trop forcer, à trop puiser dans des ressources que je n’ai pas, je lâchais prise pile au moment où il ne fallait pas. une seule seconde pour basculer et se retrouver complètement sonnée, en bas des escaliers, victor juste là à me tenir contre lui, paniqué. et si j’ai aucun mot qui ne traverse mes lèvres sur le moment, je serre mes doigts contre les tiens juste pour te rassurer au moins un peu. j’ai l’impression que ça tambourine dans ma tête, qu’elle va finir par exploser sous la pression. puis j’ai envie de vomir aussi. comme des nausées qui surviennent et repartent presque aussitôt. et j’essaie de me redresser légèrement, de pas trop prendre appui sur toi. t’as pas besoin de ça. de supporter le poids mort que je peux être au sens propre comme au figuré. « ça va, c’est rien » je murmure doucement. c’est rien. c’est toujours ce que je dis à tout. même quand c’est totalement l’inverse. même quand on devrait réellement se faire du souci. et je passe mes doigts sur ma tête, juste là où ça a tapé poussant un soupir. « ça, c’était une sortie dramatique » le tourner en dérision pour détourner le vrai problème. mais dans tout ça, ça tournait tellement que j’étais incapable de me relever alors j’fermais les yeux quelques secondes, inspirant lentement. « tu devrais remonter te reposer, ça va aller » je souffle lâchant finalement ta main. j’suis toujours en colère contre toi de toute façon.
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De la pure peur lui traversait l’esprit. Les derniers événements lui avaient appris que la vie était sur la tranche d’un rasoir et pouvait basculer du côté de l’évier en une seconde. Il se rappelera toujours, toute sa vie, du regard que Camila lui avait porté quand elle avait reçu cette balle dans son dos, des yeux vides et vitreux mais qui offraient de l’amour dans le sacrifice le plus ultime. Et il ne pouvait pas s’imaginer une seule seconde revivre cette atrocité. Alors quand il sent ses petits doigts venir attraper les siens, il sent enfin qu’il peut respirer. Un soupir de soulagement, un regard en l’air, très léger, comme pour remercier… quelqu’un, et Camila tente malgré tout de se relever. « Arrête, t’es pas en état… » Il voyait bien qu’elle faisait des efforts et qu’elle voulait garder la fierté d’une reine, mais elle pouvait être aussi faible physiquement qu’un Homme normal. Il la tenait contre elle mais Camila prenait de la distance en lui lâchant la main. Et la tête de borné de Victor revenait à la charge, en lui récupérant le poignet, histoire de prendre son pouls en regardant la montre. Mais Camila se mit à faire de l’ironie et… « chuuuuut. » Il comptait dans sa tête en comptabilisant le nombre de battements par minute. Bon. Elle avait l’air de ne pas être d’humeur, d’autant plus qu’elle jugeait, évidemment comme à chaque fois, qu’elle allait bien. « Arrête de dire des conneries, je reste là et toi aussi. » Il fallait qu’elle se repose. « T’en fais trop pour le repos que t’es censé prendre. » La caresse sur le visage, le baiser contre la tempe, le soupir de soulagement. « Evite de faire ce genre de chose, s’il te plait. » S’évanouir dans une cage d’escalier, par le plus grand des exemples.

@camila wildingham
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c’était une petite frayeur mais ça change pas ce qui s’est passé là-haut. et peut être que je suis désagréable mais en soit, toi aussi t’as eu des propos que t’aurais pas dû avoir. j’oublie pas le harem que t’es censé ramener chez nous pendant que je suis chez ma meilleure amie. alors ouais, j’préfère rester froide comme à mon habitude. de toute manière, tu sais qu’ils sont rares les moments où je suis douce. j’ai plutôt tendance à me montrer piquante, à construire un mur de glace autour de moi. sauf que tu récupères mon poignet me coinçant contre toi comme si t’étais déterminé à ne pas me laisser tranquille. tes doigts qui cherchent à prendre mon pouls, ta voix qui m’intime de me taire et moi qui soupire. « je déteste être là » que je souffle alors que tu montres des gestes tendre envers moi. j’ferme les yeux inspirant un coup. je déteste être ici parce que toi, t’es tout le temps là. alors ouais, peut être que je prends la fuite. peut être que je fais tout ce que je peux pour passer le moins de temps possible avec toi. « je déteste te regarder comme ça » et je sais que je dois expliquer plus profondément histoire que tu ne te méprennes pas sur mes intentions, sur mes pensées. « t’es.. j’ai l’impression de te regarder mourir jour après jour et j’arrive pas à t’aider » tu restes ce zombie qui fait rien d’autres que rester sur le canapé. alors tu vois, ma crise pour les tâches ménagères, c’est la face dissimulée de l’iceberg. le mal il est bien plus ancré que ça. « j’suis en train de te regarder mourir victor et j’peux pas. » j’peux plus supporter ça et j’ai beau tout faire pour tenter le déclic chez toi, y a rien qui fonctionne. juste rien.
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Finalement, elle s’apaise. Son débit sanguin offre un petit ralentissment qui rassure le médecin qu’est Victor et il pose sa tête sur celle de Camila qu’il relève légèrement. Elle déteste être là. Ca veut dire quoi ? Qu’elle n’aime pas être dans le creux des bras de Victor ? C’était ne prendre que le mauvais pour lui rebalancer à la gueule en fait, et un pincement dans le palpitant se fait sentir, qui crée une douleur éphmère quand elle développe et qu’elle explique que c’est ses comportements du moment, sa petite dépression, ce moment de noir dans lequel il se trouve. Il passe un bras sur son torse pour la coller un peu plus contre lui. La meilleure sensation du monde. Et il soupire, Victor, en regardant droit devant lui, dans les courants d’air de ces escaliers glaciales aux allures parfois lugubres quand il y avait trop peu de clarté. « Je… » Il fronçait les sourcils, le regard un peu fatigué. Est-ce que c’était cohérent avec ce qu’il donnait comme image ? Il fermait les yeux, pensif. La perte de sa jambe était concrètement un évenement à prendre en compte. L’idée d’oublier tout ce qu’il ne pourrait plus faire dans un futur plus ou moins lointain était peut-être ce qui le rendait le plus triste. « Je sais pas quoi te dire… » pure vérité. Il devait se forcer à sortir mais… pour quoi faire ? Pour qu’on le regarde et qu’on ne voit qu’un éclopé ? Camila ne le voyait pas comme tel, il le savait très bien mais ça n’empêchait pas qu’il était ridicule. Heureusement qu’il le tournait à la dérision quand ça devenait trop lourd. « Comment on fait pour se sortir de... cet état-là ? » les heures sombres, il les avait connu, mais pas forcément cet état là et il savait que Camila aurait peut-être des réponses à lui apporter.

@camila wildingham
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VICTOR AND CAMILA
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tu comprends pas toi à quel point c’est dur pour moi de te regarder comme ça. est-ce que c’est la sensation que j’ai procuré aux autres quand j’étais à la dérive ? sans mentir, je le suis toujours. je cache juste le mal être sous des sourires aussi faux que les promesses de pluton. sous des piques acerbes qui visent à me faire passer pour la reine des salopes plutôt que cette gamine agonisante que je suis. je remplace chaque peur, chaque indécision par de. la méchanceté et une couche de plâtre qui finira probablement par se fissurer. mais là, c’est de toi dont on parle. toi qui est en train de te laisser couler petit à petit dans la misère que peut être la vie. et j’arrive pas tu sais ? à te regarder comme ça. à être impuissante. je ne veux pas me lever un matin en me disant que c’est trop tard. si je te perds toi, j’ai tout perdu. et y a tes bras qui se resserrent autour de moi comme si tu cherchais à nous envelopper dans cette bulle qu’on se plait un peu trop à créer. mais la bulle, elle a éclaté depuis un moment et on tente seulement de se raccrocher à une parcelle de bonheur qu’on effleure avant de la voir nous échapper encore une fois. tu sais, peut être qu’on était déjà trop bousillés dès le départ pour pouvoir espérer être heureux. et je regrette parfois de pas être morte avant tout ça. tu fais semblant. ça, c’est une réponse honnête. une réponse que je ne peux pas te fournir parce que je suis censée te tirer vers le haut pas vrai ? ce qui est assez risible quand on sait que j’ai touché le fond depuis si longtemps et que je continue de creuser jour après jour. « accroche toi à moi. accroche toi à moi de toutes tes forces. » et je ferais ce que je peux pour te remonter à la surface. pour que t’ailles mieux. j’te jure mon ange, j’ferais n’importe quoi pour toi. « je sais que c’est dur et que.. tu te caches parce que tu veux pas qu’on sache que ça va pas mais.. j’te connais. je te connais et je suis là. » toujours. j’tiens pour toi.
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Son héroïne. Camila avait le pouvoir de réveiller tous ses sens comme de les annihiler. Elle était capable de soulever des montagnes, de porter un monde sur son dos et toujours garder le sourire. C’était parfois un fardeau pour elle et Victor voyait bien qu’elle continuait à lutter avec sa maladie, ses sautes d’humeur, mais aujourd’hui, c’était lui qui sentait que ce n’était pas le moment pour lui de sourire alors sa fiancée faisait tout pour le rassurer, et étrangement, ça l’apaisait un peu. Il posait sa tête contre un barreau des escaliers en soupirant légèrement. Chaque fois que le temps leur permettait de souffler un peu, une tornade venait dévaster leur tranquillité pour les emmerder encore plus. Il y avait toujours quelque chose, tout le temps, jamais de repos. « Tu viendras avec moi demain pour l’essai de ma prothèse ? » Ce serait la première fois qu’il verrait son moignon sans bandage, et Camila aussi. Il n’avait pas envie de vivre ce moment tout seul sachant que c’était la fin d’une ère mais le début d’une autre. Il posait ensuite son nez dans les cheveux de Camila, pour respirer son odeur qui était comme de la fleur d’oranger. Aussi reposant et tranquillisant. « Viens, on remonte, et on va se mater un film. » Promis, il rangerait après. Il se relevait en s’aidant de ses bras et il aidait Camila à faire de même. Il poussait la porte et retrouvait un appartement qui avait malgré tout un peu de gueule. Il s’aidait du mur pour avancer. « J’en ai ras le cul d’être dans cet état en fait. » Bon. Victor parlait enfin. Il était temps. Il s’asseyait dans le canapé en se laissant tomber presque de tout son poids. « Je me languis demain putain, plus être dépendant là… »

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alors me laisse pas tomber victor. même si c’est dur, même si parfois tu ressent plus l’envie de te lever le matin. tu sais, ça m’arrive tout le temps ce genre de chose là. puis j’pense à toi et ça me suffit. alors j’voudrais que tu fasses la même chose, que tu le fasses pour moi si jamais ce n’est pas pour toi. parce que je ne peux pas te perdre. j’pourrais pas sans toi. même si je t’emmerde la plupart du temps, même si je peux être une vraie plaie, même si t’as envie de me frapper la plupart du temps. « bien sûr » je serais toujours là. dans les bons comme les mauvais moments. parce que quand je me suis donné à toi, c’était entièrement. et si t’as besoin de moi pour affronter ça, je serais là. ni plus ni moins. j’te laisserais pas tomber, jamais. « d’accord.. » je soufflais un coup alors que tu m’aidais à me redresser. ce qui était risible puisqu’en soit, t’as probablement bien plus besoin d’aide que moi. et contre toute attente, tu venais doucement poser des mots. alors j’saisi la perche. parce que je sais que chez toi, c’est tout sauf constant. tu pourrais te refermer la seconde d’après sans me laisser l’occasion de te répondre si j’suis pas assez vive sur tout ça. « je sais » je sais que t’en as marre. je sais que c’est difficile. je ne t’enlèverais jamais ça. « t’es vivant bébé, on est vivant. » ça devrait être l’important, pas vrai ? « et ça va prendre du temps, sûrement que ça sera dur aussi mais.. tu vas y arriver. » je crois en toi et je sais que tu peux le faire. j’pourrais placer ma vie entre tes mains s’il le fallait, ça prouve à quel point je peux avoir confiance en toi. « regarde moi, vic. » je me plaçais à genoux, sur le sol, face à toi. « le plus important, c’est celui que t’es là » ma main, elle venait se placer sur ta poitrine, pile au niveau de ton palpitant. « laisse moi t’aider »
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