dévergonde moi {Céleste }

Liam venait d’embrassé Céleste et s’amusa à lui demandé si elle voulait recommencer. «  C’est vrai » dit-il en souriant, alors que Céleste semblait surement persuadé de l’avoir cerné de A à Z en seulement quelque mots échangeait lors de la tentative de suicide de Marla. «  Mais d’habitude je n’embrasse pas une Witherspoon » reprit-il, amusé. Il se souvenait encore de cette fois où il s’était retrouvé en tête à tête avec Marla. S’il croyait qu’elle voulait le mettre dans son lit, en vérité elle cherchait juste son amitié. Curieux d’ailleurs. Du coup, sa réserve avec Céleste était justifiée. «  Tu veux jouer aux fléchettes ? » demanda-t-il avec un geste de la tête vers la cible accroché plus loin.  

Depuis mon arrivée à Harvard beaucoup de choses s’étaient passées y compris le nombre de baisers que j’avais donné et je venais d’en rajouter à ma liste avec Liam. Je le regardais lorsqu’il évoquait mon nom de famille et je haussais les épaules. « Je suis bien plus qu’un simple nom. » Tout le monde me voyait comme la timide et la coincée de la Dunster mais ce soir je lui prouvais que je pouvais être tout l’inverse même si je savais que je redeviendrai la Céleste qu’il connaissait. « Pourquoi pas mais je ne suis pas convaincue de pouvoir viser la cible. » souriais-je avant de le regarder puis je laissais mon regard se poser sur la cible.

« »

Liam ne connaissait pas Céleste. Ni n’avait pas non plus l’arrogance d’affirmé qu’il connaissait Marla. Réellement connaitre. Il savait d’elle que ce qu’elle montrait et ce n’est pas comme ça qu’on connait les gens. C’était pareil pour Céleste et il était presque surpris qu’elle vienne à lui pour «  se vidé la tête. » C’était un peu comme si elle était monté en voiture pour aller conduire jusqu’à se dirigeait droit dans le mur. Lui dans le rôle du mur bien sûr ! En soit il n’avait rien contre et il avait appréciait l’embrassé, Liam aimait la gente féminine et ne disait jamais non à un échange de salive, mais c’était quand même un peu curieux. Les gens agissaient bizarrement depuis les attentats. «  C’est une question ou une affirmation ? » demanda-t-il, amusé, avant de lui proposé le jeu des fléchettes. Il grimaça. «  J’suis doué d’ordinaire mais avec ma main plâtré… » Il réfléchit à une autre idée. «  Tu sais conduire une moto ? » dit-il avec souriant, tout à fait sérieusement.

Je ne me reconnaissais plus depuis plusieurs semaines car ma vie avait pris un tout autre sens depuis que j’avais été kidnappé lors de Thanksgiving. J’avais essayé de croire au bonheur mais il m’avait été très rapidement repris et depuis j’avais l’impression de errer tout en essayant de survivre. Je n’étais plus moi-même mais je l’assumais totalement….du moins devant Liam. Il ne me connaissait pas donc c’était plus simple pour moi de faire semblant du moins en apparence. « Une affirmation. » J’étais sur de moi et je voulais qu’il le remarque afin de me prendre au sérieux et éviter qu’il pense à mon âge. « C’est vrai que ça ne doit pas être simple. C’est à cause des attentats ? » Je venais de parler de la soirée qui m’avait tout repris mais j’essayais de me détacher de tout cela afin de ne plus souffrir. « Jamais non et toi ? » Je le regardais alors que je n’étais pas contre un tour en moto mais je ne savais pas si c’était dans ses cordes.

« »

Céleste était pour Liam une fille sage, le profil parfait de la petite Dunster. Pas le genre à embrassé le premier venu ou se bourré la gueule au Drink. Céleste l’interrogea sur son plâtre. « C’est vrai que ça ne doit pas être simple. C’est à cause des attentats ? » «  Non c’est la première partie de mon déguisement d’Halloween. La momie c’est un truc qui revient à la mode » répondit-t-il avec ironie, un trait marquant chez lui, sourire aux lèvres. Pas vraiment motivé par la cible et les fléchettes, il lui demanda si elle savait conduire une moto. Apparemment. «  Oui j’en ai même une mais si tu sais pas conduire j’vais éviter de te confier la même dans ce cas. » Woé il voulait éviter le massacre et clairement il ne pouvait pas conduire. Avec sa main plâtrée, en fait il était limité à pas mal de choses. «  Et si on rejoignait mon bureau ? On sera plus tranquille. »