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Kiss me until I can't speak ‡ Ares

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Tu maudis ces doigts hésitants, ce n'est pourtant pas compliqué d'appliquer un pansement. Mais le temps de l'hésitation n'est pas bien long lorsque les phalanges masculines viennent s'emparer du lambeau. Tu l'observes alors qu'il s'agenouille et qu'il vient appliquer le pansement sur la plaie. « Oui. » Un sourire s'amorce sur tes lèvres. Tu vas vite cicatriser, parce que tu es une femme forte. Une femme qui compte déjà nombre d'écorchures sur sa peau porcelaine. Celle-ci n'est qu'une de plus et finalement bien moins douloureuse que les anciennes. Elle laisse sa trace, elle est palpable, elle marque ton corps mais point ton esprit. Elle n'est pas sournoise celle-ci. Ses prunelles se relèvent aux tiennes et tu sens une certaine tension s'emparer de ton corps. C'est étrange, mais tu te sens plus forte encore là sous ses yeux qui t'observent. Tu ne cilles pas, l'observe alors qu'il possède ta personne. Les mains d'Ares sur ta taille qui descendent à tes cuisses, tu sais qu'il envie ce corps comme tant d'autres. Parce que c'est l'effet que tu fais aux hommes. Parce qu'il endort cette béance dans le rapprochement des chairs. Tu le sais parce que tu partages ce vice. Mais qu'entre deux damnés paradoxalement vous ne partagez pas ces enfers. Vous vous préservez. Parce qu'il est ton socle et parce que tu es le sien, vous ne pouvez pas devenir des anonymes entre des draps éphémères. Tu le veux auprès de toi. Toujours. Quand bien même tu le désires ardemment. Sa silhouette se relève pour te dominer légèrement. Tu te sens frêle et il n'y a bien qu'avec lui, que tu aimes ça, que tu goûtes ta faiblesse, que tu t'y répands. Doux mélange entre certitude et soumission. « Je sais. » que tu rétorques en relevant le menton. Tu es belle et tu le sais. Mais tu es persuadée qu'il y voit davantage de ton corps, que c'est son âme face à la tienne qui parle. Laissant briser les barrières que vous bâtissez depuis tant d'années pour vous préserver. « Tu es beau. » Que tu ajoutes en venant poser tes paumes sur le dos de ses mains, les phalanges remontant sur ses avant-bras. Ton corps le réclame mais tu tiens. Un sourire encore prend la fuite découvrant furtivement tes dents et laissant danser ce souffle un peu plus rapide. Tu t'écartes finalement pour te retourner et enfiler le sweat dédié à ta personne. Il t'arrive à mi-cuisse et les manches sont bien trop longues pour tes mains. Mais tu es bien. « Prends-moi dans tes bras. » que tu dis finalement dans un souffle, tes billes claires venant chercher les siennes. Parce que tu as besoin de lui. Parce qu'il est le seul dont tu acceptes la tendresse, parce qu'il est le seul dont tu ne doutes pas. Et c'est bien davantage que ce bas-instinct que tu peux nourrir pour sa personne. Bien plus.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : C’était sans doute un peu trop. Sans doute que tu as senti que j’étais hésitant, alors que d’habitude, je fonce tête baissée. J’ai préféré m’éloigner, te laisser faire, comme si j’avais peur que finalement ça ne soit pas réciproque, que cette attraction tu ne la sentes absolument pas. Alors, quand tu te recules pour enfiler le sweat en question, je dévie mon regard sur les alentours. Comme si je voulais trouver des réponses aux tas de questions qui se bousculent dans ma tête. Mais je ne peux pas, et je ne veux pas. J’enfonce mes mains dans mes poches en raclant ma gorge quand tu reviens près de mon être.
Cette fois, tu me demandes une étreinte. Est-ce que c’est préférable de ne rien faire ? À mes yeux, il est évident qu’une certaine gêne s’installe sur mes traits, même si je tentais d’éloigner tout ça d’un revers de la main. Je reste silencieux, il n’y a aucun bruit, tout est bercé par nos respirations respectives. Puis lentement, je m’avance. Je passe mes bras de chaque côté de ton corps pour que tu t’accoles au plus près de ma personne, que ta poitrine s’écrase contre mon torse, et même si une douleur se créait au niveau de mon ventre. Je restais ainsi.
Peut-être une minute, voir quarante secondes. Le temps passait bien trop vite quand il s’agissait de toi. Ma conscience m’oblige à me reculer. Elle me murmure dans le creux de l’oreille de faire attention. Parce que toi, tu en sais bien trop sur moi. Je te souris, enfin, je tente, il n’y a eu qu’un rictus fantôme qui s’est levé sur le coin de ma bouche. « Aller, on passe à côté ? » C’est même pas une question. Je te tourne le dos pour que tu me suives en direction de la cuisine et de la salle à manger qui fait office de salon. Je te laisse t’installer où tu le souhaites, tandis que moi, je commence à sortir de quoi manger en allumant la télévision, mettant sur un film d’horreur quelconque. « Tu regardes quoi comme film ? Je suis un grand adepte de film d’horreur. J’adore ça. Tous les soirs, je pense que je me regarde un film. Ca m’aide à m’endormir. » Ironie de la chose, puisque je suis animé de mauvais rêves. Que je ne dors pas sans lumière. Peut-être que c’est à cause des films ? Probablement pas, surtout que la plupart du temps je me mets stupidement à rigoler. Rien n’est crédible là-dedans. Je prends deux pommes, deux bières. De quoi boire et manger. « J’ai pas plus à t’offrir pour le moment. Enfin, j’ai des pâtes. Mais je pense pas que mon envie est celle de cuisiner pour madame. » Surtout qu’honnêtement, je peux être un bon cuisiné, faut juste me donner de quoi faire, et ici, c’est clairement pas le cas. Je me pose à tes côtés, ma main sur ta cuisse en te tendant la pomme et la mienne dans laquelle je croque. Le regard voyageant de toi aux images de la télé. « Même dans les films d’horreur les actrices sont carrément trop belles. C’est juste pas possible. » Je hausse les épaules.
C’est un monde unique, la célébrité. C’est plaisant à voir, et à imaginer.





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Tu sens ce désir naître en toi mais tu le réfrènes parce que tu ne veux pas le perdre. Tu ne peux pas te le permettre. Et c'est la raison qui anime tes décisions bien souvent. Tu as appris cette mise à distance avec les années parce qu'il a fallu te protéger. Personne ne l'a fait pour toi. Lui peut-être. Et c'est bon cette protection. Trop pour y renoncer. Mais tu es faible Deirdre et alors que tes billes se relèvent aux siennes ce sont ses bras que tu viens quémander. Tu as cette impression d'un trouble en lui aussi et tu ne sais pas vraiment parce que nombre d'entre elles s'inclinent devant lui. Alors pourquoi toi ? Tu es trop égoïste. Et tes bras encerclent le torse contre lequel tu viens te coller doucement. Ta tête se pose, là sur son épaule et vous restez ainsi quelques temps. Tu pourrais rester là bien plus longtemps. Mais sa voix interrompt le fil de tes pensées et t'invite à passer de l'autre côté. Un soupir est perceptible entre vos deux silhouettes alors que tu passes la frontière entre sa chambre et sa pièce principale. Tu l'observes si à l'aise dans son intérieur, décontracté, le corps détendu  et tu sais que toi tu n'es pas comme lui, tu ne le seras jamais. Tu viens tout de même t'installer à côté de lui, laisse tes yeux errer sur les images, tu viens mordre ta lèvre doucement pour laisser échapper une amorce de sourire alors qu'il va chercher de quoi vous nourrir. « Je ne regarde pas la télévision. » Ton regard délavé se pose au sien et tu t'excuses presque de ne pas appartenir à son monde. Tu es si étrange et si froide Deirdre. Formatée pour ce qu'on t'a prédestiné. « J'ai grandi dans des internats, il n'y en avait pas. Si bien que j'ai jamais pris cette habitude. Le soir venu, je lis, la plupart du temps de la littérature classique ou de la botanique. Ou bien je danse, je danse jusqu'à épuisement. » Tu attrapes  la bière que tu portes à tes lèvres et tu hausses les épaules. « Ou bien je la passe avec des hommes. » Tu avais toujours été honnête avec lui mais tu te sentirais presque coupable de cet aveu concernant ton penchant malsain. Parce que tu es tout sauf irréprochable en fait. Ton visage se relève au sien alors qu'il s'installe à nouveau. « Est-ce que tu as ce netflix dont tout le monde parle ? » Oui, tu ne regardes pas ça non plus. A croire que tu vis dans une grotte mais c'est tout comme... « T'en fais pas c'est très bien comme ça Ares. » Il n'a pas besoin de cuisiner pour toi, il a juste besoin d'être là. Tu reposes la bouteille alors que sa main se pose sur ta cuisse et que tu sens une drôle de décharge. Putain. Il te tend cette pomme, tu l'acceptes venant la croquer naturellement alors que ta main libre se pose sur la sienne. Tu regardes à ton tour les images. « Elles ont pas l'air au meilleur de leur forme. » Que tu ajoutes sourire aux lèvres avant de venir un peu plus contre lui. « Je ne savais pas que les femmes ensanglantées c'était ton truc. » Tu le défies de tes deux iris pâles alors qu'il contemple les images étranges. Tu sais qu'il a vu bien pire que ces fictions, qu'elles font sans doute même partie de son quotidien, tu l'observes en silence, ta main venant passer sur l'angle de sa mâchoire, tu le sens préoccupé. « ça va ? » que tu demandes doucement, parce que tu peux le ressentir toi aussi. Et tu ne veux pas de son silence. Tu le veux tout entier, dans ce qu'il a de plus tendre, mais dans ce qu'il a de plus sombre aussi.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Nous sommes tellement différents. Toi et moi, nous venions d’un monde totalement à part. Tu étais celle qui lisait, j’étais celui qui regardait des films jusqu’à pas d’heure. Tu dansais, je fumais, je buvais. Tu étais celle qui se tenait droite, alors que la plupart du temps, je suis couché sous les voitures pour les réparer. Triste ironie de se retrouver ainsi. Pourtant, une chose était sûr, nous nous ressemblions plus que nous voudrions le comprendre. Nous étions honnêtes, l’un envers l’autre, nous avions pas peur d’exprimer, de dire à haute voix ce que nous pouvons dire dans notre quotidien. Une paix intérieur, un souffle qui nous caresse quand on voit l’autre, quand on entends l’autre. C’est si étrange, et tout bonnement incroyable comme sentiment. Tu poses ta main sur la mienne, quand tu m’avoues que tu ne regardes pas des films, que tu me poses même la question si j’ai ce programme incroyable qui nous permets de voir des séries quand on veut. « J’ai netflix oui. Je regarde souvent des films, quand j’arrive pas à dormir. Il va falloir que je te fasse un cours pour que tu regardes les films les plus incroyables. Et toi, tu me donneras des livres. » Je te souris. Mais ça sonne faux. Tu sais pourquoi ? J’ai pas voulu rétorquer quand tu me disais que tu passais tes nuits avec des hommes, parce que ça, je le savais. Je savais que tes draps étaient partagés, et je ne pouvais pas t’en vouloir d’avoir cet échappatoire. Ce besoin de fermer les yeux le temps d’une nuit, et même si un pincement se fait ressentir, j’étouffe mes émotions, je finis même par les manger, comme à mon habitude. « Du coup, tu as quoi comme goût pour les films que tu as pu pouvoir ? Tu ne vas pas au cinéma ? Je vais vraiment te donner des devoirs, chaque nuit, ou chaque week-end, un film, et tu me diras ce que tu en penses. » Peut-être parce que j’ai envie qu’on partage ça aussi, que tu me dises quoi lire, parce que clairement, c’était loin d’être ma routine, je n’ai d’ailleurs aucun livre dans l’appartement. Absolument rien qui pourrait se lire. J’observe les images, lâchant un faible rire en buvant une gorgée de cette bière fraîche. « J’ai un penchant pour les filles à problèmes. » Je plonge mes iris dans les tiens. Je n’ai pas peur de te regarder, parce que d’ici, je peux allègrement lire ce que tu tentes de me dire en silence. Tout me paraît doux, calme. Mais au fond, c’est le néant, c’est une tempête qui s’acharne en moi. Ma conscience se fait bousculer par des tas de questions, et malgré moi, je ne peux la sauver. Ta main remonte sur la carrure de ma mâchoire, ce qui m’oblige à reposer mon regard sur ton visage, alors que je l’avais détourné pendant quelques secondes sur le film. « Je vais toujours bien quand tu es là. Ca va, on arrive au soir, et c’est juste ma tête qui fait des siennes. » Dans un geste, je prends en otage tes poignets, a vient tout seul, je t’oblige à t’installer à califourchon sur mon bassin, mes bras t’encerclent, t’empêche de t’enfuir. « J’ai besoin de te sentir comme ça. » C’est une sorte d’excitation, que je tente de repousser encore et encore. Mes mains se placent sur ton dos, je lève le regard vers toi, pour que mes lèvres viennent épouser la forme de ton menton. « Dors avec moi. » Parce qu’à l’hôpital, c’était tellement bon. J’avais pu avoir une nuit pleine, j’avais pu fermer les yeux sans craindre les démons. Je m’étais reposé, et là, ça faisait des jours et des jours que je n’arrivais à rien, que je me tournais, me retournais pour reposer mon corps. Mais la plupart du temps, j’étais paralysé, j’avais peur de fermer les yeux et de me retrouver dans le noir.





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Son intérieur te confronte à vos différences. Elles sont majeures mais c'est cette part obscure qui vous réunit. Cette part qui crie là au plus profond. Et cette part là, se passe de mots, et même d'apparences. Tu le questionnes sur ses habitudes et tu exposes les tiennes. Tu souris légèrement lorsqu'il t'explique avoir ce programme dont tout le monde te parle. Tu as cette impression de vivre à l'âge de pierre parfois, de venir d'un monde en dehors du temps et c'est sans doute un peu vrai. « Deal. » que tu rétorques en caressant légèrement sa main de la tienne et en venant croquer dans cette pomme avant de la reposer. Tu n'as pas très faim. Tu n'as jamais très faim, c'est dérisoire. Tu réfléchis à sa question parce que tu n'as pas eu vraiment l'occasion d'aller au cinéma. Quelques fois oui, mais tu n'as pas vu grand chose et tu as presque honte parce que tu es cultivée dans bien des domaines mais pas celui-ci. « J'aime les films historiques. » Ceux qui racontent l'histoire, la vraie. Ceux qui montrent les costumes, les liaisons, les trahisons. « Autrement, je ne sais pas vraiment. » Ta bouche adopte cette moue désolée et coupable et tes prunelles mentholées cherchent à nouveau les siennes. « Il va falloir que tu m'inities. » Parce que lui peut t'apprendre, ce qu'on appelle dans ton monde la culture populaire et que vous dénigrez d'ailleurs, mais que tu ne rejettes plus désormais, endurant patiemment cet écart qui grandit entre ton monde clair et celui plus obscur.  Tu viens te blottir à lui et t'amuser de ses goûts douteux en matière de femmes. Un sourire s'étend sur tes traits fatigués à sa réponde. Ta bouche vient chasser furtivement le chaud de sa tempe. « Et moi pour les garçons étranges. » Coupables tous les deux. De prendre les options qui ne sont pas faites pour vous finalement. Tu as pourtant eu des prétendants, biens sous tous rapports, mais bien trop ennuyeux selon toi. Ils ne comprendraient pas ta part de sombre. Mais quelque chose en lui te préoccupe et tu ne peux empêcher cette faiblesse de sentir ta peau contre la sienne, le bout de tes doigts venant dessiner l'angle que tu aimes tant de sa mâchoire. « Tu fais des cauchemars ? » que tu demandes doucement. Parce que ça t'es arrivé également et que tu perçois la torture des nuits que sont les siennes. Ses mains viennent attraper tes poignets et il te hisse avec force sur lui. Ton souffle se coupe sous son autorité et une chaleur vient emplir doucement mais sûrement ton bas-ventre. Tu sens ses mains venir se poser dans ton dos, ton bassin s'approcher de son torse alors qu'un simple tissu te recouvre. Ton corps frissonne malgré lui et ta respiration reste en suspens. Tes mains passent sur ses épaules pour se retrouver là juste sous sa nuque. Il te confie qu'il veut te sentir là, que tu dormes avec lui, et quand les choses sont devenues comme ça entre vous ? Quand ? Il ne faut pas. «Oui. » que tes lèvres expient de toute leur faiblesse. Tu restes sourde à ta raison et esclave de ton corps alors que ses lèvres viennent prendre possession de ton menton. « Ares. » supplie ta voix douce, renonce ton cerveau, s'éparpille le sombre, de tes billes déployées aux siennes, le battant accélère dans sa course effrénée venant réchauffer la cicatrice de ton sternum. Tes doigts viennent caresser la peau offerte à leur portée et tu viens coller ton front contre le sien. « Ares. » que tu répètes comme un automate qui ne contrôle plus ses pensées. « Est-ce que tu as envie de m'embrasser ? » Ta salive torture ta gorge parce que tu veux savoir si c'est juste toi. Tu ne sais plus très bien. Tu sais juste que c'est l'enfer qui t'embrase et qui anime tes instincts. Cet enfer qui va te condamner à tout sauf au bien.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Le plus marrant c’était que j’allais réellement te proposer plusieurs films. J’adorais regarder ça tard la nuit, tu sais, genre quand t’es sur ton canapé, avec de quoi boire, de quoi manger, tes posé, allongé, et tu regardes des images défilé en posant ton cerveau à côté. C’est clairement le style de soirée que j’apprécie le plus, et je ne m’en lasse pas. Comment se lasser avec des milliers de films ? Tu avais des goûts étranges pour les garçons, comme moi pour les filles. Nous étions de ceux qui pêchaient aux yeux de Dieu, même si je n’étais absolument pas croyant, dans le fond, je savais que j’allais finir en enfers. Pas la peine de me le dire, je le sais, et je le sens venir. Quand tu me demandes pour les cauchemars, je hausse vaguement les épaules, ne voulant pas rentrer dans le sujet, persuadé que ça ne servirait à rien, puisqu’à l’évidence j’ai toujours eu des merdes durant la nuit. Insomniaques, paralysie. J’étais incapable de passer une nuit calme, sans me retrouver en sueur en train de paniquer. « Tu veux pas plutôt me demander si j’ai pas de cauchemars ? » Je ricane, mais clairement, il y a rien de marrant. C’est même affreux de simplement s’imaginer pris de panique, où ton corps t’interdit de bouger, que ton cerveau te fout des démons face à toi. Ouais, j’aimerais, j’aimerais pouvoir dormir les yeux ouverts, avec la lumière du monde autour de moi. Mais je fais assez gamin comme ça, je veux pas en rajouter.
Je te fixe longuement, après un long silence. Je passe de ton visage à la télévision, simplement parce que j’ai envie de te garder sur ma personne ainsi, que malgré mes pulsions, mes envies, je me fais face à la réalité. Tu ne seras jamais à moi. Et tu ne pourrais jamais appartenir à ce monde. Ni moi au tien. J’entends mon prénom, une fois, puis la deuxième fois je rabat mes iris sur tes traits. J’arque un sourcil, curieux du pourquoi tu venais de m’appeler avec ce genre de voix.
Cette voix qui me fait frissonner, qui me fait du bien. Qui toque dans le coin de ma tête pour virer les mauvaises pensées. Je te fais signe que je t’écoute, mes mains elles, épousent les formes de tes hanches, alors qu’à ta question. Je reste sans mot.
Ma voix se perd dans le néant, mon cœur tambourine si fort dans ma cage thoracique qu’il me donne l’impression de tout fracasser au fond de moi. J’ai la bouche sèche, j’ai les pupilles qui se dilatent, et sans même te dire quoique ce soit.
Ma main plonge à l’arrière de ta nuque, je t’ordonne de te caler contre moi, de sentir ta poitrine s’écraser contre mon torse. Et mes lèvres, qui elles, ne font plus qu’une contre les tiennes. Dans un geste qui pourrait me sauver, dans un espoir qui vient me caresser.
Je t’embrasse, aussi tendrement que je le pourrais. J’anime mes lèvres sur les tiennes, je te fais basculer sur le canapé pour que mon corps te domine, que mes jambes se placent entre les tiennes. Juste te faire sentir à quel point, oui. J’avais envie de t’embrasser.
Mes paupières tombent sur ma vision. Je me détache de cette consciente qui hurle de douleur de me savoir si proche de quelqu’un. Ma main se tient toujours sur ta nuque, alors que l’autre, part en direction de ta cuisse pour ramener celle-ci contre ma hanche. Que tu m’entoures, que tu me presses, afin de ne pas me vouloir loin de toi.
Et lentement, en me reculant. Le souffle saccadé, et pourtant court. J’ouvre mes paupières pour laisser glisser mes yeux sur ton visage avant de les plonger dans les tiens. Je souris, absolument pas gêné, mais heureux d’avoir fait ça, même si cela pouvait faire écrouler le monde sous nos pieds. « Oui. Je mourrais d’envie de t’embrasser. » Même si c’est évident en vue de la situation. Je caresse ta joue du bout de mes doigts, je t’offre un dernier léger baiser sur le bord de tes lèvres. Restant ainsi, gravant cette image de toi, la bouche gonflée, rougeâtre.
 



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Cette proximité là avec lui tu l'as pourtant connu des dizaines de fois. Mais tu sais pas pourquoi. Tu comprends pas. Ce mouvement de ton corps vers le sien, cette chaleur qui vient nourrir ton sang. C'est inédit et tu sais que c'est la fin. Tu as rien à faire avec lui et il a rien à faire avec toi. Mais tu sens juste que t'es bien là, contre son torse, contre ses béances. Il te comprend, il partage cette douleur que vous portez de vos poignets solides mais désespérément frêles. Et tu ne veux pas renoncer à lui. Non. L'embrasser serait te condamner à bien des enfers. Mais ta bouche parle avant que tu comprennes. Il observe ce film comme si de rien n'était alors que toi, tu luttes contre tes démons. Ta raison hurle et t'es devenue sourde depuis trop longtemps faut croire. Juste une fois. Pense le démon. Pour voir, pour le sentir, pour voir ce que ça fait de goûter Ares. Ses billes claires viennent se reporter aux tiennes alors que tu expies son prénom la seconde fois. Ta question, elle est trop franche, mais y'a trop de franchise entre vous, ou pas assez d'hypocrisie, va savoir. Tu sens ses phalanges puissantes s'appliquer sur ta nuque, et tu n'as pas le temps de comprendre. Juste de ressentir ce frisson puissant. De la peur, du désir, tu ne sais pas vraiment alors que ses lèvres viennent s'échouer contre les tiennes. Tu restes statique au départ, ne sachant pas si c'est une bonne chose d'y répondre. Mais il te renverse, vient te dominer de sa stature et tes mains s'accrochent malgré elles aux épaules robustes, les ongles viennent marquer doucement le tatouage de son dos alors qu'une violence s'empare de tes lèvres face à sa tendresse, tu viens le goûter, le posséder, l'espace d'un instant fugace, mais puissant. Sa main remonte sur ta cuisse et ta bouche soupire doucement, tu viens plaquer son corps un peu plus contre le tien et tes phalanges s'arrêtent à la ceinture de pantalon. Il s'éloigne pour venir t'embrasser à nouveau furtivement. « Me voilà rassurée. » que tu dis avec un petit sourire. La légèreté après une connerie aussi énorme que vous, ça vous résume bien. Mais t'es rassurée parce qu'il partageait ce trouble lui aussi. Ta main remonte dans son dos doucement jusqu'à la naissance du cuir chevelu. « Je veux pas te perdre Ares. » Tu murmures ça, parce qu'au sommet de vos enfers, tu vas le perdre , tu le sais, c'est pas une pente sur laquelle faut aller, même si là ce soir, une partie de toi en a envie. La pression que tu exerces sur sa nuque se fait plus forte pour venir l'amener contre toi encore, une fois, ta bouche volant le semblant de raison qui peut rester à l'intérieur de lui. « Je vais te perdre si on fait ça. » Et tu l'embrasses pourtant encore une fois. Tu vas tout perdre oui, tu vas tout détruire. Mais c'est ce que tu es Violente enfant, une destructrice. Une Incendiaire au cœur de glace.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Moi aussi j’ai peur, j’ai peur de te perdre, de te voir défiler entre mes doigts. J’ai peur du monde tout entier, mais ça ne veut pas dire que je ne peux pas essayer. Je te regarde longuement dans le blanc des yeux, j’avale tes paroles en secouant la tête de gauche à droite. « C’est ça, que tu ne comprends pas. » Puis tes lèvres à nouveau, les miennes sur les tiennes, j’embrasse cette zone comme si elle pouvait me sauver, alors qu’elle est en train de m’enterrer. «  J’ai besoin de toi, je bougerais pas. Je suis pas comme les autres. » Et je le serais jamais. Je serais jamais ces hommes qui partent, pas avec toi, je pourrais jamais le faire. Je prends ton visage en otage, épousant la forme de ta bouche en forçant le passage. Laissant ma langue titiller la tienne, découvrant une nouvelle sensation qui me fait entièrement frissonner. Mais je me sois de reculer, juste assez pour que mes mains se baladent, doucement, j’explore ce corps tant de fois dénudé devant moi. Tant de fois où l’envie était d’y poser ma trace, mon empreinte. Je grogne entre mes canines. Excité, fou, complètement disjoncté. «  Si on doit le faire, je veux que ça soit ailleurs que sur un putain de canapé. Tu mérites mieux que ça. » Et ma conscience hurle. Moi-même je suis surpris de mon comportement. Mais je ne voulais pas le faire ainsi, je voulais que ça se passe correctement. Et putain, c’est vraiment moi qui dit ça ? En me reculant, je prends tes poignets au passage pour qu’au moment de m’asseoir, tu sois automatiquement sur mes cuisses. Mes mains repartent sur tes hanches, redressant le sweat, afin de montrer ton ventre, la naissance de ta poitrine. Je mourrais d’envie pour toi, mais je me faisais bien plus violence. Le bout de ma muqueuse passait entre mes chaires, comme si je voulais retrouver ton goût, qui en ce moment, me manquait déjà. « Tu sais depuis combien de temps je voulais de ça ? Je m’en branle du reste, je veux pas de question, je veux… Juste, j’en sais rien, je veux juste que tu sentes que je tiens à toi. » Au point je me défoncer, au point de ne pas dormir sans toi. Je viens caresser tes cuisses, tes genoux. Remontant paisiblement jusqu’à ton ventre, en fixant longuement ta peau qui m’appelait silencieusement. Peut-être que c’était idiot, et ça l’était. Mais j’avais pas envie de comprendre, je sais qu’il y avait un truc, mauvais, bien trop puissant pour le dire ou l’expliquer. Et j’étais comme un gosse paumé, incapable de dire, ou de faire quelque chose de censé. J’étais juste là, contre toi. Levant mon visage pour t’embrasser chastement, comme si j’avais peur que tu te lèves, que tu prennes tes affaires en disant que c’était la fin. Parce que ouais, je pouvais supporter tant de choses, mais une de plus, je pense pas être assez fort. J’adosse mon crâne contre le canapé, le silence nous entoure, pourtant pas pesant, comme si tout flottait, comme si, ça sonnait une paix, qui serait pourtant dévorer en quelques secondes. Mais je me surprends juste à te regarder, laissant ton visage envahir ma mémoire, de ton goût sur mes lèvres. De tes doigts sur moi. « Embrasse-moi. » Embrasse-moi, et ne te lasse jamais de le faire. de tes lèvres. Restant ainsi, gravant cette image de toi, la bouche gonflée, rougeâtre.
 



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On parle souvent de ce combat interne entre le cœur et la raison. Cela te paraît cliché et consumériste. Une vision naïve et vaguement romantique de la situation. Pourtant, tu ressens bel et bien ce feu contradictoire à l'intérieur de toi. Ton corps qui se veut à lui, qui nourrit ce besoin de te soumettre au sien et de le posséder à la fois. Ta raison qui hurle que cette communion vous perdra, vous enverra vers des chemins que vous ne voulez pas affronter, sans doute trop lourd pour les fragments que vous êtes. On ne constitue pas un entier à partir de miettes. Mais son regard posé sur le tien fait taire cette voix raisonnable, le corps seulement, l'émotion aussi qui s'installe sournoisement entre les deux combattants. Et ses lèvres qui viennent taire le doute, une ultime parcelle de résistance. Parce que tout est plus léger, tout est plus simple quand on ne pense pas à l'après. Et tu voudrais parfois vivre sans prévoir mais c'est un luxe que tu ne peux pas t'offrir. De ceux que même les riches ne possèdent pas. La solitude forge l'anticipation parce que c'est une question de survie. « Je suis douée pour détruire. » Parce que tu n'as aucun doute. Le mal ne viendra pas de lui, la perte ne sera pas volontaire de sa part, il y sera obligé pour se préserver. Et tu tentes de l'avertir mais il a sans doute une opinion aussi faible de sa personne. Ses mains viennent encadrer ton visage Deirdre, et sa bouche s'offre de nouveau à la tienne, tu sens sa langue venir s'immiscer contre la tienne, tu la goûtes bien trop faible. Bien trop heureuse de sentir son goût puissant et masculin dans ta bouche. Ses mains viennent explorer ta peau réchauffée sous le vêtement et tu sens la porcelaine se dresser à la trace de ses phalanges. Ses doigts sont bien trop doués pour faire battre en retraite la résistance, et ton corps se presse davantage contre le sien. Tes paumes s'appliquent sur la peau tatouée et viennent la rapprocher de la tienne également. Un sourire s'abat néanmoins sur ton visage dompté au sien. « Tu n'as pas de draps de satin ? » Parce que c'est ce qu'exige les filles comme toi, non ? Autant entretenir le cliché jusqu'au bout. Mais son corps s'éloigne, et tu pourrais presque bouder comme une enfant de cet éloignement qu'il impose, mais ce n'est pas long non, puisque ses doigts viennent saisir tes poignets pour que de nouveau, tu lui appartiennes. Tu ne peux réprimer un léger tremblement, parce que le désir est trop puissant, parce que l'instant domine sur les prévisions, parce que c'est lui et parce que ses mots finissent d'achever toute once de raison à l'intérieur de toi. Tu est trop frêle et destructrice Deirdre. Il vient t'embrasser à nouveau doucement, et sa tête s'abaisse sur le dossier du canapé. Tu l'observes et il fait de même en silence. Cela n'a jamais été un problème entre vous. Tes mains s'emparent de ce vêtement qu'il t'a offert et tu viens l'enlever comme une symbolique de ce dernier rempart entre vous. Il échoue là au sol, enterrant la pureté de votre relation finalement. Tu détruis tout, mais c'est si bon. De laisser le feu venir assassiner la glace. La chaleur prévaut. Tu t'offres ainsi à son regard dans ton plus simple appareil, frêle et dangereuse. Sa voix, sa demande vient allumer une lueur singulière dans tes orbes pâles, une lueur qui ne lui est sans doute pas familière de ta part mais que connaissent bien tes proies. Tu t'inclines, vient loger ta peau contre la sienne, sent sa peau douce et irrégulière par les béances passées contre la tienne bien trop lisse, ta poitrine laissant deviner le désir qu'entretient ton corps pour le sien. Et tes lèvres qui viennent le posséder, expier cette brûlure sourde et insidieuse qui vous consume. Tes bras l'encerclent, viennent hanter son corps esseulé de tes doigts graciles mais volontaires. Ta bouche venant explorer sa joue puis son menton, passant la mâchoire pour venir capturer la pulsation de sa carotide entre tes lèvres affamées. « Encore. » murmure-tu en te pressant contre lui et tu ne sais plus vraiment si c'est un ordre ou une supplication qui vient paraître dans ta voix.
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