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Kiss me until I can't speak ‡ Ares

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Ta journée de cours prenait enfin fin. Tu avais cette sensation étrange en toi. Ce retour de la normalité après l'horreur te paraissait presque irréel et malsain. Tout le monde reprenait ses habitudes, tentait d'apaiser le drame d'un semblant de normalité. La réalité était toute autre. L'horreur n'avait fait que bouleverser tes failles et tu le réclamais d'autant plus. C'est viscéral, un besoin qui te consume et te rappelle à lui. Peut-être que le blanc de tes nuits se peindra de sombre, mais tu es bien avec lui. Deirdre, femme aux milles facettes, capable de se rendre dans son appartement étriqué en tailleur. Et tu dénotes dans son environnement mais tu n'en as rien à faire. C'est lui que tu retrouves. Ton autre facette. Tu ouvres la porte sans doute restée déverrouillée à ton attention et tu te glisses jusqu'à sa chambre. Tu le contemples et tu sens déjà un poids en moins sur ta poitrine. Ta respiration se fait plus ample. Et un sourire vient naître sur tes lèvres, il n'a sans doute pas l'habitude de te voir de la sorte mais tu n'as même pas pris le temps d'opter pour une tenue confortable. Tu déposes ton sac contenant tes cours et quittes les talons qui te torture le jour venu. « Tu m'aimes quand même ? » Que tu demandes faiblement. Parce que tu fais partie de cette élite. De ces gens qu'il exècre mais tu espères faiblement être l'exception. Il est bien la tienne. Et ton besoin de lui se fait plus pressant, alors tu retires ta veste pour te glisser à ses côtés. Tes lèvres jalouses viennent s'amouracher de sa joue un peu piquante doucement et tes paupières se ferment à sentir son odeur. C'est paisible, c'est l'instinct qui parle. Tu viens te blottir contre lui et la sécurité t'accapare. Tu veux rester là et ne plus jamais bouger.

@Ares Raad :kissme:
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Je me dis, que j’ai peut-être pas bien fait d’me barrer de l’hôpital sans terminer mes soins. Mais j’aurais fait comment ? J’ai pas les moyens, ils l’auraient très bien compris. Ils m’auraient foutu dehors, et je déteste me faire humilier parce que j’ai pas d’argent. Alors, ça fait que quelques jours que je suis chez moi, Rain m’aide à me soigner, elle change mes pansements régulièrement et elle m’aide pour quelques trucs. Elle paye pour un loyer, elle m’aide pour les courses, je dois juste m’occuper d’elle, m’assurer qu’elle ne craint rien, mais vu mon état, je me demande encore comment je vais pouvoir la défendre. Je regarde mon portable, je me suis douché, j’ai juste un boxer et un jogging, la blessure commence à cicatrisée, comme celle de la cuisse. Mais les bleus, ouais, ils sont bien présents. Je t’ai répondu, sans réellement réfléchir. Je sais pas pourquoi, mais j’avais besoin de te voir, j’avais besoin de ce visage qui me réconfort sur ma personne, de voir que la différence pourrait également retrouver une identité pareille. Tu m’as dit que t’allais passer, j’ai prévenu Rain, qu’elle ne ferme pas la porte, et bien qu’elle m’a engueulée en disant que j’étais assez en danger, j’ai simplement répondu que je ne pouvais pas me déplacer comme bon me semblait. Et elle est partie, en gardant un yeux sur moi. Je racle ma gorge, je prends une bouteille d’eau à côté de moi, et c’est juste à ce moment que ta silhouette féminine apparaît. Je te regarde longuement, de haut en bas sans un jugement. Silencieux. Tu es une très belle femme, davantage quand tu te portes sur des talons. Je te souris doucement, sincèrement. Je te laisse t’installer auprès de moi, je passe même un bras autour de ta taille pour te maintenir au plus proche de mon être. « Bien plus que tu ne puisses imaginer. » Ton baiser sur la courbure de ma mâchoire me procurer un bien-être dont j’exprime à travers un vague soupire. Je baisse mon regard, je passe mes doigts sur ta joue en venant embrasser le bout de ton nez, remontant sur ton front. Te serrant contre ma personne, sans doute la peur qui revient. « Comment vont tes blessures ? » Parce que je veux en parler, je ne veux pas oublier. Et je ne veux pas oublier tes douleurs.  



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:kissme:
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Son bras enlace ta taille et ses lèvres se posent sur ton nez puis ton front. Toi tu fermes les yeux, sereine et heureuse parce que tu sais que tu lui appartiens mais que l'inverse est vrai également. Tu te colles à lui, t'enivre de son parfum, comme une petite chose chétive. Toi la femme forte, tu n'es jamais aussi faible qu'en sa présence. Tu restes ainsi quelques instants, parce que vous savez très bien vous passer de mots finalement. Ils sont superflus. Tu te recules finalement, pour mieux observer ses traits. Tu y vois la fatigue, le doute et les angoisses qu'il porte. Tu aimerais tellement l'en décharger. Et il trouve encore le temps de s'inquiéter pour ta personne. Mais tu es une privilégiée par rapport à lui. « ça va. L'impact de balle cicatrise bien, je vais bientôt pouvoir me passer de l'infirmière. » Tu as encore mal et tu ne prends aucun repos pour ton corps. C'est la lutte que tu connais, pas le laisser-aller. Tu te redresses pour t'asseoir et observer son torse et son abdomen. « Mais toi ? Comment ça va ? » Tes billes délavées s'attardent sur la peau recouverte de tissu blanc. Tu as cette envie illogique de vérifier par toi même. Tu te fends de contempler son marbre disséminé de bleuté. « Tu es seul ici ? » Que tu demandes également. Car tu as cru observer d'autres affaires qui ne lui appartiennent pas. Et tu te demandes comment il s'en sort, comment il gère tout ça. Il ne peut pas travailler et tu sais qu'il en a absolument besoin pour survivre. Ton regard se relève au sien. « Je peux t'aider tu sais, si tu as besoin d'argent. » Tu l'observes, tu sais qu'il n'aime pas faire appel à ton aide mais tu ne peux tout simplement pas le laisser dans la merde. « Ou de n'importe quoi. » Tu souris légèrement en laissant ton regard parcourir la pièce doucement avant de revenir à lui. « N'importe quoi, tu le sais. » Et tu le feras, sans aucune résistance, parce qu'il t'importe vraiment. C'est aussi illogique que fondamental.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Je savais que j’avais raison. Que tu étais une battante, que tu allais te relever malgré les efforts surhumains à faire. Mais regarde-toi, bientôt tu n’auras plus besoin de l’infirmière, et tu peux lire dans mes yeux que j’en suis fier. Je reste silencieux, le temps que tu te redresses légèrement pour observer mon torse, mon ventre dénudé, mais recouvert par un pansement relativement large. Il n’y a plus de sang, il est simplement blanchâtre, et c’est quelque chose d’assez rassurant dans le fond. « Ca va, je ne saigne plus. La cuisse va guérir plus vite que le ventre. Mais ça ira. » Parce qu’il le faut, parce que je me dois d’aller mieux, physiquement. J’arque un sourcil à ta deuxième question. Un sourire un peu taquin venait se placer sur mes lèvres. « Non, j’ai une amie que j’héberge ici. Elle change mes pansements, elle fait mes soins. Et elle paye un loyer. » Ce qui me sauvait, je devais l’avouer. Je regarde partout, en me redressant péniblement, afin de te faire un peu plus face qu’avant. Tu voulais m’aider, mais je n’aime pas avoir besoin d’aide. C’est d’ailleurs une grimace qui poursuit le sourire, je secoue la tête de gauche à droite en t’observant du coin de l’œil. « Je crois que j’ai assez demandé de l’aide. Je n’ai pas besoin d’argent. » Déjà que j’en devais 500$ à Hunter. Je passe mes mains sur mon visage, laissant mes jambes descendre du lit, un léger grognement se glissait d’entre mes lippes. « Tu veux quelque chose à boire ? Ou même à manger ? J’ai eu des restes, c’est clairement pas glamour, mais au moins on peut manger. » Pas que je n’aime pas être dans le lit avec toi, surtout que je commençais à avoir cette habitude. Mais, c’était comme pour moi, fuir à tes demandes d’aide. C’est minable, je le sais, mais je le suis un peu sur les bords. Je me lève, me tenant à la table de chevet. Rajustant mon jogging qui me tombait sur les hanches. « Tu veux un pull ? Pour être plus à l’aise ? Ou même des chaussettes pour tes beaux petits pieds. » Je te faisais un clin d’œil, tout en riant faiblement. Il n’y avait qu’avec toi, que j’avais de véritables expressions. C’était… Étrange, mais agréable.



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Ce jour là, c'est le souffle que tu  as choisi. Le plein au lieu du Néant. T'as eu ce choix oui. Tu l'as senti au plus profond de tes ténèbres. Elles t'appelaient et pour de bon. Mais tu as choisi de t'accrocher. Alors tu ne feras pas semblant. Le repos viendra en temps voulu. Faut croire que tu aimes cette existence disséminée au gré du tourment et de tes ambitions Deirdre. Ces éclats qui volent et que tu attrapes de tes doigts frêles mais volontaires. Ces éclats qui n'ont rien à voir entre eux mais qui constituent ton énigmatique personne. On a pas de manuel te concernant et tu t'en gonfles d'orgueil. Tes yeux se portent à son torse. Tu viens doucement jouer avec la naissance du pansement. Tu as envie de l'arracher, de contempler en face cette béance, d'y mettre tes remèdes et toute ton attention oui. Mais tu t'abstiens. Affaiblie tes lèvres pour sonder la présence d'une autre. Qui se confirme. Tu martèles la chair de ta bouche faiblement jalouse. Elle fait ses pansements ? Elle le soigne, le console ? Tu ne peux pas lui reprocher d'exister sans ta personne. « Tu la connais depuis longtemps? » Que tu demandes finalement. Faut pas oublier que c'est l'arrogance qui hante tes pas, qui nourrit ce piédestal où l'orgueil te pare. Tu n'apprécies pas forcément une Rivale. Un sourire toutefois vient troubler l'envie dans ton visage impassible. « Elle est ici ? » Il ne te semble pas, mais tu préfères savoir. Et quelque part, tu es rassurée qu'elle puisse apporter une quelconque aide. Subtile paradoxe qui te nourrit. L'offre s'impose, celle de ton aide. Mais il la refuse et tu comprends. Ta conduite serait similaire à sa place. Elle l'a été pendant longtemps, quand ton corps s'offrait aux badauds pour quelques billets, pour taire et dissimuler la précarité de ta situation dans le cocon fermé de ton monde. « Retiens ma proposition. » que tu souffles toutefois tandis qu'il se redresse. Tu fais de même. Vient passer tes bras autour de ta taille. L'appétit n'est pas souvent compagne de tes moments et tu souris légèrement. « Je n'ai pas très faim pour l'instant. Mais je dirai pas non à une douche et une tenue plus confortable. Si tu as ça. » Tu accueillerais cette chaleur sans résistance et t'as ce besoin de quitter les apparences avec lui. De te retrouver toi-même, pour mieux t'accrocher à lui.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Je ne saurais définir Rain. Parce que ce n’est pas vraiment mon amie, et que depuis l’épisode où j’ai tenté de l’étrangler durant une nuit où j’ai perdu le contrôle, je ne sais même pas si elle ose me regarder dans les yeux, et je sais que tout ceci sonne mauvais. Je hausse les épaules, avant de détourner le regard sur les alentours. On s’est jamais menti, toi et moi, et même si je voulais protéger ce secret, je savais que tu n’allais en rien dévoiler ça. « Je connais son père. Je bossais pour lui quand j’étais plus jeune. Il m’a aidé, et en retour… Je devais l’aider comme il le souhaitait. Et je me dois de protéger sa fille. » Enfin, protéger est un grand mot, elle sait très bien se débrouiller toute seule. C’est juste qu’il lui fallait une planque pour être cachée, et qu’à l’évidence, j’étais parfait à ce niveau. « Non, elle n’est pas ici. J’ai prévenu que tu allais venir, puis elle m’écrira quand elle rentre. » Mon corps se tient face à ton être, mes bras t’encerclent, et j’hoche la tête d’en bas en haut quand tu réponds à ma proposition. J’allais te donner un pull, faut pas croire que j’allais te le réclamer. J’avais comme une envie que tu le gardes sur toi, que tu portes mon parfum durant quelques heures. « La douche est à côté, et je vais te donner de quoi te changer. » Je te quitte à contre cœur, m’approchant de mon armoire pour y sortir un pull noir de la marque Nike. Il allait être immense sur toi, mais dans le fond, j’avais hâte de te voir avec. « Enfin, je te laisse aller… Tu peux m’appeler si tu as besoin, je serais au salon. » Bien que la pensée de te rejoindre venait de m’effleurer. Je secouais la tête de gauche à droite en chassant les pensées qui se bousculaient dans ma tête. Je me dépêchais en te délaissant dans ma chambre, la pièce qui était juste à côté était la salle de bain, et tu risques pas de te perdre dans ce genre d’appartement. M’avançant en direction du frigo, je sortais une canette de bière, tout en sortant d’un tiroir mon paquet de cigarettes, une entre mes chaires masculines, ouvrant la fenêtre de façon à ce que l’odeur ne rester pas ancré entre les quatre murs. Je savais pas trop quoi penser, je sais que t’es déjà venue chez moi, sauf que moi, absolument pas. C’est bien plus facile de venir jusqu’ici, mais au contraire, j’imaginais que ça ne devait pas être facile de traîner avec un gars dans mon genre. Le genre de gars tatoué, le genre de gars qui aime boire, qui aime fumer. Mais je sais être un bon gars.
Pas vrai ? Je suis pas fait que de mauvaises choses. Je regarde l’écran de la télévision, elle diffuse un quelconque film, alors que ma conscience, qui venait à peine de se réveiller. Elle haussait les épaules en demandant pourquoi tu étais là, et pourquoi en quelques jours on s’est retrouvé bien plus proche qu’auparavant. Même si déjà à temps, je savais que je ne pouvais pas vivre sans toi. Je soupirais. Passant mes doigts dans mes cheveux. « Tout va bien ? » Le visage relevé en direction de la pièce où tu étais.




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Il y a cette fille et tu maîtrises difficilement un feu glacé à l'intérieur de toi. C'est normal pourtant, il existe sans toi et tu existes sans lui. Tu ne peux pas exiger quoi que ce soit de sa part mais tes oreilles se font attentives lorsqu'il explique. Un service à rendre pour un offert. C'est comme cela que ça marche dans son monde. Pourtant sa protection, il te l'a offert sans rien en retour. « Tu as ce don pour les ennuis. »  que tu ajoutes ensuite. La malice vient tout de même éclairer ton ironie. Et tu ne fais que profiter de ses bras autour de toi. Il se détache finalement suite à ton souhait pour te donner de quoi te changer et te fournir les explications. Tu acquiesces au fur et à mesure de ses paroles, sourit en voyant le sweat qu'il t'offre. Pas vraiment ton style, mais un peu de lui sur toi, tu ne vas pas t'en plaindre. Tes doigts attrapent l'élastique retenant tes cheveux pour finalement les libérer puis s'attaquent ensuite à ta chemise alors qu'il quitte l'espace que tu apprivoises pour t'attendre dans le salon. Tu te déshabilles rapidement et rejoint la salle de bains alors qu'une odeur de cigarette te parvient sans doute du coin cuisine. Ton corps s'offre à l'eau alors que tu quittes le pansement. Tu accueilles la chaleur avec un certain soulagement, profite des produits offerts par la présence féminine pour t'occuper de toi comme il faut. Une valeur ajoutée du problème. Tu passes finalement une serviette autour de ton corps et glisse tes doigts dans tes cheveux lorsqu'il te demande si tout va bien. « Oui. » que tu rétorques avec un mince sourire aux lèvres. Tu sors de la salle de bains pour le trouver assis sur le canapé, tu n'aimes pas le faire attendre. « Tu peux me dire où sont rangés tes pansements ? Il faut que je refasse le mien. » Car tu ne peux pas prendre l'eau sans avoir à le refaire. C'est contraignant mais tu sais désormais comment le faire par toi-même. Tu t'approches de sa silhouette, baissant le délavé de tes opales vers les siennes. « Je ne suis pas trop longue ? » Que tu demandes un petit sourire aux lèvres avant de t'emparer de sa cigarette. Tu fumes plus que de raison depuis les incidents. Échapper à la mort pour s'en offrir une autre, c'est un doux paradoxe que tu combles.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Tu as ce don pour les ennuis. Quelle phrase véridique. J’observe, j’observe la fumée blanchâtre s’échapper de cette cigarette. Elle valse, devant mes yeux. Elle danse, d’une manière envoûtante, comme si elle savait que grâce à elle, je pouvais disparaître. Que grâce à elle, jour après jour, je tends ma main en direction de la mort. Elle me paraît si douce, que l’effleurer devient un rêve. Je reste persuadé que je suis pas ici pour vivre, que dans le fond, je suis juste ici pour garder un œil sur les gens que je peux apprécier. Le silence, dans cet appartement me glace le sang. Et pourtant, tu es là, dans une pièce. Tu te douches, et je peux entendre les bruits de l’eau s’éclater contre le sol. Est-ce que tu m’entends te dire que j’ai besoin de toi ? Ma conscience, encore bouleversée, se met à chantonnée. Elle chante sa perte dans les ténèbres. Elle me regarde, doucement. Tendrement, comme si elle me pardonnait de toutes les fautes, comme si elle voulait oublier mon existence. Je chasse tout ça, quand tu reviens, de ton baiser qui me fait baisser les paupières, qui me redonnent subitement de l’espoir, mais qui disparaît à la seconde où tu quittes ma peau. Je n’ai pas entendu tes premiers mots, ça me paraît bien lointain. Je fronce les sourcils, quand je te vois encore vêtu de cette serviette un peu déchirée sur le bas. « Quoi ? » De quoi parlais-tu ? Je finis par sourire, enterrant mes pensées dans un coin de ma tête pour éviter de tout remuer. Pas maintenant, il ne faut pas que j’y pense maintenant. Je me lève, je reprends possession de cette cigarette que je calque entre mes lippes. Il y a ton goût. Ton odeur dessus. Je viens l’écraser, avant de te tourner le dos, prenant ta main en otage pour que tu me suives à travers l’appartement, en direction de la chambre. « Laisse-moi faire. » Parce que je ne veux pas que tu fasses ça seule, parce que je pense qu’on est assez proche pour ça, que c’est juste changer un pansement, tu ne penses pas ? Je relâche l’emprise de ta main, je fouille dans mes affaires pour sortir de quoi faire un pansement. Le tout sur le lit, le regard s’attardant sur les traits de ton visage féminin. De ces lueurs qui dansent, elles aussi, dans le fond de tes prunelles. « Il faut que tu t’habilles. Tu vas avoir froid. » Même si mes bras autour de toi, pourraient te donner une douce chaleur. Je te tends les habits, enfonçant mes mains dans les poches de mon jogging en me retournant. Peut-être que c’est juste un rêve, le fait de vouloir poser ma bouche contre la tienne. Peut-être qu’il vaudrait mieux que j’oubli. Mon être se tourne, dos à toi. Tu as mes cicatrices, ce grand tatouage sur l’intégralité de mon dos. Du coin de l’œil, un miroir. Je me force à ne pas succomber, à ne pas dépasser cette limite. Mais quelle limite ? Dis-moi, de quelle limite suis-je en train de parler ? Je guette.
Une, deux, trois secondes. Pour voir ce que tu fais, pour te voir. Garder un œil sur toi. Est-ce que ça fait de moi un pervers ? Ce n’est pas pour ton corps que je garde mes yeux sur ton reflet. C’est pour garder un souvenir de toi, c’est pour garder ce visage de poupée sous mes paupières, quand la nuit, les démons toquent à ma porte.




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Tu te tiens debout devant lui et c'est étrange et confortable à la fois. Parce que lui te connaît mieux que quiconque. Parce que tu n'as pas à t'embarrasser de ton masque. Mais parce que vos mondes n'ont rien à voir entre eux. Tu es entrée dans ses ténèbres alors que tu étais Iris. Mais tu es bel et bien redevenue Deirdre désormais. Du moins tente-tu de t'en persuader. Tu souris lègèrement alors qu'il te fait répéter ta phrase, il semble absorbé dans ses pensées. Mais tu lui demandes pour les pansements et sa main s'empare de la tienne pour t'entraîner à nouveau dans la chambre. Il te montre le matériel nécessaire que tu laisses tomber la serviette. Arès te tourne le dos. Et tu ne sais quoi penser, être amusée ou non de la situation. Tes billes observent passivement ce tatouage ornant son dos, tu le connais pourtant. Et lui aussi connaît ton corps. Alors, tu enfiles un sous-vêtement avant de te diriger vers les pansements. « Je dois d'abord le faire avant de m'habiller, vu là où c'est localisé. » Que tu commentes en te saisissant du désinfectant et d'une compresse stérile. Tu appliques le liquide sur le tissu et vient nettoyer la plaie désormais bien cicatrisée, tout juste rosée. Ton regard remonte ensuite à celui de Arès, tu surprends son reflet et un sourire vient te saisir à nouveau. « Tu peux regarder, tu m'as déjà vu nue non ? » C'est ce que tu faisais chaque soir lorsque tu étais Iris après tout non ? Une poitrine, il en a déjà vu d'autre. Tu reposes la compresse et vient appliquer une crème cicatrisante. Prenant conscience que cette part d'intime, tu ne l'exposes plus. Tu n'es plus Iris désormais et peut-être que c'est lui qui a la réaction adaptée après tout non ? Tes doigts s'emparent du pansement que tu ouvres finalement. « J'ai bientôt terminé. » dis-tu comme pour le rassurer alors que tu viens ouvrir le sachet. Tu espères simplement y arriver parce que tu ne l'as pas encore fait seule. Mais tu vas bientôt devoir y parvenir alors c'est simplement un entraînement. Et en même temps, tu ne veux pas gâcher un pansement, tu sais que pour lui ça coûte bien davantage que pour toi et tu as déjà honte de ne pas avoir apporté les tiens. Une véritable catastrophe ambulante lorsque tu t'y mets.
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Ares  ϟ  Deidre.

You are my sun : Tu as raison sur le fait de t’avoir déjà vu dénudée. Mais est-ce que c’est une raison de le faire ? Après tout, tu n’es plus cette femme, tu es bien quelqu’un d’autre. Je te scrute durant quelques petites secondes, avant de t’écouter et de me retourner. Je n’ai jamais regardé ton corps comme je le fais actuellement. De tes courbes, de tes seins joliment redressés. Je reste un peu, voir, deux secondes avant de me dévouer, et de m’approcher de toi. Je vois que tu hésites pour le pansement.
Un peu comme moi, j’hésite. Mais d’une autre façon. Je me baisse, je me poste à genoux face à ton être alors que je prends de tes mains, ce pansement. Je guette la blessure rosé, elle est d’une teinte qui s’annonce bon, qui annonce la guérisons. Et c’est comme un soulagement qui se glisse entre mes lippes. « Tu vas vite guérir. » Je ne tarde pas dans mes mots.
Mes gestes suffissent pour te montrer à quel point je ne veux que du bien. Je positionne correctement le pansement, je le colle contre ta peau, laissant mes paumes dessus afin que ça tienne. Une, deux, trois, quatre… Je relève doucement mes iris sur ton visage, je remonte sur ta poitrine, tes épaules, tes clavicules, puis doucement, je tombe sur la beauté de tes lèvres charnues.
Ciel, que tu es jolie. Jolie comme la nuit, de sa douceur qui vient caresser ta peau. Du souffle durant l’été qui te fait tellement du bien. Mes mains descende sur tes cuisses, je caresse cette zone de mes doigts en m’assurant de remonter quelques fois sur tes hanches marquées. Tu as une taille de guêpe, tu as tout pour plaire, c’est évident. Je me souviens de l’époque où tu dansais, où ton corps valsait sous le rythme de cette musique. J’oubliais les regards sur toi, j’oubliais à quel point, je pouvais être possessif envers toi. Secouant la tête de gauche à droite. Je décide de me lever, raclant la gorge, frottant intensément l’arrière de mon crâne en laissant un faible rictus se lire sur le coin de ma bouche. « Tu es belle. » Murmurais-je. Je n’ai pas l’habitude d’être aussi gêné ? Non, je suis loin d’être gêné. Mais juste, on a toujours eu cette approche toi et moi, et je ne comprenais pas pourquoi je n’agissais pas comme j’agissais normalement. Je sais, j’aurais peur de te perdre, perdre cette chose qui se traîne entre nous. La puissance de nos mots, de nos gestes. Cette paix intérieur qu’on ressent quand l’autre est présent. « Tu veux de l’aide pour autre chose ? » Je reste devant toi. Les bras pendant de chaque côté du corps, bien que mon pouce venait de temps en temps effleurer ta hanche.





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