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(BLAYN) - too dumb to tell you what you mean to me

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J'débarque les mains dans les poches. Pas de pizza, désolée Bleach, les médecins se seraient jetés sur moi, y a trop de germes sur une Regina pour que ça puisse passer les portes de l'hosto. Espérons que ma simple présence suffise. Les mains dans les poches pour se donner l'air décontracté, quoi qu'il arrive. La vérité c'est que ça fait plusieurs nuits que j'en dors pas. Le gang à terre. Bleach et son abdomen percé, Hardin et sa balle dans la jambe, Freya en silence radio. Je suis le seul épargné, putain le monde sait pas bien faire les choses, je suis le tocard du groupe moi, clairement pas la plus grosse perte. Je prends l'ascenseur, arrive sur l'étage des sinistrés. A la hauteur de la chambre de Bleach, je glisse une tête timide. Elle dort. D'ordinaire j'lui lancerais un verre d'eau sur la tête avant de détaler en riant. Mais elle a l'air tellement tranquille, et ouais elle est belle dans son sommeil, sereine. Je veux pas la réveiller. J'hésite à repartir, demander à un infirmier de lui dire que je suis passé. Non, non, elle m'en voudrait. J'avance à pas de loup, contourne son lit et pose mes fesses sur le petit fauteuil des invités. A hauteur de son visage. Et j'attends. Je devine les cernes sous ses yeux, son teint plus pâle que d'habitude, son petit corps qui paraît faiblard. Je reste peut-être là une heure, le silence entrecoupé par sa respiration lente. Les yeux posés sur la blonde que j'ai eu bien trop peur de perdre. Ses paupières battent, le réveil du papillon, ses yeux s'entrouvrent doucement. Je saute de mon fauteuil, me mets à genoux, pose mes mains sur le rebord du lit avec précaution. Si elle me demande, je lui ferais croire que je viens d'arriver. J'veux pas avoir l'air du canard qui la regarde pioncer depuis déjà une bonne heure. "Devine qui est là ?" Je glisse avec un sourire taquin alors qu'elle émerge.

@Bleach Hansen
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J'ai le sommeil un peu bancal, un peu compliqué ces temps-ci. A rester éveillée la nuit, à dormir la journée. A guetter mon téléphone dans l'espoir de nouvelles de ceux qui ont pas été loupés samedi dernier. Ca fait déjà bientôt une semaine. Quelques jours seulement que je suis réveillée, que je me remets de mon opération, du fait que j'ai frôlé la mort, et que si Duncan n'avait pas fait barrage de son corps pour me protéger, j'aurais probablement fini dans un état pire encore. Peut-être même morte. Et chaque fois que je revois l'horreur, que je revois l'Enfer dans ce bar, j'ai des insomnies. Obligée d'être abrutie par les trucs sur lesquels ils m'ont perfusionnée pour trouver le sommeil nécessaire à ma guérison. Ah elle est belle, Bleach Hansen. A l'agonie, morcelée, à chercher désespérément à se reconstruire, comme la plupart des gens dans les chambres voisines. J'ai réussi à m'endormir encore une fois à une heure improbable, au moins quelques heures, assez pour dormir d'un sommeil sans rêves, sans cauchemars. Et à chaque réveil c'est la même chose : les pupilles qui râlent devant la lumière, les sourcils qui se froncent, les paupières qui battent frénétiquement. Je lève une main devant mon visage, puis je le vois. Le regard chocolat rivé sur moi. Les mains appuyées sur le matelas, le mot rieur. Zayn, ou le seul qui a réussi à s'en tirer, le seul qui peut venir me voir sur ses deux pieds. Je m'étire difficilement, j'ai ma main qui se pose sur la sienne, automatiquement, encore à mi-chemin entre éveil et sommeil. « Je.. savais pas que les clowns venaient aussi voir les adultes dans les hôpitaux... » j'esquisse un sourire, alors qu'enfin, mes yeux verts semblent s'acclimater à la lumière de la chambre, et à lui. « Je vois pas ma pizza. » je cherche, je taquine, et pourtant y a mes doigts qui se serrent autour des siens, qui cherchent sa chaleur, son contact, sa présence. « Je suis soulagée. » Et pourtant je continue de l'inspecter, de bout à bout, trait par trait, sans rien laisser de côté. A chercher la moindre erraflure sur son visage, sur ses bras, sur ses mains appuyées sur mon matelas. Je suis soulagée qu'il aille bien.
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Est-ce qu'elle peut la percevoir ? Cette drôle de tendresse qui s'immisce sur mon sourire de con. Je l'aime Bleach. Je sais pas trop comment, on a jamais vraiment su comment s'aimer tous les trois. Ses doigts froids se posent sur ma main, mon pouce glisse le long de sa paume. "Je.. savais pas que les clowns venaient aussi voir les adultes dans les hôpitaux..." Je souffle, un sourire taquin. "J'ai oublié mon nez rouge..." Je fais scintiller mes canines, le sourire éternellement plaqué sur les lèvres. Faut que j'arrête mon numéro, un fou rire et elle fait sauter ses points de suture à l'abdomen. "Je vois pas ma pizza." Je cherche un truc malin à répliquer, une nouvelle occasion de faire le pitre, de la faire rire. La petite pression qu'elle exerce sur ma main m'arrête net, je pose mon regard sur ses doigts, souffle avant de relever ma tête vers ses yeux verts. Plus de sourire de con, je lui adresse le regard le plus sérieux du monde, celui qui veut dire : "putain t'as plus jamais intérêt à frôler la mort." Malgré mon air d'éternel branleur, je déconne pas avec ça. Tu me lâches jamais Bleach. "Je suis soulagée." Je hoche du menton et puis secoue la tête lentement. Nan, c'est moi le plus soulagé, putain si tu savais. C'est juste que je dis pas les choses. "L'ironie du truc c'est que t'en dois une à ton frère..." Hausse un sourcil, un rire las. Je fais un mouvement de la main, à présent ce sont mes doigts qui recouvrent les siens. Ma patte d'ours emprisonne sa petite main engourdie. J'ai l'impression que d'un coup du poignet, je pourrais la briser en deux. Bleach a l'air chétive, toute faible dans ce lit trop blanc. La vérité c'est qu'elle sera toujours la plus forte du trio, que je me briserai toujours sur sa volonté, ça lui vient du ventre, c'est une tigresse. "T'as besoin de quelque chose ? Un massage du pied, une autre couverture ? Je fais l'infirmier, profite."
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Ca a toujours été comme ça, ça sera toujours comme ça. Sans lui, sans Zayn, je serai jamais complète. Tout comme je me sens amputée sans Hardin. Tout comme y a un vide sans Freya, sans nouvelles de ma rouquine. Et même si j'ai tendance à être plus expressive avec le blond, là, j'ai juste pas la force de rigoler. Pas la force de le taquiner, quand tout ce que j'ai en tête, c'est le soulagement que j'éprouve à le savoir indemne. Alors ouais, t'as peut-être oublié ton nez rouge, Zayn, mais t'es en un morceau. Et rien que de te voir, de serrer ta main dans la mienne, d'avoir ton regard posé sur moi, ça signifie tout. C'est ma porte de sortie de l'Enfer, c'est mon échappatoire, ma lumière. Et j'vois bien cet air sérieux que t'affiches, que tu prends pendant un instant. Comme si on laissait une bulle, un court espace pendant lequel on oublie l'humour et les faux semblants. Sans vous je suis perdue, tu sais. Sans vous y a plus rien, je suis foutue. Mais c'est nous, c'est toi, c'est moi, et comme d'habitude, on renoue avec les sourires idiots, les paroles qui couvrent le reste. Je secoue la tête, même si mon coeur se serre en songeant à mon jumeau, quelque part dans une chambre, probablement toujours inerte. « Qui l'eut cru, hein. » Moi même j'y aurais pas cru, que ce soit mon frangin qui me sauve la vie ce jour là. J'arrive qu'à esquisser un bref sourire, parce que j'ai le myocarde contracté, parce que j'étouffe dans ce lit, parce que j'en ai marre d'ici. Mais y a la chaleur des doigts de Zayn sur ma main, ma dose d'oxygène. Il me sort la tête de l'eau par des gestes si anodins. « Hm non.. j'ai déjà harcelé les infirmiers jour et nuit pour réclamer plus d'oreillers et de meilleurs draps. » Mais je me tortille, je me redresse sur les oreillers, je me décale pour lui laisser de la place, ma main toujours serrée dans la sienne. « Je veux juste que mon abruti de meilleur ami reste avec moi. » J'ai l'impression que c'est vital, nécessaire. Je tourne les yeux vers les écrans, vers ces bips qui me cassent la tête, je ferme les yeux et je soupire. « J'ai encore l'impression que si je ferme les yeux, on va me réveiller, me dire que j'étais encore dans le coma. » Je tourne à nouveau ma tête, rive mes iris vers les siens, qui décrochent pas de moi. « Que je suis toute seule, que vous êtes plus là. » Et je laisse couler quelques secondes, juste quelques unes, avant de rire nerveusement, de passer une main sur mon visage. « Laisse tomber, je crois qu'ils m'abrutissent avec les conneries qu'ils me donnent. » Je perd la boule, ou je parle trop franchement. J'en sais trop rien, pour être honnête.
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Je serai au petit soin, promis. J'ai peut-être l'air empoté, mais j'te jure Bleach que l'infirmier je saurais faire. "Hm non.. j'ai déjà harcelé les infirmiers jour et nuit pour réclamer plus d'oreillers et de meilleurs draps." Je hoche la tête. Ok, je reste là alors. Tu peux les harceler autant que tu veux, je suis sûr que tout le personnel de l'hosto réuni est de moins bonne compagnie que le good old Zayn. Je cale mon menton sur le matelas, lève la tête pour croiser son regard, d'en-bas. Je caresse ses phalanges du bout de mon pouce. "Je veux juste que mon abruti de meilleur ami reste avec moi." Je souffle et baisse les yeux rien qu'un instant avant de relever mon regard brun vers elle. J'esquisse un sourire, pas le sourire chiant que j'ai d'habitude, le putain de sourire qui veut dire que si j'étais pas métisse, j'aurais rougi. J'suis un Bisounours en fait, un petit coeur sensible, surprise ! Bleach tourne sa tête vers tous les moniteurs autour d'elle. C'est terrifiant, être entouré de tous ces écrans. Qui dessinent la courbe de ta vie en même temps que les battements de ton coeur. Sa tête blonde qui s'enfonce dans ce coussin rigide, ses sourcils qui se froncent. "J'ai encore l'impression que si je ferme les yeux, on va me réveiller, me dire que j'étais encore dans le coma. Que je suis toute seule, que vous êtes plus là." Ses billes vertes se plantent dans les miennes. Je hoche la tête. T'es pas toute seule, t'es pas toute seule. Je sais pas parler, pas quand il s'agit pas de raconter de la merde. C'est mes yeux qui font tout le taff. Mes yeux qui veulent pas décrocher les siens. Yeux qui disent merci d'être là, encore là. Yeux qui disent que quoi qu'il arrive j'suis là. Parce qu'on a toujours fait face au monde à trois, quatre, notre bande de connards. J'veux pas trouver l'amour de ma vie, les enfants, la famille, j'm'en fous. A quatre-vingt ans j'me tape une barre à la maison de retraite avec vous, c'est ça que j'veux. On sera des gamins pour toujours. "Laisse tomber, je crois qu'ils m'abrutissent avec les conneries qu'ils me donnent." Rire nerveux, elle passe sa main dans ses cheveux, une môme gênée. Je ris aussi, secoue la tête. "Un peu de morphine et t'es à l'Ouest, j'te croyais plus aguerrie..." Les soirées à NY t'ont pas habitué à ces drôles de substances qui carburent dans le sang ? C'mon Bleachou, pas besoin d'excuse pour me faire des déclarations d'amour. Je ravale mon sourire, je la fixe. Une minute, deux minutes. J'sais pas ce qu'ils se racontent nos yeux, en tête à tête dans le silence. 'Fin non, pas le silence. Y a ces putains de bips. Bip, bip, bip qui résonnent dans le crâne. Je lance un petit regard vers le moniteur, la courbe parfaite de ses pulsations, si régulière. Mon menton se décolle du matelas, je monte la tête, pose une main derrière son coussin près de son crâne et je rapproche mon front du sien, mes lèvres des siennes. Je m'amuse à laisser ces quelques millimètres de vide entre nous. Position Prince Philippe qui s'apprête à réveiller la Belle au Bois dormant. Bip, bip, bip, bip, bip. Un regard pour le moniteur. La courbe qui saute à toute allure. "Le traître..." Je souffle en riant avant de balancer mon buste en arrière, sourire de con. "Ton coeur a l'air en meilleur état que celui de Frey, plus... réactif. C'est bien." Jeu dangereux coco, jeu dangereux. Je repose mon boule sur le petit fauteuil, mes épaules qui se calent contre le dossier.
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Avec lui, ça se fait soit dans l'extrême, soit dans la pudeur. Y a jamais eu d'entre deux entre toi et moi, Zayn, c'est peut-être notre plus gros défaut. Peut-être aussi notre plus grande force. On s'aime trop fort, on s'aime bizarrement, à notre façon, qui échappe aux autres, qui nous échappe à nous même. Et pourtant y a mes doigts qui sont compressés entre les tiens, incapable de fuir, gravés sur ton épiderme sans que j'aie jamais envie de m'en sortir. Je déraille, je raconte ce qui me passe par la tête, je lui parle de mes démons, de ceux qui restent la nuit, qui me ramènent au milieu des verres cassés et des corps brisés, des cris de douleur qui ont succédé aux rires enjoués. Ceux qui m'effraient en me murmurant que peut-être que j'hallucine, peut-être que t'es pas là en fait, peut-être qu'Hardin est jamais venu dans ce fichu fauteuil, peut-être que même moi, je suis pas là. J'ai cette boule dans la gorge qui veut pas partir, jusqu'à ce que je secoue la tête, jusqu'à ce que je m'en tire, comme à chaque fois, à grand renfort de sarcasme et d'ironie. Et Zayn, il m'accompagne, toujours. C'est comme un don qu'il a, celui de s'adapter à n'importe laquelle de mes phrases, tant que ça peut me faire rire. « On a peut-être quitté New York depuis trop longtemps. » Peut-être aussi qu'ils m'ont dopée comme un poney pour que j'évite de penser à la douleur qui me lacère l'abdomen à chaque effort. Plus les jours passent, mieux ça va. Mais y a mes yeux qui se perdent sur chaque marque, chaque fois qu'ils viennent changer mes pansements. Pour me rappeler que ça fait mal aussi au niveau du mental. On reste silencieux tous les deux, sa tête qui dépasse du matelas, la mienne qui s'enfonce dans l'oreiller, garde les yeux rivés dans les siens. A se livrer je ne sais quelle conversation silencieuse, de celles qu'on comprend pas mais qui sont bien là, gardées sous scellé par nos coeurs. Puis il se redresse, un oeil vers le moniteur, puis vers moi. Les sourcils qui se froncent, qui comprennent pas pourquoi il s'approche comme ça. Je ne bouge pas. Rien. Pas un millimètre, pas même une mèche de cheveux alors que son front tombe sur le mien, son souffle qui m'embrasse, à défaut que ce soit autre chose. Et pourtant c'est si près. Si près que j'en manque d'air. Lèvres entrouvertes, le myocarde qui s'active. Bip, bip, bip, bip. C'est insupportable, c'est de plus en plus rapide, de plus en plus fort. Qu'est ce que tu fais Zayn ? Qu'est-ce que tu me fais ? J'ai pas besoin de tourner les yeux vers les machines. Je le sens déjà, comme ça tambourine. Mais le bruit ça accentue. Ca me rappelle ce que je fais taire chaque fois que tu joues avec tes mots. Et quand tu joues avec les gestes, c'est encore pire. Et avant que j'aie eu le temps de réagir, de ciller, de reculer, d'avancer..? C'est fini. Il rit. Il recule. Je bat des cils, les bips ralentissent, mais moi j'suis encore affolée. « Je pensais que t'étais là pour prendre soin de moi, pas pour me provoquer un AVC. » Je râle, je détourne les yeux, je tourne la tête vers la porte, à l'opposé de toi, les joues en feu. Inspire, expire. C'est Zayn, t'as l'habitude. « T'as fait la même chose à Hardin pour tester son cardio ? » que je demande en tournant à nouveau la tête vers lui, les lèvres sèches, le coeur qui retrouve son rythme, lentement. T'es un putain de tortionnaire, Hearst. Un jour, je finirai par changer les règles du jeu pour voir si tu t'en sors quand t'es la victime. « Ca fait le malin quand c'est pas celui branché sur la machine à bip bip. » Que je provoque simplement, d'un haussement de sourcils.
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"On a peut-être quitté New York depuis trop longtemps." Hoche la tête, ouais, depuis trop longtemps. J'ai le mal du pays parfois, Boston ça sera jamais Manhattan. On était les rois du monde, intouchables. Je brise le silence avec mon petit numéro, j'suis vraiment qu'un con. Je jubile alors que le moniteur s'emballe. Bip, bip, bip, woooh du calme Bleachou, on croirait que t'as vu un fantôme. T'inquiète, je mets de nouveau de l'espace entre nous deux, entre nos lèvres. Je te laisse respirer à nouveau. "Je pensais que t'étais là pour prendre soin de moi, pas pour me provoquer un AVC." J'la regarde qui bat des paupières frénétiquement, un Bambi déboussolé. "Un AVC carrément ? Putain, bah je fais de l'effet..." Mes lèvres qui s'étirent en coin, le regard joueur. Faudrait que je grandisse un jour, parait que ça plaît, les hommes mûrs. Moi j'suis toujours le même gamin qui joue avec tout, y compris nos pauvres coeurs perdus. Ses joues virent rouges tomate, elle tourne sa tête vers la porte, râle. Mamie va. "T'as fait la même chose à Hardin pour tester son cardio ?" Je ris alors que sa mine boudeuse se retourne vers moi, ses deux yeux accusateurs. Je hausse un sourcil taquin. "Peut-être bien que oui, demande lui..." J'ajoute, un brin moqueur : "Tes joues virent plus rouges que les siennes..." Laisse ces quelques mots en suspens, j'arbore une putain de face de pervers. T'as le droit d'appeler un toubib pour qu'il me dégage de là Bleach, j'suis une vraie plaie, le choléra. "Ca fait le malin quand c'est pas celui branché sur la machine à bip bip." Je ris encore, baisse les yeux en secouant la tête. Elle se laisse pas faire, le contraire m'aurait étonné. Miss Hansen, qui s'y frotte s'y pique. Je relève deux yeux joueurs et je décolle mes fesses du fauteuil de nouveau, rapproche mes lèvres pas des siennes ce coup-ci mais de son oreille. "J'te dis un secret, tu le répètes pas.", je murmure. Silence, l'ange passe. "Heureusement que c'est pas moi allongé dans ce lit, j'en aurais pété la machine." Je me retire, le regard entendu en me rasseillant. Je rigole pas. Elle a beau croire que j'ai le coeur crevé, moulé en béton, la vérité c'est qu'il s'emballe vite, ce con. Que quand j'étais aussi près de ses lèvres, il tambourinait dans ma poitrine fort, tellement fort. Si y en a qu'a frôlé l'AVC Bleachou, c'est moi.
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Peut-être qu'on est partis depuis trop longtemps. Peut-être qu'on s'oublie à force de fuir notre repaire, notre trône. Mais pour moi la maison, ça a toujours été vous. Pas New York, pas les bars de Manhattan, pas ces lounges sur la cinquième avenue, où on se perdait, où on gagnait. Ca reste que des terrains de jeu. Tout comme tu joues, là, Zayn. Tu joues avec mon myocarde, tu joues avec chaque palpitation qui émane, chaque souffle que t'arrives à déranger, à faire sauter. De nous quatre, parfois, je me demande si t'es pas le plus dangereux, avec ton innocence apparente, ton sourire rieur, et tes jeux mortels. Un jour, t'auras ma peau, peut-être. Sûrement. Je détourne les yeux quand il s'amuse de ma réaction, fixe le plafond dans un soupir qui résonne dans la chambre. Est-ce que t'es comme ça avec tout le monde, Zayn ? Hardin, Freya, la première salope que tu trouveras qui te plaira, est-ce que tu vas jouer avec son cardio comme tu le fais avec le mien ? Lèvres pincées, un sourcil arqué, je soupire encore. « Menteur. » T'es un menteur, un joueur, un manipulateur. C'est pour ça que je t'aime. Pour ça que je te déteste. Alors je provoque, je me laisse pas faire, je retourne le jeu, lance la balle dans son camp. Peut-être qu'il joue avec n'importe qui, mais je répondrais jamais comme les autres. Jamais sans me battre, rien qu'un peu. Et Zayn se redresse, encore. S'approche, toujours. Visage qui dérive, son souffle sur ma nuque, au creux de mon épaule, sur mon oreille, le temps de quelques mots. Je serre les dents, je tourne les yeux vers lui, impassible. Quand est-ce que j'ai pu raconter le moindre secret sur toi ? On se fera enterrer avec nos secrets, avec nos problèmes, avec nos victoires et nos défaites. J'attends, patiemment. Ou pas, parce que j'ai mes doigts qui jouent avec les draps, nerveusement. Et les mots tombent. Le jeu se relance. Ou peut-être pas. Quand il s’assoit, y a pas un seul sourire en coin, et forcément, le cardio repart en vrille. Bip bip bip. « Prouve-le. » Bip bip bip bip, c'est incessant, ça repart, mais je le lâche pas du regard. Je tends la main, je cille pas un instant, même si le scope me trahit, m'assourdit. « A défaut de pouvoir te brancher sur un de ces trucs, je suppose que j'ai plus qu'à comparer directement. » Et là, Zayn, tu vas réagir comment, si je met un pied sur le terrain de jeu, si je lance les dés, si c'est à toi de jouer ?
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"Menteur." Ouais, j'raconte des bobards, y a que toi que je fais tourner en bourrique comme ça. Hardin a pas eu droit au presque baiser, le malheureux. J'me lève, murmure au creux de son oreille. Me rapproche et m'éloigne, je donne et je reprends, un numéro d'équilibriste. Je laisse mes lèvres frôler sa nuque, mon souffle s'attarder près de ses cheveux. Le temps de livrer ce petit secret et de respirer sa peau. Elle sent le désinfectant. Je glisse ces quelques mots à son oreille, bip, bip, bip, bip, bip. Les montagnes russes sont reparties. Je me rassieds, mon regard marron qui se pose sur elle. Elle semble toute raide, elle essaie de contracter son corps pour contracter son coeur. Ralentir le palpitant, calmer le moniteur. C'est que les infirmières vont débarquer, penser que t'as une syncope. "Prouve-le." Je secoue la tête en riant alors qu'elle tend le bras. Non, non, Bleachou, je me suis assez livrée pour aujourd'hui. Te faire sentir les battements de mon coeur c'est fêler un peu plus ma carapace de con. La main reste tendue, le regard droit planté sur moi malgré le moniteur qui veut pas se calmer. "A défaut de pouvoir te brancher sur un de ces trucs, je suppose que j'ai plus qu'à comparer directement." Je souffle en haussant les épaules. J'me remets à genoux pour me rapprocher de son chevet, mine de rien j'inspire, expire. Respiration profonde, tout pour contrôler le palpitant. "Là, appuie là." Je prends sa main et la pose sous ma mâchoire, dans mon cou. Faut appuyer sur la gorge, congestionner la trachée. Je lève mes deux yeux noirs vers elle, les sourcils durs, les traits crispés. Bam. Bam. Bam. Je sens mon sang battre sous sa main. Je suis nu. "C'est le meilleur détecteur de mensonges du monde, le coeur part en vrille quand tu racontes n'importe quoi." J'esquisse un petit sourire en coin. J'ai pas fait des grandes études mais ça je le sais. Ou alors c'est que d'la merde et j'ai vu ça dans des films pseudo-scientifiques. "On s'fait un tour de vérité ou vérité ?" Hausse un sourcil joueur. On est à égalité. Les dés sont pas pipés. Je regarde le moniteur, tu m'sens sous tes doigts. Pas de place pour le mensonge. "Je commence." Silence inquiétant, tension maximale, que vais-je bien pouvoir demander ? Roulement de tambours. "Ta couleur préférée ? Et t'avises pas de m'raconter des sornettes !" Mes épaules se secouent, j'ris. Bordel j'suis con. A ton tour, je sais que tu peux trouver mieux.

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Vas-y, Zayn, prouve le. Tu peux profiter de mes faiblesses, laisse moi constates les tiennes. J'ai mes yeux verts rivés sur lui, le visage impassible, et pourtant la machine qui me trahit, qui saute, qui se calme pendant que le silence s'installe entre lui et moi. J'attends juste, j'ai tout mon temps, c'est pas comme si j'allais sauter de ce lit et faire la tournée des couloirs de l'hôpital. Puis finalement, il se lève, encore. Debout, assis, t'approches, tu recules, c'est une véritable chorégraphie, et cette fois tu t'agenouilles devant mon lit. Guide le bout de mes doigts contre son cou, juste contre la carotide. J'ai les doigts qu'effleurent sa peau, s'arrêtent sur un point fixe, exercent une légère pression. Et ça pulse contre mon index et mon majeur, ça vibre contre ma main. J'ai les yeux dans les siens, et toujours cette expression dénuée de sourire, dénuée de quoi que ce soit. Concentrée, fascinée, inquiétée. Je sais pas trop, j'en sais plus rien. Mais évidemment, faut qu'il raconte ce qui lui passe par la tête. Parle de mensonge, de coeur qui s'emballe. « Juste quand tu mens ? » Que je reprends, sans bouger d'un cil. La question est rhétorique. Les bip bip tout à l'heure, c'était pas du mytho. C'était pas n'importe quoi, même si c'était je ne sais quoi. Je réponds à son sourire, mais le mien il est plus évasif, moins contrôlé. Et il veut jouer. Toujours jouer. Je hausse un sourcil, j'ai déjà mis un pied dans le vide, autant continuer. « Vas y. » Lance les hostilités, j'ai les doigts calés contre sa trachée, pas prêts de bouger. J'veux rien louper. Première question banale, je soupire, la réponse, il la connaît déjà. « Vert. » Bip bip. Je tourne les yeux vers l'écran, je hausse mon épaule valide, tourne à nouveau mes iris vers les siens. « Je voulais tester. Faut croire que pour une fois tu racontes pas du pipeau. Rouge. » Le cardio fixe, les bips réguliers, rien d'alarmant, tant que j'arrive à tout maîtriser. A mon tour. J'ai des questions, plein de questions, pas de réponses. Mais je suis lâche, toujours devant toi. « La plus grosse connerie que tu aies faite ? » On commence mollo, les questions bateau. Puis je suis curieuse de savoir laquelle parmi toutes celles que t'as faites tu considères comme étant la pire.
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