You are getting real ✱ bobamsin

You are getting real
— with @Tamsin B. Watts

Cela fait maintenant presque deux semaines que j'suis coincé dans ce lit. J'ai pourtant l'impression que ça fait des mois. Je suis sûr que j'ai même perdu du shoot, j'vais galérer quand j'vais reprendre la console. Enfin, je vais peut-être faire l'impasse sur les jeux d'armes pendant quelques temps, je vais pas vous mentir. J'arrive pas à tenir en place, il faut que je bouge. J'ai pas le droit à la console, mais on m'a autorisé les livres. Bon, j'suis pas fan de lecture, du coup j'ai choisi minutieusement. J'ai dévoré les Harry Potter en une semaine. J'me suis mis au Seigneur des Anneaux. Là, j'suis en train de lire un livre sur les arts martiaux. Ça me manque, et j'ai peur de mettre du temps à retrouver mon niveau d’antan à cause de cette opération. J'ai quitté mon lit pour me poser sur la chaise présente dans ma chambre. Heureusement, j'suis dans une chambre individuel. Y'a tellement de gens qui n'ont pas les moyens et qui doivent partager la leur. Merci maman, merci papa. Je lis, mais mes pensées sont un peu ailleurs. Je pose le bouquin, me lève, me dirige vers la fenêtre. Le beau temps est au rendez-vous, et mon temps dehors est limité à quelques sorties par jour. J'ai presque l'impression d'être en prison. En vérité, je peux partir, ils n'ont pas le droit de me retenir. Mais ils me l'ont fortement déconseillé, et j'ai pas envie de jouer avec ma santé. Je joue déjà trop avec en général, vu tout l'alcool que je bois et les joints que je fume en semaine. Tiens, en parlant de ça, j'm'en fumerai bien un petit là. Je soupire, repose mon cul sur la chaise, puis reprend ma lecture.

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— bobamsin

Deux semaines et j'y pense encore, comme une enfant. Je suis stupide, je me sens stupide. Deux semaines, passe à autre chose. Change de sujet. Ouvre un nouveau chapitre à l'histoire, reste pas bloqué sur les personnages du précédent. Deux semaines avant que je vienne à l'hôpital, faire du bénévolat, jouer avec les enfants, voir quelques amis, puis le voir lui. Je fais du bénévolat, c'est l'occasion de prendre de ses nouvelles, de voir si la période de détâchement à porté ses fruits. Je frappe à la porte, ouvre directement. Je me moque un peu qu'il soit accompagné, seul, à jouer, à chanter, ou même nu, en réalité. Avant ma connerie, j'ai vérifié. C'était toujours lui, dans cette chambre. J'ai même vérifié d'autres trucs, qui semblent pas utiles comme ça, mais qui apportent pas mal d'informations sur la personne. Je m'étais forcé à arrêter de chercher après un petit moment. Je voulais tout découvrir de moi-même, je voulais pas me faire d'idée avant que ce soit lui qui me le dise. C'est une avancée. Avant, je l'aurais jugé sur toutes les informations que j'aurais pu potentiellement hacker. Là, je voulais juste découvrir. C'est quelque chose que je contrôlais pas, ça me démangeait. Je me suis arrêté au compte tinder, snapchat, et au casier judiciaire. J'ai même pas lu les conversations. "Bob !" ce fut rapide. Le sourire est présent, peut-être parce qu'il lis l'un des plus grands chefs d'oeuvre de l'histoire. Je ne le fais pas remarquer, cependant. Du moins, pour l'instant. "T'as vu ta tête ? ça fait combien de temps que t'a pas vu la lumière du jour ?" un zombie, ça fait trop longtemps qu'il est resté enfermé ici.

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— with @Tamsin B. Watts

J'entends pas frapper. J'entends même pas la porte s'ouvrir. On me sort cependant de ma rêverie. "Bob !" Il n'y a qu'une seule personne qui m'appelle comme ça. Et il n'y a que cette voix capable de faire rater un battement à mon cœur. Je lève les yeux, et le sourire sur mon visage est automatique. J'me lève, pose le bouquin sur le rebord de la fenêtre puis me passe la main dans les cheveux. J'suis pas des plus présentables, là. Pas plus qu'il y a deux semaines, cela dit. "T'as vu ta tête ? ça fait combien de temps que t'a pas vu la lumière du jour ?" J'lâche un rire léger. J'suis déjà de base pas un mec qui sort énormément en journée, préférant ma console ou mes séries, alors ici.. "J'sais pas. La dernière fois que j'ai mis le pied dehors, j'me suis fait tirer dessus." Tu verras que la dérision, c'est ce qui me sauve la plupart du temps. "Sympa ta tenue. Mais j'avais quand même un petit faible pour la robe d'hôpital." Je souris légèrement. J'sais même pas comment je dois la saluer. Un baiser ? Non, on est pas ensemble. Un câlin ? Ce serait chelou, on est pas amis. J'sais pas ce qu'on est en fait, c'est ça le truc. On ne s'était pas vu pendant deux semaines. C'était cool cet éloignement, ça m'avait permis de me concentrer sur autre chose. Enfin, du moins, d'essayer. Car c'est son visage que je m'imaginais quand j'allais m'endormir, et c'est ce même visage auquel je pensais quand je me réveillais. "Tu viens me ramener les cartes ?" Tu sais, celles que tu as dit que tu m'amènerai.

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— with bobamsin

Les hôpitaux, c'est pas franchement les meilleurs endroits où passer les vacances. Pour tous ceux qui ont vécu les attentats, c'est pourtant un fait. Ils sont enfermés ici, à lire, à jouer, à passer le temps comme il le peuvent pendant que le monde continue de tourner. "J'sais pas. La dernière fois que j'ai mis le pied dehors, j'me suis fait tirer dessus." Je souris en coin, "Heureusement que t'es robuste." que tu supportes, que tu t'en sors. Beaucoup y sont restés. Certainement d'autres à venir, en réalité. Des complications, des blessures qui ne se soignent pas, des corps qui abandonnent. "Sympa ta tenue. Mais j'avais quand même un petit faible pour la robe d'hôpital." Je souris et regarde comment je suis habillée, "Ouais mais j'étais pas fan du courant d'air qui passait derrière la robe d'ici." grimace un peu. C'était plutôt un tablier qu'on avait ici, ça cachait bien sur le devant, sur l'arrière par contre, c'était une autre histoire. Je m'installe sur le bord du pied du lit, en tailleur, et le regarde. Je fais un peu comme chez moi, oui. "Tu viens me ramener les cartes ?" le regarde, fronce les sourcils, "Quelles cartes ?" j'avais oublié. En plus, selon ma logique, j'étais pas venue pour ça, on s'en souvient ? "Ouais, non, je passais seulement par là et j'me suis dis que j'allais venir dire bonjour." fait la désintéressée, toujours. "Et pourquoi pas s'échapper et sortir manger un truc." je sais qu'ici les repas sont pas les meilleurs, je sais aussi qu'il y a un fast food au coin de la rue. "enfin, si ça t'tente." hausse les épaules. J'espère que ça te tente, autrement, je trouverai autre chose pour passer du temps ici tout en faisant celle qui n'avait pas déjà tout calculé.

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— with @Tamsin B. Watts

Je n'attendais presque plus sa venue. J'pensais qu'elle était sorti de l'hôpital, qu'elle avait repris son quotidien et qu'elle m'avait oublié sur le chemin. "Heureusement que t'es robuste." J'hausse les épaules. "Si je pouvais l'être un peu plus encore.." J'aurai pas à passer par la case hôpital. J'avais pas demandé combien de gens étaient morts durant l'attentat. Ou même combien il y avait eu de blessés. Je n'avais pas envie de savoir et je n'en avais pas besoin. Tant que les quelques personnes à qui je tiens un minimum s'en était sorti. "Ouais mais j'étais pas fan du courant d'air qui passait derrière la robe d'ici." Je souris légèrement. Ils avaient réussi à me faire enfiler cette merde les premiers jours. Depuis, je m'habillais un peu comme je voulais et tant pis si ça ne leur plaisait pas. Tant que je laissais une facilité d'accès à ma plaie. "Quelles cartes ?" J'arque un sourcil. Voilà qu'elle commençait déjà à oublier ce qu'on s'était dit il y a deux semaines. Ça promet. Dans un mois, elle a oublié mon existence. "Ouais, non, je passais seulement par là et j'me suis dis que j'allais venir dire bonjour. Et pourquoi pas s'échapper et sortir manger un truc. enfin, si ça t'tente." J'la regarde de bas en haut en fronçant légèrement les sourcils. Comparé à la dernière fois, je la trouve bien plus distante, bien plus froide. Elle doit être la première de nous deux à être revenu à la réalité. En même temps, elle n'étais pas resté bloqué à l'hôpital depuis tout ce temps. Peut-être que si je sortais, j'arriverai aussi à me l'enlever de la tête. "Pourquoi pas ?" J'sais pas si c'est forcément autorisé de quitter l'établissement, mais j'en ai pas grand chose à faire. J'attrape ma veste. "T'as déjà une idée de ce que tu veux manger ?" J'ai plus qu'à jouer le mec qui s'en fou de toi, j'ai pas envie de passer pour un con.

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— bobamsin

Je sais pas comment ça se passe, je sais pas si les étoiles étaient alignées, si c'était juste le hasard qui a fait les choses. Au départ, c'était juste un gars de plus à qui je grattais un verre d'alcool, tout ça pour ne pas le payer. Je crois que de se jeter sur la balle, ça a dû potentiellement aider. "Si je pouvais l'être un peu plus encore.." Je souris et hausse les épaules. Je sais pas si je l'aurais autant été, personnellement. Il s'en sort bien, tous mes amis d'ailleurs s'en sortent plutôt bien. Pas de morts de mon côté, donc le sourire est présent, j'ai pas de deuil à célébrer. "Pourquoi pas ?" Je sais que c'est bizarre, qu'un jour je suis oui, le lendemain non, mais je dois faire en sorte de garder mes barrières de sécurité. J'ai tout un système de protection, là. J'ai pas le droit de m'attacher, il n'a pas le droit de s'attacher. Notamment parce que je peux mourir d'un jour à l'autre, sans même prévenir. Un peu comme ce qui nous a lié au départ, oui. Je le regarde attraper sa veste et souris, sautant hors du lit. "T'as déjà une idée de ce que tu veux manger ?" fait une moue, "plus ou moins, oui !" j'ouvre la porte de sa chambre, sort, "soit discret, j'suis pas certaine que t'aies l'droit de sortir." j'en suis certaine, il a pas le droit de sortir. Il doit encore rester en observation, même si ça fait deux semaines et que j'pense que c'est plutôt bon, selon son dossier, ça l'est pas. Oui, j'ai peut-être un peu fouillé ça, aussi. "Donc si t'a dernièrement dragué une infirmière, c'est l'moment de passer inaperçu." prêche le faux pour avoir le vrai. Bob, il passe pas inaperçu. Il est assez grand, plutôt bien bâtit, si une infirmière l'a eu dans l'oeil, elle le reconnaîtrait entre mille.

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— with @Tamsin B. Watts

J'ai envie d'être plus robuste. Parce que j'ai pas envie de souffrir. J'veux pas que quoi que ce soit ne m'atteigne. Toute ma vie, je l'ai passé à me protéger de tout et de tout le monde. Mais j'étais pas par-balle. Et manifestement, c'était pas ma seule faiblesse. Y'en a une autre qui est entrée dans ma vie il y a maintenant deux semaines, et elle viens de s'assoir sur mon lit. Pourtant, j'devrais pas la laisser s'intégrer comme ça. Je devrais lui dire de partir, d'aller voir ailleurs. C'est ce que j'ai toujours fait. Dès qu'une nana commence à s'approcher de la zone cœur, elle disparait de mon champs de vision la minute d'après. Mais elle, j'y arrive pas. J'me sens bien quand elle est là. J'me suis pas senti bien depuis deux semaines, et que j'ai vu sa crinière brune quitter cette chambre. J'ai envie de foncer vers elle, l'attraper, l'embrasser. J'me retiens. J'vous promet que c'est dur, j'suis un mec qui a l'habitude de suivre impulsions et envies. Elle se lève du lit, s'approche de la porte. Mon regard la suit. "plus ou moins, oui ! soit discret, j'suis pas certaine que t'aies l'droit de sortir." Hausse les épaules. J'suis quasi persuadé que je peux pas, perso. "Personne n'a jamais contrôlé ma vie. Ce ne sont pas des inconnus en veste blanche qui vont commencer à le faire." Je m'approche d'elle, me glisse hors de la chambre également. "Donc si t'a dernièrement dragué une infirmière, c'est l'moment de passer inaperçu." J'regarde autour. "Au contraire. Les infirmières que j'ai dragué vont surement m'aider à sortir d'ici." J'la regarde finalement, me mord la lèvre dans un sourire. "Quoi ? T'as jamais vu Prison Break ?"

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— with bobamsin

Au début, ça m'a pas frappé. Je me perdais dans ses yeux, j'avais envie de plus, j'm'y perds encore, d'ailleurs. Je le regarde et je suis ailleurs, et au fond, bien au fond, quelque chose me crie de ne pas y aller. Bob, c'est le prochain mur. Le prochain accident. L'interdit. Et je l'avais pas vu avant. Ca me frappe quand il dit ; "Personne n'a jamais contrôlé ma vie. Ce ne sont pas des inconnus en veste blanche qui vont commencer à le faire." Je le regarde, un peu trop longuement probablement, et je comprends. Il est moi. C'est moi, dans un autre registre, dans un autre corps, une autre vie. ça résonne à l'intérieur, comme un écho. C'est pour ça qu'on se comprends, qu'on se lie facilement. "Au contraire. Les infirmières que j'ai dragué vont surement m'aider à sortir d'ici." Je souris en plissant les yeux, en le regardant. Dis moi qu'il y a eu aucune infirmière pendant ses deux semaines, que la pensée d'une femme n'amenait qu'à moi ? "Quoi ? T'as jamais vu Prison Break ?" souris en coin, secoue la tête. J'avais autre chose de mieux à faire de mon enfance, très certainement. Surtout d'autres séries à regarder, on passait nos soirées devant The X-Files. Un autre monde, oui. "J'en ai entendu parlé mais j'm'y suis pas intéressée, c'le gars qui se tatoue le plan dans le dos ?" c'est un peu con dis comme ça, parce qu'il peut pas forcément le lire. Enfin si la série a fonctionné, c'est que c'est pas si con. "Tu m'montrera, à l'occasion." ou comment caler un rendez-vous version Tamsin. On sort de l'hôpital, et je l'embarque au bout de la rue vers la droite. De tête, je crois que c'est un five guys. Je me mords la lèvre, les yeux se relèvent vers les siens, j'ose demander ; "alors t'as.. dragué une infirmière ?" c'est pas que c'est une demande inquiète, c'est juste de la curiosité. Pour savoir. Simplement pour savoir. Rigole nerveusement, secoue la tête, "j'ai rien dis en fait, laisse tomber." rattrape le coup au mieux.

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— with @Tamsin B. Watts

J'ai pas passé beaucoup de temps avec cette nana, mais j'y ai passé les minutes les plus dures de ma vie. Je les ai partagé avec elle, et maintenant, j'ai envie de partager plus. Un bout de chemin ? Non, faut que je m'enlève cette idée de la tête. J'suis un éternel célibataire. J'suis trop jaloux, trop possessif, j'ai aucune confiance aux femmes. J'vais la rendre complètement folle, c'est certain. Le soucis, c'est que là, y'a encore plus de risques qu'elle aille voir ailleurs. Parce qu'on se doit rien, on s'est rien promis. Justement, elle a le droit. Et ça me tue. Je sens son regard insistant sur moi lorsque je lui dis que personne ne me contrôlait. Elle ne semblait pas choquée, déçue, mais plutôt compréhensible. J'connais rien d'elle, et pourtant j'ai l'impression de la comprendre sans qu'elle ne me parle. Enfin, presque. Parce que là, j'serai incapable de dire ce qu'elle pense de moi. Même lorsque l'on parle d'infirmières que j'aurai potentiellement dragué, j'arrive pas à savoir si elle est jalouse ou si ça l'amuse. "J'en ai entendu parlé mais j'm'y suis pas intéressée, c'le gars qui se tatoue le plan dans le dos ?" J'ris légèrement. Difficile de résumer la série à ça. C'est un classique, pour moi. "Ouais.. On va dire ça." Elle voyait de quelle série je parlais, c'était ça le principal. "Tu m'montrera, à l'occasion." J'souris légèrement. "Si on me laisse enfin récupérer ma liberté." On marche dans la rue, j'distingue l'enseigne du Five Guys un peu plus loin. Un burger, j'en n'ai pas mangé depuis ce fameux jour. Enfin, j'mange rien d'appétissant depuis ce jour là. "alors t'as.. dragué une infirmière ?" J'hausse les sourcils, pose mon regard sur elle, tandis que je lui ouvre la porte menant au fast food. Jalouse, Tamsin ? Je n'ai même pas le temps de répondre que.. "j'ai rien dis en fait, laisse tomber." Oh, donc tu ne veux vraiment pas savoir ? Car en retirant cette question, tu n'auras pas de réponse. Et tu continueras de te demander si je l'ai fais, ou non. J'me contente donc de la regarder, sourire aux lèvres, avant de m'engouffrer dans le bâtiment. On se place devant la borne tactile. "Alors.. Une salade pour Mademoiselle Watts.."

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— bobamsin

Mon père était plutôt un fan de film que de série, pour être complètement honnête. S'il avait pu m'appeller Arwen ou Galadriel, il l'aurait fait. Sans aucun problème, d'ailleurs. Nos marathons télévisés se limitaient à des sagas, à voir la suite des sagas au cinéma, à les revoir à la maison et à se lancer les lignes des dialogues pendant le repas, entre la cuisine et le salon. Le peu que ma mère m'a léguée avant de partir, c'est un prénom plus ou moins commun, et une maladie qui me laisse compter mes jours. "Si on me laisse enfin récupérer ma liberté." souris, hoche la tête, "Ils finirons par en avoir marre de toi." pour pouvoir rester autant de temps à l'hôpital, je devine que la mutuelle est bonne, que l'argent entre sans soucis. Les riches. N'est-ce pas l'essence d'Harvard ? Je lui demande concernant les infirmières. Je sais qu'il y a du vrai, je le sais parce qu'on est similaires, qu'à sa place, je l'aurais fais. Qu'on passe le temps comme on peut, entre ses quatre murs, qu'on s'amuse avec ce qu'il y a autour. Les autres. En l'occurance, des autres en blanc. Je sais qu'une fois sorti d'ici, t'ira te faire le premier harem que tu trouvera, Bob. "Alors.. Une salade pour Mademoiselle Watts.." je rigole en secouant la tête, "hey !" donne un petit coup d'épaule, commande un burger, double ration de frite, le défiant du regard. J'ajoute une salade, aussi. "d'accord, mais c'est parce qu'elles sont vraiment bonnes ici." c'est pas tant la salade, plus l'arrangement, la sauce qu'ils mettent dedans. J'en sais trop rien, mais c'est vraiment bon. Je termine ma commande, le laisse ajouter la sienne. "Si tu prends un dessert, j'piquerai dedans." souris en coin. C'est le jeu, le sucre m'appelle. J'ai bien vu que la question a été évité, que le sujet à été changé. J'y reviendrai, je finirais par le savoir, le découvrir, j'en sais trop rien où tout ça nous amène. Certainement à une table, avec des burgers, des frites et une salade, pour le moment.