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Les vielles habitudes font les meilleures surprises. [PV Reagh]

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Reaghan & Charlie
(et deux tasses de chocolat)


L’hiver était arrivé et la ville de Cambridge s’était couverte d’une fine pellicule blanche. C’était ça qu’elle aimait Charlie. L’hiver. La neige. Noël. Elle n’était pas le moins du monde chrétienne, mais elle adorait Noël. Comme une enfant. Alors au lieu de faire comme tout le monde et d’aller s’enfermer dans les métros, bus, taxis, Violet s’en allait dans les rues sentir crisser les cristaux de glace sous ses pieds. Elle sautillait, riait toute seule, offrait de grands sourires aux passants qui la regardaient de travers, éberlués. Sa chevelure flamboyante se soulevait dans des bourrasques à ses amples mouvements et la joie dans sa voix résonnait aux oreilles des habitants. L’Irlandaise était en route pour le Bukowski Tavern, où elle allait retrouver Reaghan, amie d’enfance de Londres qu’elle était vraiment contente de retrouver ici. Toutes les deux avaient beaucoup de points communs, et Reagh’ était sûrement la personne de qui elle était la plus proche ici. Elle avait toujours été une amie de confiance et avec leur complicité, la jeune Evers était comme une sœur. Le hasard avait bien fait de les réunir de nouveau !
Arrivée, Charlie alla s’asseoir dans un coin tranquille en voyant que son amie n’était pas encore là – elle était un peu partie en avance – et défit son manteau, dévoilant une robe d’un bleu clair mais vif qui tranchait étonnamment avec les couleurs de la saison, le vernis de ses ongles y était assorti. Un serveur vint la voir mais elle attendit que Reaghan soit là pour passer commande, elle détestait boire ou manger toute seule. Charlie avait du mal avec la solitude, en fait. Il fallait toujours qu’elle parle à quelqu’un.
L’étudiante s’installa confortablement en attendant l’arrivée de la Quincy, que Violet espérait intégrée à Harvard. Mais avec un caractère aussi généreux que le sien, elle ne doutait pas.

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Je me trouvais dans les escaliers de la fraternité des Quincy quand je me rendis compte que j'avais oublié mon bonnet. Je remontais donc les quelques marches qui me séparaient de l'étage où je partageais une chambre avec Kasia. Une fois le bonnet en main, je quittais la grande bâtisse. Il était près de vingt et une heure et la plupart des étudiants étaient au chaud dans leur dortoir ou dans un bâtiment quelconque. Personnellement, j'appréciais de sortir même quand il neigeait. Et c'était même, surtout quand il neigeait. J'adorais voir les flocons tomber sur le sol et faire ensuite crépiter chacun de mes pas. Mettant mon bonnet sur la tête, je me dirigeais vers Inman Square. J'avais rendez vous avec Charlie à la taverne Bukowski. Et j'avais hâte. Cela faisait un bail que je n'avais pas vu la rouquine. Et à vrai dire, elle m'avait énormément manqué. Je marchais donc d'un pas régulier, enfonçant chacun d'eux dans la petite neige qui avait tapissé le sol. Puis je poussais la porte du pub. J'esquissais un sourire en voyant la chevelure flamboyante de ma soeur de coeur. Je m'approchais d'elle en lui faisant un signe de la main quand elle me vit. « Charliiiiiie! » Je criais à travers la taverne, me fichant bien d'attirer l'attention sur moi. Cela faisait un moment que l'on ne s'était pas vu. J'avais passé les fêtes de fin d'année chez moi, à Londres et cela faisait à peine deux jours que j'étais revenue à Cambridge. Arrivée près d'elle, je la prenais contre moi en souriant. « Tu m'as manqué! » Je l'observais ensuite dans sa superbe robe bleu. « Tu es splendide! » Je faisais tache à ses côtés. J'avais enfilé un simple jean avec un pull de couleur crème. La seule chose de couleur était mon manteau qui était rouge vif. Je venais ensuite m'installer à ses côtés. « Alors quoi de neuf depuis notre dernière conversation? » Je jetais un œil à la serveuse qui se trouvait près du bar. Je ne savais pas pour Cha' mais moi, j'avais une faim de loup!
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Elle n'attendait pas depuis longtemps quand son prénom retentit dans toute la taverne. La rousse se tourna vers la porte et avec une immense sourire se leva de joie et cria à son tour :

« Reaaaaaaaaaaaaaaagh !' »

La discrétion ? Il faut croire que c'est pas leur truc, aux Anglaises.
Charlie serra à son tour la blonde dans ses bras, friande de câlins.

« Ah ça, toi aussi tu m'as manqué ! »

Elles ne s'étaient pas vues depuis quelques temps et cela s'était fait sentir ! Il est vrai que pendant des années elles ne s'étaient plus vues puisque Charlie n'allait plus à Londres mais à présent qu'elles s'étaient retrouvées, c'était différent. Reaghan lui manquait plus souvent.
La Quincy l'observa et l'Irlandaise haussa un sourcil, intriguée. Elle avait un truc sur les dents ? « Tu es splendide! » s'exclama alors la jeune blonde. Charlie éclata de rire, elle ne s'y attendait pas du tout - et comme presque tout le monde, ne voyait pas en quoi.

« Il fallait bien que je sorte les grands atours pour égaler ta beauté naturelle ! » dit-elle alors en souriant.

Et ce n'était pas dépourvu de sincérité. Reagh' avait un quelque chose de léger, d'aérien. Sa douceur lui confessait des traits naturellement bien dessinés et la simplicité avec laquelle elle s'habillait ne faisait que l'embellir. Charlie mettait toujours trente six mille trucs. En plus, elle adorait se maquiller, et surtout se vernir les ongles. Alors ce n'était pas très réaliste.
Pendant qu'elles s'échangeaient ces quelques mots, la Londonienne s'installait à la table. Et jetait quelques regards à la serveuse.

« Hum... Avant de te répondre, on va commander je crois, hein ? Affamée miss Reaghan ? » dit-elle, la malice brillant dans ses yeux, en taquinerie amicale. Par ailleurs, elle aussi était partante pour manger, elle ne refusait jamais une occasion de le faire !

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Je crois qu'on allait passer carrément pour des barges, mais j'adorais ça. Je me fichais de ce que les gens pouvaient dire. Cela avait toujours été ainsi et je n'allais pas m'en soucier à présent. Faisant un gros calin à Charlie tout en respirant la bonne odeur de son parfum, je ne pouvais m'empêcher de me rappeler tous les fous-rire que l'on avait pu avoir ensemble. Il est vrai qu'on s'était perdu de vue quelques temps, mais nous n'avions jamais cessé de garder contact. La preuve était que c'était Charlie qui était au courant de tous mes petits et grands secrets. Je ne lui avais jamais rien caché de ma vie. Elle était ma sœur, ma meilleure amie, ma confidente, mon âme sœur. Elle connaissait tout de moi et je lui faisais une confiance absolue. Elle était la seule à savoir pour ma leucémie. La seule qui savait que ma mère avait abandonné Andy à sa naissance, qu'elle avait laissé mon père biologique emmener William loin de moi et que j'adorais mon beau père, même si j'avais du mal à le lui dire. C'était encore elle qui était au courant de mes rechutes, de mes séjours à l'hôpital. En fait, elle avait été la première çà qui je m'étais confiée à ce sujet. Charlie ne m'avait jamais jugé, elle ne m'avait jamais fait la morale quand j'oubliais mes médocs ou que je n'allais pas à un rendez-vous. Avec elle, je me sentais bien. Je n'avais pas à faire semblant quand cela n'allait pas. On se comprenait tout simplement. C'était magique.

A la seconde exclamation de la jeune femme, je ne pouvais m'empêcher de rire franchement. Charlie était tellement belle. J'étais fade à ses côtés, je le savais. Et elle le savait. Elle savait à quel point je détestais mon corps avec tous ces kilos en moins. Je détestais mes joues creuses et la pâleur de ma peau. Mais je savais que venant de Charlie, c'était une boutade. D'une autre personne, j'aurais surement prie la mouche. « Mais oui... bien sûr. » Je fis la moue avant d'acquiescer à sa question. « Oui, j'ai trooop faim. » Je parlais assez fort pour que la serveuse rapplique un peu plus vite. Ce qu'elle fit. Je passais une commande, demandant un hamburger du chef avec un tas de frites et beaucoup de ketchup. Oui ce n'était pas très sain mais on s'en fichait. Puis mon regard s'accrocha à celui de la rouquine. « Alooooooooors, raconte bon sang. Dis moi tout ». Je sautillais légèrement sur la chaise.
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Passer pour une barge, c'était un peu la rengaine de la vie de Charlie. Et avec Reaghan, c'était double dose. Mais c'était la seule vraie façon de profiter de la vie, et elles le savaient. Alors elles ne s'en privaient pas le moins du monde. Et cette façon de prendre la vie à bras le corps ne les empêchait pas d'avoir des moments de calme et de confidence, bien au contraire. Tout comme Reagh se confiait entièrement à Violet, la blonde était la seule personne au monde à tout sa voir de sa vie. Sa mère folle, qui avait toujours été dans son monde. Son séjour en psychiatrie, et la douleur que Charlie avait alors éprouvé, découvrant qu'elle était attachée à cette femme. La seule à savoir que si tous les 17 du mois elle distribuait des tartes et boissons aux SDF, c'est parce que c'était un 17 que sa mère était morte. Son frère ainé, Alban, à qui elle ne parlait plus car c'était lui qui avait fait interner Heather. Heathcliff son petit demi-frère qu'elle ne voyait plus depuis son départ d'Irlande, et oh combien ça lui déchirait le cœur car elle l'avait élevé. Elle avait tout suivi à la seconde près de sa première -et seule - idylle avec Rory McGillan, un garçon qui vivait à Dublin comme elle, et que Charlie n'avait plus jamais revu depuis, mais elle y avait pensé parfois et cela aussi, Reagh' le savait. Oh combien son prof' de théâtre Lazarus McCarty était génial (et franchement sexy selon les dires de la rousse), ce qu'elle répétait à tous vents. La nouvelle vie avec son père, sa nouvelle famille en Italie et leurs périples un peu partout dans le monde. Elle ne se cachait pas à Reaghan. Et c'était bien la seule personne au monde qui pouvait savoir que ses sourires exubérants et ses rires exagérés n'étaient là que pour lui faire oublier de vieilles tristesses... Ou raviver leurs meilleurs et très très nombreux fous rires ! Notamment quand elles jouaient à « Cap ou pas cap », ce qu'elles avaient souvent fait.

Charlie rit face à la commande de Reagh. Ah, oui, affamée la Quincy ! Et ce n'était pas l'Irlandaise qui allait dire quoique ce soit - ni pour les médicaments et rendez-vous que son amie laissait de côté parfois, d'autant que Violet avait en horreur hôpitaux et médicaments.
Après réflexion, ne sachant pas quoi choisir...Elle prit la même chose que la pianiste ! Rien ne valait les hamburgers du chef.

« Aloooors ! J'ai pas grande nouveauté de mon côté malheureusement ! Sauf mes habituelles bêtises. Je crois que j'ai définitivement affolé les Harvardiens l'autre jour, quand j'ai fait douze fois et quart le tour du du Memorial Hall en courant en hurlant des mots de mon texte de théâtre et balançant des papiers colorés et des photos de Vikings. Certains qui m'ont vue changent de côté quand ils me croisent sur le campus, c'est dingue je t'assure ! Ils sont vraiment froussards hein ! Mais c'était pour le théâtre, je voulais avoir plus de souffle, il fallait aussi que je crie plus fort. Et puis je voulais tester le truc des papiers. Ça a marché d'ailleurs, les gens les ont regardés et ils en discutaient. Après ils essayaient de mettre ça en rapport avec le texte. Dooonc j'ai réussi mon truc ! Qui n'était ainsi pas insensé, qu'ils cessent de prendre pour fou n'importe qui roh ! Et puis j'ai fêté Noël avec mon père ici, c'est mon chouette que ça l'était à Londres. Mais bon, c'est quand même Noël, et là-bas ou ici, j'ai fait du pain d'épices et des biscuits de Noël quand même ! »

Ça, c'était Charlie. Incontestable bavarde.
Elle sourit à Reaghan.

« Et toi plutôt, tu dois avoir des choses à me dire bien plus croustillantes ! Tu as des nouvelles de Jasper ? » dit-elle avec un petit sourire.

La jeune fille savait pour la leucémie de la Quincy évidemment, mais elle ne lui en parlait que quand son amie abordait le sujet -sauf si ça faisait trop longtemps et qu'elle trouvait ça bizarre. Quand elle lui demandait comment elle allait, elle ne lui demandait pas « Comment ça va ta leucémie ? » mais juste « Comment tu vas ? » Aussi n'en parlait-elle pas. Elle demanderait sûrement des nouvelles, quant à l'histoire de son frère, mais pas tout de suite. Elles avaient bien le temps, la soirée commençait !
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Je ne pouvais que sourire face aux propos de Charlie. Je la regardais commander un big burger comme je venais de le faire. En même temps, j'avais une faim de loup. Il fallait que j'en profite, ça n'arrivait pas très souvent ces derniers temps. La plupart du temps, je n'avais pas d'appétit ou je ne gardais rien très longtemps. Là, j'espérais que toutes ces calories n'allaient pas avoir du mal à se loger quelque part. Prendre un peu de poids ne me ferait pas de mal. Et si cela ne tenait qu'à moi, je passerai mon temps à me goinfrer mais c'est mon corps qui ne le supporterai pas. Bref, je laissais la serveuse partir avec notre commande, l'estomac déjà dans les talons. Je souriais ensuite aux propos de la rousse. J'imaginais sans mal l'effet qu'elle avait pu faire sur ces étudiants. J'étais habitué à ces petites lubies mais les autres non. Je n'avais pas de mal à imaginer que les étudiants qui avaient croisé son chemin, avaient pu la prendre pour une barge. Je souriais au fur et à mesure de son récit. « On va vraiment te prendre pour une folle maintenant. Imagine que quelqu'un ai pris un cliché de toi au Memorial Hall. Il le publie ensuite dans le Crimson. » Je ne pouvais m'empêcher de rire à cette idée. Je faisais partie du journal et heureusement je n'avais pas entendu cette histoire. Mais j'aurais vraiment ri si cela était parvenu jusqu'à moi. Et surtout si j'avais vu la bouille de Charlie au milieu de toutes ces feuilles. « Mais je te rassure, on a rien eu au journal. » Et il était bien sûr de mon devoir en tant que best, de lui éviter ce genre de désagrément. « Et comment va le cher professeur McCarty? » Je remerciais ensuite la serveuse qui nous amenait nos boissons. J'avais pris un grand coca. Je prenais la paille en bouche pour boire un peu tout en écoutant la suite du récit de Cha'. « Avec ton père, c'est chouette! Il a quitté l'Italie pour venir te voir? » J'aurais voulu lui demander des nouvelles d'Heath mais je ne savais pas ce qu'il en était alors je la laissais aborder elle-même le sujet. « Tu as fait du pain d'épice?? Comme les pères Noël en pain d'épices que tu m'offrais chaque année? Haan ils sont excellents! » Je jetais un oeil à la serveuse. J'allais finir par manger ma serviette de table. « Aaah j'ai faim... » Je reprenais une gorgée de coca avant de sourire un peu plus à la question de la rouquine. J'adorais Cha' parce qu'elle n'y allait jamais par quatre chemins. Je fis mine de réfléchir avant de dire, amusée. « On s'est vu assez souvent ces derniers temps. Il m'a même fait visiter Cambridge. Il est reparti chez lui pour les fêtes de fin d'année, tout comme moi alors ça fait quelques jours que je ne l'ai pas vu. » Je posais mes yeux sur la Lowell qui me fixait elle aussi. « Oui j'avoue! Il me plait bien... » Je tirais la langue. Cette confession n'aurait jamais sortie de ma bouche devant une autre personne. Les garçons ne m'intéressaient pas plus que ça. Et puis aucun d'eux, n'avait ce petit « plus » qui faisait que cela attirait mon attention... et que j'avais envie d'aller plus loin. D'ailleurs je n'avais jamais franchi le cap. « Mais je ne sais pas si c'est réciproque...Enfin on s’entend très bien. On ri ensemble... c'est le principal. » Je haussais un peu les épaules avant de sourire. « Voilà les derniers news. » La serveuse arriva à ce moment là pour déposer nos assiettes sur la table. Je remerciais à nouveau la jeune femme avant de m'emparer d'une frite. « Bon appétit! » Je la mangeais avec appétit.
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La possibilité d'apparaître dans le journal ne lui avait jamais effleuré l'esprit, et elle aurait sûrement éclaté de rire si cela était arrivé, mais il fallait avouer que c'eût été gênant quand même. Cela dit, la notion de « honte » était un peu étrangère à Charlie.

« Si jamais un tel cliché apparaît, je suis définitivement fichée. Mieux vaudrait pas, en fait, même si ce serait drôle quand même... » dit-elle en riant légèrement, ses yeux se plissant de malice à cette idée.

Son amie venait de prononcer les mots magiques. Lazarus McCarty. Il fallait bien avouer qu'à chaque fois qu'elle entendait ce nom, elle souriait. Mais ce McCarty avait une telle personnalité que Charlie ne pouvait que l'apprécier ! Et comme elle s'attachait très vite et très fort aux gens, elle aimait beaucoup Lazarus.

« Malheureusement je ne l'ai pas vu depuis quelques temps, à cause de la pause avec les fêtes... Mais cet Écossais a intérêt à être en forme à la reprise ! »

Elle attendait les cours de théâtre avec une impatience de plus en plus intenable. Charlie vivait pour faire du théâtre, tout ce qu'elle faisait dans la vie de tous les jours lui inspirait des façons d'être sur le plateau.

« Il n'est même pas retourné en Italie ! Je crois qu'il va rester à Cambridge finalement, même si je ne vis plus avec lui depuis mon entrée chez les Lowell. Il s'est habitué aux Américains il faut croire ! Plus que nous ! »

Elle avait terminé sa phrase en riant. Même après quatre ans, les habitudes des Américains lui étaient parfois un peu obscures, et elle imaginait que Reaghan se sentait elle aussi au dépourvu... Il y avait vraiment un monde entre le Royaume et les États Uni(s).

« Si elle n'arrive pas, je crois bien que je vais devoir t'en faire ! » plaisanta-t-elle.

Alors ce fut au tour de Reaghan de prendre la parole. Charlie s'enthousiasma du récit de son amie. Elle était contente que la jeune femme ait rencontré des gens à Harvard, qui plus est, ce Jasper qui avait l'air bien sympathique !

« C'est peut-être un peu tôt pour savoir si c'est réciproque... Et même si tu es bien sûre de toi. Mais c'est déjà super que vous passiez du temps ensemble ! » dit-elle avec un sourire. « En tout cas, te faire visiter la ville, c'est vraiment sympa ! Et si vous riez ensemble en plus... Il doit bien aimer être avec toi pour t'avoir accordé du temps comme ça ! C'est que tu dois bien lui plaire un peu aussi !» plaisanta-t-elle.

Elle riait, mais ça ne pouvait pas être faux non plus ! Cela dit ils venaient à peine de se rencontrer alors il était encore tôt pour de trop grandes extrapolations romantiques.

« Vous avez prévu de vous revoir ? Tu as son numéro de téléphone au fait ? »

Ce serait chouette, s'ils se revoyaient. Autant parce que Jasper semblait plaire à Reagh que parce qu'il était important de nouer des liens avec des gens en arrivant dans une ville, surtout comme Cambridge -ce n'était pas New York, mais tout de même ! Ça aidait à se sentir plus à l'aise, et l'Amérique pouvait être franchement déroutante parfois.
La serveuse arriva alors, apportant leurs plats.

« Bon appétiiit ! »

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Comme Charlie, je me fichais bien de ce que les gens pouvaient raconter sur moi. Seuls l'avis de mes amis, m'étaient précieux. Les autres, ceux qui jugeaient sans connaître, ne m'intéressaient pas. Alors avec Cha', on était sur la même longueur d'ondes. Je prenais une nouvelle frite en bouche pour la manger avec appétit. Je n'hésitais pas à la tremper dans un maximum de ketchup. « Il faudra que tu me présentes à lui, un de ces jours. Je suis curieuse de faire sa connaissance. » Je souriais. Ce professeur avait l'air d'être un brin loufoque, comme je les aimais. Cela me fit sourire. Puis je venais prendre une bouchée du bel hamburger qui me faisait les yeux doux depuis qu'il était posé sur ma table. Puis j'écoutais le récit de mon amie qui me parlait de son père. « Oui, et bien il a de la chance. Perso, j'ai encore un peu de mal parfois. » C'est vrai que l'Angleterre ne ressemblait à rien aux États-Unis. Ici, les gens étaient un peu trop. Trop quoi? Trop tout court. Cela ne s'explique pas. C'est comme ça. Parfois, je pensais à mon propre père qui était, je ne sais où... Il avait divorcé de ma mère mais apparemment, il avait aussi divorcé de moi... En seize ans, je n'avais eu aucune nouvelle de lui. Je ne sais même pas s'il était encore vivant. Chouette la famille. Sans compter Andy qui me regarde de haut en bas à chaque fois qu'on se croise. Je sortais de mes sombres pensées quand Charlie parla de Jasper. Je souriais. « Oui il est sympa. Et je peux compter sur lui si j'ai un problème d'ordi. C'est un crac. Enfin un peu trop. J'pense qu'il fait des trucs chelous sur le net. » Je croquais à nouveau dans le hamburger plein de cholestérol. Puis une fois le tout avalé, je reposais mes yeux sur la rouquine. Elle m'observait bizarrement. Puis je compris. Je souriais un peu plus. « Non mais jte parle pas de ce genre de sites! » Je haussais un peu les épaules. « N'importe quoi. » Je souriais avant de boire une gorgée de mon coca. Dis donc ce soir, c'était super light le repas. « Enfin j'en sais rien. Peut-être qu'il aime les sites cochon après tout. » Je riais cette fois. Rahh les garçons, tous les mêmes. Puis à la question de mon ami. Je haussais un peu les épaules. « J'en sais rien. Oui mais en ce moment je suis pas mal occupée alors je n'ai pas pu l'appeler. » Je piochais à nouveau une frite dans mon assiette. J'adorais ce genre de soirée.
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Charlie sourit à la « demande » de son amie et ajouta :

« Je te le présenterai avec plaisir si tu me présentes Jasper ! »

Elle le dit avec un léger rire puis entama son délicieux hamburger. Il n'y avait rien de plus élégant à manger qu'un hamburger, mais on s'en fichait. C'était bon.

« Oui... Ça n'a rien à voir avec l'Angleterre, hein ? J'ai eu du mal à m'y habituer aussi et parfois je me sens encore un peu perdue... En plus ils nous repèrent à dix mille kilomètres avec nos accents et nos mots typiquement anglais ! Mais tu vas t'y faire, je t'assure ! Il y a aussi des bons côtés d'être ici... Et puis on est dans une université géniale ! » dit-elle en souriant.

Elle compatissait amplement avec son amie. Le changement était quand même déroutant. Et puis il fallait se construire de nouveaux liens, trouver des gens avec qui on avait des affinités, se faire une place... Bon, pour Charlie techniquement ce n'était pas le plus dur comme elle parlait à toute personne qui passait près d'elle sans cérémonie mais malgré tout, il fallait se plier aux coutumes du pays, aux habitudes de son peuple qui ne cadraient pas toujours avec nos anciennes mœurs.

La remarque de la Quincy arracha un sourire plein de malice à Charlie qui finit par éclater de rire quand Reagh déclara qu'après tout, peut-être regardait-il des sites cochons.

« On va dire qu'on ferme les yeux s'il est sympa... Et puis mieux vaut qu'un pro de l'informatique soit un ami qu'un ennemi ! »

Elle but une gorgée de coca, continuant d'écouter son amie.

« Il faudra remédier à ça ma chère ! On ne laisse pas filer un garçon sympathique comme ça ! » dit-elle, grand sourire.

Elle avait failli lui suggérer de l'appeler. Là, maintenant, de suite. Puisque là, maintenant, de suite, Reagh n'était pas occupée. Mais elle s'était retenue. Parce que la Londonienne lui aurait dit quoi, au Jasper ? Alors Charlie s'était tue, pour une fois. Quoique... Si ça lui revenait, elle serait bien capable de mettre au défi la jeune fille. Comme lors de leurs cap/pas cap...

« Andy ! Tu l'as vu ? Tu lui as parlé ? »

Tout à coup, ça lui était revenu. Comme ça, en un coup. Et ça lui avait échappé aussi brusquement. Après tout... C'était une des raisons de sa venue ici, non ? Trouver son frère... Pour la moelle osseuse. Certes, aussi pour le rencontrer et les études, etc. mais c'était aussi ça l'enjeu de ce voyage dépaysant. Si Charlie avait pu, elle l'aurait fait, cette greffe. Elle aurait tellement aimé pouvoir aider son amie plus qu'avec des mots et des visites qui l'énervaient, non pas parce qu'elle n'aimait pas le faire, au contraire elle se serait damnée de ne pas le faire, mais parce que ça ne faisait rien, physiquement. Elle avait en horreur les hôpitaux, les médecins et tout ce monde. Mais pour Reaghan, elle faisait une entorse. Là, c'était bien légitime, et elle reconnaissait que seule la science pouvait la sauver. Alors Violet espérait qu'elle réussirait à lui parler. Et à s'entendre avec lui.
Parce qu'Andy... Tout le monde connaissait Andy. Andy McDougall. L'Eliot le plus populaire du campus et peut-être même le gars le plus populaire tout court. Le plus infect aussi, si on jugeait sur les apparences. Il semblait tellement arrogant, hautain, enfermé dans son monde de riches ! Charlie avait cru entendre qu'il avait réussi à faire virer un élève d'Harvard ! Alors quand son amie lui avait dit qu'elle était la sœur de ce gars, elle avait un peu eu du mal à le croire, tout les opposait. D'un autre côté, Charlie se disait qu'il n'était peut-être pas si mauvais. Après tout, il sortait avec une Cabot, Apple Kovaleski, qui paraissait charmante. Si elle était aussi gentille qu'il le semblait, Andy ne devait pas avoir un fond si terrible. Et n'était-il même pas devenu père ? Pour être père, il devait être plus doux que ce que les murmures laissaient sur son passage. Aussi, elle espérait qu'il soit suffisamment ouvert pour ne pas jeter Reagh' et accepter rien que de la connaître. Reaghan le méritait. Elle était terriblement courageuse et avait un véritable cœur d'or. Elle ne se laissait pas défaillir, elle continuait de se battre et croquait la vie avec vivacité !
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L'appétit était venu me submerger, rien qu'à la vue de ce burger et de ses frites bien dorées. Tant mieux. Je n'allais pas m'en plaindre. En ce moment, je pouvais compter sur mes doigts, le nombre de fois où j'avais fini une assiette. Bref, je mangeais donc avec appétit tout en écoutant les propos de ma sœur de cœur. Je ne pouvais m'empêcher de sourire. C'est vrai que les américains étaient assez spéciaux... et à vrai dire je n'avais pas envie de m'adapter à cette vie. Je ne comptais pas rester aux États-Unis. Une fois mon cursus fini, je repartirais à Londres retrouver ma famille et tous ceux qui m'aiment. « Oui et bien tu sais quoi? Je n'ai pas envie d'entrer dans un moule. Je suis comme je suis. On m'aime ou on m'ignore! » Je pris une frite et la mangeais avec gourmandise. Je ne comptais pas changer pour qui que ce soit. Je n'avais pas que des qualités, j'avais même de très vilains défauts mais j'étais moi. Je m'acceptais comme j'étais, parfois avec plus de mal, mais je ne laisserais personne me changer. Puis la conversation vira à la franche rigolade. J'avais du mal à imaginer Jasper sur ce genre de site. Enfin, il était mignon, il avait tout pour lui. Alors les filles, il devait en avoir des tas qui seraient ravies d'avoir un rendez-vous avec lui. Et je me comptais surement dans ces demoiselles. Cela m'amusait de toute façon, de parler ainsi de lui. « Tu l'as dis! Surtout que j'ai la fâcheuse tendance à faire buguer tous les ordis que j'ai en mains. Je sais pas, je dois avoir un mauvais karma. » Je lui lançais un sourire amusé avant de croquer une nouvelle fois dans le hamburger. Je m'arrêtais une seconde pour observer la chanteuse qui était montée sur scène. Tiens, ce bar faisait monter aussi des clients sur scène. J'espérais en tout cas qu'elle n'avait pas une voix de crécelle. Je buvais une gorgée de coca avant de relever mes yeux sur Charlie à son exclamation. Andy? Je soupirais intérieurement. C'était toute une histoire... Je me ratatinais un peu sur mon siège. Puis je finis par avouer. « Oui...enfin non. » Je mordais ma lèvre tout en l'observant, puis j'ajoutais. « On s'est rencontré... avant mon départ pour Londres. En fait, il est venu à la librairie. Il était...grrr insupportable, imbu de lui même, arrogant... il m'a énervé. » Et en général, il en fallait beaucoup pour m'énerver. « Je suis partie au parc mais j'avais laissé tombé mon sac. J'ai du tout lui avouer... » Il reposais le verre que j'avais encore dans la main sur la table. « On s'est revu une fois et... c'était pas terrible. Enfin je le comprends. Il ne me connais pas. Je ne peux pas lui demander d'être content d'être mon frère. On ne sait pas revu depuis... donc je n'ai pas pu lui parler des tests. » Je soupirais. « Et ma mère me le rappelle chaque semaine... » Je n'avais pas envie de forcer Andy à m'accepter comme sa sœur. On ne vivait pas dans le même monde. On était finalement rien, l'un pour l'autre... On avait juste du sang en commun, rien de plus. On a jamais pu être une famille et je crois qu'on ne le sera jamais...
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