Je me sens enfermer [Ryu-Jin] (Finished)

Cela faisait longtemps que j'étais ici, après être tombé au sol avec ma plaie à la tête, je m'étais mis à vomir à plusieurs reprise, impossible de garder mon repas, l'eau. J'étais sondé par une poche urinaire, ma tension toujours basse. Et les flash qui revenais sans arrêts hanter mon sommeil.

Oui je ne pouvais pas dormir plus de trois heures avec ses flashs qui me revenais en tête et qui réveillais la douleur de la blessure qui se répandais dans ma boîte crânienne. J'avais au final un bandage autour de la tête, un pansement à l'arcade.

Je regardais mon portable et pas de nouvelle de mes parents, je soupira et me demander vraiment si j'étais leurs fils. Seulement mon oncle me demanda si j'avais vu les informations dû à la bombe, je ris et ne dis rien.

Fermant les yeux, je commença à m'endormir, j'entendis mon portable et vis que Ryu-Jin était derrière la porte, je lui écris qu'il pouvait entré. Puis la porte s'ouvrit, je le regarde et choisi de me lever pour le prendre dans mes bras, mais faible je faibli dans ses bras.

Discutant par texto avec Hyun-Do, tu finis par l'informer que t'arrives pour lui parler, préférant lui annoncer le tout en face à face que par texto, même si tu n'entendras pas ses réponses, tu pourras au moins voir ses réactions, lire ses émotions si bien entendu, il se montre expressif. Cela sera toujours mieux que par message, trop impersonnel et surtout qui tu n'agirais pas réellement en ami en parlant de ça à distance. C'est quand même un sujet complexe et douloureux en vue des conséquences qu'il a eu sur ton ami d'enfance.

Devant la porte, tu lui signales par un texto que t'es là, parce que si tu frappes à la porte, t'entendras aucunement son oui ou son entré. Tu fais comme tu peux et à force d'être dans la galère d'être sourd, t'as commencé à développer des petites techniques comme ça. T'espères juste que ça ne va pas durer trop longtemps. T'en peux déjà plus.

Pénétrant dans la chambre de Hyun, tu t'avances en prenant appuie sur ta béquille pour soulager ton pieds comme le désire les médecins. Tu es néanmoins contraint de lâcher celle-ci quand il vient te prendre dans ses bras. Tu fais de même, lui rendant son étreinte pour finalement te retrouver à le soutenir comme tu peux. Tu cherches à ne pas forcer sur ton pieds, mais cela est assez compliqué. Il pèse quand même son poids le bougre !

Alors, tu sais pas trop comment, mais t'essaie de le reconduire jusqu'à ton lit en boitant comme un vieux rat... Entreprise plus que périlleuse... Tu le remercieras pas pour ça, t'en as la certitude ! Sauf que c'est pas le moment de faire une quelconque remarque.

Alors que j'attendais Ryu-Jin, le voici dans ma chambre, je n'avais pas réfléchis au conséquence et avais choisis de venir dans ses bras. Pour être franc cela me faisais du bien d'être dans ses bras, en dehors des infirmières il est le seul à venir. Ce dernier me remis dans mon lit, je me remis avec difficulté et rapidement je pris une bassine pour rejeter quelque chose de ma bouche.

Je le regardais épuisé, puis je pris mon bloc et un stylo et écris dessus.

"Merci de me rendre visite, comment va ton pied? Pardon je suis encore faible. "

Une infirmière entra lorsque j'avais appuyé sur le bouton, celle-ci vida la bassine et la nettoya et je dis si elle pouvait emmener Ryu dehors le temps de changer ma poche. Elle le fit puis je lui dis la raison de ma demande et elle choisis de venir le rechercher. Je souris comme d'habitude, sachant que cela énervait parfaitement les gens, surtout quand j'étais dans une situation assez mauvaise.

"Alors carapuce à lunette va bien?"

Lui demandais-je par écris.

T'es en galère, parce que malgré les médicament t'as mal là. Après avoir du forcé de la sorte... T'espère que tes points ont pas encore sauté à cause de cet effort surprise. Enfin, tu le sauras assez vite, si jamais ton bandage au pieds devient rouge une nouvelle fois. A ce rythme là, tu vas jamais être guéri de cette blessure qui date pourtant d'avant les attentats.

Tu détournes un peu le regard quand il se sert de sa bassine, non pas que tu sois une petite nature, mais c'est un truc que t'affectionne pas réellement et par respect pour lui. Tu attends alors quelque seconde avant de tourner à nouveau la tête vers lui et l'observer écrire pour te parler. Tu te contentes alors simplement de sourire avant de prendre une respiration et de parler, en espérant bien calibré ta voix pour pas parler trop fort ou trop doucement. "C'est normal, je m'occupe comme je peux vu qu'ils refusent que je sorte du bâtiment... Puis avec l'état de Yura, je tiens pas réellement en place..." Tu éludes la question sur ton pieds, après tout la béquille échouée maintenant par terre parle d'elle-même. Si ton pieds allait mieux, tu n'en aurais plus besoin.

Tu te retrouves alors invité à sortir de la chambre par l'infirmière le temps de faire quelque soit et t'attends, comme un con devant la porte. Quand elle te permet à nouveau d'entrée tu le fais clopin-clopant, avec la béquille qu'elle t'a rendu au moment de te faire sortir.

A nouveau, debout, à côté de son lit, tu l'observes sourire et envie un peu cet optimisme feint de sa part. Tu restes silencieux alors qu'il te parle de ce carapuce qu'il avait prit la peine de ramasser pour toi malgré son état et la situation. "Il a toujours besoin d'un bon nettoyage." Parce qu'il est toujours poussiéreux et en réalité, t'évite de t'en occupé, car tant que ta soeur est dans cet état, tu veux oublier cette journée. Il est associé à un mauvais souvenir pour le moment et tant que tout n'est pas bon, tu peux pas l'apprécier à sa juste valeur. "Dis le moi, si je parle trop fort." Parce que t'as plus trop l'habitude de parler.

Je l'avais observer attentivement, puis je sais que c'est une demande des médecins qu'il doit bouger avec une béquille, afin qu'il fasse une rééducation, mais quand même je n'aimes pas cela. Entre temps j'ai demander un fauteuil roulant pour lui, une fois que tout fus fini sur mes soins une infirmière arriva et je pris mon bloc et écris et lui montra.

"C'est pour toi, assis toi dedans tu vas reposer ton pied. C'est normal qu'ils refusent ta sortie tant que tu ne seras pas mieux. Et Yura est entre de bonne main Ryu, j'ai entendu que elle était sortie du coma et elle nous as demander."

Je l'écoute et comprends la situation, je me force et fais quelque pas et le serre dans mes bras. Je tremble et je vois mon fauteuil je l'attrape et mets les freins et m'assois dedans . Je souris heureux d'avoir réussis à m'assoir. Je lui écris.

"Ce qui est important c'est que vous soyez vivant et tu parles un peux fort, mais ça vas. Ah oui l'infirmière à dit que ma tension à remonter un peu. Après je serais en rééducation....Et je suis content que tu sois là"

Tu restes étrangement sur la réserve avec lui, parce que tu comprends pas réellement son état. Une rééducation pour une commotion cérébrale ? Est-ce qu'il y a autre chose qu'il t'a pas dit ? Tu sais pas trop et tu sais pas trop comment le formuler. Tu te contentes de le remercier pour la chaise, mais ne prend aucunement place dedans pour le moment. Tu passes ton temps assis ou allongé alors être un peu debout, ça te fait du bien et ce même si tu viens de forcer un peu trop sur ton pieds blessé pour le soutenir.

Il revient d'ailleurs à la charge pour une nouvelle étreinte, tu le laisses faire, y répondant légèrement pour surtout le soutenir avant de l'aider à prendre place dans son fauteuil. Tu lui laisses le temps d'écrire et tu souris légèrement. "J'ai déjà été voir Yura, dés qu'elle m'a envoyé son message." Parce que de toute façon, il le sait, ta soeur, elle est plus qu'importante à tes yeux et il est normal que tu ais accouru à son chevet une fois la belle réveillée.

"Je vais tenter de parler moins fort, même si c'est un peu compliqué de juger." Tu forces un sourire, pour faire style que cela ne t'affectes pas trop alors qu'au fond, c'est le cas. Mais t'as pas envie de parler de toi, de ton cas, de ta surdité, parce que t'as juste envie d'oublier même si tout te le rappelle...

"Tu as eu quoi exactement ? J'ai du mal à comprendre pourquoi tu as besoin de rééducation. Ca a été si violent pour ta tête ? " Parce que t'as fait gaffe à rien après l'explosion, t'étais choqué, perdu et surtout entrain de réaliser que t'entendais plus rien, t'essayais de rester calme, mais tu te concentrais que tu les bruits, pour tenter d'entendre, pas sur ce que tu voyais... T'aurais peut-être dû parce qu'au final, des trois, c'est d'une certaine façon, toi qui t'en tire le mieux, d'un certain point de vue.

Tu le laisses faire, même si tu sais que tu devrais pas. Non pas en rapport avec Bleach, étant donné que la demoiselle t'a très clairement fait comprendre qu'elle n'arrivera pas à t'être fidèle, mais bel et bien à cause de son état. Il ne devrait pas forcer comme ça sur ses jambes et sa santé. Enfin t'es un peu mal placé pour critiquer, car t'es toujours le premier à faire des conneries dans le genre. Alors tu ne dis rien, surtout qu'en plus, il parle une nouvelle fois, comme si t'allait l'entendre ou comprendre, mais non, et ce même s'il semble vouloir bien articuler. Cela change rien, t'ignore s'il parle en coréen ou en anglais et ça fait toute une différence. Tu secoues un peu la tête pour tenter de lui faire comprendre que tu comprends pas. T'as jamais cherché à savoir lire sur les lèvres et tu le regrettes maintenant. Voilà, ça va être ton nouveau pas temps, apprendre à lire sur les lèvres. Mieux que la danse et le chant réuni. Ou pas. T'essaie de trouver des arguments mais hormis te renvoyer à ta surdité, t'arrive à rien...

Tu lui laisses ensuite le temps d'écrire, attendant de pouvoir lui et avoir les explications. Et quand c'est le cas, tu es forcé de te souvenir de cet épisode dont il parle. Toi, ayant un peu plus l'habitude des bagarres, t'avais pas trop morflé alors que lui... Tu hausses un peu les épaules, portant ta main à l'arrière de ton crâne pour te masser un peu le haut de la nuque. Comment lui expliquer ? T'aurais préféré le faire de vive voix, un véritable échange et pas un qui parle et l'autre qui écrit.

Tu prends une respiration, assez profonde avant de finalement te lancer. Parlant d'une voix assez basse. "Tu te souviens de ta première expérience homosexuelle ?" Parce que tout est lié... Tu le dis pas encore, t'attends sa réponse, un hochement de la tête, un regard, un mot écrit, il y a plus d'une façon de te dire oui ou non, alors t'attend juste, sans le quitter des yeux, gardant malgré toi, toujours tes distances. Parce qu'il te force à réalisé qu'à chaque fois qu'il est blessé, c'est ta faute. C'est uniquement ta faute s'il est là, dans cet état, et ça te met mal. Comme si t'avais réellement besoin de ça en plus. Mais tu le montres pas, tu restes impassible sur les sentiments que t'éprouves à cet instant.

Je le regarde et je me sens mal pour lui, il aime tant la musique, la danse. J'ai envie de voir un médecin et de lui demander quand il retrouvera l'ouïe. Car je le sais qu'il ne va pas tenir aussi longtemps. D'ailleurs si il a une chambre, je vais aller le voir également. Ryu sans pouvoir entendre c'est comme si je ne pouvais plus chanter du tout ou bien si j'étais paralysé.

Je le regarde et vois qui devient sérieux, puis il porte sa main derrière la tête, je le regarde puis il y a peu d'espace qui nous sépare, je décide de lui prendre sa main et la serre doucement et le regarde dans les yeux. J'écris rapidement.

"Vient près de moi ou sur le lit s'il te plaît, je veux être contre toi"

Il me pose la question sur mon expérience homosexuelle, je reprends mon bloc et écris.

"Ryu, j'ai des flash ou je me fais frappé et j'entends sale pd, sale gay. Donc il faut croire que j'ai couché avec un homme. Dis moi ce qu'il c'est passé si tu es au courant dis le moi Ryu"

@Ryu-Jin Nam-Kim

Ton regard est posé sur lui alors que tu poses cette question, t’attend sa réaction, qu’il s’offusque, qu’il te dise oui ou non de la tête, mais il fait tout autre chose, cherchant encore plus le contact avec toi. T’es juste bien malaisé là et tu sais pas trop comment faire, comment lui dire parce que c’est juste de ta faute s’il est dans cet état là… Tu prends un peu de distance en t’asseyant sur le lit, restant sur la réserve malgré toi. Tu gardes néanmoins ta main dans la sienne et baisse un peu la tête pour lire ce qu’il vient de t’écrire à nouveau.

Pour sûr que t’es au courant de cette histoire dont il n’a plus aucun souvenir… Mais là, t’es supposé lui dire quoi ? En fait, notre première rencontre, c’est pas celle que tu crois, j’suis ta première fois avec un mec et c’est ma faute si t’as été passé à tabas ? Non, tu peux pas lui dire comme ça. Tu prends une respiration.

“T’as eu une aventure avec un gars, et cela s’est su assez rapidement, alors t’as été passé à tabas par des homophobes.” Dis comme tu viens de le faire, ça à l’air tellement banal, tellement commun, alors que cela ne devrait pas l’être. Tu aurais dû parler autrement, t’impliquer un peu plus et pas être aussi distant. Peut-être qu’il fera le rapprochement avec le fait que tu lui a sauvé les fesses ? Qu’il te connait assez pour savoir que t’es pas le genre de mec à t’impliquer dans les histoires des autres.