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(Reach) La loi de Murphy

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T’es comme un oiseau en cage, privé de tes ailes, de ta liberté. T’aimerais être dehors, pouvoir faire ce que t’aimes, pouvoir danser et chanter sans que dire cette phrase ne soit trop cliché, car c’est ta réalité, ce que t’aimerais pouvoir faire à cet instant. Pourtant, tu ne peux pas, t’es juste incapable de faire l’un comme l’autre. Deux événements différents, deux conséquences sur toi et voilà que ta vie est remise en cause, que tes aspirations futurs ne pourront peut-être ne plus être les tiennes. Un avenir qui pourrait être brisé à cause de fou furieux. T’avais rien demandé toi, hormis que ce mec n’approche plus ta soeur. Mais là, à la fête foraine, t’étais juste venu, comme beaucoup de personnes, pour profiter de la journée et des festivités.

Ton regard posé sur l'extérieur, tu soupires. T’en peux plus d’être dans cette chambre, mais t’as pas forcément l’autorisation de te balader comme tu veux. Tu le fais d’ailleurs déjà un peu trop et les infirmières ne cessent de faire des gesticulations pour te faire comprendre que tu ne peux pas et que tu dois rester dans ton lit. Elles t’ont déjà retrouvées plusieurs fois dans la chambre de ta soeur, faut dire que t’es inquiet pour elle vu ses blessures, mais t’as rapidement trouvé une autre chambre à visiter. Une autre personne que tu apprécies et qui a également été touché par les attaques. Tu sais même pas quand elle reprendra conscience, ni même si ça à déjà été le cas. Tu restes jamais bien longtemps non plus, du moins, c’est l’impression que tu as… Car dans ta chambre, t’as l’impression que les secondes sont des heures.

Tu te décides d’ailleurs à sortir une nouvelle fois, aller la voir elle et tu passeras sûrement après pour ta frangine. Prenant ta béquille, tu te lèves alors de ton lit en douceur. Redoutant toujours d’avoir une perte d’équilibre à cause de tes oreilles meurtries. Tu te lèves alors sans trop de difficultés. Tu commences à avoir l’habitude avec ton pieds, mais tu restes toujours sur tes gardes et t’évites de le poser au maximum au sol. C’est ainsi, au ralentit, que tu t’aventures dans le couloir pour aller dans cette autre chambre te cacher des infirmières et laisser le temps passer un peu plus vite.

Pénétrant dans la chambre de Bleach, tu t’avances vers le pieds de son lit pour de ta main libre te tenir à celui-ci et assurer ton équilibre de façon, plus certain. Tu prends le temps de l’observer quelque secondes, ou peut-être quelque minute. Tu n’entends plus la course de la trotteuse pour t’informer du temps qui passe. Et finalement, tu t’écartes de son lit pour aller t’asseoir dans le siège à côté de son lit, celui placé pour permettre aux patients de sortir du lit et se mettre assis pour regarder la télé. T’attrape alors le magazine et le stylo échoué sur la table à porté de main et tu commences à t’occuper, non pas en faisant les mots croisés de celui-ci, mais en s'entrainant aux dessins de la plus belle façon qui soit. Tu tentes de faire un dessin de mémoire, sur une page plus ou moins vierge, une sorte de croquis plus que foireux, car tes réellement pas doué pour les arts plastiques. Tu devrais plutôt te contenter de faire comme les jours précédent et dessiner des moustaches et autres stupidités aux personnes figurant sur les différentes pages.


@Bleach Hansen
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Un réveil en Enfer. Ce matin, quand j'ai ouvert les yeux, c'était la panique. C'était comme si j'revoyais ce sang qui s'étalait sur mon frère, sur moi, comme si j'entendais encore et encore Hardin qui criait mon prénom, alors que j'voulais désespérément le retrouver sans y parvenir. Puis c'était plus que le sol, Duncan inconscient contre moi, et mes larmes alors que je perdais peu à peu conscience. Sauf que j'étais plus dans l'Enfer de ce bar, j'étais juste au milieu d'une foutue chambre, entourée de médecins qui me disaient de me calmer, que tout irait bien. Mais tout irait mal tant que je ne savais pas tous mes proches en sécurité. J'arrivais pas à parler, j'arrivais pas à bouger, et on m'a dit d'être patiente. Est-ce qu'ils savent seulement à qui ils parlent, pour me demander de faire preuve de patience ? Mais j'ai du prendre sur moi. Me réveiller doucement. Réussir à parler, difficilement. Pleurer, lourdement, en apprenant que mon frère était toujours inconscient. J'étais en train d'hurler sur Duncan, quand tout ça est arrivé. Et malgré tout, mon jumeau m'avait protégée.

Après m'être lourdement énervé contre les médecins qui ne me communicaient pas l'état de mes meilleurs amis, j'avais fini par parler brièvement par sms avec quelques personnes. Trois jours. J'étais restée inconsciente plus de trois jours, l'opération ayant été "périlleuse" selon les médecins. Dans leur charabia, j'ai juste retenu qu'une blessure par balle à l'abdomen pouvait être fatale si elle touchait un organe interne. Et évidemment, je l'avais échappé belle. Puis on m'a conseillé de limiter mes gestes. De me reposer. Ce que j'ai fait, épuisée par le simple fait d'attraper mon téléphone et de passer des heures à parvenir à rédiger quelques textos.

Je sais pas exactement quelle heure il est quand j'ouvre à nouveau les yeux, sourcils froncés, encore un peu patraque probablement à cause de tous ces trucs branchés dans mes bras pour atténuer la douleur. Alors il me faut un certain temps d'adaptation pour que ma vue s'adapte à la lumière. Et c'est là que je remarque la silhouette affalée dans le siège voisin, un visage aux traits familiers, concentré sur une feuille, un stylo qui s'agite, et moi qui peine à déglutir pour prononcer son prénom, la bouche pateuse. « Ryu ...? » J'appelle, mais il ne lève pas les yeux. Est-ce que j'hallucine ? Les lèvres sèches, je tourne les yeux vers le verre d'eau posé à côté de moi et je tend la main vers lui, non sans esquisser une grimace de douleur à cause de la plaie située au niveau de mon épaule. Le corps cassé, j'arrive seulement à pousser le verre qui se renverse au niveau des jambes de Ryu. Vu sa surprise, visiblement, c'est pas une hallucination. « Désolé... » c'est tout ce que j'arrive à dire, sur le moment. Encore à mi-chemin entre sommeil et éveil.
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Tu pourrais trouver l'excuse d'être trop concentré sur son pseudo-dessin pour ne pas l'avoir entendue. Le soucis, c'est que tu ne l'as réellement pas entendu à cause de cette explosion. Selon les médecins, t'es supposées retrouver l'ouïe petit à petit, mais en trois jours, t'as pas réellement vu de progrès... Tu peux juste attendre et continuer d'espérer que ça revienne petit à petit, mais plus les jours passent, plus tu as peur que ça soit définitif...

Tu sursautes alors quand de l'eau t'arrive dessus. T'en as fait un bon en réalité, laissant tomber le magazine ainsi que ton stylo qui roule maintenant sur le sol alors que ton regard se pose sur la demoiselle que tu pensais encore inconsciente. L'ennui de ne pas entendre, tu ne sais pas les bruits de couloirs, te ne sais pas ce que les infirmières peuvent dire sur les autres patients, les informations qui filtrent alors qu'elle ne devrait pas.

Tu te lèves alors de ton siège et en sautillant, tu t'approches du bord du lit. Heureusement pour toi, t'as juste deux petits saut à faire avant de te tenir debout à côté de Bleach qui reste allongé, et vu son état, t'as pas spécialement envie de la voir bouger plus. Tu sais peut-être pas entendre pour le moment, mais t'es assez observateur pour comprendre que son état est assez critique ou plutôt qu'il était avant de se stabilisé. Tu lui adresses alors un sourire amical avant de compter dans ta tête jusqu'à trois, pour te donner le courage de parler, en espérant réussir à calibrer ta voix correctement pour ne pas lui donner l'impression de lui hurler dessus. T'essaie de faire une voix douce, pour tenter de lui offrir un peu de tendresse. "Hello, belle demoiselle." En parlant, tu portes doucement ta main à son visage pour lui en dégager les mèches rebelles venus la dissimulée partiellement. T'aimerais parler plus, lui demander comment elle se sent, etc... Mais t'y arrive pas, les mots restent bloqué dans ta gorge car, tu sais que tu n'entendras pas sa réponse et t'es toujours pas capable de lire sur les lèvres...
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Difficile le réveil. Mes yeux qui s'habituent à la lumière, mes gestes mal assurés, mon verre qui... se renverse sur Ryu. Attendez, Ryu ? Comment il est entré ici ? Sur le moment, j'ai l'impression de dérailler, et pourtant, quand il se redresse pour s'approcher du lit et venir auprès de moi, je devine que non, tout ça n'a rien d'une hallucination ou d'un délire quelconque provoqué par les médicaments. Il a l'air fatigué, mais visiblement en meilleur état que moi. Du moins, lui pouvait apparemment circuler dans l'hôpital, et n'était pas pratiquement sanglé à un lit comme moi depuis mon réveil. Mais ce qui me fait planter sur le coup, c'est quand il ouvre la bouche pour prendre la parole. Y a un truc dans son ton, un truc qui me fait hésiter, froncer les sourcils, jusqu'à ce que je me dise qu'il n'a peut-être pas parlé depuis longtemps, que c'est peut-être mon imagination qui me joue des tours, encore. J'suis juste... soulagée de pas être toute seule, d'être en présence familière, réconfortante. Je ferme les yeux au contact de ses doigts sur mon visage et après une grimace en tentant de me redresser un peu, je lui fais un sourire. « Comment t'as fait pour venir jusque ici...? » Quand t'es pas de la famille, autant dire que c'est impossible d'avoir même des informations sur les patients, suffisait de voir le silence que je récoltais chaque fois que j'interrogeais l'équipe médicale sur l'état de mes meilleurs amis. Mais j'vois à la réaction de Ryu que quelque chose cloche définitivement. Comme s'il avait pas compris ma question. Et moi, comme une idiote, je pige pas en retour, demandant simplement en fronçant les sourcils « Qu'est-ce qui va pas ? » Mais forcément, quand tu viens de passer trois jours dans le coma, comment tu peux deviner qu'il entend pas un mot de ce que je lui raconte ?
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Après tes quelques mots, tu te contentes de lui caresser doucement le visage, lui offrant ainsi un peu de tendresse sous prétexte de dégager son visage de ses quelque mèches un peu trop envahissante. Tu l'observes alors, content de la voir avec les yeux ouvertes et plus dans le coma. T'espère qu'après elle, c'est ta frangine qui va en sortir, mais tu sais pas du tour pour quand c'est et t'as en quelque sorte peur que cela dure bien trop longtemps.

Elle t'adresse alors la parole, tu le voix, mais tes oreilles ne te permettent pas de l'entendre, de le comprendre. Tu restes silencieux, cherchant à t'imaginer ce qu'elle a bien pu te dire, ce qu'elle peut vouloir te dire. Est-elle ravie de te voir ? Ou bien espérait-elle quelqu'un d'autre ? Tu sais tellement peu de choses sur elle malgré le nombre incalculable de messages que vous avez pu échangé depuis que t'as trouvé ce papier avec son numéro dans le fond de ton sac.

Ses lèvres bougent alors une nouvelle fois. Repose-t-elle la même question ? Tu fronces les sourcils. C'était pas une bonne idée de venir. Cela te frustre réellement de ne pas pouvoir entendre sa voix. Si avec ton pote Hyun-Do il n'y a pas réellement de soucis, étant donné qu'il sait depuis le début pour ta surdité passagère, elle, s'est autre chose et vu son état, vous allez pas réellement pouvoir communiquer à moins que t'arrives à faire semble de comprendre ce qu'elle dit, sauf que t'as une chance sur mille de viser juste... Autant tenter le coup ? Ou bien, peut-être que tu devrais lui dire la vérité tout simplement ? Non. T'as pas envie de l'inquiéter plus, surtout en vue de son état. "Je suis content de revoir tes yeux. C'était pénible de vous voir comme ça, dans cet état... J'espère que ça ira vite mieux pour toi. Puis... Je croyais que t'avais dit plus de rendez-vois à l'hôpital." T'as voix est réellement mal assuré, mais tu peux pas l'entendre, t'arrives pas à la doser correctement, de peur de parler trop fort puis pas assez. C'est tellement compliqué quand on entend pas... Mais t'essaie d'en faire fit et tu lui souris, espérant lui arracher un petit sourire suite à cette réplique qui devrait en théorie te permettre de gérer un peu la conversation...


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Quelque chose cloche, sans que je n'arrive à mettre le doigt dessus. Peut-être que je me fais des films, après tout ce n'est que la deuxième fois que je vois vraiment Ryu, mais il y a quelque chose dans son expression, dans sa voix qui est étrange. Sourcils froncés, j'ai le réflexe d'essayer de me redresser, en vain : je ne suis réveillée que depuis quelques heures, et les infirmiers m'ont clairement fait comprendre qu'il me faudrait plusieurs jours pour ne serait-ce que me tenir assise dans ce fichu lit d'hôpital. Il reprend la parole, pour passer... totalement à côté de ce que je lui raconte. Mais c'est pas ce qui m'interpelle le plus. Malgré la gentillesse de sa phrase, y a un clair déséquilibre dans son ton, et c'est seulement là que les morceaux semblent se mettre en place. Est-ce qu'il ne m'entendait pas ? Malgré tout, je souris à ses quelques mots, roulant des yeux vers le ciel. « Le karma a voulu se moquer de moi je suppose. » Mais ça évidemment, tu l'entends pas, n'est-ce pas Ryu ? Le sondant durant quelques secondes du regard, je finis par lever à nouveau la main, difficilement, pour pointer mon oreille du doigt. « Tu ne m'entends pas, c'est ça ? » Pour illustrer encore mes mots, je secoue la tête, de gauche à droite. Et la façon qu'il a d'avantage d'observer que d'écouter me conforte dans mon idée.

Je soupire finalement, lâchant un énième juron envers les responsables de tout ça. Ceux qui ont attaqué, qui ont fait que nous étions tous dans de sales états. Je peux même pas lui écrire, j'ai à peine la force de tenir mon téléphone, alors appuyer un stylo sur une feuille. Doucement, je tend la main vers mon verre d'eau que j'avais renversé plus tôt et la carafe. « Tu pourrais m'en servir un qui finira pas sur ton pantalon ? » que je demande, bien qu'il n'entende pas un traitre mot de ce que je lui raconte.
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Après ta phrase, tu ne cesses de la regarder, cherchant à imaginer ce qu'elle peut bien dire. T'as une petite piste, mais elle reste quand bien même un véritable mystère pour toi et t'as aucune certitude d'être sur la bonne voie quand à ce qu'elle peut bien te dire. Néanmoins, elle se montre très expressive, alors tu pousses un léger rire, pour faire style que tu l'entends bien et que tu réagis à sa remarque en espérant qu'elle fut bien telle que tu l'imaginais. Car si cela se trouve, ce qu'elle vient de dire n'avait rien de drôle et tu es complètement à côté de la plaque. T'espères juste que ses expressions ne mentent pas. Mais même de cela, tu ne peux pas être sûr, il arrive à tout le monde de dire un truc et de montrer autre chose. Et vu la situation, c'est plus que possible que ça soit le cas. Tu restes alors silencieux, cherchant ce qui pourrait franchir tes lèvres à nouveau sans que ça soit trop à côté ou autre. C'est une belle merde pour toi tout ça.

Tu l'observes alors, se forcer à bouger pour monter son oreille et laisser entendre qu'elle a comprit. Elle est trop clairvoyante pour le coup. Tu hausses les épaules. "Désolé..." Car tu ne trouves rien d'autre à dire, tu le confirmes simplement avec ce mot. Tu pourrais prétendre que non, continuer à jouer ce rôle que tu tentais d'avoir devant elle, mais elle a été trop rapide pour le comprendre alors tu ferais pas long feu et t'as clairement pas envie d'une prise de tête sous prétexte que tu lui à mentis sur ce petit quelque chose d'ultra important.

Tu t'approches alors de son lit, un peu plus, pour lui caresser doucement la joue et lui sourire, pour ne pas qu'elle s'inquiète pour toi. T'as pas forcément besoin de parler ou d'entendre, pour réussir à communiqué sur certain point. Du moins, c'est ce dont tu tentes de te persuader.

Observant ensuite sa gestuelle, tu tentes de comprendre ce qu'elle veut. Tu fronces un peu les sourcils alors qu'elle se force quand même à parler. Tu regardes son verre un instant avant d'hocher simplement la tête. Tu t'en saisis pour aller le remplir à la fontaine à eau dans le couloir. Le tout en boitant encore à cause de ta blessure qu'elle connaissait déjà. Tu aurais pu faire un trajet plus court et lui servir de l'eau de la salle de bain présente dans sa chambre, mais c'est l'eau est moins bonne, un peu plus calcaire.

Tu reviens ainsi après quelque minutes d'absence venant lui tendre son verre d'eau, prêt à l'aider à boire si jamais elle n'arrive pas à s'en saisir correctement. Tu n'as pas spécialement envie qu'elle le renverse sur elle.


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Il s'en sort pas si mal, pour quelqu'un qui ne s'entend pas. Parce que dès qu'il confirme d'un haussement d'épaules, je comprends que quoique je dise, Ryu ne m'entendra pas, tout comme il n'a pas l'air d'entendre lui-même le son de sa propre voix. Même dans son simple "désolé", j'entends un déséquilibre dans son ton, et j'ai le coeur qui se serre en songeant aux conditions dans lesquelles il a pu se retrouver dans cet état. « Terroristes de merde.. » que je râle en secouant la tête, mes envies de meurtre de plus en plus présentes à mesure que j'apprends le nombre de blessés samedi. J'ai vu les informations, entendu les bruits de couloir... déjà reçu quelques messages, sans toutefois répondre à tous. Ryu s'approche un peu plus pour revenir effleurer ma joue, du bout des doigts, et mes traits se détendent un peu. J'arrive même à lui faire un sourire, malgré la colère qui bouillonne encore, gardée sous silence, rejetée dans un coin de ma tête. Faut que j'essaie de me détendre, de profiter pour une fois que j'ai de la visite. Difficilement, je demande à Ryu un verre d'eau, et s'il lui faut quelques secondes pour assimiler mes gestes, il sort rapidement avec le verre pour le remplir. En parallèle, je tends également les doigts vers mon téléphone que j'attrape pour le poser contre moi, déverrouillé, le temps de taper quelques mots sur une note blanche que je viens d'ouvrir. Il revient, et j'attrape le verre, m'assurant de ne pas le faire tomber cette fois. « Merci. » Encore une fois, il devinera probablement ce que j'ai voulu dire, alors que je porte le verre à mes lèvres pour le vider rapidement, et tendre le bras pour le poser à côté de moi. Puis, je lui tend mon téléphone avec un sourire léger. C'est la seule technique que je puisse trouver pour qu'il comprenne ce que j'ai à dire. « C'est permanent ? » Je répète malgré tout mes quelques mots à voix haute, sourcils froncés, tendant une main vers la sienne dans un geste de soutien, de réconfort, de je ne sais quoi.
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Tu soutiens le verre doucement, la laisse le prendre, tu restes néanmoins aux aguets pour ne pas qu'elle puisse se le renverser dessus à cause d'une douleur soudaine, ou d'un manque de force à cause du dopage médical. Bien viellant, tu cherches à l'être avec elle tout en cherchant à ne pas être trop intrusif non plus. T'as toujours le cul entre deux chaises avec elle. Tu sais pas comment agir malgré le fait que vous sortiez techniquement ensemble. Pour le moment, c'est juste des mots et quelque étreinte plus que bref, rien de bien concret hormis cette discussion. Alors, non, tu prends pas trop les devant pour le moment, surtout que t'as pas envie de la forcer à quoi que ce soit ou de risquer de lui faire mal dans la situation présente. T'es un peu trop avenant avec elle. Vraiment, alors même qu'elle t'a fait comprendre qu'elle te tromperait.

Tu baisses le regard vers son téléphone et observe les quelques mots qu'elle a encodé pendant ton absence. Tu secoues la tête. "Temporaire, mais ils savent pas quand ça va revenir, faut juste le temps que ça se remette de la déflagration et ça peut prendre jusqu'à trois semaines de ce que j'ai comprit. A voir ensuite, s'il y aura ou non des séquelles..." Un nouveau sourire forcé, parce que t'as pas envie de t'appitoyer sur ton sort alors que tu souffres pas le martyr toi, que t'as pas été dans le coma ou encore criblé de balle comme elle.

Doucement tu prends place sur le bord de son lit pour être assis près d'elle, faisant bien entendu, attention à ne pas lui faire mal. "Ne te force pas à m'écrire si tu as trop mal." Parce que tu sais pas sa douleur, sa tolérance à toute ses merdes injectés dans son bras par sa perfusion, etc. Toi, tu viens pas non plus pour la torturer, mais pour lui donner un peu de tendresse alors, tu laisses doucement tes doigts remonter puis redescendre sur son bras. Le tout en ne la quittant pas des yeux, si jamais elle décide de parler ou faire comprendre autre chose par une mimique ou autre. "D'ailleurs, j'te proposerais bien de revenir ce soir pour passer la nuit avec toi, comme la dernière fois, mais j'suis pas sûr d'y arriver." Tu tentes de faire un peu la conversation tout seul, pour lui permettre de penser à autre chose, des paroles qui demande pas forcément des réponses en retour sauf si elle désire relancer derrière.
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Y a toujours ce flou qui nous entoure, cette relation à mi-chemin entre le couple et... et je sais pas tellement en fait. En fait avec Ryu, on a rapidement trouvé la complicité d'amis, mais y a cette tendresse en plus qui fait du bien au coeur, qui agit comme un pansement sur l'âme, et Dieu sait combien j'en ai besoin, aujourd'hui. Alors ouais, assez égoïstement, je profite de chaque geste, de chaque seconde, puisque il sait très bien qu'avec moi, les choses ne peuvent pas bien se finir. Y a beaucoup trop de personnes capables de tout envoyer valser d'un seul mot, d'un seul geste, d'un baiser. Il lit rapidement les quelques mots sur mon téléphone, et m'explique alors que sa surdité n'est pas permanente. Provoquée par la déflagration. Il était prêt d'une des bombes. Je pince les lèvres, et je hoche la tête, en silence. De toutes façons, dans notre situation, les mots sont de trop. Mais y a ma main qui serre la sienne, signe que je comprends, et que j'espère qu'il s'en sortira indemne, sans séquelles.

Il finit par s'installer au bord de mon matelas, et je m'appuie sur mes mains pour tenter de lui laisser un peu plus de place, petite comme je suis, c'est pas difficile de faire de la place, même dans un si petit lit d'hôpital. Je secoue la tête, les doigts serrés autour de mon téléphone. Je lève l'écran devant mon nez, et tapote quelques secondes avant de tourner l'écran vers lui avec un demi sourire. « Il faut pas trop de force pour du tactile, je suis juste lente. » Je hausse une épaule, et je grimace. Putain de réflexes, j'en oublie que j'ai pris une balle aussi là. Je lève les yeux vers Ryu, sans trop savoir quoi dire, comment communiquer, quoi demander. Je suis encore un peu dans les vapes, accessoirement, mais heureusement c'est lui qui reprend la parole en premier en proposant de revenir passer la nuit avec moi, comme cette nuit là, quand il s'est pris une balle dans le pied. Je laisse échapper un rire léger, avant de reprendre mon téléphone et d'écrire « On te laissera pas faire, on vient changer mon pansement toutes les six heures. » On est loin du cas de figure de la dernière fois, et les infirmières, j'en ai déjà vu une dizaine depuis mon réveil. Je reprends mon téléphone, pour ajouter ceci dit « Mais rien ne t'empêche de rester un peu avec moi, là. » Me donner du réconfort, de la compagnie, éviter que je fixe les murs blancs, hantée par les tirs. Et cette fois c'est à voix haute que je dis dans un soupir, plus pour moi que pour lui, les yeux tournés vers la fenêtre : « J'ai du mal à penser à autre chose qu'à ce bar, depuis mon réveil. » Les corps, le sang, les cris. L'horreur à l'état pur.
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