Please ensure Javascript is enabled for purposes of website accessibility(cosmo) deja vu - Page 2
-50%
Le deal à ne pas rater :
Friteuse sans huile – PHILIPS – Airfryer HD9200/90 Série 3000
54.99 € 109.99 €
Voir le deal


(cosmo) deja vu

Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

≈ ≈ ≈
{ deja vu }
crédit/ giphy ✰ w/@cosmo cavalero

Tu le sais que j'suis mauvaise pour toi, hein ? Qu'on est mauvais l'un pour l'autre, que plus je m'approche, plus on se cherche, plus on s'empoisonne. Et pourtant, ça m'empêche pas de venir jusque l'obscurité, de rejoindre la maison du diable, demeure factice mal réalisée, mal éclairée. Ca t'empêche pas de me suivre, même si j'entends pas tes pas. J'le sais, j'le savais dès que je franchissais ce rideau plein de poussière pour rejoindre l'intérieur de l'attraction, slalomant entre les pantins et autres créatures pas plus effrayantes que celles de mon quotidien. Vas y fais moi peur, Cosmo. Rentre dans mon Enfer, impose toi comme bourreau. J'inspire, j'expire, j'avance un pied devant l'autre, la lumière se perd, obscurité volontaire. C'est connu, les enfants ont peur du noir. Moi, je m'y habitue comme un félin. Je souffle l'air froid, jusqu'à ce que ton corps se heurte au mien, m'immobilisant sur le moment. J'suis face à un cadavre, le bras décomposé tendu vers moi, et pourtant, c'est ton souffle sur mon visage qui soulève mon épiderme. Le myocarde qui s'affole, les lèvres sèches, la respiration coupée. J'souris à tes mots, mais mes côtes sont brûlées par le tracé de tes doigts. Et dans ma tête, c'est le chaos. Reculer, avancer. M'éloigner, m'accrocher. Courir, freiner. Les monstres, j'ai pas peur d'eux, ils pourront copiner avec ceux qui vivent dans ma tête. « Il parait. On m'a vaguement mis au courant. Mais pour l'instant, faut croire qu'is se cachent. » J'préfère faire ça. Cacher mon souffle irrégulier derrière de nouvelles provocations, alors que je me tourne pour te faire face. Mais déjà, tu m'dépasse. Tu disparais, tu t'enfonces dans les sombres, pour ne laisser de ta voix qu'un écho qui s'éloigne, qui s'écarte, qui me laisse. J'enfonce mes mains dans mes poches, et j'avance. Je lève les jambes, j'évite d'autres silhouettes, je passe d'une pièce à l'autre. La musique angoissante me laisse de marbre. Mais y a cette scène. Cette gamine au visage caché par ses cheveux bruns, agenouillée, les mains plaquées sur son visage pâle, devenu invisible. La bête qui la guette, à l'autre bout de la pièce. Et une impression de déjà vu, l'impression de sentir encore le souffle alcoolisé, dégueulasse, sur la peau de mon épaule nue. Non. Non, j'ai pas peur. Alors pourquoi j'avance plus vite ? Pourquoi j'recule devant eux ? Pourquoi je trébuche et je tombe ? Je glisse sur les rails, j'me redresse, j'ai le coeur qui bat trop vite, trop fort. Je tourne le dos à la gamine, mais j'peux pas quitter le monstre des yeux. Comme si j'avais peur qu'il finisse par encore me tomber dessus. Alors j'recule, les poings serrés, les ongles qui s'enfoncent dans mes paumes jusqu'à ce que la douleur afflue. Mon souffle chaotique, jusqu'à ce que j'me retourne pour changer de pièce, pour courir. Pour te trouver, te rattraper, te chercher. J'm'en fous que tu sois un monstre de plus, la différence c'est que toi, t'es celui que j'ai cherché. Et j'sais pas si c'est un hasard, de la chance, si tu m'as entendu, si t'as fait exprès. Mais quand j'te trouve, quand j'distingue ton visage dans la pénombre, je me fiche bien de ce que tu penses, je me fiche bien de ce que tu veux. « J'ai pas peur. » Que j'affirme malgré les sanglots dans ma gorge, malgré ma voix qui tremble, malgré mes iris brillants. Et j'le répète, chaque fois que j'approche de toi. « J'ai pas peur. » Et pourtant, ce sont mes doigts tremblants qui s'enroulent derrière ta nuque, qui s'accrochent à ta peau, alors que dans un murmure, j'admets enfin « J'ai peur. » avant d'abattre mon souffle terrifié contre le tien. Donne moi un peu de tes ténèbres, pour mieux engloutir les ombres que je viens de voir.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
T'es différente toi, t'es pas du même acabit que les nanas que je laisse danser dans mes draps froissés, celles qui finissent en bas de chez moi avant même d'avoir fini de gémir. Je retiens pas les prénoms, la couleur de leurs yeux et je serai incapable de les reconnaître si je venais à les croiser au coin d'une rue. Toi, je te reconnais. La vérité c'est que m'en fous de savoir qui tu es en dessous, ce que tu caches, ce que tu clames. J'veux pas entendre les drames de ton enfance, connaître les méchants de ton histoire, les pourquoi, les parce que, les peut-être. J'veux pas savoir de quoi tu rêves et ce qui te réveille la nuit. J'veux l'être. J'veux l'être et c'est de ta faute Carson, c'est toi qui a cherché de quoi remplir tes grands yeux vides, toi qui a réclamé du danger, du risque, de t'sentir vivante. J'veux pas t'entendre te plaindre comme toutes les autres quand j'aurais fait ce que je sais faire de mieux : t'abandonner. Mais tu le feras pas, je le sais parce que je l'ai dit, t'es différente. Tu veux pas qu'on s'appartienne, tu veux pas de promesses, pas de plan sur la comète. C'est seulement la comète que tu veux avoir l'impression d'apprivoiser, au moins un peu, là, au milieu d'une maison hantée qui le sera toujours moins que toi. Demain ? Demain, on verra. J'ai rien à donner et je te demanderais rien non plus ? Deal ? Les monstres se cachent, oui. Ils rôdent dans l'ombre, guettent leur proie et l'attaquent à la gorge quand elle a le malheur de baisser sa garde. Quand est-ce que tu vas enfin baisser la tienne ? Il suffit d'une fois, une seule fois pour que je m'infiltre, pour que j'empoisonne tes veines, pour que ma voix revienne murmurer à ton oreille pendant tes insomnies. J'veux que tu tombes. J'veux qu'on tombe ici, ce soir, j'en ai besoin. J'suis fatigué de rester debout, de combattre le passé et puis mon seul ennemi, le seul qui puisse me faire peur : moi. J'avance à l'aveugle, enjambe les décors surfaits, j'regarde les démons droit dans les yeux. T'es derrière, quelque part dans ce trou d'où tu sortiras pas sans moi. Tu vois, ça se joue à peu de chose et toi, t'aurais jamais dû sortir cette foutue pièce. Mais toi t'as peur de rien, hein ? Alors pourquoi j'entends ton corps chuter derrière moi ? Tu crois peut-être que j'suis loin, mais j'suis tout près. Je traîne le pas au milieu des squelettes et quand j'entends ta respiration s’alourdir, moi je m'arrête net. Je me fonds dans le décor, le dos contre un tronc d'arbre qui se voudrait effrayant. J'attends. J'attends le bon moment pour t'attaquer à la gorge, mais c'est toi qui me trouve. T'es sonnée, ta voix écaillée qui tente de se rassurer pendant que tes pas réduisent la distance. Qu'est-ce que t'as vu dans le noir ? Mais finalement, c'est toi qui donne l'assaut, ton esprit qui capitule, tes doigts qui s'accrochent à l'intouchable et la vérité qui s'échappe de tes lèvres avant de mourir contre les miennes. - De quoi ? Mes prunelles qui jonglent entre les tiennes, ta poitrine haletante qui berce la mienne. J'en veux plus, toujours plus, mes doigts encerclent ton poignet, te force à te retourner pour que ce soit ton dos à toi qui se heurte au décor. - De quoi t'as peur Carson ? Mes lèvres cherchent à te goûter, y renoncent, puis reviennent tenter les tiennes avant de trouver leur place au creux de ton cou, y déposer leurs empruntes brûlantes. - Tu peux oublier.. On peut oublier.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

≈ ≈ ≈
{ deja vu }
crédit/ giphy ✰ w/@cosmo cavalero

J'ai peur. La pensée seule m’écœure. Laisse un goût amer sur mes lèvres, goût que j'essaie d'atténuer contre les tiennes. J'sais pas trop ce que j'ai vu là bas. Je sais pas si je veux y penser. Tout ce que je vois c'est ta question qui filtre contre mes lèvres, et tes doigts qui agrippent mon poignet pour mieux venir inverser nos rôles, écraser mon corps contre le décor sur lequel t'étais appuyé. J'reste interdite, immobile, le souffle irrégulier, alors que tu répètes ta question, ton regard qui pèse sur moi. « Je... » Y a rien qui vient, rien d'autre que le silence, rien d'autre que mes yeux rivés sur ton visage, sur ce que j'arrive à en distinguer, ici, au milieu des squelettes et autres morts. Mais nous on est bien vivants. On vit à en crever. J'ai le cœur qui déraille quand tu commences à jouer, la tête qui bascule, la peau de mon cou qui fond sous tes baisers. Tu me brûle, Cosmo, et tu le sais, tu le fais exprès. A laisser ton empreinte brûlante du bout des lèvres, à marquer l'oubli sur mon épiderme. « Je veux oublier.. » Les mots quittent mes lippes douloureusement, dans un soupir erraillé, un aveu qui fait mal, un aveu bien trop vrai. Ma main libre s'accroche à ton épaule, écrase mon cœur affolé contre ton torse. J'm'en fous d'être étouffée par toi contre cet arbre en plastique, je me fous de sortir d'ici morcelée, déchirée, l'âme en lambeaux. Je veux juste oublier. « Fais moi oublier. » C'est pas une question, c'est un besoin. J'ai pas besoin de te parler de mes démons, de te dire des choses que t'as pas envie d'entendre, que j'ai pas envie de mettre sur le tapis. J'ai juste besoin de ton souffle qui s'abat sur ma peau, de tes yeux rivés sur moi, qu'on se perde l'un avec l'autre, juste une fois. Juste cette fois. Mes lèvres approchent encore les tiennes, les effleurent, les découvrent avec moins de brusquerie que plus tôt. J'les dessine du bout des miennes, je jauge ta réaction, j'attends que tu cèdes, parce que je sais que c'est plus qu'une question de secondes. Parce que je sais que toi comme moi, on s'est déjà damnés. Puis j'recule, ma tête qui se heurte au décor, mon regard qui sonde le tien alors que ma main a déjà tiré sur la manche de ta veste pour libérer ton épaule. Mes doigts se promènent le long de ta clavicule, tracent leur route sur ton cou, dans l'attente d'une réponse. T'as déjà goûté ma peau. J'te laisse le loisir de prendre le reste. De me dévorer jusqu'à plus faim.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
On laisse nos marques sur les décors factices, on les laisse s'imprégner de nous, de ce qui, demain, sera déjà plus qu'un souvenir. Le parc se réveillera à la levée du jour, chassant nos secrets par la musique, les rires, la fête. Il gommera l'enfer, peut-être pas pour longtemps. On l'ignore encore et pourtant, pendant que tes grands yeux se perdent dans les miens, ils sont peut-être quelque par à rôder entre ces manèges endormis eux aussi, à ajuster leur plan. Mais pour l'instant, la seule bombe c'est nous. C'est nous et j'veux même pas essayer de la désamorcer, j'veux rien manquer de son explosion, de sa puissance entre nos corps déjà trop abîmés. J'veux tout voir, tout sentir. J'veux que ça fasse mal. J'veux que ce soit bon, suffisamment pour anesthésier tout le reste. Allez dis-le putain, dis-le ! J'veux oublier moi aussi. J'veux que tu réclames et c'est ce que tu fais, dans un souffle presque douloureux qui vient s'écraser contre mes lèvres. Tes doigts courent sur ma peau pour la découvrir, tes prunelles s'assombrissent, tu perds pied dans le noir et moi, moi j'adore ça. Tu joues avec mon impatience, tu la mesures, moi j'ai plus envie de freiner, de cracher des mensonges, de te raconter des histoires. Cette fois j'veux te monter, j'veux que tu sois l'actrice de la mienne. C'est à mon tour de céder, de capituler sous la tension qui force nos corps à se rapprocher, toujours plus près, jamais assez. Mes doigts s'enroulent dans tes cheveux bruns, approche ton visage du mien - Ça tu pourras pas l'oublier.. J'veux pas, j'te laisserais pas faire. Mes lèvres viennent retrouver les tiennes, les goûter, les malmener de mes crocs. T'as faibli Carson, tu pourras plus t'en défaire. Tu pourras plus m'échapper, mais c'est ce que tu voulais, hein ? Que je finisse par t'attraper. Je resserre l'emprise, douloureusement, te guide ailleurs, quelques pas à gauche jusqu'à ce que tes reins cognent à nouveau un obstacle. Une tombe, un monstre ? J'en sais rien, je m'en fous, j'vois que toi ici. - T'aurais jamais du me défier que je lâche, résigné, contre ta peau. T'aurais jamais du, parce que j'pourrais pas m'arrêter. Mes phalanges font à leur tour glisser ta veste sur tes épaules, la laisse s'échouer quelque part entre les rires diaboliques et les grincements effrayants. On est en sécurité en enfer, on est à la maison.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

≈ ≈ ≈
{ deja vu }
crédit/ giphy ✰ w/@cosmo cavalero

On est à notre place, toi et moi. Toi contre moi. Au milieu du noir, du chaos, des monstres qui terrifieront les enfants demain. Je m'men fous, là, je vois que toi. On savait déjà l'issue, l'un comme l'autre. A trop se voir, à trop se tourner autour, fallait bien qu'on finisse par se brûler à un moment ou à un autre. Alors vas-y, Cosmo. Fonce tête baissée. Y a aucun de nous deux qui veut réfléchir, et dans tes iris aux teintes bleutées, j'vois la même lascivité, le même abandon qui m'habite probablement. Qui me hante, un peu plus alors que tes doigts glissent et trouvent leur chemin dans mes mèches brunes indisciplinées. Approche encore un peu, j'vois pas assez bien ton âme noircie par les ombres. J'le sais, t'es aussi foutu que moi. Détraqué, bouffé par la vie, bouffé par un passé qu'on veut pas connaître, qu'on veut pas entendre, qu'on préfère enterrer sous mille mensonges plus doux qu'une seule vérité. T'es bien sûr de toi, à affirmer que j'pourrais pas oublier. Que je chercherai pas à oublier. Et pourtant, quand tes lippes trouvent les miennes, j'ai l'esprit qui me susurre que ce démon là, j'pourrais peut-être pas m'en décrocher. J'ai les ongles qui s'enfoncent dans ton épaule, le sourire contre ta bouche, sourire mauvais, j'pourrais presque rire de ma faiblesse. Je capitule, mais toi aussi, Cosmo, on tombe tous les deux ce soir. On se déplace, mais je vois plus le décor, j'vois juste ta peau sous mes lèvres, alors que je trace l'angle de ta mâchoire subtilement. Nouvel obstacle, ma main qui amortit le choc à l'aveugle, mon rire qui fait écho dans la salle morbide. « T'aurais jamais du me tenter. » Y a ma veste qui chute, le froid qui me mord la peau. Je frissonne, mais mes mains se réfugient déjà contre la peau de ton dos, alors que d'un geste brusque, je tire sur ton haut pour le passer par-dessus tes épaules, le jeter sur un cadavre aux bras tendus vers nous. « T'aurais jamais du revenir. » Dans ce bar, sur c'te chaise à côté de la mienne. T'aurais jamais du, mais j'aurais jamais du non plus. Ma bouche dévie, cherche la peau de ton épaule, glisse, mord, explore. Revient chercher ton souffle dans un soupir désespéré. « Mais j'suis là. Et t'es là. » Simple constat susurré dans un murmure entre tes lèvres qui viennent déjà rechercher les miennes. « Qu'est-ce qu'on peut faire sinon accepter nos erreurs ? » Est-ce que c'en est vraiment une, au moins ? Tout est faux entre nous, mais peut-être pas au moins ça. Le désir brûlant qui réchauffe le froid bostonien.

(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité
J'sais pas où elle est notre place. Ailleurs, nul part, ici, plus loin. Peut-être qu'on en a juste pas, qu'on laisse des morceaux de nous un peu partout, à l'intérieur de toutes les âmes qu'on aime détruire. Peut-être que c'est comme qu'on se déleste un peu du mal qui nous ronge, incurable, en le plantant chez les autres. Je voulais semer chez toi, mais j'crois que t'en es déjà trop pleine et j'crois que c'est pire. Pire, parce que nos damnations fusionnent, s’emmêlent pour créer un abysse encore plus sombre, encore plus profond. Ça pèse lourd dans ma poitrine quand tes ongles égratignent ma chair, quand tu t'accroches au diable, quand tu le supplies de t'emmener avec lui. Ça brûle. J'veux que ça t'empêche de respirer toi aussi, que ça cogne contre tes failles, que ça dégrafe toutes tes cicatrices. J'veux qu'on se perde, qu'on se retrouve plus, qu'on s'abîme encore. Juste cette fois, juste cette nuit. Ton sourire machiavélique qui naît contre ma joue, contagieux. Ouais, contamine-moi. Empoisonne-moi. Plus fort. Tu retires le tissu, mes doigts imitent les tiens, jette le surplus. Ma peau contre la tienne, j'veux plus qui nous sépare. On aurait pas du. On le savait avant de le faire, à la seconde même où l'idée a traversée nos esprits sadiques. On le savait. Mais on l'a fait quand même. C'est bon de faire les mauvais choix, c'est bon d'te choisir toi. Nos souffles se mélangent, nos lèvres se quittent seulement pour mieux se retrouver. - Savourer notre erreur.. C'est tout ce qu'il nous reste à faire Carson. Savourer.






(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

≈ ≈ ≈
{ deja vu }
crédit/ giphy ✰ w/@cosmo cavalero

J'ai plus envie d'me battre ce soir, sinon contre toi, dans ce corps à corps qu'on vient de lancer, qu'on pourra plus arrêter. J'ai pas de haine à déverser, pas de démons à exorciser. J'ai abandonné l'idée y a longtemps, bien trop tôt, bien trop jeune. Je préfère les mettre à la porte quelques heures, le temps d'un écart, le temps qu'on s'égare. Y a les vêtements qui tombent, mes mèches qui retombent aussitôt sur mes épaules nues, mon buste qui vient mieux chercher la chaleur du tien, un enfer qui vient en chercher un autre quand mes lippes embrassent la commissure des tiennes. Fonce tête baissée, Cosmo, ça fait longtemps que j'ai décidé de fermer les yeux pour ne pas voir si j'prends la bonne ou la mauvaise direction. La chute en est plus douce, même quand elle est venimeuse. Y a plus rien, rien d'autre que le bruit de nos bouches qui s'entrechoquent, de nos souffles qui se cognent, de tes mots étouffés contre ma peau. Savourer jusqu'à plus faim. Jusqu'à plus de fin. Jusqu'à ce qu'on découvre si on peut être rassasié l'un de l'autre.


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité

≈ ≈ ≈
{ deja vu }
crédit/ giphy ✰ w/@cosmo cavalero


(Invité)
Anonymous

Préférences de jeu
veritas
Invité
est en ligne
Invité


(Invité)

Préférences de jeu
veritas
Contenu sponsorisé
est en ligne
(Contenu sponsorisé)